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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

La Député de la Nation, outrée par l'augmentation permanente des prix des produits de première nécessité, dont celui de la baguette de pain il y’a quelques jours, a vertement interpellé le Gouvernement qui, de son point de vue, fait preuve de “ laxisme et de mépris”.

 

Sa tribune   

 

“Le laxisme et le mépris vis-à-vis du Peuple par le gouvernement Camerounais ne cessent de se manifester. Depuis quelques jours déjà, l'augmentation de la baguette du pain d'1/4 de frs de plus ne semble gêner personne; ça ne fait que continuer.

L'augmentation d'un produit de consommation ne se fait pas de manière unilatérale et je l'avais déjà relevé lors de ma conférence de presse et de mes multiples communications.

Le gouvernement doit communiquer au PEUPLE " Consommateurs " sur ses orientations devant l'inflation en cours et même face à une crise, et ce n'est pas sorcier; tous les États normaux le font. En plus, ce qui se passe actuellement n'est pas une surprise, les alertes ont été faites.

Au Cameroun nous avons importé  près de 860.000  tonnes de farine de blé en 2020  pour un montant de 150 milliards qui représente en moyenne 3% de notre budget. Ce qui choque c'est ce refus par le gouvernement à trouver une solution locale malgré les batteries d'annonces et slogans creux qui, je pense, étaient l'une des raisons pour laquelle la SODEBLE tombée en faillite dans les années 80 avait pensé être réhabilitée par le gouvernement mais encore des solutions de saupoudrages et des projets sans fondement.

Car comment comprendre que les travaux de recherches et d'expérimentations de l'IRAD, bras séculier de l'Etat en la matière ont rendu depuis 2012 au côté du Programme National de la Vulgarisation de la Recherche Agricole PNVRA rattaché au MINADER, 7 variétés de la culture de blé dans les zones de Banyo, Bamenda, Irad1, irad2, Tchad, Nigeria et Liban et fourni une assistance technique pour la mise en place d'un champ de démonstration de production de blé dans la localité de WASSANDE région de l'Adamaoua où était logée la Sodeble c'est dire combien le potentiel n'attend qu'à être impulsé mais  dont les réalisations restent un mystère. C'est à se demander c'est QUOI LE PROJET ?

Or,  si le Cameroun avait injecté depuis 2019 après l'investiture du nouveau Président de la République élu à près de  71%, de manière progressive, même 2% du budget alloué à l'importation de la farine du blé, à la production locale de la farine de blé, qui selon les experts de l'IRAD a une capacité de récolte de 4 à 5 tonnes par hectare sur les sites d'expérimentations ce qui satisferait la demande nationale qui tourne autour de 180.000 à 200.000 tonnes l'an. 

Bien plus, cette production pourrait être transformée dans la localité de Bambui, région du Nord Ouest selon une certaine étude. Même si l'on peut convoquer l'insécurité dans la zone d'autres localités sont à explorer

Et dans la même dynamique la farine faite à base de patate et ou du manioc  au  valeur nutritive  plus adaptée ferait forte concurrence, et nous aurait donné bonne marge de manœuvre pour éviter  ce plein fouet aujourd'hui qui fait tellement mal. Et même de manière symbolique nous serions de moins en moins dépendant du diktat des autres sur notre consommation locale.

Nous interpellons une fois encore nos décideurs à prendre les solutions idoines pour atténuer la gravité de la saignée. Ils doivent nous communiquer leurs prospectives; ce n'est pas un luxe mais c'est une OBLIGATION dans un État.

Nous devons savoir ce qu'ils font et les orientations futures qu'ils donnent face à telle ou telle situation, je répète c'est une OBLIGATION.

Et les communications, il y'a quelques années de cela certains membres de ce gouvernement nous ramènent à une triste évidence que l'Etat a échoué à son propre examen préparé par lui-même. Nous refusons alors de subir les conséquences de leur inconséquence”. 

 

N.R.M

Après avoir reçu une lettre ce lundi, l’invitant à faire preuve de déontologie professionnelle au risque de tomber sous le coup de la Loi, le promoteur d’Équinoxe télévision a estimé que c’est le “ministre Paul Atanga Nji qui a rédigé la lettre qui lui est parvenue” et que le Patron de la Région du Littoral s’est contenté de la signer

 

Une sortie faite ce 21 Mars dans les locaux de la chaîne de télévision qu’il dirige au cours d’une émission spéciale face à deux employés de ce média. 

