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Mfoungo

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Dans un rapport sur les télécoms qu’il vient de publier, le ministère en charge des Postes et Télécommunications (Minpostel) note une évolution importante du taux de pénétration de la téléphonie mobile au Cameroun.Il est passé d’environ 12% en 2005 à près de 83% en 2016. Les statistiques disponibles sur les abonnements à la téléphonie mobile laissent transparaître qu’en 2016, plus de 20 millions d’abonnements ont été enregistrés, les plus grands bénéficiaires étant les opérateurs Mtn et Orange. Comme dans la plupart des pays africains, le réseau de téléphonie filaire est en déclin au Cameroun du fait du manque d’investissements, d’extension et d’entretien ainsi que du vandalisme, caractérisé par le vol des câbles, sur ledit réseau. Depuis 2007, le nombre de lignes téléphoniques fixes analogiques est resté en deçà de la valeur de 2006 (112 715 lignes) et reste concentré dans les régions du Centre et du Littoral (plus de 7 lignes sur 10). Quoique le taux de pénétration de la téléphonie fixe sans fil soit en constante augmentation depuis 2005, en raison principalement de la forte propension à l’abonnement au Cdma, le Minpostel note la très faible pénétration du réseau filaire qui reste pratiquement en déclin sur la période (100 331 abonnés au téléphone filaire en 2005 contre 67 678 en 2016).
[:en]Hier dans la nuit de mercredi à jeudi, 4 camions de Sogea Satom ont été incendiés par des terroristes sécessionnistes.  C'est sur la route de Babadjou et Bamenda que ces camions ont été retrouvé. Ces camions font partie de la réhabilitation de la route qui connecte la ville de Babadjou à la ville de Bamenda. Cet acte, commis par les combattants terroristes ambazoniens, retarderont les travaux de plusieurs mois.   Hier dans la nuit de mercredi à jeudi, 4 camions de Sogea Satom ont été incendiés par des terroristes sécessionnistes.  C'est sur la route de Babadjou et Bamenda que ces camions ont été retrouvé. Ces camions font partie de la réhabilitation de la route qui connecte la ville de Babadjou à la ville de Bamenda. Cet acte, commis par les combattants terroristes ambazoniens, retarderont les travaux de plusieurs mois.  
Dès ce mardi 14 août 2018, des opérateurs économiques camerounais effectueront une mission de prospection des opportunités d’affaires à Casablanca.C’est  à l’issue de la réunion préparatoire organisée le 17 juillet 2018 dernier à Yaoundé, entre les acteurs de ce secteur, que ledit déplacement a été décidé. En effet, organisé pour la cinquième fois par le Centre national de promotion des échanges (CNPE), ce voyage d’affaires, comme l’ont indiqué les organisateurs, bénéficie de la collaboration de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations. Ainsi, pendant quatre jours des conférences, des rencontres B to B et des visites d’entreprises, vont meubler l’agenda de ce voyage de prospection au cours duquel, les opérateurs économiques camerounais pourront vendre leur savoir-faire à leurs confrères marocains. L’objectif étant de gagner de nouveaux partenariats et de nouvelles affaires. Rappelons que cette visite économique s’achève le 18 août prochain.
