Sur des vidéos qui circulent sur la toile depuis quelques heures, l’on entend clairement un agent de sécurité de l’Université de Yaoundé I qui informe un homme assis dans une voiture que: “ Le recteur a donné instruction à travers le chef de police campus qu’on ne vous laisse pas entrer…”
Mais, dans un message attribué à la cellule de communication de cette Institution, il est dit qu’il n’en n’est rien. Par le biais de cette note, d’autres informations sont données afin d’expliquer ce qui se passe réellement de ce côté:
“Des vidéos circulant sur la toile depuis ce lundi 22 novembre 2021 mettent en scène monsieur ENYEGUE Benoit, Chef de la Division de la restauration et madame Mandob Damaris épse Enyegue, Chef de la Division des enseignements et du personnel enseignant de l’Université de Yaoundé I, proférant des invectives et des menaces à l’endroit du Recteur, Pr. Maurice Aurélien Sosso.
Ces images sont chapeautées par un texte qui accuse ce dernier d’avoir interdit l’accès sur le campus à une dizaine de responsables cités dans une liste créée de toutes pièces par leur imaginaire fertile.
Pour comprendre.
Le Recteur de l’Université de Yaoundé I a effectué une descente inopinée le 11 novembre 2021 à la Direction des Affaires Académiques et de la Coopération, pour s’enquérir de la situation des listes de sélection des étudiants en Master et Doctorat, qui y étaient en souffrance depuis plus de quatre semaines, menaçant la paix sociale au sein du campus.
La séance de travail du Recteur a pu identifier les points de blocage et trouver une solution pour leur publication sans délai.
Des responsables dont le laxisme et la désinvolture ont été remarqués au cours de la réunion, se sont résolus à braver l’autorité du Recteur en outrepassant ses instructions et commanditant invectives et dénigrements de toutes natures à son encontre dans les réseaux sociaux et dans les médias.
Ce qu’il faut savoir.
Pour l’instant, le Recteur de l’Université de Yaoundé I n’a signé aucun acte administratif interdisant l’accès au campus à des responsables nommés par Décret présidentiel et, de surcroît, ne saurait le faire sans se référer à la hiérarchie.
A titre de rappel.
Le Chef de la Division de la Restauration et son épouse, formulent des menaces d’attenter à la vie du Recteur depuis la date de la réunion sus évoquée par personnes interposées.
Cette situation exige que les mesures de sécurité soient renforcées dans l’enceinte universitaire. C’est uniquement dans cet esprit que les concernés ont été interpellés dans la matinée du lundi 22 novembre 2021.
La fouille de leur véhicule a révélé la présence d’armes blanches notamment 08 machettes actuellement détenues par le Commissariat de police du 5e Arrondissement de Yaoundé, qui a ouvert une enquête.
La communauté universitaire dans son ensemble, condamne ces actes de violence et d’incitation à la haine, d’où qu’elle vienne, qui sont contraires à l’éthique et à la déontologie universitaires.
Il convient de signaler que cet incident malheureux, marginal, n’a en rien entamé le calme et la paix qui règnent sur l’étendue de tous les campus de l’Université de Yaoundé I, qui poursuit sereinement ses activités académiques”.
N.R.M
Au même moment, les travaux se poursuivent alors que se tient la première décade de la 3ème session ordinaire en cette 10ème législature.
À l’observation, ces différents projets de Loi sont de quatre ordres :
D’abord ceux qui confèrent autorisation au Président de la République de procéder à la ratification de certains textes supranationaux ou à l’adhésion du Cameroun à certaines instances internationales.
Ensuite, il y a ceux portant Loi de règlement de la République, ceux régissant les organisations, et enfin ceux modifiant des disposition d’une loi antérieure.
Toutes ont été reçues par trois Commissions, notamment celle des Finances et du Budget; Celle des Affaires Étrangères et enfin la Commission des Droits de l’Homme et des Libertés, de la Justice, de la Régulation et du Règlement, de l’Administration. Chacune d’elle a livré ses copies.
Lesdits projets de Loi
Celui portant loi de règlement pour l’exercice 2020 et qui sanctionne l’exécution de la loi n°2019/023 du 24 décembre 2019, portant loi de finance de la république du Cameroun pour l’exercice 2020, modifié et complété par la loi n°2020/001 du 03 juin 2020.
