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Mfoungo

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A moins de deux mois de la présidentielle du 7 octobre au Cameroun, une candidature unique de l’opposition face au président sortant Paul Biya, 85 ans dont 35 au pouvoir, semble improbable, de l’aveu même de candidats rencontrés par l’AFP à Douala et Yaoundé.Huit candidats seront en lice à cette élection à un tour contre Paul Biya et plusieurs rencontres ont eu lieu entre certains d’entre eux en vue d’un regroupement derrière un seul candidat qui pourrait être mieux à même de le battre. L’idée d’une “primaire” a même été évoquée. Mais ces rencontres sont à ce jour restées infructueuses et le court laps de temps restant avant le scrutin laisse mal présager d’une issue positive, d’autant que deux des principaux candidats, Maurice Kamto et Joshua Osih, ne cachent pas leur scepticisme. “Je ne crois pas qu’il y aura un candidat unique, ce n’est pas réaliste”, affirme ainsi Maurice Kamto, 64 ans, président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), surtout implanté dans l’ouest du pays. Cet ancien ministre délégué à la Justice de 2004 à 2011, avocat au barreau de Paris qui a négocié avec succès pour son pays le contentieux territorial avec le Nigeria sur la presqu’île de Bakassi, estime qu’il faut “qu’on se débarrasse du mythe du candidat unique, en 1992, on en parlait déjà…” – “Candidats suscités” – Il affirme qu’il existe des “candidats suscités” par le régime, dont Garga Haman Adji, originaire du Nord, qui pourrait absorber des voix de cette région et éviter qu’elles ne se portent sur un candidat opposé à Biya mieux placé que lui. En outre, M. Kamto estime qu’une “addition de candidats qui ne représentent rien” ne peut pas mener à la victoire. En revanche, il “peut y avoir un regroupement de certains candidats” avec qui il a déjà eu des contacts. “Je ne préjuge de rien”, dit-il. Selon Johua Osih, candidat du Social Democratic Front (principal parti d’opposition), il est certes “toujours souhaitable d’augmenter ses chances”, mais il ne pense pas qu’une candidature unique soit “indispensable à une victoire contre M. Biya”. “Nous avons gagné une élection en 1992 sans coalition et nous pensons que nos forces sur le terrain peuvent nous permettre de gagner” celle de 2018, affirme ce député et homme d’affaires de 49 ans. En 1992, le leader historique du SDF, John Fru Ndi, avait été battu de justesse par Paul Biya, mais ses partisans avaient alors dénoncé des fraudes et affirmé que c’est bien leur candidat qui avait gagné. Joshua Osih concède que “si d’autres partis et d’autres candidats veulent nous rejoindre ça rendra la tache plus facile” et note avec satisfaction que “plusieurs partis politiques qui n’ont pas présenté de candidats à la présidentielle nous ont déjà rejoints”. “Pour certains, ils ont des forces supérieures à ceux qui sont en lice pour cette élection”, affirme-t-il. – “Faire un geste” – L’un des rares à croire encore à un possible rassemblement des forces “d’alternative” à Biya est Akere Muna, célèbre avocat de 66 ans, ancien batonnier du Cameroun et fondateur dans son pays de la branche de l’ONG de lutte contre la corruption Transparency International. “J’ai parlé avec la plupart des candidats et je perçois cette conscience que le peuple attend de nous de faire un geste”, affirme-t-il. “Dès le 8 octobre (2017), quand j’ai annoncé ma candidature, j’ai dit clairement que j’oeuvrais pour ça (un rapprochement) et je le fais”, ajoute le candidat. “Je rencontre tout le monde, je parle avec tout le monde et je pense que c’est très faisable”. Akere Muna assure qu’il est prêt à se “désister sans problème” pour un autre, “sans précondition”. Mais, dit-il quand même, “il faudrait qu’on s’entende sur certaines choses principales, car l’important ce n’est pas qui se met derrière qui, c’est qui propose quoi”. Pour Maurice Kamto, la faiblesse des candidats d’opposition lors des précédents scrutins a surtout été “l’absence sur le terrain, avant et pendant l’élection”. Depuis 2012, “nous sillonnons sans relâche tout le pays”, affirme celui qui vient de passer trois semaines en juillet dans le nord du Cameroun, allant de “village en village”. Et le jour du scrutin du 7 octobre, il faudra “être présent dans tous les bureaux de vote” pour surveiller les opérations. “Nous formons nos scrutateurs aux techniques de fraude”, dit-il. Un sentiment partagé par Joshua Osih dont le parti prévoit de former 48.000 scrutateurs qui devront être présents dans l’ensemble des 25.000 bureaux de vote installés sur tout le territoire le 7 octobre.