 

Paul Atanga Nji - ministre de l’Administration Territoriale nommément cité par le promoteur d’Équinoxe télévision

 

“ Lorsque j’ai pris connaissance de cette correspondance, j’ai cherché à savoir de quoi cela retournait. J’ai mené des investigations et je vais vous apporter une information précise “ Si le Gouverneur de la Région du Littoral est le signataire de cette correspondance, Il n’en n’est pas le rédacteur;

 

Le rédacteur de cette correspondance est monsieur le ministre de l’Administration Territoriale, monsieur Atanga Nji. Je le répète, le rédacteur de cette correspondance est monsieur le ministre de l’Administration Territoriale, monsieur Atanga Nji; le Gouverneur de la Région du Littoral en est le signataire…

 

Je peux vous le démontrer. Cette correspondance est arrivée ce matin dans mes services. Le stratagème était bien monté et c’est le Minat qui a balancé ce message sur les réseaux sociaux, autour de 14 heures, je suis précis dans ce que je dis…

 

Dans la correspondance qui m’est adressée, il y’a ampliation Minat. Dans  la correspondance qui circule sur les réseaux sociaux, il y’a copie Minat - Mincom - Cnc écrit à la main;

 

Vous n’allez quand même pas me faire savoir que monsieur le Gouverneur de la Région du Littoral, par ailleurs Administrateur Civil Principal n’est pas outillé en matière de rédaction administrative…”.   

 

Il a profité de cette occasion pour dire son ras le bol d’être une nouvelle fois interpellé, pour les mêmes motifs  

 

“ Marqué mon indignation puisque comme vous le savez, il n’est pas de coutume que je m’exprime en pareilles circonstances. Devant les interpellations multiples et la gravité des faits allégués, il est bon que nous puissions apporter un certain nombre d'éclairage basé sur des faits probants…”.

 

N.R.M

Pour le Gouverneur de la Région du Littoral, Equinoxe télévision “ s’illustre par une ligne éditoriale outrancièrement belliqueuse d’où l’objet de ce courrier: Incitation répétée à la révolte populaire

 

Pour expliquer son point de vue, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua estime qu’à “Travers certaines de ses productions, Équinoxe télévision s’active avec véhémence dans l’apologie de la violence et de la déstabilisation qui consiste à présenter ou à commenter des faits très souvent malicieusement déformés avec un cynisme déconcertant, en vue d’attiser les passions dans l’espoir de susciter une révolte contre les Institutions Républicaines…

 

Lors de l’émission “ Droit de réponse”, diffusée dimanche 28 Février 2022, l’un de vos panélistes, au terme d’une analyse incongrue, a clairement appelé les parents et les élèves à rejoindre le mouvement d’humeur des enseignants, l’objectif étant d’obstruer les efforts du gouvernement dans la recherche d’une issue heureuse à la crise…

 

Cet appel à la révolte populaire a même eu l’effronterie de s’inspirer des manifestations de 2016 ayant débouché sur la crise sécuritaire et ses dérives extrémistes et sécessionnistes dans les Régions du Nord - Ouest et du Sud - Ouest…”. 

 

Chaque média doit faire convoquer la déontologie professionnelle, pense le Gouverneur de la Région du Littoral 

 

“ La liberté d’expression est un sacro - saint principe qui contribue à la formation de l’opinion. Elle est consubstantielle à l’édification d’une société démocratique viable et propice au développement…

 

Je vous mets de ce fait en garde contre toute récidive face à laquelle sera appliquée la Loi dans toute sa rigueur car, lorsque le seuil de la provocation atteint l’intolérable, la liberté d’expression perd tout son sens”. 


N.R.M   

Tel est le titre de l’ouvrage que propose Guy Mvelle qui entend ainsi rendre hommage à un “ grand homme de la culture;  même s’il porte surtout un regard critique sur un artiste situé à l’intersection entre le global et le local…”.