Pour ce qui est du projet de loi n°2001/PJL/AN et le projet de loi n°2005/PJL/AN, ils autorisent respectivement le Président de la République à procéder à l’adhésion du Cameroun à l’accord créant le Réseau International pour Bambou et le Rotin (INBAR), et à la convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eaux transfrontalière et des lacs, respectivement adoptés à Beijing en Chine, le 06 novembre 1997, et le 17 mars 1992 à Helsinki en Finlande.
Quant au projet de loi n°2003/PJL/AN et n°2004/PJL/AN,ils autorisent le Président de la République à ratifier le protocole à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, relatifs aux droits des personnes âgées et celui des personnes handicapées, qui promeuvent, protègent et garantissent la pleine jouissance des droits humains de ces 02 catégories sociales. Ces protocoles sont respectivement adoptés le 31 janvier 2016 et le 29 janvier 2018 à Addis-Abeba en Ethiopie.
Le projet de loi n°2002/PNJ/AN autorise le Président de la République à ratifier la convention des Nations Unis sur les Droits des personnes handicapées, adoptée le 13 décembre 2006.
La ratification de cette convention va permettre de renforcer la législation en vigueur, en offrant aux personnes handicapées un cadre juridique universel et des retombées de la coopération avec des organes spécialisés des Nations Unis...
N.R.M
En visite sur le chantier du stade Olembe, le ministre des Sports et de l’Education physique Narcisse Mouelle Kombi et les responsables de Magil se sont montrés rassurés sur la date de livraison de l’infrastructure qui doit abriter le match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations 2021.
Le stade Olembe sera livré le 30 novembre prochain. Les responsables de l’entreprise Magil l’ont réitéré ce weekend, lors du passage du ministre des Sports et de l’Education (Minsep) Narcisse Mouelle Kombi qui est par ailleurs le président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Cocan). Le Minsep y a fait deux descentes. La première des deux descentes a eu lieu dans la nuit du vendredi 19 novembre au samedi. Il était question pour le ministre, de s’assurer que les équipes de Magil travaillent de jour comme de nuit. Et la deuxième visite avait comme objectif d’évaluer dans l‘ensemble le niveau d’avancement des travaux.
«Nous sommes satisfaits de ce que nous constatons par rapport à l’évolution des travaux de l’intérieur tout comme à l’extérieur…Nous avons été heureux de constater que les équipes étaient à l’œuvre pour mettre en forme ce qui pouvait donner l’impression que les accès ne sont pas tout à fait prêts mais qui rentre dans le planning qui doit nous amener à la livraison de l’infrastructure à la fin du mois de novembre…La perfection n’étant pas de ce monde, nous allons assurer et garantir l’essentiel pour le 30 novembre », a déclaré le président du Cocan Narcisse Mouelle Kombi.
Sauf qu’il convient de souligner que le président de la Confédération africaine de football (CAF) Patrice Motsepe a promis de revenir au mois de novembre au Cameroun. Il reste donc 8 jours à Magil pour boucler avec les travaux d’Olembe. Les responsables affirment avoir mis sur pied un plan d’action.
«Ce planning a démarré le 19 novembre. Nous avons comme objectif le 28 novembre, de façon à avoir deux jours de nettoyage, pour que le 30, nous soyons totalement opérationnel», a déclaré Stéphane Daux le Directeur technique de Magil.
Liliane N.
C’est ainsi qu’on pourrait résumer l'éditorial du Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo - chef de Division de la Communication - ministère de la Défense proposé samedi dernier sur les antennes de nos confrères de la Crtv
“Les succédanés Camerounais de certaines agitations saisonnières semblent se nourrir d’une schizophrénie particulièrement morbide de l’école, et par - dessus tout, ce qu’elle transmet.
Une haine fondamentale du savoir qui transparaît aussi bien dans les dénominations qu’au travers des mots d’ordre. boko haram ou éducation interdite, dead school, autrement dit école morte, sont ainsi des variantes linguistiques du projet commun aux membres de l’internationale obscurantiste sévissant au Cameroun.
La matérialisation de cet état de névrose se décline en l’incendie, la destruction des écoles par les terroristes, quand celles - ci ne sont pas transformées en bases de repli.
Dans cette entreprise visant à rayer de la carte la fontaine de la science, les aspirants à l’élévation morale et intellectuelle sont torturés, mutilés et trucidés sur le chemin de l’école, et jusque dans les salles de classe.
