Dans un communiqué rendu public il y’a quelques heures, le Gouvernement, par la voix de son porte parole René Emmanuel Sadi relate les circonstances qui ont conduit aux décès de nombreux Camerounais, à l’instar du Sous - Préfet et du Maire de cet Arrondissement
Le Communiqué
“ Le mercredi 02 mars 2022, aux environs de 11 heures 30 minutes, sur l’axe Ekondo Titi - Bekora, Arrondissement d’Ekondo - Titi - Département du Ndian, dans la Région du Sud - Ouest, le convoi du Sous - Préfet dudit Arrondissement, a fait l’objet d’une attaque terroriste, perpétrée au moyen de plusieurs engins explosifs improvisés.
Ce convoi composé de quatre véhicules ayant de ce fait été immobilisé, les assaillants ont alors ouvert le feu sur les occupants desdits véhicules.
Le bilan de cette attaque fait état à ce jour de sept morts, à savoir:
Le Sous - Préfet de l’Arrondissement d’Ekondo - Titi, Aboloa Timothée;
Le Maire de la Commune d’Ekondo - Titi, Nanji Kenneth Ene;
Le président de la sous section Rdpc d’Ekondo - Titi, Ebeku William Itoe;
Le chef du village Bekora, Kuru Gorge Sukpa; le chauffeur du Sous -Préfet Meh Stanley - Deux éléments des Forces de Défense et de Sécurité …Deux blessés graves.
Les corps des victimes ont été transportés à la morgue de l’hôpital militaire de Douala, tandis que les blessés ont été évacués à l’hôpital régional de Limbé et entièrement pris en charge…”
Condamnation, regrets mais beaucoup plus de détermination
“ Le Gouvernement de la République condamne avec force, cette autre attaque lâche et barbare, dirigée contre les représentants de l’État en plein exercice de leurs missions, par une bande de hors - la loi complètement déshumanisés…
Le Chef de l’État adresse ses sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi que ses souhaits de prompt rétablissement aux blessés.
De même, le Gouvernement réaffirme sa détermination à tout mettre en oeuvre pour le rétablissement de la paix et de la sécurité dans les Régions du Nord - Ouest et du Sud - Ouest et, à cet effet, demande aux populations de continuer à faire confiance aux pouvoirs publics ainsi qu’aux Forces de Défense et de Sécurité, engagés avec loyalisme et sans réserve dans la poursuite de cet objectif”.
N.R.M
Dans une lettre adressée au Secrétaire Général de la Présidence de la République, cet enseignant fait savoir entre autres que la grève qu’ils ont initiée ira jusqu’à ce que “ l’État règle toutes ses dettes à leur endroit…”.
“ Nous du corps enseignants avons appris avec beaucoup d’enthousiasme que vous êtes actuellement le seul qui a la possibilité de rencontrer le Président de la République compte tenu de ce que toutes vos correspondances contiennent toujours la mention “ Sur Hautes Instructions du Président de la République”.
D’ailleurs dans l’une de vos correspondances pareille l’année passée, vous ordonniez le paiement des frais de correction des examens, chose qui n’a jamais été respectée à 100%.
Cela dit, monsieur le Sgpr nous venons par la présente exprimer le mal être qui est le nôtre depuis des années, à savoir le détournement de nos frais de relève, après affectation par les délégués régionaux, l’inexistence d’un profil de carrière, le blocage de nos avancements, l’éternité du système des ⅔, le refus des affectations légitimes ainsi que le non respect du regroupement familial;
L’opacité des affectations, le défaut d’acte d’intégration, la non prise en compte des primes d’encadrement psychopédagogiques pour les Conseillers d’orientation, la non prise en compte du métier du CO et leur mauvaise utilisation sur le terrain…
Oui monsieur le Sgpr tels sont nos problèmes au quotidien et ça dure des décennies.
Au départ, nous faisions confiance à l’État et nous nous sommes dit que tout ira bien compte tenu des assurances que nous avions reçues en 2017 lors du mouvement d’humeur des enseignants indignés.
Mais malheureusement la situation s’est empirée, les mêmes causes ayant produit les mêmes effets. Dès lors, nous avons l’impression que Nous ne Faisons plus Parties des Priorités du Gouvernement qui s’attèle à débloquer de l’argent pour les autres activités et pour les autres corps de métier Mais Quand il faut Résoudre nos Problèmes on nous Parle de Tensions de Trésorerie.
