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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Trois mois après son décès, l’artiste musicien n’a toujours pas été inhumé et son corps reste gardé dans la morgue de l’hôpital Central de Yaoundé, en attendant que les membres de sa famille s’accordent 

 

D’aucuns affirment que les dernières volontés du défunt et c’est ce qui pourrait peut être justifier la démarche de sa veuve qui sollicite l’aide de la première dame: 

 

“ Je ne sais pas si je peux me permettre de m’adresser à la Première dame, à madame Chantal Biya. Elle est notre maman, elle est femme et épouse comme moi; Si elle peut regarder ma situation parce que là, vous ne pouvez pas imaginer ce que je vis; Je vis dans le stress permanent, je ne savais pas que si Nkodo Sitony meurt, c’est comme ça que son deuil allait être saboté…”. 

 

La veuve de Nkodo Si Tobie François n’a pas encore eu le temps d’entamer le processus de guérison car, elle est engagée à faire respecter la dernière volonté de son défunt époux qui avait pris la peine de lui indiquer le lieu où il voulait être inhumé après son décès. 

 

Un vœu ultime que la famille nucléaire et la famille artistique rejettent catégoriquement car, de leur point de vue, l’artiste doit être enterré dans son village.

Et pour atteindre leurs objectifs, ils multiplient des stratagèmes au niveau de l’hôpital Central de Yaoundé, afin que la dépouille leur soit remise, arguant au passage que la présence de la veuve n’est même pas nécessaire. 

 

L’épouse éplorée pour sa part, entend mener jusqu’au bout cette bataille et elle sollicite aide et conseils afin que la tombe de son époux soit entretenue, même après l’inhumation: “ Là où on veut aller le laisser au village, qui est là bas? Sa maman réside à Nkomo et ses sœurs à Nkoabang…”.    

 

Ange Ebogo Emerand - chargé de la Commission culturelle dans le cadre de l’organisation de ces obsèques, affirme qu’il entend choisir le camp de la vérité: “  Je m’aligne tout de suite  derrière la veuve. On ne peut pas dire qu’elle a tort, étant donné qu’elle veut absolument exécuter la dernière volonté de son mari. Et c’est son mari, ils sont officiellement mariés”. 

 

Quelques proches du couple affirment que c’est la veuve et épouse légitime de feue Nkodo Si Tobie François qui a pris en charge la totalité des factures liés aux soins de santé de l’artiste musicien, en plus de l’affection et de l’encadrement qu’elle n’a eu  de cesse de lui donner, jusqu’à la dernière minute de sa vie. 


D’où vient - il donc aujourd’hui que certains veuillent déposer ses restes au village, alors qu’ils n’y vivent pas eux-mêmes?  Et pendant qu’ils mènent la bataille, le corps de l’une des plus grandes figures du bikutsi demeure dans un caisson de la morgue. Certainement, ils vont se charger de cette dernière facture.

Nicole Ricci Minyem    

“Les interventions des animateurs du débat public se voient contraints d'élever des postures contradictoires qui servent de toute évidence les acteurs les plus opportunistes du chaos social…” tel est en résumé, l’analyse faite par l’Avocat au Barreau du Cameroun qui, dans sa tribune, propose des solutions pour une sortie de crise.

 

“Ce ne serait qu'une illusion que de penser que l'alternance politique et au sommet de l'État pourrait être une préoccupation relative du peuple camerounais à l'heure actuelle. Elle est la préoccupation majeure de tout agent public, en particulier des gestionnaires à tous les niveaux de l'État. 

Mais elle est aussi la préoccupation de ceux qui espèrent depuis les années 48 la libération des peuples du jougs colonial, caractérisée par la déstructuration de l'ordre social africain et l'institutionnalisation du dominationisme colonial. L'alternance est aussi la principale préoccupation de ceux qui ont placé en l'État les espoirs d'expansion territoriale et de domination exclusive sur toutes les populations.

Ces différentes perceptions de l'alternance en définissent les acteurs. Elles dévoilent certes des patriotes nationaux projetés sur la formulation d'une réponse civilisationnelle à l'impérialisme dominationiste de nature raciste. Mais aussi des néo coloniaux, jouisseurs invétérés happés par le Pseudo confort des positions de pouvoir léguées par le colonialisme européen. 