Les deux hommes ont été surpris en train de s’embrasser a côté de leur véhicule, rapportent à Koaci des témoins de la scène.Des conducteurs de motos et des riverains de Nkozoa, un quartier de la périphérie de Yaoundé ont confirmé l’information. « L’un des deux était maquillé et portait des vêtements et chaussures pour femmes », déclare un conducteur de motos ayant assisté à la scène. Selon les témoignages concordants recueillis sur place, plusieurs individus en colère ont tabassé les deux présumés homosexuels dans la nuit de lundi à mardi alors que les deux hommes rentrant d’une virée s’embrassaient avant de se séparer. « Le conducteur est venu déposer son copain et on a vu comment les deux hommes s’embrassaient devant la portière de leur véhicule. On a enlevé le diable sur eux », souffle un autre conducteur de motos. Les deux présumés homosexuels ont réussi à sortir des griffes de leurs bourreaux en prenant la fuite. Aucun riverain ne s’offusque de cette bastonnade avons-nous constaté. Le Cameroun fait partie des pays africains qui criminalisent l’homosexualité. Aux termes de l’article 347-1 du code pénal camerounais, « est punie d’un emprisonnement de six (06) mois à cinq (05) ans et d’une amende de vingt mille (20 000) à deux cent mille (200 000) FCFA, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe ». Si l’homosexualité est toujours criminalisée, les mentalités évoluent chez certains. Toutefois, pour une majorité des camerounais, deux personnes de même sexe qui se tiennent par la main dans la rue, sont toujours mal vues.

C’est le ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique (Minmidt) Ernest Gbwaboubou qui a présidé la cérémonie de la première pose. Ladite cérémonie a eu lieu le 16 août 2018. Et il faut noter que l’usine est logée à Nkoloman, dans la Mefou-et-Akono, dans la région du Centre.

Il s’agit d’une usine de fabrication de bouteilles de gaz en matériaux composites. Une bouteille n’exposant pas au feu, légère, translucide et facile à porter. Elle sortira d’une usine qui en produira 350 000 par an et va générer un total de 600 emplois directs. Elle va surtout améliorer l’accès au gaz domestique, accroître le nombre de ménages utilisant le gaz, lutter contre le phénomène de siphonage, etc. L’infrastructure va s’étendre sur deux hectares avec entre autres une usine, des bureaux, un entrepôt.

Rappelons que ce projet de construction d’une usine de production de bouteilles de gaz est une initiative d’un particulier. Une initiative que salue le gouvernement qui affirme apporter son soutien à son promoteur. «Nous accueillons tous les opérateurs économiques qui se présentent à nous et qui veulent investir. Nous les accompagnons, facilitons les différentes procédures et nous les mettons à la disposition de l’API qui les aide dans le montage des dossiers et qui suit jusqu’à l’aboutissement. Cette société a présenté son projet. Nous avons estimé qu’il est porteur et les incitations ont été sollicitées auprès du ministre des Finances, lesquelles ont été accordées», a déclaré Ernest Gbwaboubou.