Nous avons trop supporté, nous avons consenti d’énormes sacrifices et dans cette patience, certains de nos collègues sont décédés dans cette situation de misère sans avoir bénéficié des fruits de leur labeur étant vivants.
Monsieur le Sgpr, aujourd’hui c’est plus que jamais le moment que vous rencontriez le Président de la République et vous lui fassiez savoir notre mal être profond et notre frustration face à cet état de choses.
Car nous voulons entre autres l’application du statut particulier des fonctionnaires du corps enseignant, que vous puissiez créer à la Conac une brigade spéciale de suivi de nos dossiers et de dénonciation de tous ces fonctionnaires véreux au Minfopra, au Minesec et au Minfi qui bloquent nos dossiers pendant des années, les font disparaître, soutirent même par méchanceté certaines pièces dans l’optique de nous rançonner en exigeant leur cote part.
Oui monsieur le Sgpr, dites au Président de la République que les conseillers principaux d’orientation veulent leur prime d’encadrement psychopédagogique et que les avancements doivent être automatiques avec effet financier…
C’est en cela que le métier d’enseignant retrouvera ses lettres de noblesse. Car un Enseignant qui enseigne par dépit devient un danger pour l’avenir de nos enfants.
Monsieur le Sgpr aujourd’hui le Mouvement Ots est déterminé plus que jamais à se faire entendre et aller jusqu’au bout, pas dans la logique du bras de fer avec l’État, mais dans une logique de revendication de ce qui nous revient de plein droit.
Notre Mouvement est un mouvement d’ensemble acquis pour une cause commune et non individuelle car vos collaborateurs au niveau du Sgpm préfèrent des réunions avec des sois disant leaders méconnus du Mouvement Ots, notamment un certain Jack Bessala Ngono que nous ne reconnaissons pas comme mandataire de Ots.
Toutes ces promesses et ces calendriers divers sont déjà obsolètes au regard des précédents.
Monsieur le Sgpr, aujourd’hui au niveau du Minesec, ils ont opté pour l’intimidation et les menaces de suspension de salaire en mettant à contribution les autorités administratives pour soi disant relever les noms des enseignants grévistes, pire encore, ils veulent nous intimider avec les Forces de l’Ordre qui ont l’outrecuidance de violer l’enceinte scolaire pour oser menacer les enseignants comme au lycée de Biyem Assi.
De ce fait, nous nous posons la question de savoir Est ce déjà un crime au Cameroun de revendiquer ses Droits? Est ce une façon de déstabiliser le pays que revendiquer ses Droits?
Monsieur le Sgpr, nous voulons des solutions concrètes et non des réunions sans issues aux services du Premier ministre.
La reprise des cours se fera après le paiement total de notre dette. Dans le cas contraire, le Mouvement Ots continuera car, Nous avons trop trop supporté et on veut le paiement sans délai de notre dette.
En attendant que vous rencontriez le Chef de l’État, son Excellence Paul Biya,veuillez demander aux administrateurs de cesser toute menace à notre égard et de ce fait, agréer l’expression de notre parfaite considération”.
N.R.M
Dans cet ouvrage de cent cinquante - deux pages, Eric Raphaël Cheumamo - Auteur propose aux lecteurs de parcourir ce qu’il considère comme la “vérité”; Une vérité plurielle, qui se veut problématique et face à laquelle chacun formule ses propres réponses…”.
Dans la préface, Carine Agnès Ongkissebini relève qu’en parcourant “ le vers alerte et la prose vive, on peut sentir monter la bile jusqu’à la nausée car, il y a bien des situations de la vie qui exigent que l’on crache pour manifester son dégoût, que l’on crie pour briser l’omerta et que l’on témoigne pour soutenir les gens d'en-bas…
Dans le monde physique, la vie de l’humain semble lui échapper, son destin obstrué par l’épaisseur de la nuit et son rêve de croire en demain s’ébranler face aux forces de l’adversité.
Ces ombres qui menacent d’agonie le soleil de l’existence sont captées, reconstituées et exprimées dans des contextes tumultueux, sulfureux et explosifs…”.
La préfacière ajoute entre autres que: “Tous les tabous sont déchus, y compris ceux de la création biblique. Les sujets politiques et sociaux à travers la relation entre le citoyen et les structures gouvernantes occupent une place de fond dans “ Les mille tentacules de l’ombre et de l’étincelle”.
Un échantillon de vers
“ Justice indépendante, Procédure conforme, Procès équilibré , Juge impartial, Le joli lexique est bon pour les amphithéâtres.