Et des peuplades opportunistes, admirateurs des conquérants qui pensent pouvoir conquérir des espaces territoriaux grâce à la mise en place d'institutions manipulables pour cette fin.

Dans ce contexte, la compréhension des crises sociales se complexifie à l'extrême. Les meilleures intentions étant alors susceptibles d'être mal jugées volontairement ou pas. C'est sans doute ainsi qu'il faut percevoir les différences d'approches que le mouvement OTS charrie dans l'opinion publique camerounaise. 

De revendications corporatistes légitimes et de dénonciation des insuffisances d'une administration incompétente, on n'est pas loin aujourd'hui d'une tentative insurrectionnelle dont les camerounais n'ont pas besoin dans l'environnement actuel. 

Les interventions des animateurs du débat public se voient contraints d'élever des postures contradictoires qui servent de toute évidence les acteurs les plus opportunistes du chaos social. Il pourrait s'installer un manichéisme délétère propice à l'élévation de divers sortes de conflits qui aboutiraient à l'insurrection.

Mais quelle garantie que telle insurrection produise la société de souveraineté accrue qui est le vœu des patriotes, ou qu'elle garantisse aux prébendiers la continuation de l'État néo colonial qui est leur assurance de survie ? Ou encore qu'elle offre aux opportunistes les espaces territoriaux qui sont l'objet de leur volonté d'expansion ?

Aucune dans tous ces cas.

C'est dire qu'une récupération des mouvements sociaux qui se développe au Cameroun ne profitera à personne. Elle créera au mieux une situation chaotique sans garantie d'aucune orientation de l'alternance voulue par les uns et les autres. Il reste dans ces conditions à interpeller les acteurs étatiques qui, quelques soient les Issues projetées des mouvements sociaux en partiraient par responsabilisation excessive. 

Ils seront responsables et en paieront un prix sans doute excessif. Les gouvernants doivent dès lors trouver les réponses aux revendications et dans l'urgence. Il en va de l'avenir de la nation”

 

N.R.M.

Dans un communiqué rendu public par les responsables de la cellule de communication de “ Tara”, l’on apprend qu’il a été médicalement pris en charge avec avoir été copieusement bastonné mais ses jours ne sont pas en danger. De ce fait, il prendra la parole ce soir, lorsqu’il sera 19h…”. 

 

Autres informations contenues dans ledit communiqué  

 

“ Tara” informe que “ dans le cadre du tournage de l’une de ses émissions ( Mbenguiste consacrée aux Camerounais de la diaspora), le présentateur, par ailleurs Directeur Général dudit média Steve Fah a été victime d’une violente agression physique par des individus sans foi ni loi.

 

Cette agression est survenue dans une salle de réunion à Bruxelles au Cabinet Lexlau alors qu’il présidait une rencontre d’échanges et de partage d’expériences avec les étudiants et les travailleurs Camerounais de Belgique…”. 

 

Agression sauvage 

 

Accusé de soutenir le Président de la République et les Institutions Camerounaises, Steve Fah a toujours été pris à partie par des individus qui revendiquent leur appartenance à la “brigade anti sardinarde''. 

 

Cette entité qui depuis la fin de l’élection présidentielle de 2018 n’a eu de  cesse de poser des actes répréhensibles. Lorsqu’ils ne profèrent pas des insultes et des menaces contre le Chef de l’Etat et aux membres de sa famille, ils cassent les ambassades, enfarinent les artistes musiciens et les journalistes…Les agressions physiques contre les Camerounais qui s’inscrivent dans la dynamique d’une transition institutionnelle en douceur sont légions, et de leur point de vue, Steve Fah a trahi “ le peuple”. Même au sein de l’église, lieu considéré comme neutre même en période de guerre, ils n’hésitent pas à s’en prendre à ceux qui sont dans leur collimateur. 

 

Une récupération malsaine 

 

Pour expliquer et justifier cette agression et toutes les autres, certains parmi eux n’ont pas hésité à considérer que “ la bastonnade infligée à Steve Fah venge ce que Paul Tchouta a eu il y’a quelques jours…”. 

 

Vengeance?

 

Nombreux sont ceux qui appellent à venger cet énième acte de la brigade anti sardinade en invitant Steve Fah à porter plainte et, d’aucuns pensent même qu’il serait opportun de s’en prendre aux membres des familles de ces agresseurs. 