La ville de Ngaoundéré fait face à l’insécurité qui prend de l’ampleur. Le kidnapping ou la prise d’otage avec demande de rançon autrefois pratiquée dans les villages environnants où se trouvent les bergers avec leurs troupeaux, s’installe dans le centre urbain. Il ne se passe plus un mois sans qu’on entende parler d’enlèvement d’enfant ou d’adolescent avec demande de rançon.Les troubles sociopolitiques dans les pays voisins du Cameroun frontaliers à la région de l’Adamaoua ont permis la circulation des armes légères et de moyens calibres, favorisant ainsi la multiplication des actes d’insécurité tant au niveau du centre urbain que dans les localités reculées de la région. Autrefois, les cibles des hors la loi étaient les bergers et leurs familles. Avec la «chasse à l’homme» organisée chaque fois par les éléments de la 31è Brigade d’Infanterie Motorisée (BRIM) de Ngaoundéré, avec des résultats satisfaisants jusqu’ici, ce sont les populations des zones urbaines qui sont dorénavant dans le viseur de ces brigands. Selon le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Kildadi Taguiéké Boukar, ces «bandits» opèrent avec la complicité de certains proches de la famille. Dans le centre urbain, c’est généralement sur les enfants ou les adolescents dont ils connaissent bien la famille que leurs choix sont portés. Une fois en possession de leur otage, ils procèdent par des correspondances téléphoniques ou écrites qu’ils adressent au responsable de la famille pour exiger la rançon, qui très souvent est hors de portée. S’en suit parfois de menaces visant à tuer l’otage si la rançon n’est pas versée dans le délai prescrit. Le dernier acte dans la ville est celui de l’enlèvement du petit Moubarak Bobbo Mamoudou, âgé tout juste de deux ans et deux mois. Selon Bia Mohamadou, père de l’enfant, «mon enfant a disparu de la maison dimanche soir (le 12 août 2018). C’est autour de 17h qu’on m’a informé qu’il y a un monsieur qui s’appelle Awwalou qui a pris l’enfant et s’est enfui». Le corps sans vie de l’enfant a été retrouvé 3 jours plus tard à quelques kilomètres de la maison près d’un mayo, attaché à un arbre les pieds dans l’eau. Rattrapé par les éléments du Bataillon d’Intervention Rapide de Ngaoundéré, Awwalou est passé aux aveux complets. C’est après exploitation que le bourreau de l’enfant a craché le morceau, comme l’explique le lieutenant-colonel Maidouan Désiré: «il a commencé par nier comme d’habitude. Il a fallu pratiquement deux jours pour qu’il avoue son forfait. Il demandait une rançon de trois millions à la famille. Il a été arrêté au moment où il cherchait à joindre la famille. On est donc venu le prendre, il n’aura finalement pas eu le temps de joindre la famille». Ce genre d’acte se raconte par dizaine dans la ville de Ngaoundéré. Certaines familles, par peur de représailles des preneurs d’otage, refusent de collaborer avec les forces de maintien de l’ordre. En attendant les résultats de l’exploitation du suspect et des enquêtes ouvertes, la vigilance doit être de mise chez les parents, et la collaboration avec les forces de maintien de l’ordre permettront de limiter les dégâts. Et la visite du secrétaire d’Etat à la défense chargé de la gendarmerie la semaine dernière vient rappeler une fois de plus la nécessité de fournir des renseignements à l’armée.
D’après nos sources, l’individu interpellé serait le cerveau du gang.C’est dans la ville de Douala, plus précisément au quartier Mabanda, à Bonabèri que l’individu en question a été interpellé la semaine dernière. D’après notre source il est originaire de Bafout dans la Mezam, région du Nord-Ouest. Pour l’instant on ne sait toujours pas les raisons qui ont conduit à l’attaque du domicile du secrétaire général (Sg) de la Présidence de la république(Pr) Ferdinand Ngoh Ngoh. Pour certains on est en face d’un cas de grand banditisme. Pour d’autres c’est une action portée par les sécessionnistes qui veulent frapper un grand coup. Aucune information officielle sur ce point ne filtre. Rappelons que dans la nuit du vendredi 11 août au samedi 12 août 2018, le domicile du Sg/Pr a été attaqué par des individus armés. Dans une sérieuse altercation avec les policiers commis à la garde de Ferdinand Ngoh Ngoh, deux de ces individus ont trouvé la mort au lieu de l’attaque sis au quartier Nyom à Yaoundé. Pour la petite histoire, Ferdinand Ngoh Ngoh a été nommé le 11 septembre 2011 au poste de Sg/Pr.