 

Guy Mvelle - Politologue et Secrétaire général de l’Université de Dschang, entre autres casquettes, espère ainsi montrer comment un “acteur majeur de la mondialisation culturelle a su rester attaché aux spécificités locales”.     

 

Manu Dibango: Essai sur la mondialité d’une Africanité veut mettre en exergue le fait que malgré son décès il y’a deux ans, le Saxophoniste décédé il y’a deux ans, a mené le combat de son Africanité, “ une authenticité culturelle qu’il arborait notamment à travers ses vêtements, (boubous, chemises bariolées); Mais également dans sa musique, étant donné qu’il chantait en langues du pays, même lorsqu’il lui arrivait de reprendre une mélodie venue des autres contrées”. 

 

Serge Atangana Bisso, dans sa note de lecture,  insiste sur le fait qu’il ne s’agit nullement “d’une troisième biographie de Manu Dibango, mais plutôt “ un ouvrage des relations internationales divisé en trois parties…; 

 

La première, dit - il, montre l’international Emmanuel Njoke Dinango par ses ponts musicaux entre les civilisations: “ La musique n’a pas de couleur de peau, un La reste un La…”, laissait entendre le Saxophoniste.

 

La seconde partie revient sur “ Unesco - Francophonie - Jamaïque  Jazz. Les interconnexions présentées dans cette partie de l’ouvrage ont “ propulsé Manu Dibango au rang de titulaire de la World Music; Un carcan de sonorités venues d’ailleurs qui élargissent les frontières de la production musicale aux sociétés traditionnelles…”. 

 

Dans la troisième partie, l’auteur se veut rassurant: “ Manu Dibango est certes parti du Cameroun alors qu’il n’était âgé que de 15 ans, mais, il n’est jamais parti vraiment de son Afrique sans fric; Indépendance; Liberté, Ayé Africa…”.

 

Sans être un homme politique dans le sens où il est communément entendu, il en a cependant fait à sa façon. Guy Mvele croit savoir qu’il “ aurait pu faire mieux notamment à travers des prises de position par ses écrits.  

 

D’aucuns croient tout de même savoir que son implication dans des combats xxxxxxx n’ont pas fait défaut. Il suffit pour cela de réécouter ses 32 albums et même ses interviews et dont voici quelques morceaux choisis: “ J’aime les mélanges: Mozart  ne m’empêche pas d’être Africain; Je porte ma maison sur mon dos, comme une tortue…”. 


L’ouvrage est proposé aux Editions l’Harmattan.

Nicole Ricci Minyem  

Tel est le thème retenu pour la commémoration de la semaine nationale de la Francophonie cette année et, c’est en tenant compte de ce dernier que Mounouna Foutsou - ministre de la Jeunesse et de l'Éducation Civique a entretenu “ les fers de lance de la Nation” il y’a quelques jours 

 

La conférence qui s’est déroulée dans l’une des salle de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports, était présidée par Armand Sandjock - Inspecteur général des Programmes Méthode d’Enseignement et de Formation ( Gpmef); 

 

Elle visait principalement à Renforcer et Consolider les relations entre le Cameroun et l’Organisation Internationale de la Francophonie, en matière d’encadrement et de promotion de la jeunesse. 

 

De manière précise, 

 

Il était question de mobiliser et de sensibiliser cette tranche de la population Camerounaise, sur les valeurs véhiculées par la Francophonie; Et plus encore de vulgariser les opportunités que leur offre cet organisme. 

 

Au cours de la Conférence - débats, le Docteur Christian Pout - Directeur de la Francophonie au ministère des Relations Extérieures a cité quelques exemples d’opportunité dont peuvent bénéficier les Jeunes et qui se trouvent dans les projets tels que: Le Programme de Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes (Ppej) - le Programme Appui Promotion elite-jeunes ( Apej)...

 

Célébrée le 20 Mars de chaque année, la Journée Internationale de la Francophonie a, pour l’édition 2022, eu comme thème mondial: “ La Francophonie de l’Avenir” et, à la fin des échanges samedi dernier, les Jeunes se sont appropriés le fait qu’ils ont de nombreuses ouvertures dans les domaines de l'Entrepreneuriat, du Numérique et du Développement Durable. 

