L’attentat survenu ce vendredi 15 mars à 13 heures 40 (heure locale) aurait provoqué un bilan de 49 morts dans cette ville située au Sud du pays.
Reconnu par son faible taux de criminalité, la Nouvelle-Zélande est un pays dont « l’usage d’armes à feu pour commettre des crimes reste un événement rare », a écrit le département d’Etat américain dans ses conseils aux voyageurs. En 2013, le recensement de la population totale de la Nouvelle-Zélande, a révélé 46 000 personnes qui sont d’obédience musulmane. L’attentat de ce vendredi au niveau des deux mosquées de Christchurch vient désormais remettre en cause la quiétude et la tranquillité établies en Nouvelle-Zélande. Mais, qu’est-ce qui s’est véritablement passé ?
Rappel des faits
Ce vendredi vers 13 heures 40, deux fusillades ont lieu à Christchurch, une localité qui se trouve au Sud de la Nouvelle-Zélande. Au moins 40 personnes ont perdu la vie dans cet attentat et une vingtaine sont grièvement blessées, a annoncé la Première ministre Jacinda Arden alors que la police parle de 49 morts. Une situation qui a amené le Gouvernement à décréter l’état de siège. Ce qui a permis de faire interpeller un homme qui pourrait être un auteur des attaques. Des recherches sont en cours pour faire la lumière sur les faits et déterminer les coupables afin d’établir les responsabilités. Pour l’instant, trois autres personnes sont arrêtées.
La Première ministre Jacinda Arden, a déclaré que son pays connaissait là, l’une de ses journées « les plus sombres », après des « fusillades sans précédent ».
La réaction de la population
Il s’agit d’un assassinat qui a meurtri le cœur des populations de Christchurch qui, avouent d’être « déboussolées », mais appellent à la solidarité pour contenir l’émoi qui les traversent. Quelques heures après l’incident au Centre-ville Masjid al Noor et celle, plus petite, à Linwood, en banlieue, des membres de la communauté musulmane se sont retrouvées pour se recueillir en silence au Parc Hagley.
Cet attentat vient donc interpeller, le Gouvernement à optimiser son niveau d’alerte sécuritaire pour éviter d’éventuelles attaques dans le futur. Et pour alléger la tâche, il ne revient pas seulement aux forces de sécurité d’assurer la veille, mais aussi et surtout toutes les populations néo-zélandaises sont invitées à faire preuve de plus de collaboration pour dénoncer tout suspect. Dans cet état des choses, l’heure n’est plus aux blagues, car comme le dit si bien l’adage « l’ennemi ne dort jamais ».