Les championnats de vacances organisés un peu partout dans la région de l’Adamaoua se transforment en un lieu propice de propagande des partis politiques. Progressivement, les enjeux emportent sur le jeu, et tous les coups sont permis.Elle est loin, bien loin derrière nous cette époque où les sports pendant les trêves scolaires et académiques ont cessé d’être cette plateforme de brassage et de divertissement des jeunes. De nos jours, ces moments d’occupation des jeunes pendant les vacances ont un nouveau rôle, celui de servir de tremplin pour des manœuvres politiques. Dans la région de l’Adamaoua, de nombreux championnats de vacances sont organisés. Dans la seule ville de Ngaoundéré, c’est plus de cinq championnats qui se jouent en ce temps de vacances. Au départ, ce sont des simples citoyens soucieux des dérives observées en milieu jeune pendant ce temps libre, où cahiers, cartables et livres sont rangés, qui les organisaient. De nos jours, de nouveaux acteurs sont entrés dans le jeu: les hommes politiques. En ces temps de pré-campagne électorale, chaque voulant conserver et consolider ses acquis auprès du Chef de l’Etat est prêt à mettre la main à la pâte, comme témoigne un joueur d’un club: «le député est venu rencontrer le chef du quartier afin de financer la participation des jeunes du quartier au championnat des vacances. Il va supporter toutes les charges, mais la seule condition, c’est qu’on soit prêt à voter pour son parti politique». Comme ce témoignage, il existe plusieurs cas similaires. Plus grave encore, les championnats qui jadis portaient les noms de promoteurs, des personnes anonymes, sont désormais remplacées par les noms des élites, comme le souligne un promoteur dans le département de la Vina: «Quand nous mettons le nom du député ou du sénateur, les retombés sont énormes, car il peut mettre à la disposition des jeunes le nécessaire pour leur épanouissement. C’est aussi une occasion de lui faire honneur et de montrer à la hiérarchie du parti qu’il œuvre au bien-être de sa base militante». Ce qui justifie la présence des équipes de propagande du parti lors des rencontres. Seulement, dans cette «imposture», certains jeunes mieux avisés et éclairés se posent des questions quant à l’opportunité de venir juste soutenir un championnat et repartir pour réapparaître lors des prochaines consultations électorales ou lors de la visite d’une autorité dans la ville. Ce que certains appellent «faire de la politique sans projet». Loin des organisations des meetings populaires où les jeunes jouent la carte de mobilisation, les championnats de vacances dans la région de l’Adamaoua se transforment progressivement en un lieu de manœuvre politicienne, même si sur le terrain, le bilan des élus laisse à désirer. En attendant la fin des championnats des vacances dans la région avec leurs corolaires, notamment l’infiltration des hommes politiques, les joueurs continuent d’être «dragués» par des élites politiques qui ont besoin de la jeunesse vacancière pour se maintenir à leur poste.