Et comme si le tréfonds de l’absurdité n’avait pas encore été atteint, voici que l’on vient à faire exploser des bombes dans les amphithéâtres, dans la recherche manifestement désespérée du carnage qui pourrait enfin sonner le tocsin de la fréquentation des temples du savoir.
Un combat perdu longtemps à l’avance, tant la ténébreuse ambition attente à notre jeunesse, dans son intangible essence. Car, et même si quelques esprits mal tournés peuvent se laisser aller à de telles élucubrations, reste qu’il est humainement impossible d’éteindre en notre jeunesse le désir de curiosité qui l’anime, cette ardente quête de l’âme en perpétuel accomplissement, avant d’être un élan de coeur jamais complètement assouvi, puis une perspective toujours renouvelée de la raison.
À l’appui de cette inclination toute naturelle à la compréhension de la disposition des constituants matériels de l’univers qui l’entoure, la jeunesse Camerounaise est consciente de ce que son épanouissement est tributaire de sa capacité à découvrir, inventer, innover et décider, toutes aptitudes ne s'acquérant que par une fréquentation assidue de l’école, préoccupations dont voudraient la dispenser les révolutionnaires du dogme rétrograde, ceux qui proposent les ténèbres en lieu et place de la lumière , la violence, le désordre et la dissension plutôt que le calme, l’ordre et la paix, l’ignorance à la place de la connaissance, l’abrutissement au lieu de l’épanouissement; Une fois de plus en pure perte.
L’attentat à l’explosif à l’université de Buea aurait pu se solder par une hécatombe. Il n’en a rien été, la nature elle même ayant pris fait et cause pour les mendiants du savoir./.”
N.R.M
La délégation conduite par Cavaye Yéguié Djibril a fait le tour du chantier, “saisi par l'assiduité au travail des ouvriers”, informe le communiqué rendu public par la cellule de communication de ladite chambre
C’est par le même canal que l’on apprend que le président de l’Assemblée Nationale a entamé sa visite guidée par la salle des banquets, qui est presque achevée; Ensuite, le groupe a marqué un arrêt au niveau où sera bâti l'hémicycle de 400 places assises; Le tour du propriétaire s’est achevé par la visite du bâtiment de 14 étages, qui va abriter le secrétariat général.
À côté de l’honorable Cavaye Yeguié Djibril, se tenaient les membres du Secrétariat général de l’Assemblée Nationale , les directeurs travaillant au palais des verres mais surtout,l’honorable Datouo Théodore - président du comité de construction du nouvel immeuble siège de la Chambre Basse du parlement Camerounais.
Et c’est lui qui a donné aux Hommes des médias, des informations plus précises par rapport à l’avancement des travaux:
“ En réalité, nous sommes assez satisfaits par rapport à ce que nous avons vu, tout porte à croire qu’au plus tard en décembre 2022, nous pourrons entrer en possession du nouvel immeuble siège de l’Assemblée Nationale.
Au niveau des bâtiments de l'hémicycle, si nous parlons du gros œuvre, je suis en mesure de vous rassurer en vous disant que les travaux ont été effectués à 98%; Il reste juste à poser la toiture, ce qui sera fait avant la fin du mois de février. Quant au bâtiment de la salle de parquet, c’est quasiment achevé et c’est en résumé la même chose qu’il reste à faire de ce côté.
Par rapport aux bâtiments qui vont abriter les bureaux, il s’agit d’un bloc de 14 étages. Nous sommes aujourd’hui en mesure de dire que pendant onze mois, les techniciens se sont attelés à poser les pieux; Ils sont sur les travaux d’étanchéité actuellement et dans un court délai, nous allons entamer l’élévation; il n'y a aucune inquiétude à avoir à ce propos car les maçons seront à pied d’oeuvre et nous pensons qu’en neuf mois, nous pourrons réaliser les 14 étages.
Lorsque nous aurons fini cette phase, nous allons nous attaquer à ce qu’on appelle dans notre jargon, le second œuvre; l’électricité, la plomberie, le carrelage, pour les premiers bâtiments, c'est-à-dire la salle des banquets et l'hémicycle.Nous aurons à ce moment, beaucoup plus besoin de la main-d'œuvre chinoise que Camerounaise…”.
Nicole Ricci Minyem
Les syndicats d’enseignants du sous-système éducatif anglophone demandent aux séparatistes d’annuler cette mesure.