 

Nicole Ricci Minyem

Non loin de la morgue de Mbouda, l’enfant âgée d’à peine quelques mois est laissée dans sa bassine par sa maman, a violemment été attaquée par un porc 

 

La génitrice en larmes, dit qu’elle vaquait à ses occupations ménagères lorsqu’elle a interpellée avec empressement par des enfants du quartier 

 

Maman du bébé: “ Je suis allée puiser de l’eau et en partant, j’ai pris la peine de laisser la bassine dans laquelle j’avais laissé mon bébé dans la maison. C’est là bas que les enfants sont venus me retrouver, en criant “ le porc, le porc…”; mais je ne parvenais pas à comprendre le message qu’ils tentaient de me faire passer;

 

Mais, puisqu’ils insistaient, je suis très vite rentrée et c’est à ce moment que j’ai retrouvé mon enfant dehors, avec la main ensanglantée, le porc avait complètement dévoré celle - ci”. 

 

Les habitants du coin laissent entendre que ce n’est pas la première fois que ce mammifère domestique, s’échappe de la concession de son propriétaire, qui est en fait l’oncle de la petite victime

 

Propriétaire du porc: “ Le porc a trois mois, puisque je suis rentré de Douala et c’est à ce moment que je l’ai acheté. On fait tout pour le garder enfermé mais, il réussit à s’échapper encore et encore. Quelqu’un lui a même cassé une patte parce qu’il l’avait trouvé dans sa concession; 

 

Il a passé la nuit à l’intérieur de la maison et c’est le matin qu’on comptait le mettre dans la porcherie. A aucun moment, je n’ai entendu les cris ou les pleurs de l’enfant, pendant qu’elle subissait l’agression de l’animal; 

 

Si j’avais entendu quoi que ce soit, je serais sorti, étant donné que moi même j'étais à l’intérieur de la maison. Ce sont les cris de sa maman qui m’ont amené à sortir et c’est à ce moment que j’ai vu le sang partout sur l’enfant. J’ai donc dû l’amener à l’hôpital”. 

 

La fillette, qui se prénomme Chri, a été conduite à l’hôpital régional de Mbouda et fort heureusement, elle est hors de danger, en dehors du fait que de nombreuses opérations seront faites sur son bras. 


Nicole Ricci Minyem  

Elle se fera en même temps que les matchs des tours préliminaires de la Coupe du Cameroun…

 

C’est entre autres à ces conclusions que sont parvenus les présidents des clubs, les présidents départementaux et autres acteurs du football réunis autour de sa Majesté Sadi Yaouba - président de la Ligue Régionale de football du Nord. Tous se sont retrouvés le 19 Mars dernier, dans le cadre des travaux de l’Assemblée générale ordinaire de leur ligue.

 

Outre la date de la reprise du Championnat dans leur Région, ils ont tablé sur l’examen de la nouvelle formule à adopter, afin que les rencontres se déroulent dans les meilleures conditions et pour le président régional, la solution est toute trouvée: 

 

Sa Majesté Sadi Yaouba: “Les clubs vont regagner les aires de jeu à partir du mois d’Avril avec les matchs des tours préliminaires de la Coupe du Cameroun; Quant au championnat régional, il démarre le 4 Mai 2022 et il va se jouer avec trois sous poules, notamment  celle du Sud, du Centre et enfin celle du Nord…”.

 

On note quelques innovations 

 

Sa Majesté Sadi Yaouba: “La principale innovation concerne la descente et la montée dans un club inférieur ou supérieur. Cinq équipes vont monter et quatre vont descendre…”. 

 

En rappel,

 

Dix neuf (19) équipes vont animer le championnat au cours de cette saison; le Département de la Bénoué avec douze clubs en lice; le Mayo Louti, quatre; le Mayo Rey deux et le Département du Faro va jouer avec un seul club.

 

Après ces décisions, sa majesté Sadi Yaouba a fait le bilan de la dernière saison, notamment avec les exploits réalisés par Gazelle Fa qui est désormais en Ligue 2 et va évoluer au championnat professionnel Mtn élite 2. 

 

Les autres présidents de club espèrent réitérer le même exploit, ils y sont même fermement engagés; Cependant, ils invitent la Fédération Camerounaise de Football à accompagner les clubs amateurs car, ils sont confrontés à de gros problèmes de trésorerie.