 

Mais si cela venait à se faire, ce serait une porte ouverte à un cycle infernal de violence dont on ne connaît pas l'issue et, tout comme le financement des ambazoniens dans les Régions du Nord et du Sud Ouest pour entretenir la guerre de ce côté, nombreux sont ceux qui, depuis 2018 sont prêts à tout afin d’installer à la tête du Cameroun celui qu’ils croient être le “meilleur camerounais de tous les temps”. 

 

Nicole Ricci Minyem

Un engagement pris le 22 mars dernier, lors de la commémoration de la Journée Mondiale de l’Eau car, pour Philippe Camille Akoa - Directeur Général du Feicom, c’est un facteur important sur lequel peuvent s'appuyer les Collectivités Territoriales Décentralisées pour atteindre leurs objectifs 

 

“ L’eau concerne tous les aspects du développement, elle alimente l’économie et participe à la bonne santé des écosystèmes. Sa disponibilité pour tous les Camerounais constitue un enjeu national traduit dans la stratégie nationale de développement qui est le cadre de référence de l’action gouvernementale dans laquelle le Feicom s’inscrit…Nous entendons donc accompagner les Collectivités Territoriales Décentralisées à la réalisation de ce projet qui constitue un facteur majeur pour le bien être des populations”. 

 

En rappel, 

 

Au cours de l'exercice 2021, le Fond Spécial d’Équipement et d’Intervention Intercommunale (Feicom) a octroyé 3 172 735 881 FCFA aux Ctds dans le cadre de la réalisation de différents ouvrages, notamment 04 réseaux d’adduction en eau potable, 64 forages équipés de pompes à motricité humaine, une dizaine de forages avec pompes solaires et châteaux d’eau…

 

De plus, 

 

Philippe Camille Akoa et ses équipes s’investissent pleinement dans  les travaux d’assainissement des eaux usées car, de leur point de vue, c’est un facteur qui est prioritairement pris en compte lors de la conception des projets qui sont financés à leur niveau et qui leurs sont proposés par les responsables des Collectivités Territoriales Décentralisées.  

 

9ème Forum Mondial de l’Eau 

 

Les activités relatives à cette commémoration se sont déroulées à Dakar au Sénégal et avait pour thème: “Les eaux souterraines, rendre l’invisible visible, nous rappelle l’importance des nappes d’eau et l’opportunité qu’elles représentent pour nos Collectivités Territoriales Décentralisées”. 

 

Lesdites activités se sont déroulées dans un contexte où la problématique de l’eau ne semble plus réellement être une priorité pour tous, notamment pour les Institutions Camerounaises et tous ceux qui sont en charge de ce secteur, même à des niveaux inférieurs. 

 

Au-delà des discours qui sont faits au quotidien peut être dans la logique du paraître, le manque criard d'eau potable dans les ménages prouve à suffisance que les actions, si elles sont menées, donnent des résultats très infimes. 

 

Le 22 mars, lors de la commémoration de la Journée Mondiale de l’Eau, les uns et les autres devraient saisir cette occasion afin de revoir les politiques mises en place, surtout au niveau national afin de proposer aux populations, une eau “ inodore, sans saveur, sans couleur et limpide”. 

 

Nicole Ricci Minyem

Dans une lettre dont copie circule sur les réseaux sociaux, avec cet objet: Site d’accueil des matches du Championnat Mtn Élite One 2021- 2022, on peut lire ceci: 

 

“ Monsieur le Président de la République instruit d’intégrer la ville de Garoua sur la liste des sites d'accueil des matches du Championnat Mtn Elite One 2021 - 2022; 

 

A cet effet, vous voudrez bien prendre, en liaison avec la Fédération Camerounaise de Football ( Fecafoot), toutes les dispositions utiles et nécessaires en vue de la programmation effective des rencontres dudit Championnat, dans la ville de Garoua… Urgence particulièrement signalée”.       

 

La signature de ce courrier est attribuée au Secrétaire Général de la Présidence de la République. 

 

En rappel, 

 

Ce sujet a causé un tollé général dans le monde footballistique Camerounais et, ceux qui sont natifs du Septentrion ont semblé heurté par les décisions prises par le staff administratif de la Fecafoot, notamment le Comité transitoire du football professionnel, les présidents de clubs et le président de la Fecafoot.  

