Dieudonné Essomba estime que c’est une plate-forme qui permet aux camerounais, potentiels électeurs de comparer les projets de société des candidats de l’opposition au programme politique du régime en place. Découvrez ci-dessus dans son intégralité le point de vue de l’économiste.«Participer au débat organisé par la CRTV, face à Biya ou son représentant est une formidable opportunité de montrer ce qu’on est et ce qu’on vaut, et surtout, d’éprouver sa démarche politique contre celle du régime devant des millions de Camerounais. Refuser le débat au motif qu’on n’a pas Biya en face ne saurait être justifié. Biya est le Président de la République depuis 36 ans et c’est lui qu’on veut déboulonner. Tout le monde le connaît. Tout le monde connaît ses résultats, ses méthodes, et il n’a plus grand-chose à nous montrer.
Il n’y a donc aucune symétrie entre lui et ses opposants qui se cherchent encore et que peu de Camerounais connaissent. C’est eux qui doivent nous montrer de quoi ils sont capables si jamais, ils le remplacent. Cette confrontation est une opportunité de premier ordre, une vitrine formidable pour les candidats qui doivent aller tous au débat indépendamment du représentant du RDPC, dès lorsqu’il proclame agir en lieu et place de Biya.
Du reste, ce débat nous permettra aussi d’évaluer les opposants, et en l’absence de toute candidature unique, il constitue un important élément de sélection. Tout le monde doit donc aller au débat, y compris Kamto, au lieu de chercher de fausses excuses pour se débiner et masquer ainsi ses impotences.
Garga et Cabral sont passés à ce débat ; ils n’en sont pas morts !Que les autres se préparent, un point c’est tout ! On n’acceptera aucune lâcheté, même masquée derrière des arguties».Dieudonné ESSOMBA
Le capitaine du parti UNIVERS se dit opposé à toute idée de coalition des candidats de l’opposition. Ils accuse ceux qui la défendent de faire le jeu du pouvoir en place à Yaoundé.
Prosper Nkou Mvondo n’est pas très emballé par l’idée d’une coalition des candidats de l’opposition engagés dans la course à l’élection présidentielle prévue le 7 octobre 2018 au Cameroun. Sur le plateau de l’émission Club d’Elites (Vision 4) le dimanche 19 août 2018, il a dit clairement qu’il n’a « jamais été pour cette technique de conquête du pouvoir ».
L’enseignant de droit a estimé que « l’insistance à réclamer une coalition frise le chantage ». Il va ainsi déclarer à l’endroit d’un autre panéliste : « si vous ne vous coalisez pas eh bien je vais demander au peuple du changement de ne pas voter pour vous, mais de voter le RDPC. En substance, c’est ce que monsieur Elimby est en train de dire ».
Il compare ce dernier à l’ange Lucifer qui, chassé du paradis, cherche à y revenir comme Elimby « chassé du SDF » cherche à revenir dans « le cercle du paradis dit de l’opposition ». Nkou Mvondo l’accuse dès lors d’user de subterfuges, de malice, pour y arriver. Pour lui, « le discours de monsieur Elimby Lobe est aujourd’hui repris par le RDPC. A se demander s’il ne s’est pas accordé avec le pouvoir en place pour fragiliser l’opposition, amener les Camerounais à s’abstenir d’aller voter ».
Le professeur Nkou Mvondo dont le parti a investi Cabral Libii indique cependant que le candidat du parti UNIVERS a essayé de prendre langue avec les autres leaders. Cela à travers correspondances et des rencontres avec des Akéré Muna et Maurice Kamto. « Est-ce que nous savons le discours qui a été tenu à Cabral Libii ? On lui dit : « non tu es encore jeune. Laisse-nous d’abord prendre le pouvoir. Nous n’avons plus beaucoup de temps, nous sommes déjà âgés », rapporte la capitaine d’UNIVERS. Il assure cependant que Cabral Libii « est prêt à céder sa place si l’intérêt du Cameroun l’exige ».
Après la brouille survenue à la suite des déclarations controversées de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun en mai dernier, les deux parties fument de nouveau le calumet de la paix.Au sortir de l’audience que vient de lui accorder Issa Tchiroma Bakary ce 04 août 2018, S.E. Peter Henry Barlerin se montre sous son meilleur jour. La tonalité bien moins agressive, le détour puis le souci de trancher sur des choses qui fâchent, c’est le cliché que le diplomate américain semble vouloir distiller devant les micros et les caméras d’une partie de la presse locale.
