Tel est le titre du nouvel ouvrage proposé par Abakar Ahamat qui, depuis son départ en retraite a décidé de se lancer dans la rédaction des ouvrages.
Ouvrages dans lesquels l’Administrateur Civil Principal revient entre autres sur les maux qui minent le commandement préfectoral, un métier pourtant captivant, bien qu’absorbant, mais qui ne s’apprend pourtant “ni à l’École Nationale d’Administration et de Magistrature, ni au ministère de l’Administration Territoriale, mais plutôt sur le terrain; Au contact des dures et tristes réalités du terrain”, affirme Abakar Ahamat.
En rédigeant la préface de la deuxième édition de “Ni Courtisan Ni Flagorneur: Le pouvoir du Verbe et de la Verve”, Alexandre Djiméli dit ceci:
“ Loin des fanfaronnades stériles et au - delà d’une simple parade rhétorique, les discours de monsieur Abakar Ahamat constituent un repère pour une connaissance des réalités de son temps. Qui plus est, ils ont mis un aspect visionnaire sur les défis d’aujourd’hui.
Trois exemples pour l’illustrer: La gestion prévisionnelle de la crise sociopolitique, dans les régions du Nord - Ouest et du Sud - Ouest du Cameroun, le management des élections dans un contexte institutionnel nouveau avec l’entrée en scène d’Elections Cameroon et surtout la pratique du bilinguisme officiel ( anglais / français) devenue une exigence dans les présentations publiques des hommes et femmes du commandement.
A propos “ la préfectorale d’action et d’anticipation” dont il était un ardent défenseur vaut ici, tout son pesant d’or.
Le gouverneur Abakar Ahamat ne s’est pas appuyé, loin s’en faut, sur l’ensemble de ses interventions publiques pour dire comment il voyait le monde. Il a dû faire des choix. Comme le veut une certaine tradition communicationnelle, aucun choix n’est “ validable” sans critique”.
L’ouvrage “Ni Courtisan Ni Flagorneur: Le pouvoir du Verbe et de la Verve” est présent dans de nombreuses librairies, aussi bien à Yaoundé qu’à Douala, ainsi que dans plusieurs autres villes.
Nicole Ricci Minyem