 

Au-delà des actions fortes qu’il a mené depuis qu’il a été élu président de la Fédération Camerounaise de Football, ce sujet a failli jeter un froid dans le chantier de reconstruction du “sport roi Camerounais”.  

Par ailleurs, 

 

La compétition va se jouer en une seule poule de 25 clubs au lieu de deux groupes de 12 et 13 clubs, comme cela avait été initialement annoncé. De plus, les rencontres vont se jouer en une seule phase aller; 

 

Les villes préalablement identifiées sont: Douala, Yaoundé, Bafoussam et Limbe et suite à la décision qui aurait été prise par le Président de la République, Coton Sport de Garoua pourra disputer tous ses matchs de championnat à domicile. 


Nicole Ricci Minyem

Dans un communiqué rendu public il y’a quelques heures, Joseph Che Bonkeng Kalabubsu - président du Conseil National de la Communication a tenu à redire aux journalistes les responsabilités qui sont les leurs pour la préservation de la cohésion et la paix sociale. 

 

“ Le Conseil National de la Communication qui n’entend nullement remettre en cause le principe de la Liberté de la presse consacrée par la Loi fondamentale de notre pays, rappelle toutefois à l’ensemble des acteurs du secteur médiatique: 

 

Qu’une telle pratique est plus propice à la propagation d’un climat social délétère qu’à un service professionnel de l’information soucieux de la préservation de la paix sociale; 

 

Que la promotion de la démocratie et la contribution au développement sociopolitique du Cameroun ne justifient nullement une communication de haine ou d’affrontement; 

 

Que les médias ont en tout temps un rôle déterminant dans la réalisation de notre construction nationale à travers leur triple fonction d’information, de formation et de reliance sociale; 

 

Que la libre expression des opinions ne justifie d’aucune manière la défiance des institutions républicaines.

 

Par conséquent, le Conseil National de la Communication rappelle que, “ Ce privilège leur impose, en vertu de la responsabilité sociale du journaliste, une exigence éthique et déontologique dans la collecte, le traitement et la diffusion des informations portées à la connaissance du grand public.

 

Le Cnc “appelle l’attention des professionnels des médias sur la gravité des conséquences qui peuvent naître de la diffusion d’informations ou de déclarations compromettantes à l’encontre des personnes ou des institutions républicaines , et rappelle fermement aux auteurs des dérives médiatiques préjudiciables au bon ordre social qu’il sanctionnera sans faiblesse tout comportement anti professionnel conformément aux procédures prescrites par les lois et règlements en vigueur…”. 

 

N.R.M

L’ONG dit avoir recueilli les témoignages de 51 personnes qui ont décrit les abus dont elles ont été victimes entre les mains de la police, de l’armée et des services de renseignement.

Lesdits centres de détention illégaux seraient “ Utilisés par les services de sécurité, pour réprimer l’opposition au pouvoir…” peut - on lire dans le rapport publié ce mardi 22 mars.

Les témoignages recueillis auprès de 51 personnes, “dont 34 anciens détenus et témoins d’enlèvement, ont décrit les abus dont ils ont été victimes entre les mains de la police, de l’armée et des services de renseignement (ISO) entre avril 2019 et novembre 2021”, écrit le journal le Monde Afrique. 

Ce média ajoute que: “ Cette période a notamment été marquée par une féroce répression, au moment des élections de janvier 2021, qui ont vu le président Yoweri Museveni, à la tête de l’Ouganda  depuis 1986, réélu au terme d’un scrutin qualifié de “mascarade”par l’opposition…”. 

D’où l’appel lancé: 

“Human Rights Watch appelle le gouvernement ougandais à fermer immédiatement toutes les prétendues maisons sécurisées et centres de détention non autorisés,  de libérer toutes les personnes détenues (…) ou de les traduire sans délai devant un tribunal pour qu’elles soient inculpées d’une infraction reconnue par la loi…”.

Tabassées et torturées

Le rapport informe en outre que: “les victimes interrogées – membres de l’opposition, sympathisants ou simples manifestants – racontent leur arrestation à leur domicile, au travail ou dans la rue, embarqués dans des fourgons sans plaque d’immatriculation surnommés les “drones”.