La rencontre de ce jour à Yaoundé avec le ministre camerounais de la Communication (Mincom), sert de pont d’or aux deux parties visiblement préoccupées à enterrer la hache de guerre. Avec délectation, chacune joue le rôle, sans donner l’impression de vouloir passer à la machine à laver médiatique. Selon un déroulé convenu, Issa Tchiroma Bakary reste dans la peau de simple figurant. A l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun de faire part du contenu des «discussions franches» qu’il vient d’avoir avec le Mincom.
Selon l’Américain, cité par le quotidien Cameroon Tribune (CT) le 05 août 2018, Washington n’a pas de candidat préféré au scrutin présidentiel du 07 octobre prochain au Cameroun. Au contraire, rapporte le journal, le pays de l’Oncle Sam ambitionne de se démultiplier en vue d’une élection «libre, juste et crédible». Derrière les mots, l’on voit bien S.E. Peter Henry Barlerin refusant toute catégorisation (à tort ?) de son pays.
Il y a quelque temps, celui-ci avait été soupçonné d’accointances avec certains leaders politiques camerounais, candidats à la présidentielle. Une attention particulière avait même révélé la mise à disposition de ceux-ci d’un pactole financier destiné à faire tomber politiquement Paul Biya. Ce que l’ambassadeur avait bien sûr démenti.Félicitations post-volte-faceDans sa démarche, le diplomate est venu «féliciter» le Mincom. Il le dit d’ailleurs luimême dans les colonnes de CT: «J’ai félicité monsieur le ministre sur ses déclarations et nous sommes d’accord que ces crimes sont terribles et que les coupables seront jugés et sanctionnés par la justice». En filigrane, la volte-face du porte-parole du gouvernement camerounais au sujet d’une vidéo montrant des hommes en uniforme militaire exécutant deux femmes et deux enfants, dont un nourrisson.
On se souvient qu’au plus vif de ce scandale, Heather Nauert s’était fendue en une déclaration. «Nous appelons le gouvernement du Cameroun à mener une enquête avec minutie et transparence sur les événements montrés sur la vidéo, à en rendre les conclusions publiques et, si des militaires camerounais étaient impliqués dans ces atrocités, à les tenir responsables de leurs actes», lançait la porte-parole du Département d’État des États-Unis.
«Sur plusieurs aspects, souligne Pierre Malobé Ndinda, même sans le dire clairement, le diplomate américain est allé dire au Mincom que leur amitié peut résolument reprendre son sens positif ». L’internationaliste valide que le coup de froid observé entre Issa Tchiroma Bakary et S.E. Peter Henry Barlerin, qui semble aujourd’hui révolu, a eu pour source deux actualités: «ce que le Mincom qualifiait le 19 mai 2018 sur RFI (Radio France internationale) d’ingérence des Etats-Unis dans les affaires internes du Cameroun et le refus d’accepter la vérité affichée par la vidéo incriminant certains militaires camerounais en faction dans l’Extrême-nord du pays».
Un maître principal de la marine enterré vivant, un adjoint au Maire kidnappé, un chef traditionnel assassiné, une base des terroristes sécessionnistes détruit et au moins deux rebelles abattus.
Le Colonel Didier Badjeck, Chef de la division communication du Ministère de la défense, était hier samedi 18 août 2018 au commande d’«Honneur et fidélité», l’émission hebdomadaire de l’armée diffusée sur l’antenne de la radio d’Etat tous les samedis après-midi.
A cette occasion, l’officier supérieur de l’armée camerounaise a amené une collaboratrice à présenter la situation qui a prévalu du 12 au 18 août 2018 dans les zones de guerre au Septentrion où l’armée combat depuis environ cinq ans la secte islamiste Boko haram et dans la partie occidentale du pays en proie à une guerre de sécession depuis près de deux ans,
Dans son bilan hebdomadaire, la communication du Ministère de la défense avoue que c’est un calme précaire qui règne dans les différentes zones en crise au pays. Toutefois, l’armée confirme qu’un maître principal de la marine nationale a été torturé et enterré vivant par les terroristes sécessionnistes à Mundemba, dans la Région du Sud-Ouest. Dans la même Région, où les rebelles ont ôté la vie à Essoh Itoh Stephan, chef supérieur des Balando, l’armée dit avoir détruit une base terroriste appartenant à la faction sécessionniste dénommée « Red Dragons ».