Ils ont institué un pouvoir dit discrétionnaire, Soyons clair, Tout pouvoir discrétionnaire est arbitraire. S’expliquant par lui - même et n’ayant pour seul fin que lui. Sa remise en cause est perçue comme un sacrilège. Il est, un point c’est tout.
Soupçon politique, Arrestation policière, Détention arbitraire, Décision, Tribunaux militaires, Magistrats militaires, Disciplines militaires, Tous les accusés sont, sans exception, des civils…”.
Qui est Eric Raphaël Cheumamo
Ancien élève - professeur de l’École Normale Supérieure de Yaoundé, l’auteur de “ Les Mille tentacules de l’ombre et de l’étincelle” enseigne la Littérature au Lycée Bilingue de Mbalmayo. Il est par ailleurs titulaire d’un DIPES II et d’un Master Recherche…
Son amour pour la recherche ne l’empêche pas de se passionner pour l’écriture. Sous le titre “ Les Mille tentacules de l’ombre et de l’étincelle” que propose les “ Éditions de Midi”, il se présente à la critique sous la figure du poète.
Nicole Ricci Minyem
Capitaine de Vaisseau
ATONFACK GUEMO,
Chef de Division de la Communication - MINDEF
il a été inauguré en fin de semaine par Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique et, en cas de nécessité les malades de la Région du Nord Ouest pourront désormais bénéficier des services dédiés sur place car, auparavant, il fallait se rendre notamment à Bafoussam
Du point de vue des spécialistes de santé, “Ce scanner est l'un des plus performants dont dispose le Cameroun et depuis que ce centre hospitalier en est doté, les médecins ont déjà effectué plus de deux cent ( 200) examens.
Le patron de la Santé Publique a, dans la foulée, procédé à l’inauguration du Centre d´Hémodialyse récemment rénové et équipé de 08 générateurs flambants neufs, de même que du Centre d'Isolement pour la prise en charge des cas de Covid-19, et enfin, du Centre régional des Opérations d'Urgences de santé publique.
Durant la phase des allocutions,
Le Maire de la ville de Bamenda a salué les efforts du Gouvernement et des personnels de santé sous le leadership du patron du secteur et a, entre autres promis que le matériel qui est mis à leur disposition, sera utilisé à bon escient.
Le Docteur Manaouda Malachie quant à lui s’est engagé à faire installer, entre avril et juin 2022 de nouveaux équipements notamment un appareil de mammographie et un appareil panoramique dentaire au sein de cette formation sanitaire. Il a par ailleurs promis de faire construire une nouvelle salle d'eau.
Autres pans de la cérémonie de ce vendredi
Une prière oecuménique a été dite par un Imam et un Pasteur et, une minute de silence a été observée en mémoire de la regrettée Docteur Fanne Malamat - Directrice de la Promotion de la Santé et, ladite prière était entrecoupée par des chants interprétés par des chorales, quelquefois repris en chœur par tous ceux qui sont venus assister à la cérémonie.
Avant de quitter Bamenda, Manaouda Malachie a adressé aux populations du Nord Ouest, un message de PAIX. Le fils de Pasteur qu'il est, a demandé au Seigneur de faire demeurer la PAIX dans cette Région.
Y faisant suite, trois chefs traditionnels ont tenu à faire du ministre de la Santé publique, un notable de la Région du Nord Ouest. C’est donc doté du titre de "Ntu böne" c'est à dire apôtre de la paix que le membre du Gouvernement a regagné la capitale politique du Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
Alors que les voix se lèvent sur l’ensemble du triangle national, s'émouvant des conditions déplorables dans lesquelles les seigneurs de la craie exercent ce noble métier et de la place qui leur est accordée par les Pouvoirs Publics, l’Enseignant et écrivain s’interroge:
“L'intérêt des propositions d'ordre politique se mesure à sa capacité à résoudre les diverses problématiques auxquelles toute société est confrontée.
Il y a de bien dans celle de Cabral Libii qu'elle est contenue dans l'ouvrage qu'il a écrit. Pas nécessairement besoin de prendre sa carte PCRN pour savoir si ce parti a la bonne solution au problème posé. Il suffit de lire l'ouvrage.
Cabral Libii n'est pas le premier à avoir fait une contribution livresque. Paul Biya aussi l'a faite. Avec l'avantage d'avoir eu, 40 ans durant, la possibilité de mettre à exécution son offre. C'est elle qui a conduit à la crise de l'enseignant.