Elles affirment avoir été détenues arbitrairement dans des lieux secrets supervisés par l’ISO, dont un site baptisé “Base One” en périphérie de la capitale Kampala et un autre sur une île du lac Victoria. Elles disent avoir été tabassées et torturées, notamment selon une technique baptisée « Rambo », consistant à suspendre les détenus au plafond durant une douzaine d’heures avec des chaînes autour du cou, de la taille et des genoux.

Certaines affirment avoir eu des ongles arrachés, été brûlées au fer à repasser, avoir subi décharges électriques, injections de substances inconnues ou violences sexuelles, ou encore avoir vu des détenus avec des briques accrochées aux testicules…”.

“Les autorités ougandaises doivent de toute urgence réformer la police et les autres agences de sécurité pour démanteler les structures qui ont permis à ces horribles abus de se produire et de rester impunis”, estime Oryem Nyeko, chercheur sur l’Ouganda au sein de l’ONG.

Dans un rapport de février 2020, le comité des droits de l’homme du Parlement ougandais avait signalé des cas de détention illégale et torture dans des centres non officiels. Ses demandes d’investigation sont restées lettre morte, selon HRW.

Ces dernières années ont été marquées en Ouganda par une répression accrue contre les journalistes, des incarcérations d’avocats ou le musellement de dirigeants de l’opposition. Début février, l’écrivain et opposant Kakwenza Rukirabashaija a fui en Allemagne, expliquant devoir suivre des soins après avoir été torturé en détention.

Il avait été arrêté fin décembre 2021, puis inculpé de “communication offensante”envers le président Museveni et son fils pour une série de tweets.

Et de six ? En ce début de printemps, alors qu’il fait beau et plutôt chaud, et que l’on reprend goût à la vie d’avant, sans masque ni restrictions sanitaires, le Covid-19, lui, fait encore des siennes. Depuis le début du mois de mars, les contaminations repartent à la hausse.

Si on est loin du pic de janvier, où le seuil des 500.000 cas quotidiens avait été franchi, la situation sanitaire montre une reprise de l’épidémie. Lundi, la moyenne sur sept jours s’élevait à 89.763 cas quotidiens, contre 65.882 cas en moyenne une semaine plus tôt (+ 36 %), et 52.715 le lundi précédent. 

Pourquoi, malgré le retour des beaux jours et la hausse des températures, l’épidémie repart-elle ? Faut-il s’en inquiéter ? Cette reprise est-elle le signe d’un ressac de la cinquième vague, ou la marque d’une sixième déferlante en deux ans de pandémie ?

Une vague de sous variant d’Omicron BA.2

 

Cette hausse des contaminations est due “à la diffusion du sous-variant BA.2 d’Omicron, explique à 20 Minutes Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses à l’Université de Montpellier. 

 

En décembre – janvier, il y a eu une vague Delta  et une vague Omicron BA.1 qui se sont chevauchées. On l’a vu de manière plus ou moins nette dans la dynamique hospitalière, mais dans certaines régions comme l’Occitanie, cela a été assez franc : avec un pic Delta puis un pic d’Omicron BA.1. Le sous-variant BA.2 était déjà présent lors de la vague de BA.1. D’abord à bas bruit, avec seulement quelques cas identifiés”. 

 

En quelques semaines, BA.2 a remplacé BA.1. “ Le sous - lignage BA2 représente désormais 57 % des séquences Omicron”, confirme Santé publique France dans son dernier bulletin. “BA.2 est plus transmissible que BA.1 d’environ 30 %”, relève le Conseil Scientifique. Ainsi, « d’un point de vue purement génétique, 

 

il s’agit d’une nouvelle vague, puisque ce n’est pas une reprise de BA.1. De ce point de vue, je parlerais même de septième vague. Est-ce suffisant pour dire qu’on est dans un épisode différent de l’épidémie ? 

 

Oui, estime l’épidémiologiste. Même si entre les deux vagues, certains indicateurs n’ont pas drastiquement baissé : entre la vague BA.1 et la vague BA.2, les chiffres ne sont pas repassés sous le seuil des 1.500 patients en soins critiques visé par le gouvernement. C’est un peu le même schéma observé l’an dernier avec la troisième vague, qui suivait en plateau élevé la deuxième”, observe-t-il. 