« Ce camp a été complément rasé par nos forces de défense, et nous rappelons que toutes les opérations portées par nos forces de défense se sont soldées par la neutralisation de ces ennemies de la paix » précise l’armée camerounaise.
Dans la Région du Nord-Ouest, l’armée indique que la situation sécuritaire cette semaine a été marquée par l’enlèvement de l’adjoint au Maire de Ndop le 12 août et l’attaque le même jour d’un poste mixte des forces de défense et de sécurité. « L’armée a essuyé une attaque sur la route Bamenda – Ndop, à la barrière mixte de contrôle où un policier et trois gendarmes ont été grièvement blessés avec deux combattants terroristes neutralisés » précise la Division communication de l’armée.L’intégralité de la situation sécuritaire dans les Régions de l’Extrême-Nord, Sud-Ouest et Nord-Ouest dans l’audio ci-dessous:https://data.actucameroun.com/sites/default/files/le-point_cin_015415_mbl.mp3
S’exprimant à la télévision, Jair Bolsonaro, surnommé le ‘Trump Brésilien’, a appuyé la responsabilité des Africains dans la traite des esclaves noirs transatlantique, ajoutant que « les Portugais n’allaient jamais en Afrique ».Il n’en est pas à son premier dérapage. Jair Bolsonaro, qui est en juillet 2018 l’un des grands favoris de l’élection présidentielle brésilienne d’octobre de la même année, avait par exemple déclaré publiquement de Maria do Rosário, une femme politique, qu’elle « ne méritait pas d’être violée« . A une autre occasion, il avait déclaré que les réfugiés africains, haïtiens et moyen-orientaux au Brésil étaient « la racaille de l’humanité » et que « l’armée devait s’occuper de leurs cas« .
Bolsonaro, qui se présente lui-même comme le ‘Trump brésilien’ s’est distingué par une nouvelle sortie controversée au sujet des Noirs au début du mois de juillet 2018.
Invité de l’émission de télévision brésilienne Roda Viva, le membre du Congrès de l’Etat de Rio de Janeiro s’est exprimé au sujet de la discrimination positive.
« Je n’ai aucune dette envers qui que ce soit » a-t-il déclaré. « Je n’ai jamais réduit personne en esclavage dans ma vie. En quoi serait-il juste que la discrimination positive se fasse au détriment de ma fille? »
Bolsonaro, qui a promis en cas d’élection de réduire les politiques de discrimination positive envers Afro-descendants et descendants d’Amérindiens dans les universités brésiliennes a aussi évoqué la question de la responsabilité dans la traite des Noirs.
« Si l’on s’en tient à la réalité historique, les Portugais n’allaient même pas en Afrique » a-t-il expliqué. « Ce sont les Noirs eux-mêmes qui livraient des esclaves ».
Ce commentaire s’inscrit dans la logique suivante. Parce que des Africains ont participé à la traite des Noirs, les Africains en seraient de fait plus responsables que les Européens. Ces Africains auraient davantage contribué à capturer physiquement les futurs déportés qu’eux. Cette gravité serait décuplée par la fraternité d’avec les victimes trahie par les collaborateurs.
Ce genre de raisonnement pose évidemment problème. Dans l’histoire, ce recours aux Africains comme pourvoyeurs d’esclaves a évidemment commencé comme une stratégie européenne consistant à éviter le conflit physique direct avec les Africains qu’ils s’apprêtaient à capturer, plutôt qu’une initiative africaine.
En outre, l’historiographie européenne est très encline à décrire les souverains des multiples états d’Afrique centrale et de l’ouest contemporains de l’esclavage comme des ‘roitelets’ pour diminuer leur stature par rapport aux états unifiés d’Europe de l’ouest d’alors. Bizarrement, lorsqu’il s’agit de faire porter le chapeau de la traite aux Africains, on oublie le grand nombre de ces ‘roitelets’ pour seulement se focaliser sur les états africains les plus puissants, qui se sont précisément enrichis et agrandis grâce à la traite avec les états ouest-européens qui ont quant à eux tous participé à la traite.