Nicole Ricci Minyem  

vendredi, 18 mars 2022 13:27

L’échec d’un système: Diagnostic

Anne Feconde Noah - cadre du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale pose entre autres la question suivante: “Où sont passés les centaines de milliards logés dans des programmes de financement de la Pme?

 

Une lecture de la situation qu’elle fait à travers cette tribune

 

“Que sont devenues ces dizaines de projets et de programmes destinés au financement des Pme, à la lutte contre le chômage et le sous-emploi des jeunes ? Au moment où l’Etat peine manifestement à faire face à ses charges du fait d’une insuffisance des recettes mal dissimulée, les ordonnateurs des programmes susmentionnés doivent rendre compte.

La lutte contre la pauvreté, a toujours fait partie du discours du Chef de l’Etat, elle semblait constituer l’un des objectifs majeurs du Renouveau. La création d’une multitude d’instruments y dédiés, confortait aux yeux de l’opinion, cette ambition tout au moins apparente, il y a quelques années encore.

Face à l’évidence selon laquelle, l’Etat ne saurait employer tous les demandeurs d’emplois, et au regard des chiffres galopant de l’explosion démographique, il fallait s’attendre à ce que dès le début des années 2000, le Cameroun se retrouve avec des millions de Jeunes adultes à prendre en charge pour ce qui concerne ses missions régaliennes. 

En effet, en 2003 déjà, la population du Cameroun est estimée à 16 626 000 habitants. La pyramide des âges est caractéristique de celle des pays en voie de développement. A  43%, la population est constituée  d’enfants de moins de 15 ans. Les personnes âgées de 65 ans et plus représentent 3,32% de la population totale. 

Sur la base de ces données, la population de 10 à 24 ans représente 34,1% de la population totale telle que estimée pour l’année 2001. Cette proportion passe à 41,59% si l’on considère les personnes ayant entre 10 et 29 ans et à 47,51% pour les 10 à 34 ans. Ou  loger cette nouvelle population  de demandeurs d’emplois ? 

Mais encore, avec quelles ressources la République ferait-elle face à ses charges qui allaient certainement s'accroître au rythme du boom démographique ? Il convient de rappeler que le recrutement d’un agent public, fonctionnaire ou régi par le code du travail, est une charge importante à budgétiser pour plusieurs années. 

En dehors du salaire, des avancements, des indemnités et primes diverses pendant la période d’activité, il faut intégrer les différents types de  pensions (retraite, invalidité, vieillesse, réversion …).

Un document annexe de la Loi de Finances 2021, révélait que le nombre d’agents publics  est passé de 197 471 répertoriés en 2010,  à 340 957  en 2020 ; soit 197 471 nouvelles recrues en 10 ans. Les chiffres fournis par le BUCREP indiquent une variation de la population camerounaise, de 19 406 100 à 26 055 millions d’Habitants dans cette même période (2010-2020).

Ces différents  chiffres permettent d’appréhender le grand intérêt que la fonction publique continue de susciter, et constituent par un indicateur de la  pression à laquelle sera soumis l’Etat central, en termes de recrutement, au fil du temps. Le dernier concours lancé par l’Ecole Nationale Supérieure de Police, aurait drainé 300 000 candidatures, pour 70 places d’élèves officiers, pour ne citer que ce cas…”.

Conséquemment, comme toutes les fois où l’offre est de très loin inférieure à la demande, les conditions d’accès à la Fonction Publique ont été durcies. 

“Les pratiques tropicales bien connues à l’instar du népotisme (par exemple, le DG d’une grande école a défrayé la chronique en  recrutant  de manière éhontée sa famille nucléaire à un pourcentage indécent, ceci nonobstant la grogne de l’opinion. 

Faut-il rappeler que dans cette même école, un candidat a été déclaré major, bien que décédé avant l’épreuve orale ? ) ; des  réseaux d’achat des places de concours, des fraudes de toutes natures,  autant de tares que la rareté du  « trésor »  que constitue le numéro matricule aura favorisées.