Ce montant des droits compromis et ou éludés à la date du 7 août 2018 est en baisse comparativement aux 469,54 millions récoltés l’année dernière.La commission d’approbation des dossiers contentieux en Douane a tenu sa 112è session à Yaoundé le 07 août 2018. Le Secrétariat technique mis en place pour cette session a enregistré 668 dossiers contentieux. Par rapport à la précédente session, les commissaires ont relevé une légère augmentation du nombre d’affaires qui passe de 611 à 668, soit 57 dossiers en plus correspondant à un taux de 9,3%. Cependant, il a été noté une baisse du montant des droits compromis et ou éludés de 382,10 millions de fcfa contre 469,54 millions de Fcfa. Sans oublier une baisse significative du montant des amendes de 556,01 millions contre 668,73 millions précédemment. Durant l’intersession, les services centraux de la Direction Générale des Douanes et 08 secteurs des Douanes ont produit du contentieux. Le Secteur des Douanes du Littoral I demeure en tête du classement des unités productrices de contentieux avec 493 dossiers contre 389 à la précédente session. D’une manière globale, le défaut de Rvc (184 cas), la fausse déclaration de valeur (131 cas) et l’inexécution des engagements souscrits dans les acquit-à-caution et soumissions (130 cas) sont les infractions les plus réprimées par le service. En marge de la présentation des travaux, le Directeur Général des Douaness, Fongod Edwin Nuvaga, a prescrit aux commissaires : une mutualisation des ressources et des données, l’utilisation optimale des applications informatiques, le croisement des données du commerce extérieur, le développement du contentieux douanier, l’accentuation de la lutte contre le commerce illicite, notamment dans les Régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord, avec le lancement de l’opération spéciale « Halcomi III ». Lors de la 99ème commission d’approbation des dossiers contentieux de la Douane, pendant la période allant du 04 mai au 13 juin 2017, il a été enregistré 520 affaires, lesquelles ont généré des droits compromis ou éludés d’un montant de 343,6 millions de Fcfa et des amendes de 527,6 millions de Fcfa. Les commissaires ont observé une diminution du nombre de dossiers transmis par le secteur des Douanes du Littoral I, de 407 à 218 pour cette session. Soit une différence de 189 dossiers et un taux baissier de 46,43%. Par contre, l’on avait noté une augmentation du nombre de dossiers acheminés par le secteur des Douanes du Littoral II qui passe de 73 à 150 pour la présente session, soit 77 dossiers en plus pour un taux de 105,47%.
Pour Martin Mbarga Nguele, celles-ci ont un lien étroit avec l’actuel contexte sécuritaire dans le pays, notamment dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.Martin Mbarga Nguele, le délégué général à la Sûreté nationale, s’est exprimé le 18 août dernier à Mbalmayo, dans le Nyong et So’o, son département d’origine. Le chef de la police prenait part à une réunion organisée à l’attention des fils et filles dudit département, qui comptent apporter leur soutien à Paul Biya, candidat à la présidentielle du 7 octobre prochain. Le patron de la police camerounaise n’y est pas allé du dos de la cuillère pour situer le contexte sécuritaire dans lequel le pays prépare le prochain scrutin présidentiel. « Je voudrais dire en quelques mots dans quel contexte nous sommes aujourd’hui, dans quel contexte nous allons faire la campagne du 7 octobre 2018. Les grandes puissances ne veulent pas nous laisser tranquilles. Ils veulent rester des donneurs d’ordre. Nous avons passé 26 ans à l’extérieur et je peux vous dire que le Cameroun est un grand pays», a déclaré Martin Mbarga Nguele, cité par le quotidien Le Jour de ce mercredi 22 août 2018. L’ancien ambassadeur du Cameroun en Espagne n’a pas non plus mâché ses mots en évoquant la crise anglophone. «Nous avons des ennemis à l’intérieur et à l’extérieur. Vous avez suivi les déclarations d’un certain ambassadeur. De quoi se mêle-t-il peut-on se demander mais comme je l’ai dit, ce sont des gens qui veulent continuer à nous dominer. Nous devons donc faire attention. Nous devons faire attention parce que ces gens-là sont très malins. S’ils ne réussissent pas sur le plan militaire, ils veulent réussir d’une autre manière. On veut créer des problèmes entre les francophones et les anglophones; c’est là où le département du Nyong et So’o doit faire attention», a-t-il précisé.