L'Administration Biya est comptable de cette crise. Elle a recruté à tous les niveaux, les hommes et les femmes qui l'ont causée et entretenue. Elle en a défini la doctrine opératoire basée sur un hyper-centralisme directif. Elle ne sait même pas adresser la protestation qui, pourtant, repose sur des normes contractuelles qu'elle-même - et elle seule - a définies.
Rien dans Pour le libéralisme communautaire n'offre une logique mentale ou opératoire pouvant prévenir, amoindrir, résoudre ou diluer ce problème social. C'est un niveau d'incompétence rarement atteint. Pour trouver la solution au problème de l'enseignant, il faut la chercher ailleurs. Ni le RDPC, ni l'offre de son chef ne l'ont. Ce sont eux le problème.
Cabral Libii peut-il offrir une solution ? Oui. À condition qu'il lise lui-même son ouvrage et que, sur ce problème, il applique les normes qu'il a lui-même préconisées.
L'enseignement, dans l'idée cabraliste - du moins à ce que j'en ai compris - est un créneau à deux applications : national et local. L'aspect national a trait à la politique d'ensemble. Il y a chez lui - comme maintenant - un ministère qui régit cette question. (Notons même qu'il y en a actuellement trois qui sont décloisonnés).
Pour que l'idée cabraliste marche, il ne peut y avoir qu'un seul détenteur du portefeuille de l'Éducation ; quitte à ce qu'il ait des ministres délégués à des tâches spécifiques. Ainsi la politique éducative possèderait une vue d'ensemble qu'elle n'a pas aujourd'hui.
Le reste de la population étant répartie en régions, l'application de la politique éducative y est cantonnée. La carte éducative et les traitements salariaux rentreront aux régions (qui sont prévues à 30) alors qu'à présent, elles sont centralisées à Yaoundé ; sans aucune compétence pour les démembrements régionaux (qui sont dix) à influer sur les prises en charge salariales.
Il y a un avantage mécanique : quand même des dysfonctionnements surviendraient, ils seraient localisés. De plus, ils seraient plus facilement corrigés par deux mécanismes : l'un d'en-haut par l'impulsion du décideur politique (ordonnance directive de l'Administration centrale qui veille sur le système) et l'autre par émulation horizontale (la région défectueuse copiant le mécanisme correctif chez celles ayant plus de succès).
Il peut s'y trouver un effet boostant ; chaque région, dans le strict cadre de la politique définie, créant son ingéniosité pour produire les meilleurs échantillons, gages de sa prospérité ultérieure. La compétition inter-régionale, devenue une norme innée, serait vectrice d'ingénierie didactique et d'auto-progression. Ceci remédiera structurellement au poor ranking de nos écoles.
Sur ce point, une analyse logique montre que le système cabraliste du PCRN est conceptuellement et structurellement supérieur à celui biyaïste du RDPC et intrinsèquement plus profitable à l'enseignant.
Aux enseignants de savoir, face aux deux, où se trouve leur intérêt. Et quoi en faire...Ils ont par trop souvent la maladie d'œuvrer contre leur propre intérêt. Déplorable. Je ne vous dis pas…”.
N.R.M
Il s’agit d’un condensé des échanges nourris entre le philosophe Ebenezer Njoh Mouelle, les collégiens et lycéens, les étudiants et autres chercheurs intéressés par sa production philosophique. Des jeunes en quête de savoir, que l’on retrouve aussi bien au Cameroun que dans de nombreux autres pays Africains;
Les échanges se font via un site internet: “www.njohmouelle. org”, fonctionnel depuis Avril 2004. A travers celui - ci, le philosophe a pu se rendre compte qu’au fil des ans, les visiteurs les plus actifs se recrutent au sein d’une jeunesse avide de savoir.
Ces jeunes demandent par exemple des clarifications dont voici quelques morceaux choisis:
“ Qu’est ce qui a inspiré cette oeuvre, De la Médiocrité à l’Excellence? - Pourrait - on avoir un commentaire approfondi sur “ Homme critique “ dans De la Médiocrité à l’Excellence? - Pourrait - on avoir plus amples explications de la Médiocrité à l’Excellence concernant notamment la partie où vous condamnez partiellement le développement qui n’est basé que sur le matériel et valorisez plutôt celui qui est spirituel? - Pourquoi condamnez - vous la pauvreté?...
Ce qu’est la philosophie et ce qu’elle n’est pas.