Elles ont prît le ferme engagement de plébisciter massivement l’actuel président de la République lors de la conférence de section OFRDPC Dja-et-Lobo 8, le 18 août dernier à Meyomessi, une commune du Cameroun située dans la région du Sud et le département du Dja-et-Lobo.La rencontre leur a surtout permis de mettre sur pied des stratégies idoines pour accompagner leur «champion» à la victoire au soir du 7 Octobre prochain. C’est un véritable rappel des troupes que vient de réussir à Meyomessi Joséphine Bilé, la Présidente de la Section OFRDPC (Organisation des Femmes du RDPC) Dja-et-Lobo 8. Seul l’objet de l’invitation était suffisant pour que toutes les femmes rallient Meyomessi pour venir soumissionner à cet enjeu: le vote à 100% en faveur de Paul Biya le 7 Octobre prochain. Pour Joséphine Bilé, «au regard des nombreuses réalisations faites dans notre localité par Paul Biya, je vois que les femmes de Meyomessi n’ont qu’un choix à faire, c’est celui de notre champion». Aucune raison de douter de la bonne foi et surtout de la détermination de ces amazones puisqu’elles avaient donné le ton en s’inscrivant massivement sur les listes électorales d’Elecam. Ce grand rendez-vous des femmes de Meyomessi leur a en outre permis de mutualiser les idées pour huiler la machine devant leur permettre de réussir leur pari historique: «le président national du RDPC peut dormir tranquille et être sûr du plein des urnes des femmes de Meyomessi en sa faveur le 7 octobre, car nous n’avons qu’une seule parole», réaffirme Joséphine Bilé. Dans les différentes prises de parole des femmes durant les travaux, le chapelet des réalisations de Paul Biya en faveur des populations de Meyomessi en général et des femmes de cette localité en particulier a été égrainé, des prières et remerciements élevés à l’endroit de l’homme du 6 novembre 1982. Des bons points qui militent fortement en faveur de Paul Biya, le meilleur choix pour Meyomessi.
Après la divulgation de la liste des 23 Lions Indomptables qui vont affronter Les Comores le 8 septembre lors d’un match comptant pour la deuxième journée des qualifications de la CAN 2019, Clarence Seedorf et son adjoint Patrick Kluivert ont dû s’expliquer à de nombreuses reprises pourquoi le capitaine des lions Indomptables et le meilleur joueur de la dernière CAN 2019 ont été oublié. En communicateurs avertis, ils ont rapidement compris qu’il fallait trouver un argumentaire qui a du sens pour faire passer la pilule.
C’est que cette décision est quand même tirée par les cheveux puisque dans le même temps, des joueurs comme Fabrice Olinga, Edgar Salli pour ne citer que ceux là, ont été retenu. Edgar Salli, qui se définit en club comme un attaquant, n’a inscrit qu’un seul but l’année dernière en seconde division allemande, la 2.BundesLiga en 23 apparitions et 1376 minutes jouées. Cette année, il va évoluer en 1.BundesLiga puisque son équipe a réussi la montée en mai dernier. Pour ce qui est de Fabrice Olinga, il a un puissant parrain en Samuel Eto’o Fils. Après des débuts intéressants en Liga Espagnole avec Malaga, il détient toujours le record de plus jeune joueur à avoir inscrit un but dans ce championnat, lors de l’année sportive 2012/2013. Depuis lors, il n’a plus inscrire qu’un autre but, le 30 septembre 2017, lors de la rencontre entre son club, le Royal Excel Mouscron et Mechelen. Depuis la saison de ses débuts en 20013/2014, il n’a évolué que dans 74 matchs, pour 42 titularisations seulement. En 11 sélections en équipe nationale, il n’a inscrit qu’un seul but, dans la victoire du Cameroun contre le Cap-Vert le 14 octobre 2012. Dans l’interview qu’ils ont accordé à la CRTV Télé, les deux techniciens expliquent qu’ils ont dû se baser sur les grands championnats, mais ont aussi voulu composer avec des joueurs qui étaient déjà des habitués de la tanière. Cette explication tient peut-être le coup lorsqu’il faut penser aux cas de Olinga et Salli. Si on peut penser que dans le cas des quatre nouveaux sélectionnés, Seedorf ait pu avoir la possibilité de discuter avec chacun d’eux, quid de Ngamaleu qui n’était pas un habitué de la tanière, de Georges Mandjeck qui est incapable de se stabiliser en club ou encore de Choupo-Moting qui n’a pas joué un seul match de la saison avec son club ? Poser cette question revient à se poser une autre : Mais qui a fait cette liste de joueurs lue par Clarence Seedorf ? On va retenir de cet imbroglio, une phrase simple et sage prononcée par le sélectionneur national : « la porte de l’équipe nationale reste ouverte à tous ». En vidéo … [video width="640" height="360" mp4="http://agencecamerounpresse.com/wp-content/uploads/2018/08/crtv_-_the_07_30_pm_news_-_guests_clarence_seedorf_patrick_kluivert_-_monday_20th_august_2018.mp4"][/video] Source : CamFoot
Le club le plus titré de la Coupe du Cameroun, Canon de Yaoundé, est tombé aux huitièmes de finale face à Union de Douala sur un score de 1-3.