Le magistrat Tahle Mukete a été enlevé hier soir non loin de Bamenda, alors qu’il se trouvait à bord d’un bus de transport.Les autorités continuent d’être la cible de présumés sécessionnistes qui recourent à des prises d’otages pour faire pression sur le gouvernement. Le magistrat Tahle Mukete, qui cumule les fonctions de président du Tribunal de grande instance et de première instance de Wum (département de la Menchum, région du Nord-Ouest) en aurait fait les frais mardi. Selon des témoins, le juge Tahle Mukete se trouvait à bord d’un véhicule de transport en commun lorsqu’il a été enlevé. Ses ravisseurs l’auraient sorti du bus au kilomètre 37et, depuis, plus aucune trace de lui. Les autorités camerounaises ne se sont pas encore prononcées sur l’enlèvement de ce magistrat. Sa famille non plus n’a pas encore été entendue sur le sujet. Cette prise d’otage rentre dans une série d’évènements de ce type enregistrés ces dernières heures dans les régions frondeuses du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. A Bali (dans la Mezam, région du Nord-Ouest), un intendant de prison a été enlevé par des individus non identifiés. Lyonga Melvin rejoignait son poste, de retour de Bamenda, lorsqu’il a été capturé. Il reste introuvable.
Les jeux de hasard dans la ville de Ngaoundéré occupent de plus en plus les jeunes. Entre les paris sur les courses de chevaux, de chiens, et autres rencontres de football, tout y passe au point d’en faire des inconditionnels.Les jeunes dans la ville de Ngaoundéré, comme leurs pairs de la plupart de nos grandes villes, font face au problème de manque d’emploi. N’ayant aucune activité génératrice de revenus, certains n’ont pas trouvé mieux que de se rabattre sur ces jeux qui, loin de constituer une probable voie de sortie de leur état de désœuvrement, les rendent plutôt dépendants. Selon Boubakary, jeune rencontré à l’entrée d’une salle de jeu à Ngaoundéré, «nous n’avons pas de boulot, c’est pour cela que je divise l’argent du petit déjeuner que maman me donne en deux parties pour parier espérant décrocher le gros lot un jour». Ce genre d’explication n’est pas le seul apanage de Boubakary. Ils sont nombreux ces jeunes dans la ville de Ngaoundéré qui comptent sur les jeux de hasard pour voir leur vie changer. A côté de ceux qui voient en ces loteries une manière de chercher à «gagner» leur vie, il existe des jeunes qui sont très loin de cette réalité. Pour ceux-là, la vie ne peut se gagner avec les réalités qui se passent à des milliers de kilomètres du Cameroun. «Même en cas de pluie, je ne peux m’abriter dans une salle de jeux. C’est généralement les brigands qui se retrouvent là-dedans», lâche un jeune visiblement «ennemis de ces lieux». D’autres pensent plus à l’avenir lorsque la question des jeux de hasard est abordée. Ils estiment que «la jeunesse doit prendre ses responsabilités» en cherchant les opportunités auprès du Fond National de l’Emploi et les délégations de la jeunesse, de l’agriculture, de l’élevage, qui offrent la possibilité aux jeunes de devenir leurs propres patrons, au lieu de compter sur les jeux de hasard. «Dans les différents centres multifonctionnels de promotion des jeunes (CMPJ), des facilités de formation qualifiante existent mais peu de jeunes viennent se renseigner sur les possibilités pour en bénéficier», s’étonne Teiki, Cadre au CMPJ de Ngaoundéré 3è. Interrogés sur l’âge requis pour l’accès dans les salles de jeux, les gérants avancent l’âge de 18 ans. Pourtant parmi les parieurs, il existe bel et bien des jeunes de moins de 15 ans. Toute chose qui amène à s’interroger sur les dispositions réglementaires en matière d’ouverture et de fonctionnement de ces structures. Au vu de leurs emplacements –très souvent dans des quartiers enclavés–, le doute plane sur leur enregistrement au fichier de l’Etat. Les conséquences qui découlent de ces jeux de hasard sont nombreuses, notamment la délinquance, les actes de banditisme. Certains élèves et étudiants accrocs de ces lieux utilisent parfois les frais de scolarité dans les paris, avec pour corolaire la non-participation aux évaluations. Ceux-ci finissent parfois par abandonner les études. En attendant de trouver les moyens de lutte contre les jeux de hasard et la réglementation de l’accès de ceux-ci aux mineurs tels que le recommande l’article 249-7 du code pénal, les adeptes et les propriétaires des salles de jeux continuent de détourner pas mal de jeunes en manquent de repère dans la région de l’Adamaoua.