Le 17 novembre 2021, les cinq plus grands syndicats des enseignants du sous-système éducatif anglophone, se sont réunis à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Ils sont préoccupés par les «appels gratuits de fermeture» des écoles lancés par les séparatistes dans leur région. Ils dénoncent cette autre mesure et « constatent avec consternation, mécontentement et angoisse, la profanation et la destruction gratuites de vies humaines, notamment d’élèves, d’étudiants et d’enseignants simplement désireux de respecter l’objectif de développement durable “éducation pour tous” de l’ONU ».
Dans le communiqué qu’ils ont rendu public à la suite de leur assise, les cinq plus grands syndicats des enseignants du sous-système éducatif anglophone s’offusquent de voir que des engins explosifs improvisés sont dorénavant utilisés dans les établissements scolaires, les universités. Ils notent que l’usage de ces engins est parfois gratuit et entraînent chez les victimes, des conséquences psychologiques, physiques et tragiques.
Citant les décès de l’écolière de Bamenda et celui de l’élève de Buea, les enseignants dénoncent «également avec force l’utilisation effrénée des armes à feu dans nos villes et villages, tant par les agents de sécurité du gouvernement que par les groupes armés».
De ce fait, ils lancent « un appel fort et urgent » aux parties en conflit. Ils affirment que « les élèves, les étudiants, les enseignants et les parents ne doivent pas être persécutés et soumis à la douleur, la peur, l’incertitude et même la mort dans leur quête d’acquérir et de fournir une éducation ».
« Nous implorons le pouvoir en place de s’assurer que l’éducation reste toujours une priorité absolue, surtout dans les circonstances actuelles », ajoutent-ils.
Liliane N.
Le journaliste Ernest Obama affirme que l’ancien capitaine des Lions indomptables Samuel Eto’o a toutes les compétences et capacités requises pour diriger la Fédération camerounaise de football.
C’est en sa qualité de porte-parole de Samuel Eto’o Fils, que le journaliste Ernest Obama Directeur de la chaîne de télévision Bnews 1, qu’il a intervenu hier 21 novembre 2021, au programme dominical «L’arène» de Canal 2. La thématique de cette édition étant «la candidature de Samuel Eto’o sous toutes ses coutures», l’objectif d’Obama a tout naturellement été de vanter les prouesses de celui qu’il a présenté comme son frère. Il est donc convaincu que l’ancien capitaine des Lions indomptables a la capacité de gérer la Fédération camerounaise de football. Aussi, il s’est offusqué du fait que le présentateur de l’émission Rodrigue Tongue ait demandé ce que ferait Eto’o Fils s’il ne gagne pas cette élection.
«Eto’o est le sauveur de la Fédération camerounaise de football», a-t-il déclaré haut et fort.
Regardant les trois années de gestion de Seidou Mbombo Njoya candidat sortant et prétendant à sa propre élection, Ernest obama qui trouve qu’on est revenu à 25 ans en arrière, affirme qu’avec Samuel Eto’o, il sera question d’innover.
Comme on pouvait bien s’y attendre, la question sur le problème de double nationalité de Samuel Eto’o Fils a été évoquée. Ernest Obama a indiqué que le commission électorale de la Fecafoot n’est pas compétente pour contester la nationalité d’une personne.
«Pour être candidat à la Fecafoot, il faut être citoyen camerounais. Comment on prouve qu’on est citoyen camerounais, on le prouve parce qu’on a une carte nationale d’identité, parce qu’on a un certificat de nationalité. Ces deux documents sont bel et bien dans le dossier qui a été déposé à la Fédération camerounaise de football…La commission électorale de la Fédération camerounaise de football n’est pas compétente pour contester la nationalité de quelqu’un. Quel que soit le document que vous présentez. La Commission travaille sur pièces. On a demandé 2 pièces, M.Eto’o les a fourni», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Dans une lettre adressée au directeur de publication de ce tabloïd, elle réfute les accusations portées contre sa personne en fustigeant le manque de professionnalisme de ceux qui ont rédigé l’article paru le 15 novembre 2021
“Il m’a été donné de constater que dans la parution du journal “La Nouvelle” du 15 novembre 2021 que vous dirigez (1) un article écrit par monsieur Boris Armelle Mbock affirmait exactement ce qui suit après l’annonce de sa Une:
“Feymania – la grosse arnaque manquée de Mme Imbert”, “ Le Salon Inversé des Approvisionnements des partenariats et des Collectivités Locales (Siapec 20), une initiative de la société Cameroun Investissements Echanges ( ie) que dirige la franco camerounaise Marie-Thérèse Bitye Imbert dévoile la face cachée d’une grosse arnaque visant à spolier les communes camerounaises – Enquête”.
