C’est d’après les textes dudit Réseau, que le président de la Commission nationale de la communication a été porté à ce poste.
Yaoundé a abrité la 9e Conférence des instances de régulation de la communication. L’évènement s’est déroulé du 12 au 14 décembre 2018. C’est au cours de ladite Conférence que Peter Essoka a été nommé président du Réseau africain de régulation de la communication. Durant un mandat de deux années, c’est donc lui qui sera le porte-parole de 36 institutions africaines de régulation de la communication, membres du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (Riarc).
Après sa nomination Peter Essoka a déclaré «avec ma nomination comme président, le Cameroun va gagner en visibilité. Le Cameroun est un grand pays et quand les membres du réseau ont accepté de lui donner la présidence, c’est parce qu’ils ont reconnu que le pays peut remplir cette importante tâche. Nous les avons bien accueillis et ils repartent satisfaits. Comme première mission, je vais faire une tournée afin d’impliquer plusieurs pays de l’Afrique centrale dans ce réseau. Nous allons nous atteler à rassembler plusieurs de ces pays pour qu’on forme un bloc, comme celui de l’Afrique de l’Ouest. Nous allons nous concerter avec les gouvernements pour une reconnaissance de la régulation. C’est ce qui nous manque. Certains n’ont pas compris l’importance de la régulation. Nous allons organiser des séminaires afin que les hommes et les femmes des médias soient au fait des activités du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (Riarc)».
La 9e Conférence des instances de régulation de la communication avait pour objectif général le renforcement de l’autorité et de la visibilité du RIARC, ainsi que celles des membres dans leurs espaces nationaux, régionaux et internationaux. L’évènement couplé à la célébration du 20e anniversaire du RIARC a aussi permis de porter la réflexion sur le thème «20 ans du RIARC: défis et perspectives». Il était question que les membres de ce Réseau fassent un bilan de leurs actions de ces dernières années. Ils devaient également réfléchir à ce qui doit être fait au cours des prochaines années.
«Nous attendons que les plans d’action élaborés soient réalisés. Que le Cameroun donne à son institution de régulation la place qu’il faut. Car pour être un porte-parole au plan africain, le CNC doit être une institution qui décide et dont les décisions sont exécutoires et exécutées», a déclaré Adam Boni Tessi le président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication du Benin qui est par ailleurs le secrétaire exécutif du RIARC.
Pour la petite histoire le RIARC a été créé en 1998 au Gabon. Il est en fait un regroupement de l’ensemble des organes de régulation de la communication d’Afrique. Lors de la 9e conférence on a appris que les assises vont se dérouler au prochain rendez-vous au Maroc, le pays d’origine de la vice-présidente actuelle du RIARC.
Liliane N.