Le tronçon Ebebda – Yaoundé, sur la nationale numéro 4 a confirmé aux yeux du Premier ministre, chef du gouvernement qu’il est l’un des axes les plus accidentogènes du pays.
Apres avoir passé une semaine à Bamenda dans le cadre de la pré campagne pour la réélection de Paul Biya, candidat du RPDC à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 et pour les préparatifs de la rentrée scolaire 2018/2019 dans la Région du Nord-Ouest, le premier ministre, chef du gouvernement regagnait la ville de Yaoundé ce mercredi 22 aout 2018 quand l’un des véhicules de son cortège a fait un accident mortel à Emana village, situé entre Ebebda et Yaoundé, un tronçon de la nationale numéro 4 Yaoundé – Bafoussam. A en croire un riverain, interrogé par Cameroon-info.net, les voitures qui constituaient le cortège du chef du gouvernement roulaient à tombeau ouvert lorsque la voiture en tête de cortège a violemment heurté une autre. « La voiture chargée d’ouvrir la voie pour le premier ministre, a surpris une autre voiture de particulier qui venait de sortir du quartier pour prendre la route. Il y a eu collision. Une dame qui se trouvait dans la voiture personnelle est morte sur le coup. Il y a eu au moins deux blessés dans la voiture qui escortait le Premier ministre » raconte un riverain qui indique par la suite que le Premier ministre n’est pas descendu de sa grosse cylindrée après cet accident. « Ses hommes de sécurité ont vite dégagé la voie et il a continué son chemin sous forte escorte. Les blessés et la dépouille de la femme ont été conduits dans un hôpital dont j’ignore l’endroit précis » raconte notre source. Ainsi, le tronçon Ebebda – Yaoundé, réputé très dangereux, a confirmé aux yeux du Premier ministre, chef du gouvernement qu’il demeure l’un des axes les plus accidentogènes du pays.
Le cadre de concertation et d’évaluation physique des projets financés par le Budget d’Investissement Public (BIP) a tenu sa session du mois ce mercredi 22 août 2018. Le taux global de l’exécution des marchés est de 41,6%.A trois de l’arrêt des engagements dans le cadre de la réalisation des projets financés par le budget d’investissement public, le niveau de réalisation dans la région de l’Adamaoua affiche un taux inférieur à la moyenne, mais a connu tout de même une progression. Au cours de l’évaluation mensuelle du mois de juin de cette année, le pourcentage se situait autour de 30%. Ce qui, du point de vue du gouverneur de la région constitue une avancée. «Il y a de cela deux mois, lorsque nous évaluions les projets, le niveau d’exécution était très bas. Ce qui signifie que les recommandations de la session du mois de juin ont été prises au sérieux», a fait savoir Kildadi Taguieke Boukar. Quoi que satisfaisant selon les intervenants de la chaine de passation des marchés et de la réalisation des différents chantiers sur le terrain, une question demeure: Comment feront-ils pour arriver à un niveau de réalisation au-dessus de la moyenne si à trois mois des arrêts des engagements certains marchés comme la pose des pavés à la délégation régionale de la Recherche scientifique et de l’Innovation, la réhabilitation de la délégation régionale du Tourisme et des Loisirs, les travaux n’ont pas encore commencé ? A côté de ces travaux dont les entreprises adjudicataires ont été déclarées incompétentes, il existe d’autres dont les niveaux d’exécution piétinent. A ces entreprises, l’autorité administrative a formulé des recommandations allant dans le sens de la mise à disposition des moyens nécessaires pour l’accélération des travaux. Il s’agit des moyens financiers. Pour ce qui est du taux de passation des marchés, il est de l’ordre de 92% pour les projets à gestion régionale pour 162 dossiers d’appels d’offres lancés, dont le pourcentage des contrats signé est de 93%. De tous ces éléments, l’on retient que le gros du travail réside dans la réalisation qu’il faut optimiser pour avoir un niveau acceptable en fin d’exercice. Abordant le dossier lié à l’investissement à l’Université de Ngaoundéré, il ressort de l’exposé du représentant du Directeur des Infrastructures, de la Planification et du Développement que l’institution bénéficie de 9 projets. Ceux-ci prennent en compte la finalisation de la construction des nouveaux blocs pédagogiques, la réhabilitation des locaux de l’Ecole Normale Supérieure, de la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales. Il faut également noter dans ce sens, la fourniture des cahiers de composition dont les projets ont été exécutés à 100%. Le souci majeur dans les projets de l’Université demeure les indemnisations des populations déguerpies dans la construction des locaux de l’Ecole de Géologie et de l’Exploitation Minière de Meiganga, dont les dossiers ont été transmis à la hiérarchie. A ce niveau, le gouverneur estime qu’il faut vite agir afin de mieux «vendre» les services de l’Etat en cette année de compétition électorale. La région de l’Adamaoua bénéficie dans le cadre du BIP 2018 de 21 projets pour un montant globale 1.690.824.000 FCFA. L’exécution des différents travaux aussi bien dans la cité capitale de la région que dans les autres départements permettra de donner un visage nouveau à l’Adamaoua.