Monsieur le Directeur général,
il s’agit là d’une dénonciation calomnieuse sur (2) deux pages de votre journal. Cette sortie médiatique, qui n’honore pas la presse en général et votre média en particulier, souffre de plusieurs entorses journalistiques qui ont sérieusement porté atteinte à mon image, au Siapec 20 et à la société Cameroun Investissement Échanges dont je suis par ailleurs la promotrice.
Toutes ces informations sont fausses. Il s’agit des déclarations mensongères et de diffamation de la part de votre journal à mon endroit.
En effet, non seulement il n’a été présenté aucun document à l’opinion publique pour étayer les faits supposés d’escroquerie, mais aussi et surtout, il ne ressort nullement de cet article à charge, aucun élément de contradiction, permettant d’assurer l’équilibre et l’objectivité dans le traitement de l’information.
N’ayant jamais été contactée ni même consultée, il va sans dire que l’éditeur que vous êtes, a obligation de fournir une information équilibrée, et de présenter les faits avec objectivité et sans discrimination.
En raison de ce qui précède et du préjudice que j’ai subi, je sollicite de votre part, un droit de réponse dans les conditions prévues par l’article 53 de la loi N°90/052 du 19 décembre 1990 portant communication sociale au Cameroun.
En d’autres termes, j’exige qu’il me soit donné l’opportunité de démentir les allégations avancées par votre journaliste monsieur Boris Armelle Mbock dans la parution de votre journal “La Nouvelle” de lundi prochain ainsi que dans les colonnes du journal en ligne « “Cameroun Web”, avec l’annonce de ce démenti à la Une.
Passé le délai de 48 heures à compter de la réception de la présente et en cas de silence de votre part, j’en tirerai toutes les conséquences de droit. Sachant compter sur votre compréhension, veuillez agréer monsieur le Directeur général nos salutations distinguées”.
N.R.M
Pendant trois jours, ils ont mené des réflexions sur leurs attributs, de même que sur leurs responsabilités qui les incombent au sein des Collectivités Territoriales Décentralisées, en posant un certain nombre de problématiques:
La Maîtrise du code général des collectivités - Des questionnement sur le profil réel du secrétaire général des Ctds; Le Statut des personnels communaux; Les moyens de travail qui doivent être mis à sa disposition;
Sur ses capacités et ses qualités de manager; Des questionnements sur la relation entre le secrétaire général et l’exécutif municipal qui, dans la quasi majorité des cas, est constitué d’hommes venus de divers partis politiques.
À ces sujets, les participants aux Premières Journées Professionnelles - Territoires et Métiers, consacrées aux métiers territoriaux, aux métiers municipaux; aux fonctions locales ont aussi discuté sur les thématiques telles que: Les Objectifs du Développement Durable au Cameroun - L’Hygiène et Salubrité; L'État Civil; L’Animation et la Coordination des services communaux…
Satisfaction générale
Au terme de trois jours d'intenses activités, nombreux sont les secrétaires généraux des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) du Cameroun qui ont exprimé leur satisfécit, “ Une belle initiative, qui mérite d'être pérennisée et étendue aux autres services stratégiques des CTD, que sont les receveurs municipaux et les services techniques”.
En rappel, il s’agit d’une initiative du Programme National de Formation et de Métier de la Ville et plus précisément de Léonard Emmanuel Bomba - Secrétaire Général et Coordonnateur dudit programme qui promet que les recommandations qui ont été formulées seront, dans un plus ou moins court délai pris en compte, arguant que certains sont d’ailleurs intégré dans un processus dont la mise en oeuvre ne saurait tarder.
Par ailleurs, cet organisme est placé sous la tutelle du secrétariat général du ministère de l’Habitat et du Développement Urbain.
Nicole Ricci Minyem
Les 3 policiers sont en service au Commissariat de police du 9e arrondissement de Douala. Ils sont en exploitation par les services de sécurité.