 

Alors, cinquième vague à rallonge, sixième ou septième… “ce qu’il faut appeler "vague", c’est plutôt une reprise qui dure un certain temps, tempère Mircea Sofonea, avec une circulation active et un taux de reproduction – le fameux R – supérieur à 1 pendant plusieurs semaines, dans un contexte sanitaire et génétique d’un point de vue viral différent. Et là, c’est ce qu’on observe : non seulement on a affaire à BA.2 et non plus à BA.1, mais en plus on a un contexte sanitaire différent puisque les gestes barrières ont été abolis”. 

 

“L’effet du relâchement des gestes barrières”

Car tout le monde – ou presque – a vite repris goût à la vie sans masque. Conséquence : dans les pharmacies, ces derniers jours, on dégaine plus fréquemment les écouvillons, et le taux de positivité des tests grimpe plus vite que le thermomètre. “On voit une nette différence ces derniers jours : on refait beaucoup plus de tests, et beaucoup sont positifs”, souffle-t-on dans une pharmacie parisienne. Dans le même temps, les admissions quotidiennes à l’hôpital pour cause de coronavirus ont augmenté de plus de 9,6 % en une semaine.

La levée des restrictions le 14 mars était-elle prématurée ? 

 

“Il n’y aura jamais de consensus sur le bon moment pour le faire, juge Mircea Sofonea. D’autant que le gouvernement a eu pour objectif, avec l’apparition Omicron, de vivre avec le virus sans restrictions supplémentaires, comme on l’a vu lors du pic épidémique cet hiver. Ce sont des marqueurs du fait que l’exécutif souhaite minimiser la prévention vis-à-vis de la circulation du SARS-CoV2 en France”, qui affiche par ailleurs une couverture vaccinale importante. 

 

« Ce relâchement des mesures dans un contexte de campagne électorale est cohérent, poursuit-il. Dans un autre contexte, on aurait certainement utilisé la clause de revoyure pour remettre en place certaines restrictions. Manifestement, ce ne sera pas fait dans les prochains jours ».

 

Plusieurs scénarios

 

“Nos projections montrent certes l’avantage de transmissibilité de BA.2, mais aussi l’effet du relâchement des gestes barrières, insiste l’épidémiologiste. Un relâchement progressif, déjà avant le 14 mars, qui marque une baisse de vigilance générale”.

 

Et qui fait que la machine s’emballe de nouveau. “Cette progression du relâchement des gestes barrières induit une progression du taux de transmission de base du virus, indépendamment de la transmissibilité plus importante de BA.2”, souligne Mircea Sofonea.

 

Le problème, “c’est que les modèles ne peuvent pas dire jusqu’où ce niveau d’augmentation de la transmission de base va plafonner. On peut seulement établir des scénarios, expose-t-il. Dans le premier, sur la base de ce qui est observé aujourd’hui, il n’y a pas de submersion des hôpitaux.

 

En revanche, si le R dépasse 1,5 pendant plusieurs semaines, cela peut localement poser problème. Pour le moment, il n’y a pas de raison de s’inquiéter au niveau hospitalier, mais l’épidémie n’est ni derrière nous, ni bénigne : il y a toujours des hospitalisations en soins critiques, des décès et des Covid longs, même avec Omicron”.

 

Pour autant, dans son dernier avis du 14 mars, le Conseil scientifique  ne s’alarme pas : “le nombre d’hospitalisations augmentera de façon transitoire dans les semaines qui viennent”. Mais “dans tous les scénarios explorés, le pic reste très inférieur au pic de janvier”. 

 

Pour Mircea Sofonea, cette reprise “souligne plus que jamais l’importance du port du masque face à ce sous-variant plus contagieux que tous les précédents. Les gestes barrières se réimposeront spontanément : tout le monde fera plus attention quand il y aura davantage de cas autour de nous”.

 

N.R.M

Avec sa cohorte de morts, environ 20 millions à travers la planète, la pandémie du coronavirus a fait la lumière sur autre chose que les seules carences et défaillances de nos systèmes de santé, notamment ceux réputés pour leurs performances. 

 

Le COVID-19, ou plutôt la gestion qui en a été faite, aura en effet servi de révélateur des exceptions, des divisions et des égoïsmes latents dans un système humanitaire présenté comme globalisé et solidaire. 

 

Mais, à voir l’empressement, la hargne et la froideur avec lesquels certains se seront accaparés les matériels destinés à la réponse à cette crise sanitaire, il est manifestement de la coupe aux lèvres, en matière de globalité et de solidarité dans le malheur.