Sont ainsi rayés de la carte de l’Afrique tous les autres ‘roitelets’ harcelés, attaqués et exploités par les états collaborateurs, souvent aidés par la supériorité technique que leur conférait les armes acquises lors de la traite, voire par l’intervention militaire explicite d’Européens.
C’est le message délivré par le porte-parole du gouvernement au sortir de la mosquée ce mardi.
Les musulmans du Cameroun, comme ceux du monde entier célèbrent ce jour, la fête du mouton encore du Sacrifice. Les messages des imans dans les mosquées tournaient essentiellement autour de la paix, au moment où le Cameroun connait une crise importante dans ses régions anglophones.
L’occasion aussi pour certains de faire des prières spéciales à Allah. Au sortir de la mosquée ce mardi, Issa Tchiroma a déclaré que « Toute la communauté musulmane, implore l’éternel pour que la paix règne dans notre nation et que Allah soit la source d’inspiration de Paul Biya afin de continuité à diriger notre pays dans la paix », a indiqué le porte-parole du gouvernement.
Le ministre de la Communication a par ailleurs supplié l’Eternel d’être le guide des soldats camerounais qui, a-t-il souligné, mènent une lutte sans relâche pour que le Cameroun garde son intégrité.
Plusieurs observateurs pensent que les huit challengers de Paul Biya pourraient venir à bout du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, s’ils se mettent ensemble dans le cadre d’une coalition. A voir ce qui se passe sur le terrain les différents partis politiques engagés pour la Présidentielle de cette année, s’éloignent de plus en plus de cette idée. Le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) revient largement sur “les pièges” de l’idée de coaliser les efforts.
Clarence Seedorf, né le 1er avril 1976 à Paramaribo (Suriname), est un footballeur international néerlandais reconverti entraîneur.
Les supporters de l'AC Milan le surnomment « il professore » en référence à sa maîtrise de jeu. Réputé pour sa frappe de balle surpuissante, il a entre autres gagné quatre Ligues des champions avec trois clubs différents.
Jeunesse et formation
Clarence Seedorf naît à Paramaribo, la capitale du Suriname (ex-Guyane néerlandaise). À tout juste deux ans, il quitte son pays natal avec ses parents Johan et Dulcie pour les Pays-Bas.Seedorf-fils effectue ses premiers dribbles dans les basques de son père, ancien joueur professionnel du SV Transvaal, club phare de la capitale. Clarence continue le football sous les couleurs de l'AS 80 puis du Real d'Almere, clubs situés à une vingtaine de kilomètres d'Amsterdam. Déjà habile et poussé par un père qui corrige ses défauts balle au pied à l'aide d'une caméra, il participe au « Talent-Day », journée de détection sur candidatures spontanées de l'Ajax Amsterdam. L'essai est concluant, Seedorf assimile rapidement les programmes de la Youth Education. Déjà inséparable avec Patrick Kluivert, le tandem fait des ravages dans les équipes de jeunes. Sacré champion chaque année dans les différentes catégories, Seedorf avale les progrès et les étapes.
Professionnel à l'Ajax et départ pour la Sampdoria (1992-1996)
Au début de la saison 1992-1993, Louis van Gaal a eu vent des performances de Seedorf. Il lui fait disputer son premier match avec les professionnels en Coupe de l'UEFA contre le FC Kaiserslautern. Mieux, le 28 octobre 1992, Clarence devient le plus jeune joueur de l'Ajax Amsterdam à débuter dans le championnat des Pays-Bas à seize ans, six mois et vingt jours. Avec le numéro 16 sur le dos car il a demandé à avoir son âge sur son maillot, il dispute douze matchs et inscrit un but pour sa première saison avec les Lanciers. Ses efforts sont récompensés en fin de saison quand l'Ajax s'offre la Coupe nationale, Clarence est de la fête et est élu « Meilleur espoir 1993 ».
L'année suivante, balloté à plusieurs postes (milieu droit, meneur de jeu et même libéro), Seedorf dispute dix-neuf matchs pour quatre buts. Son jeu s'étoffe et il conserve son titre de « Meilleur espoir 1994 ». Dès lors, l'Ajax Amsterdam ne se passe plus de ses services. Titulaire indiscutable, il devient international en décembre 1994, joue 34 matchs et marque à six reprises lors de la saison 1994-1995. Lui et son club remporte le championnat hollandais mais surtout la Ligue des champions face à l'AC Milan. Les grands clubs sont alors à l'affut et Johan, le père-manager, filtre les appels. À 19 ans, Clarence efface un autre record : il devient le plus jeune joueur à quitter l'Ajax Amsterdam pour un club étranger.