Il y a du nouveau dans l’affaire de Bertin Nzimo, le civil de 37 ans qui est décédé après avoir été torturé au Commissariat de police du 9ème arrondissement de la ville de Douala. L’enquête qui a été ouverte suite à sa mort, a conduit à l’interpellation de 3 policiers.
Retour sur les circonstances de la mort du civil
Les faits remontent au 16 novembre 2021. Bertin Nzimo était un commerçant de pièces détaché qui vivait à Bonabèri. Il était le père de 14 enfants et l’époux de 3 femmes. Il se trouve qu’il a voulu construire un magasin pour stocker ses marchandises dans une mini-cité au quartier Bépanda, précisément au lieudit Carrefour Pasteur. L’idée n’a pas été du goût d’une Inspectrice de deuxième grade (Ip2) en service à l’aéroport de Douala, qui vit dans la mini-cité susmentionnée.
Bertin Nzimo malgré le refus de l’Ip2, a fait appel à un technicien pour la construction du magasin. L’inspectrice décidée a empêché la construction du local, a giflé l’ouvrier engagé par le défunt, qui est venu le secourir. Le lendemain de cette altercation c’est-à-dire le 17 novembre 2021, Bertin Nzimo a reçu une une convocation adressée à son ouvrier. Il a indiqué qu’il ne connaissait pas l’adresse exacte du technicien pour la lui remettre. Plus tard en soirée, aux environs de 17 h, alors qu’il se trouvait dans sa boutique avec l’une de ses épouses, l’Inspectrice accompagnée de ses collègues ont débarqué. Il a été interpellé et conduit au commissariat de sécurité publique du 9ème arrondissement.
«Avant qu’il n’arrive au commissariat, il a été tabassé par les policiers au point où il a eu une blessure à côté d’un œil. Il saignait abondamment», témoigne l’un de ses frères.
C’est aux environs de 22 h que Bertin a été relâché. Il est retourné nuitamment chez lui à Bonabéri. Son état de santé s’est dégradé pendant la nuit. À 4 h du matin jeudi, il a été transporté à l’hôpital de district de Bonassama, où il a rendu l’âme.
Liliane N.
Le thème qui va conduire les travaux prévus ce lundi au sein de la Chambre Basse du Parlement Camerounais est le suivant:
“Contribution du sport et de la culture dans la préservation d’une paix durable en période de crise et de pandémie ( Covid - 19): Les femmes parlementaires en première ligne “.
Au delà de ce dernier, les autres thématiques qui vont émailler cette journée de réflexion sont: - Restriction des libertés et préservation des vies et de la paix en période de crise et de pandémie Covid - 19 - La contribution du sport et de la culture dans la Préservation d’une paix durable en période de crise et de pandémie ( Covid 19) - Sport, Résilience et Paix en période de Pandémie Covid 19 - Diversité culturelle pour une paix Durable en Période de Crise et de Pandémie Covid 19 - Contribution de l’Eglise pour le Respect des Mesures Barrières édictées par les Pouvoirs Publics en Période de Pandémie Covid 19.
Chacun sera présenté par des intervenants triées sur le volet, à l’instar du professeur Joseph Vincent Ntuda Ebode; Emmanuel Ndjeanti Ndebi - Membre de la Voie au Cameroun ; le professeur Narcisse Mouelle Kombi - ministre des Sports et de l’Education Physique; Pierre Ismaël Bidoung Kpwatt - ministre des Arts et de la Culture.
Chacune de ces interventions sera faite à la fin de la cérémonie protocolaire, ponctuée par des allocutions, comme celle de l’honorable Awudu Mbaya Cyprian - membre de l’Association Internationale des Parlementaires pour la Paix et Ambassadeur de la Paix, ou encore celui de l’honorable Emabot Brigitte - présidente de ladite association.
La palabre parlementaire de ce 22 novembre est un appel à une solidarité agissante, en cette période de pandémie en utilisant le sport et la culture comme vecteurs de développement.
Un appel lancinant à l’endroit des femmes élues dans les deux Chambres du Parlement Camerounais afin qu’elles investissent et travaillent pour l’amélioration des conditions de vie de leurs concitoyens. Ne dit - on pas qu’il ne peut y avoir de développement sans paix?
Nicole Ricci Minyem
N.R.M
C’est au terme de la 3ème Conférence internationale des ministres de l’évangile, qui ont célébré à Garoua avec grande joie la sortie des étudiants de « Christ For Africa University ». Ces lauréats qui ont reçu leurs attestations de fin de formation, ont été appelés à être de vrais disciples de Jésus.