 

C’est pourtant cela qui est véhémentement réclamé et péremptoirement exigé de tous, à présent qu’une seule partie du monde est en confrontation armée avec les démons de ses prétentions.

 

Et comme si les prises de position des Etats ne suffisaient déjà plus, l’on assiste de plus en plus à des manœuvres incitant à la constitution et la mobilisation de groupes de volontaires appelés à faire le coup de feu sur le champ de bataille est-européen.

 

Des enrôlements non-discriminatoires, sans qu’il soit dit que le traitement le sera aussi. En tout cas, il est permis d’en douter, surtout que les actes de racisme humanitaire à l’encontre de jeunes étudiants africains sont encore de fraîche mémoire.

 

D’ailleurs, pour nos Etats déjà occupés à remplir le puits sans fond que constitue la guerre au terrorisme, la question qui se pose avec une réelle acuité, est celle du retour des membres de ces brigades internationales de volontaires, une fois achevée leur mission au-delà du continent. 

 

Quelle place et quel statut réservé à ces hordes de va-t-en-guerre ramenant par devers eux savoirs, savoir-faire et avoirs acquis en d’autres temps et lieux, une somme de capacités susceptibles d’être recyclées dans des groupes armés criminels ou terroristes implantés au pays ? 

 

Avec la flambée du renchérissement de nombreuses spéculations importées qui grève de manière substantielle les maigres budgets africains, nos pays et nos populations pâtissent suffisamment d’un état de chose dont ils ne sont pas protagonistes. 

 

Il paraît donc mal avisé, voire suicidaire, d’ajouter à cette situation de précarisation au plan social, le risque de voir grossir nos malheurs, par solidarité avec des calamités que d’autres se seront créées de toute pièce. 

 

La parade à ces diverses tentatives de mercenarisation massive de notre jeunesse émanera aussi bien de nos familles que de nos pouvoirs publics, les unes et les autres devant faire ensemble montre de vigilance, de persuasion et de collaboration, afin d’éviter que le potentiel humain de notre émergence future, ne soit ni saigné à blanc, ni versé au service d’hégémonies prédatrices d’ordinaire opposées aux aspirations de paix et de prospérité de notre continent./-

 

Capitaine de Vaisseau

ATONFACK GUEMO,

Chef de Division de la Communication MINDEF

 

L’interpellation de l’homme politique - Député de la Nation sous les couleurs du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale à ses pairs intervient quelques heures après l’élection sans surprise du nouveau bureau des membres de la Chambre Basse du Parlement Camerounais.

Selon lui, les problèmes cruciaux qui doivent désormais retenir leur attention, sont entre autres: “ - Le conflit dans le NOSO pour lequel nous appelons inlassablement à une solution définitive pour y mettre fin - Les coupures intempestives d'eau et d'électricité - La hausse des prix des denrées alimentaires - Les revendications des enseignants qui non seulement sont plus que légitimes, mais laissent présager une fin d'année scolaire chaotique pour nos enfants…

 

Sur ce dernier point, l’honorable François Biba, qui occupe le poste de Vice-président de la Commission de l'Éducation, de la Formation Professionnelle et de la Jeunesse déroule le cahier de charges qui sera le sien au cours des prochains jours et dont l’action va se poursuivre après la session du mois de Mars 

 

“ Nous mettrons tout en œuvre, afin que le problème des enseignants soit non seulement porté sur la table de la commission, mais également lors des plénières.

A cet effet, nous comptons demander au président de l'assemblée nationale que soit convoquée une plénière spéciale d'information à laquelle seront appelés tous les ministres impliqués dans la gestion de notre système éducatif, à savoir: - MINEDUB - MINESEC - MINESUP

- MINJEC- MINEFOP. 

Il leur sera demandé entre autres de détailler les mesures prises par le gouvernement et la mise en application de ces dernières, car nous pensons qu’il est urgent de tout mettre en œuvre afin de sauver l'année scolaire de nos enfants mais plus encore, de restaurer la profession de l'enseignant”.

Le Député de la Sanaga Maritime a saisi cette occasion afin de présenter ses condoléances aux familles biologique et politique de l’honorable Sambo Fadimatou - Député Rdpc du Mayo Rey, qui s’en est allée au début de cette semaine. 

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01