C'est à la faveur d'un atelier de formation de deux semaines ouvert depuis lundi dernier dans la cité capitale du Nord, sous la conduite de Épie Christian Manga-Bell, représentant du Ministre des Forêts et de la Faune. L'initiative du Gouvernement camerounais avec l'appui de ses partenaires visent à réduire de manière considérable le phénomène de braconnage.
Le Cameroun qui compte une vingtaine d'aires protégées subit de plein fouet les effets du braconnage entraînant dans la foulée la disparition de plusieurs espèces fauniques. Un phénomène qui n'épargne pas la région du Nord avec ses trois parcs nationaux à savoir Bouba Ndjida, les parcs du Faro et de la Bénoué, ainsi que ses nombreuses zones cynégétiques.
Initiée par le Ministère des Forêts et de la Faune avec le soutien de ses partenaires au développement, cette formation vise à donner aux étudiants de l'Ecole de Faune de Garoua, l'expertise suffisante pour la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et au trafic illicite des ressources naturelles. « Avec la présence de ces experts, nous allons constituer un groupe de formateurs qui vont acquérir des compétences dans cette façon d'analyser les scènes de crimes fauniques », se réjouit Michel Babalé, directeur de l'Ecole de Faune de Garoua.
Pour le Gouvernement camerounais, il est question de réduire le braconnage à sa plus simple expression dans nos aires protégées. « A travers les partenaires dont TRACE et ONUDC, les Nations unies, ils ont décidé d'accompagner le gouvernement camerounais, cela va participer à avoir non seulement des agents qui auront l'expertise pour analyser les scènes de crimes fauniques, mais également ces agents vont à leur tour former d'autres personnes », explique Epie Christian Manga-Bell, représentant du Ministre des Forêts et de la Faune.
La formation qui va durer deux semaines pour cette première phase, rentre en droite ligne des actions du Minfof dans la croisade contre la criminalité faunique.
Innocent D H