Moment mémorable pour les fidèles des églises pentecôtistes réunis dans la cité capitale de la région du Nord dans le cadre de la commémoration de leur 3ème Conférence internationale des ministres de l’évangile. Quatre jours durant, il a été question pour les chrétiens de cette congrégation et leurs orateurs venus de tous les horizons, d’unir leurs voix pour demander la miséricorde de Dieu pour la paix et la stabilité dans le monde.
Par la même occasion, ils ont célébré la sortie des jeunes serviteurs de l’éternel après leur formation à « Christ For Africa university » couronnée par la remise des attestations.
« Je ne peux pas m’arrêter là où je suis. Je ne suis qu’au début de mon parcours. Il faudrait que j’arrive en thèse de doctorat. Tout au long du reste de ma vie sur terre, je ne ferai que m’approfondir dans l’étude de la connaissance de la parole de Dieu », déclare un lauréat.
Pour les dirigeants de cette église, la rencontre de Garoua doit permettre aux participants d’être des dignes apôtres de Jésus Christ. Ils doivent ainsi tourner le dos à toutes formes de délinquance qui mettent à mal la vie de la société.
« Nous vivons des temps très difficiles tels que la bible l’a annoncé par l’apôtre Paul où les hommes vont se dérouter à cause de l’apostasie mondiale que le monde vivra. Notre attente, c’est de voir très bientôt l’ignorance être repoussée afin que l’Eglise puisse prier et que par sa lumière, plusieurs personnes viennent à connaître le Seigneur », exprime le Dr André Bidao, président de Christ For Africa university.
A l’issue de ce grand moment de retrouvailles, les 26 licenciés, un docteur scientifique et 3 docteurs honorifiques qui viennent de recevoir leurs attestations et les autres fidèles et responsables des églises pentecôtistes regardent vers la même direction avec un objectif tout aussi commun, promouvoir la paix et l’amour en toute circonstance.
Innocent D H
Le président de l’Union générale des travailleurs du Cameroun (UGTC) a fait cette déclaration à la faveur d’une conférence de presse tenue le 18 novembre 2021. En effet, cette confédération exprime son inquiétude sur la forte probabilité que l’avènement de la Couverture santé universelle (CSU) vienne mettre un terme à l’assurance-maladie.
« L’assurance-maladie rentre dans le cadre des normes internationales de travail de l’OIT qui concerne les travailleurs. Par contre, la Couverture santé universelle concerne toute la population d’un pays », explique Isaac Bissala.
Ce qui amène le président de l'UGTC à menacer, « Nous avons des informations que des textes ont été déposés à l’Assemblée nationale pour l’adoption de la Couverture santé universelle. Ces projets de textes ne nous engagent pas. Les employeurs et les travailleurs n’ont pas été associés. Il est dit quelque part qu’il faut les avis des employeurs et des travailleurs parce que le Cameroun a ratifié la Convention 144 sur les consultations tripartites ».
Outre Isaac Bissala, un autre syndicaliste s'insurge : « Le Gicam a demandé le contrat que le Cameroun a signé avec la société privée sud-coréenne qui va assurer la CSU sur toute l’étendue du territoire national pour avoir une idée sur le contenu. Ni aux travailleurs ni aux employeurs le ministère de la Santé n’a rien donné ».
Selon les observations de l'UGTC, le Code du travail est clair sur l’assurance sanitaire d’un travailleur. Cette démarche incombe à son employeur qui doit le prendre en charge et sa famille, sans que celui-ci ne débourse un seul centime. Mais à en croire cette confédération syndicale, une enquête menée par ses soins a révélé que certaines entreprises assurent la prise en charge des travailleurs à 100%, d’autres à 80% et le travailleur cotise 20%. Or, en principe le travailleur ne doit pas cotiser.
« Lorsqu’on met en place la Couverture santé universelle que deviendront les avantages du travailleur ? Nous sommes pour l’assurance-maladie parce qu’il ne faut pas que nous nous retrouvions avec une charge salariale des travailleurs. Dans la couverture santé universelle, on propose que les travailleurs cotisent de 2% à 5%, ce qui sera un impôt supplémentaire pour le travailleur », redoute Isaac Bissala.
Innocent D H