Pourtant, quand bien même tous les demandeurs d’emplois auraient des “ Relations” ou des “Réseaux”, la fonction publique ne disposerait pas d’assez pas d’espace pour  les contenir, en l’état.

En avril 2003 déjà, la population du Cameroun est estimée à 16 626 000 habitants. La pyramide des âges est caractéristique de celle des pays en voie de développement avec une très forte proportion d’enfants et de jeunes. 

A  43%,  la population est constituée d’enfants de moins de 15 ans ; plus de la moitié de la population (63,8%) a moins de 25 ans, et  les personnes âgées de 65 ans et plus représentent 3,32% de la population totale.

Les données publiées dans un rapport conjoint du PANEJ, du PNUD et du BIT, sur la problématique de l’emploi des jeunes sont les suivantes :

  • Taux de sous-emploi global chez les jeunes de 15-24 ans : 84,8%
  • Taux de sous-emploi global chez les jeunes 15-34 ans 73,1% :
  • Taux de sous-emploi de l’ensemble de la population : 70,6%
  • Le taux d’emploi vulnérable chez les jeunes est 75/2%

Mais encore, selon ce même rapport daté de 2015, sur 10 jeunes ayant un emploi, 8 /10 sont en situation de sous-emploi en milieu rural, et 6/10 le sont en milieu urbain.

Des données plus récentes de l’INS font savoir qu’en 2021, le Cameroun a connu une hausse du taux de chômage de 6,1%, avec un sous-emploi global de 65%.

Eu égard à l’évolution des chiffres susvisés, il est difficile  d’envisager que la fonction publique puisse répondre efficacement à une si forte demande.

L’on peut donc subodorer qu’une réflexion prospective a été menée  dès la fin  des années 1990, à l’issue de laquelle   la  nécessité de  créer des conditions de plein épanouissement à travers une politique économique  adaptée, mais aussi  d’harmoniser la répartition des ressources communes, s’est imposée. 

S’en est suivie la  mise en place des systèmes alternatifs de financement du développement, par la  promotion de l’initiative privée, l’accompagnement des PME,  le soutien aux créateurs de richesses. Ce modèle économique permettrait de  lutter contre le chômage et le sous-emploi, d'accroître  les recettes de l’Etat, mais aussi réduire les appétits vis-à-vis du matricule de la fonction publique. D’ailleurs, comment l’Etat central financerait ses charges sans le secteur privé dont les activités génèrent des recettes ?

C’est manifestement  dans cette démarche  anticipative, que le FNE a été créé, suivi quelques années plus tard d’une multitude  d’instruments similaires.

PANEJ ,  MINJEC ( PAJER U , PIFMAS , PLAN  triennal jeunes etc.) , MINEFOP , APME , MINPEMESA , 

MINADER (  PAPMAV , PRO-SAPVA , PNRPPR ,PNRDFCC , PNADCC, PNAPCM ,PNDLG , PNDCF , PNDPHH ,PNADTPS,  MINEPIA , PAIJA 2 ,  PNSA , PNVRSA , PRFP , PDPV , NCA ,  PADFC , PAPCO,         

MINEPIA ( PCP-AFOP, PCP-ACEFA ,  LIFIDEP , REGAE , PRO-Cisa , LINAFI , PEA-JEUNE , PRODEL ,RESCAM, PLANUT , PCP-AFOP ,  PPEA,PD-CVEP …)

MINEPAT (PNDP, PDRI-CL, PROJETS FILETS SOCIAUX, PROGRAMMES AGROPOLES, LIGNE 94),

MINFI (LIGNE 65)

Ces multiples programmes, projets, fonds, lignes non exhaustivement énumérés, financés sur le budget de l’Etat, ou  les bailleurs de fonds, ont pour la plupart des missions similaires, qui paraphrasées sont Le FINANCEMENT DE L’INITIATIVE PRIVEE, LA PROMOTION DE L’AUTO EMPLOI,  LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE.

Mais quelle aubaine ! Pourrait-on dire, lorsqu’on sait que dans les pays « pauvres » est que tout  est à construire. Mieux encore, un   des atouts de l’économie camerounaise c’est une population dynamique. S’il est davantage question de  sous-emploi et moins du chômage, c’est bien que les citoyens  Camerounais veulent travailler. 