Canon de Yaoundé ne s’offrira pas cette année, son 11e trophée de la Coupe du Cameroun. Le rêve des  Kpa-Kum a été brisé aux huitièmes de finale  de la 58e édition de  cette compétition par un autre club mythique, Union de Douala, vainqueur du duel qui s’est déroulé le 19 août dernier,  sur un score de 1-3. Tout comme Canon de Yaoundé, cette aventure s’est également achevée pour New Stars de Douala, le vainqueur de la dernière édition, qui ne défendra pas son titre. Cette formation de la capitale économique est tombée (2-1) face à Eding Sport de la Lékié, le champion du Cameroun en 2017. Vainqueur du duel contre Colombe (2-0), Coton Sport de Garoua, le champion du Cameroun en titre est sur la bonne voie pour réaliser un doublé cette saison. Le vice-champion du Cameroun, Ums de Loum, a été tenu en échec 2-3) par Panthère du Ndé, pensionnaire de Ligue 2. Résultats 8emes de finale1- Coton sport  2-0 Colombe 2- Feutcheu 1-2 Lion blessé 3- Tonnerre 2-1 Foudre 4- Canon 1-3 Union 5- Unisport 1-0 Yosa 6- Eding 2-1 New stars 7- Renaissance 6-0 Federal du Noun 8- Ums 2-3 Panthère
Le nommé Joseph Ngan, 22 ans, originaire du village Ekoum City dans le Nyong-et-Kelle, arrondissement de Bot-Makak a été interpelé le 20 juin dernier par les éléments de la gendarmerie de Bot-Makak. Il est accusé d’avoir coupé un bras à sa tante et tenté de tuer la fille de cette dernière, âgée de deux ans seulement.
«Ce mercredi-là, témoigne Sa majesté Prince Léon Badjeck, le chef du village, dans les colonnes de Cameroon tribune du vendredi 17 août 2018, j’ai été contacté par l’équipe du comité de vigilance du village. Une fois sur les lieux, en compagnie du commandant de la brigade de Bot-Makak, nous avons constaté que le nommé Joseph Ngan, un repris de justice avait tenté de tuer sa tante. Il a coupé un bras à sa victime, et l’a blessée au niveau du cou. Puis, il s’est emparé de la petite fille de cette dernière âgée de deux ans. Il l’a emmenée dans une broussaille où il a tenté de la tuer». Au regard de la gravité de la situation, le sous-préfet de Bot Makak et le commandant de brigade accompagné du chef de village ont effectué une descente sur le terrain, le vendredi 28 juin dernier. Un déplacement fructueux puisqu’ils ont découvert que le suspect avait agi sous l’emprise de la drogue. C’est ainsi qu’ils ont pu mettre la main sur le principal dealer, le nommé  Ben Pacglan. «Nous avons trouvé à son domicile plusieurs kilogrammes de chanvre indien secs prêt à la vente. Il avait également pris soin avec la complicité de son épouse de dissimuler des pépinières de quatre mille pieds de chanvre dans des champs où il cultive du piment. Le dealer et son épouse ont été arrêtés pour ce délit». Pour Sa majesté Prince Léon Badjeck, ce type d’incident n’est pas nouveau dans le village Ekoum City. En mars 2017 déjà, un autre jeune homme a ôté la vie à sa mère après avoir consommé du chanvre. Le notable rappelle qu’en l’espace de deux ans, 12 familles ont été touchées par des actes de vandalisme tels que vol de bétail, violence sur les parents, abatage sauvage des espèces protégées, causés par des jeunes sous l’emprise  du chanvre et d’autres stupéfiants tels que le Tramadol.






Sunday, 05 June 2022 11:01