Joseph Kadji Defosso a rendu l’âme dans la nuit du mercredi 22 août à ce jeudi 23 août 2018 des suites de maladie à l’âge de 95 ans.L’un des industriels et hommes d’affaires les plus célèbres au Cameroun était malade depuis plusieurs années. C’est dans un fauteuil roulant qu’il a fait sa dernière apparition publique, le 20 mai 2018 pour recevoir solennellement des mains du gouverneur de la Région du Littoral, au nom du Chef de l’Etat, une médaille de Commandeur dans l’ordre national de la valeur.
De manière exceptionnelle, le gouverneur Ivaha Diboua Dieudonné Samuel avait effectué le déplacement pour aller épingler le prestigieux insigne sur la poitrine du bénéficiaire à son domicile en présence d’un parterre impressionnant de personnalités. Par cet acte, le gouvernement camerounais exprimait la reconnaissance de la Nation à un digne fils du village Bana dans la Région de l’Ouest, grand bâtisseur de l’économie camerounaise, voire africaine. Récemment dans sa dernière édition du Top dix des plus grosses fortunes au Cameroun, le célèbre magazine Forbes, avait classé « Fu’a Toula Kadji Defosso » au dixième rang avec une fortune estimée à près de 205 millions de dollars. « Né vers 1923 dans la région de l’Ouest Cameroun, Joseph KADJI est issu de la grande famille DEFOSSO de Bana. Fu’a Toula KADJI DEFOSSO a attrapé très tôt le virus du commerce. Adolescent, il a déployé son talent dans la vente de tabac et autres produits d’exportation. En Afrique sub-saharienne, il est le premier homme d’affaires africain à se lancer dans la brasserie en créant en 1972, l’Union camerounaise de Brasserie (UCB). La famille KADJI est l’une des premières à avoir pris conscience de la nécessité d’entretenir un vivier pourvoyeur de jeunes talents en matière de sport. C’est ainsi que naitra la Kadji Sports Academy (KSA) en 1995. On a entre autres activités du Groupe, POLYPLAST, une usine de production de matières plastiques (bassines, seaux, casiers, etc.) ; Société des Céréales du Cameroun (SCC): minoterie basée dans la zone portuaire de Douala, une compagnie d’assurance : Assurances Générales du Cameroun ; dans l’immobilier, le KADJI SQUARE et les immeubles CAUTIS, HIBISCUS et BAOBAB viennent enrichir le patrimoine». Ainsi sont présentés l’illustre personnalité et ses œuvres dans un portrait publié sur le site de la fondation qui porte son nom. Après avoir fait fortune dans la brasserie et autres activités, Kadji Defosso, père d’une famille nombreuse, s’est lancé en politique, devenant en 2002 jusqu’à sa mort, Maire de la Commune de Bana, sa ville natale qu’il a bâtie en faisant sortir de terre quelques immeubles sur fonds propres.






Sunday, 05 June 2022 11:01