Direction l'Italie et la Sampdoria. À son arrivée il est soutenu et hébergé par Ruud Gullit. Dans ce qui est alors le plus prestigieux des championnats européens, Seedorf est toujours aussi performant avec 31 matchs et deux buts en Serie A, son élégance et sa vivacité convaincant même les plus sceptiques. Il ne reste qu'une saison à Gênes pour rebondir au Real Madrid. « J'ai choisi le Real car c'est beaucoup plus fort que la Sampdoria »
Sommets avec le Real Madrid (1996-1999)
À peine arrivé dans la capitale espagnole, Seedorf flambe immédiatement au sein de la Liga. Sous son impulsion (38 matchs et six buts), le Real est sacré champion d'Espagne dès la première saison1. L'année suivante, il devient champion d'Europe pour la deuxième fois. En décembre 1999, Clarence Seedorf s'envole vers l'Inter de Milan qui finalement conclut la transaction pour 24,5 millions d'euros.
Retour en Italie, à l'Inter (1999-2002)
À l'Inter il n'a pas la même réussite que dans ses anciens club mais il joue un rôle important, dans la seconde place en championnat glanée par les nerazzurri en 2002.
Star du Milan AC (2002-2012)
La même année, Seedorf est contacté par le club rival, l'AC Milan. Avec les rossoneri, il remporte la Serie A, mais également une Ligue des champions en 2003. En 2007, le club lombard gagne une 7e Ligue des champions, soit une 4e pour son palmarès personnel. Il devient ainsi, en 2007, l'unique joueur à avoir remporté 4 fois la compétition reine européenne avec 3 clubs différents.
Il fait partie des 50 nominés du Ballon d'or 2007 donné par le magazine France Football, et termine à la 19e place du classement.
En équipe nationale (1994-2008)
Clarence Seedorf débute avec les Oranjes à Rotterdam le 14 décembre 1994 contre le Luxembourg et marque d'une frappe puissante. Il n'est cependant pas retenu pour la Coupe du monde des moins de 20 ans 1995 au Qatar.
Ses bonnes prestations en club lui permettent d'être retenu pour l'Euro 96 mais il est l'auteur du tir au but raté qui élimine les Pays-Bas contre la France en quarts. Il représente les Pays-Bas au Mondial 98, et aux Euros 2000 et 2004 (il ne joue pas le Mondial 2002 car les Pays-Bas ne sont pas qualifiés).
À la fin de la saison 2005-2006, il n'est pas retenu par le sélectionneur Marco van Basten pour disputer la Coupe de monde 2006 en Allemagne. À cette date, il comptabilise pourtant 407 rencontres de championnat avec les plus grands clubs, pour 53 buts inscrits, 104 matchs de Coupe d'Europe pour 9 réalisations.
Seedorf est rappelé en sélection nationale pour jouer les éliminatoires de l'Euro 2008 grâce à ses bonnes performances en club. Cependant, à la surprise générale, le 13 mai 2008, il annonce qu'il choisit de ne pas participer à la compétition. Cette décision est peut-être liée à celles qui ont poussé certains de ses coéquipiers (notamment Mark van Bommel et Ruud van Nistelrooy) à repousser la sélection peu après la fin de la Coupe du monde, refusant de revenir en sélection si Marco van Basten en demeure le sélectionneur.
Fin de carrière de joueur à Botafogo (2012-2014)
En juillet 2012, il quitte l'AC Milan et rejoint le club brésilien de Botafogo à Rio de Janeiro (Brésil).
Carrière d'entraineur (depuis 2014)
Le 14 janvier 2014, il annonce la fin de sa carrière de joueur et son arrivée au poste d'entraîneur à l'AC Milan. Le 19 janvier 2014, il a décroché, pour son premier match sur le banc rossonero la sixième victoire de l'AC Milan contre le Hellas Vérone en Serie A.
Malgré une série de cinq victoires ainsi que la première victoire dans le derby de la Madonnina depuis 2011, il est renvoyé le , quatre mois seulement après son arrivée, remplacé par Filippo Inzaghi.