Ils ont de belles idées, les créateurs de richesses pullulent dans nos rues. Des compatriotes diplômés ou formes “sur le tas”sont disposés à donner de leur génie, pour vivre décemment, et participer au  développement.  Nos concitoyens rivalisent d’intelligence et d’adresse. Ce qui  manque pour transformer ce potentiel en produit, c’est le  Capital. 

C’est précisément  ce Capital que  les structures citées plus haut ont reçu mandat de pourvoir.

Mais qu’en est-il en réalité ? Ce qui ressort d’une observation lucide, c’est que les fonds allouées à ces programmes, qui sont en réalité destinés aux créateurs de richesses sans capital, aux promoteurs des  des PME, aux commerçants, aux agriculteurs, aux éleveurs et assimilés, sont gérés par ceux-là que nous avons appelés les Propriétaires du pays. 

Généralement, les responsables en charge de ces opportunités s'arrangent à ce qu’il y ait peu de communication autour, de peur d’attirer les véritables destinataires. Ils se les partagent entre amis et proches, qui le plus souvent ont déjà de quoi vivre décemment, et qui ne sont donc pas concernées par ces appuis.

Ces agents de l’Etat informent subtilement des potentiels prête-noms, qui passent à la caisse d’ordre et pour leur compte, quelques images de saupoudrage sont publiées au Journal Télévisé de 20H, et plus personne n’en parle après.

Où sont les listes des bénéficiaires de ces aides publiques ? Où sont les projets financés et réalisés accessibles à ceux qui aimeraient en savoir plus ? Combien de Camerounais sont effectivement financés et sur quels montants ? Quelles sont les conditions d’accès à ces financements pour les No  Name ? 

Hélas, les bénéficiaires par effraction ne sont pas forcément dans le besoin, ils ne créent pas d’activités génératrices de revenus, qui aideraient à réduire les charges de l’Etat. Ce sont des potentiels emplois non créés, ce sont des recettes perdues pour le budget de l’Etat, c’est du capital dilapidé, c’est de l’argent détourné, que dis-je ? Volé.

Ils doivent rendre compte, et ils doivent le faire maintenant”!

 

N.R.M

Après que l’affaire ait fait grand bruit sur les réseaux sociaux, amenant certains ressortissants du Grand Nord à considérer Samuel Eto’o Fils - président de la Fédération Camerounaise de Football comme un “ tribaliste”, Sadou Fernand - président du Bureau Exécutif dit sa désapprobation 

 

Il l’a fait, à travers une lettre envoyée au président de la Fédération Camerounaise de Football

 

“Il n’est pas excessif”, écrit - il, “ de rappeler que Coton Sport Fc de Garoua, Champion du Cameroun en titre, seul club qui représente la partie septentrionale de notre pays dans le championnat d’Elite, a été désagréablement surpris de la convocation, un dimanche, jour de son match international livré à Garoua, d’une réunion de concertation sur l’organisation du championnat national de football Mtn Elite one. 

 

Malgré l’existence de plusieurs moyens de communication régulièrement utilisés en pareille circonstances, Coton Sport Fc de Garoua n’a malheureusement pas été informé pour prendre part à ladite réunion. Pour preuve nous n’avons reçu aucun message ni mail nous y invitant…”. 

 

Dans la lettre, le président du Bureau Exécutif invite Samuel Eto’o Fils

 

“A la révision opportune des termes de la résolution susvisée, de manière à permettre une organisation équitable du championnat. 

 

En outre, au cas où le principe de la délocalisation devrait s’imposer, que celle - ci soit applicable à tous les clubs. Nous relevons pour le souligner que la résolution permet à plusieurs clubs des Régions du Centre, du Littoral et de l’Ouest de jouer dans leurs fiefs…”.   

 

Les propositions 

 

Maintenir le championnat dans son format de deux poules A et B; Constituer deux sous - poules de 6 ou 7 clubs dans chaque poule selon les cas; Jouer les matchs en aller et retour dans chaque sous - poule. Bien évidemment chaque club jouant un match à domicile; Retenir les 2 premiers de chaque sous- poule pour des rencontres croisées afin de désigner les deux premiers d’une poule; 

 

Organiser des rencontres croisées entre les deux premiers de chaque poule; Organiser un match pour désigner le champion entre les deux premiers; Organiser un match de déclassement pour désigner les 3ème et 4ème entre les deux deuxièmes…

 

Ces dernières, pense Sadou Fernand, “ vont permettre de résoudre le principal problème posé à savoir celui du délai imparti qui est très court…”. 