Sur ce deuxième point, les apprenants ont entre autres voulu connaître la position d’Ebenezer Njoh Mouelle à propos de la “ Philosophie Africaine…”, Qu’elle est la place de la philosophie Africaine dans la pensée contemporaine? La philosophie a - t - elle réellement commencé en Afrique? Pourquoi l’auteur a t -il affirmé que la philosophie naît d’une situation trouble?...
L'Engagement du philosophe en politique
“ Comment un homme qui se soucie tant du développement peut militer pour un parti qui a été incapable de changer les choses après plusieurs décennies? Njoh Mouelle peut - il être rangé parmi les philosophes idéalistes? Un gouvernement composé de sages et de philosophes, comme semble être le cas au Cameroun, peut - il œuvrer à son développement intellectuel, mettant ainsi fin à la misère objective dont souffrent les Camerounais?
Ces questions et bien d’autres font dire à l’auteur de “ De la Médiocrité à l’Excellence” que:
“ La philosophie du développement ne se limite pas à la considération du sort de l’Homme Africain seulement mais, de tout Homme, sous quelque cieux qu’il vive, autant, nous nous sommes sentis interpellés par les doctrines du transhumanisme concernant le posthumanisme s’orientant vers l’hybridation de l’Homme avec la machine et de l’humain en l’Homme et ne saurait par conséquent, se laisser enfermer dans des visions partielles et nécessairement partiales de sa condition, présente et à venir…”.
“Échanges de Njoh Mouelle avec des collégiens et autres lecteurs de: “ De la Médiocrité à l’Excellence - Essai sur la signification humaine du développement” est proposé par les “ Éditions de Midi”;
Cependant, le philosophe Ebenezer Njoh Mouelle compte à son actif, de nombreux autres ouvrages, à l’instar de: Développer la richesse humaine - Jalons II, L’africanisme aujourd’hui - Considérations actuelles sur l’Afrique - La philosophie est - elle inutile, Six essais autour du principe d’utilité…
Nicole Ricci Minyem
Dans cet ouvrage, l’auteur fait l’analyse d’un continent au riche potentiel, qui peut croire en ses capacités afin d’occuper une place de choix dans ce monde, car riche à travers sa population, ses ressources naturelles et un marché à fort potentiel.
Dans le prologue, le journaliste Jesus Martinez relève que Muakuku Rondo Igambo “Esquisse une histoire dans laquelle le positif est plus important que le négatif. Il anticipe les problèmes, qui doivent être considérés comme les défis, et remet les priorités du Continent dans leur juste ordre…”.
Il ajoute que “l’Afrique ne se résume pas aux guerres, un sujet qui reste en quelque sorte dans l’inconscient, au vu des conflits qui ont fait rage tout au long de XXème siècle…
L’Afrique c’est aussi des micro - entreprises, des échanges d’idées, des avant - gardes…L’Afrique, ce n’est plus la famine, ni même l’exode.
L’Afrique, c’est la jeunesse entreprenante qui a fait de sa maison son atelier: les nouvelles générations qui s’engagent à cultiver et à se cultiver sans quitter le territoire…”.
L’oeuvre de Muakuku Rondo Igambo “Le chemin vers l’émergence de l’Afrique” est divisé en quatre parties et, on y retrouve des sous - titres comme:
L’effondrement des Etats africains postcoloniaux - Les intégrations économiques sous - régionales - Des indices d’autogestion - Des changements significatifs - l’Afrique du futur - Le regard tourné vers le décollage économique - des facteurs d’optimisme - des obligations pendantes - Des faiblesses et les menaces - L'Économie informelle - La mondialisation et le scénario à venir - que peut apprendre l’Afrique de la Chine? - Des stratégies communes…
Quelques notes sur l’auteur
Originaire de Punta Mbonda ( Guinée Equatoriale), Muakuku Rondo Igambo est un professeur et un économiste, diplômé de l’Université Complutense de Madrid.
Il est titulaire d’un Master en Coopération et Développement, en Droit Fiscal et en Relations de Travail. Il est par ailleurs nanti d’un Diplôme en Comptabilité et Finances et il a enseigné dans de nombreuses institutions, à l’instar de la “ Universidad Nacional de Educacion a Distancia…
“Le chemin vers l’émergence de l’Afrique” que propose les “Éditions de Midi”, n’est pas le seul ouvrage à son actif. Muakuku Rondo Igambo est également auteur de “ El Juego Social” et “ Crisis y Capitalismo en el Tercer Mundo”.
Nicole Ricci Minyem