Le , Clarence Seedorf est nommé entraineur du Shenzhen Football Club, évoluant en championnat de Chine de football D2. Il sera remplacé par Sven-Göran Eriksson le .
Le , il est annoncé comme entraineur et directeur sportif du club brésilien Atlético Paranaense, dans un rôle proche d'un manager à l'anglaise. Cependant, un mois plus tard, il est annoncé que le contrat ne s'est pas concrétisé.
Le , il est nommé entraineur du Deportivo La Corogne pour le reste du championnat d'Espagne de football 2017-2018. Il ne parvient pas à éviter la relégation du Deportivo.
Le , il est nommé sélectionneur du Cameroun, avec son compatriote Patrick Kluivert comme adjoint
La fête de tabaski de cette année s’est tenue dans un contexte marqué par la crise sociopolitique dans les régions d’expression anglaise et l’insécurité dans l’Adamaoua. Ce qui a permis aux oulémas –théologien de l’islam– de prêcher la tolérance et le vivre ensemble harmonieux entre musulmans et Chrétiens du Cameroun en général et ceux de la région de l’Adamaoua particulièrement.Les différents champs de prière de la ville ont été pris d’assauts ce matin du 21 août 2018 pour la célébration de l’Aïd El Kébir communément appelée fête du mouton. Le célébrant principal du champ de prière du quartier Onaref, l’Imam Cheik Mohamadou Ali, dans on sermon, a mis l’accent sur «la tolérance et le vivre ensemble harmonieux», mais aussi sur «le pardon et le partage».
L’appel de l’Imam tiré du Saint Coran sonne comme une invite à l’acceptation de l’autre malgré sa différence. L’on retient en filigrane de ce message de l’Imam que la paix doit être «une quête permanente des fidèles musulmans», d’où l’exhortation à ne pas faire de l’expression Assalamu alekum une simple expression de salutation mais de vœux de paix comme le recommande Allah. Dans la suite de la prédication, il a invité les fidèles à faire preuve de pardon et de partage qui sont des éléments favorables à la promotion de la paix.
Pour le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Kildadi Taguieke Boukar, le message du prédicateur est clair et se situe dans le prolongement de la vision des pouvoirs publics dans la promotion de la paix et de cohésion sociale: «c’est un message de paix, de sécurité, de tranquillité et du vivre ensemble. Ce sont des thématiques qui ont été développées et qui collent donc au temps».
Au-delà des valeurs de paix, de pardon, de partage, de tolérance et du vivre ensemble, les fidèles ont été invités à s’approprier ces valeurs afin de faire du Cameroun une terre de paix dans toutes les dix régions. L’acte d’immolation du bélier au champ de prière du quartier Onaref par le lamido de Ngaoundéré Mohamadou Hayatou Issa a donné ainsi le ton de cet acte qui a été répercuté dans toutes les familles ayant les moyens de s’offrir l’animal à sacrifier.
Scandale à la mosquée centrale de Yaoundé ce matin du 21 Août 2018. La fête de la tabaski a mal commencé pour les musulmans du lieu dit « Briqueterie ».Deux imams n’ont pas pu s’accorder sur qui devait présider la cérémonie. Une situation qui a non seulement perturbée la grande prière à l’intérieur mais également paralysée le climat des activités à l’extérieur. Selon les témoins rencontrés sur place les 2 leaders religieux se sont affrontés à coups de poing devant l’assemblée. Carlos est un vendeur, au micro de Radio Balafon, il affirme que :
« On a vu des gens sortir en masse de la Mosquée. Il y’a un Imam qui est déjà fatigué mais il ne veut pas laisser la place à un autre. Du coup, Les clans se sont formés, le clan de l’ancien Imam et le clan du nouvel Imam. ils ont fait un soulèvement à l’intérieur. Il n’y a pas eu la prière dedans. Mais à l’extérieur il y’a eu un groupe de personne. Ils ont fait une prière avec le nouvel Imam. Et ils ont immolé la bête ».
Robert un autre commerçant raconte: « Celui qui devait même présider la prière est arrivé et il a trouvé que l’autre Imam l’avait déjà devancé. Ils ne se sont pas entendus. Ils se sont affrontés devant devant les gens au point d’en venir aux mains ».
La police et les autorités préfectorales sont descendues à la mosquée centrale de Yaoundé. Ils ont réussi à rétablir l’ordre.