Nicole Ricci Minyem

Alors que les enseignants se plaignent des conditions dans lesquelles ils sont obligés d’exercer ce noble métier, pris à partie par certains “bien pensants”  qui estiment que les saigneurs de la craie doivent la garder close, le journaliste revient sur quelques faits parlants et qui auraient peut être pu changer la donne au Cameroun   

 

Sa tribune 

 

“Au Cameroun, nous savons qui avait été instrumentalisée durant les années antérieures pour créer l'Union des journalistes libres du Cameroun(Ujc).

 

L'enjeu consistait à saper le travail de contestation de l'ordre dominant établi engagé par l'Ujc (Union des journalistes du Cameroun), dont Célestin Lingo, de regrettée mémoire, fut la figure emblématique. Le ministre de l'époque, qui avait ourdi ce jeu malsain, vicieux et vicié, est encore membre du gouvernement. 

 

Nous savons qui sont ceux qui avaient été instrumentalisés en 2005 pour fragiliser, casser et émietter le mouvement de colère estudiantine étrenné par Mouafo Djontou, le premier président de l'Association pour la défense des droits des étudiants camerounais), qui était accompagné de Okala Ebode, Bergeline Domou, Éric Koizah, Alain Blaise Ngono, Linjoum Mbowou, Ahmed Messi Balla, etc.

 

Ils avaient alors créé l'Addec prime. Ils vivent encore ces jeunes connus du kaléidoscope sociopolitique local. Le  membre du gouvernement et des recteurs des universités d'État, qui avaient orchestré cette fausse note, vivent encore. Ces recteurs avaient été limogés quelques années plus tard, mais le ministre reste toujours en poste depuis 2004. 

 

Nous savons qui avaient été instrumentalisés pour casser le travail de protestation dans le mouvement syndical au Cameroun depuis l'époque de Louison Njoh Bongue(pour ne se limiter qu'aux syndicats du monde de l'éducation).

 

Même quand les syndicats des transporteurs urbains et interurbains organisent, chaque fois, des mouvements de grève, nous savons qu'ils sont toujours les premiers à déjeuner (en diurne) et dîner(en nocturne) à la table des membres du gouvernement.

 

Question de désamorcer le mouvement de débrayage théorisé et planifié. Ils escomptent, au finish et en contrepartie, des espèces sonnantes et trébuchantes.

 

Que ce soit le Synester, le Synacturcam ou toute autre corporation syndicale des transporteurs routiers, nous connaissons tous ceux qui opèrent un deal avec des ministres de la république pour briser l'élan de contestation.

 

Même au sein des partis politiques, nous connaissons le ministre qui fabrique les pseudos leaders du Manidem, de l'Upc(Union des populations du Cameroun), du Cpp pour créer, comme cela a été fait en 2018, le fameux G18. Édith Kah Walla, présidente nationale du Cameroon people's party(Cpp), a attaqué ce membre du gouvernement en justice et a, d'ailleurs, gagné le procès à deux reprises.

 

Cette femme politique a battu à plat de couture Paul Atanga Nji. Nous connaissons, aujourd'hui, celui qui fabrique les pseudos leaders de Ots (On a trop supporté), qui sont débusqués et qui, eux aussi, "dealent" avec un membre du gouvernement pour déconstruire la grève des enseignants lancée depuis le 14 février 2022.

 

Mais la vérité est connue de tous. L'énonciation de ces cas non exhaustifs participe à démontrer le jeu malsain, pernicieux et insidieux du gouvernement qui, au lieu de résoudre les problèmes réels des catégories socioprofessionnelles, passent le temps à infiltrer les mouvements de contestation pour mieux manipuler tel ou tel et tuer l'élan de revendication. Mais sachez-le! Il est impossible de tromper le peuple tout le temps. Ça suffit ! C'est terminé” !

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Sunday, 05 June 2022 11:01