La Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts du Cameroun (Capef) a prévu dans son plan d'action, la mise en place d’un dispositif de financement agricole. Ce mécanisme devrait être basé sur les micro-épargnes et les microcrédits, sur le modèle indien et indonésien qui s’appuie sur les comités d’intermédiaires financiers.
L'on apprend que ce dispositif différent des banques, devrait faciliter l’accès des producteurs ruraux aux micro-crédits avec des conditions d’accessibilité simples et avec des taux d’intérêt très bas dans le seul but d’assurer la fluidité des devises, leur stabilité dans l’économie nationale et leur circulation aisée entre les ressortissants de la Capef.
De sources bien introduites, ce n’est pas la première fois que la Chambre d’agriculture parle d’un système de financements dans le secteur agricole. En 2016, la Capef a annoncé la collecte des fonds auprès de 7000 souscripteurs en vue de créer une structure de microfinance. Le montant global de ces souscriptions aurait atteint 2 milliards de FCFA, à l’époque. Cependant, depuis près de cinq ans, l’on en a plus entendu parler.
Indiquons que l'établissement de microfinance était censé réduire les difficultés d’accès aux financements des agriculteurs, éleveurs et autres petits exploitants forestiers. La microfinance devait être un relais de la banque agricole annoncée par les autorités dans le pays depuis 2011, fait-on savoir.
Innocent D H