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Mfoungo

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Dans leurs quêtes permanentes de performance, les services publics disposent des boîtes à suggestions permettant aux usagers de faire des observations en vue de l’amélioration des services rendus.S’il a des espaces ignorés par une bonne frange des usagers des services publics dans la ville de Ngaoundéré, dans la région de l’Adamaoua, les boîtes à gestions en font partie. Ces dernières, censées permettre aux demandeurs de service de faire des propositions allant dans le sens de l’amélioration de l’offre de prestations, sont malheureusement moins utilisées. Les usagers qui arpentent à longueur de journées les administrations publiques ne semblent pas accorder une importance à ces corbeilles destinées à recueillir leurs doléances et avis pour l’amélioration de la qualité du travail. Selon un fonctionnaire en service à la délégation régionale des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières de l’Adamaoua, ayant requis l’anonymat, «ces boîtes sont placées afin de permettre aux usagers de porter sur des papiers leurs regards sur les services et les manquements des responsables et permettre un changement dans la gestion et le traitement des dossiers. Malheureusement, nous constatons avec regrets que très peu des gens accordent une importance à cet outil de mesure de performance». «Les boîtes à suggestions participent dans la lutte contre le mal camerounais, c’est-à-dire la corruption, si les remarques et suggestions sont effectivement prises en compte par la hiérarchie du service en question», renchérit un membre de la société civile dans ville de Ngaoundéré. Les usagers, pour leur part, estiment que les observations ne sont pas traitées, surtout dans les services où on manipule le nerf de la guerre (l’argent), puisque c’est dans ceux-ci que le sport favori des camerounais a fait son lit. Arabo, citoyen rencontré devant un service administratif, crache sans ambage : «je ne sais même pas à quoi servent les boîtes à suggestions dans les administrations dans notre ville. Regardez vous-même. Elles sont poussiéreuses, toute chose qui porte à croire qu’elles ne sont jamais vidées pour voir le contenu. Et les suggestions qu’on fait, je n’ai pas l’impression qu’elles sont prises en considération». Ces déclarations prouvent à suffisance que les boîtes à suggestions sont juste placées pour le principe. Si les responsables des administrations disent être au courant du contenu des boîtes à suggestions de leurs services, la prise en comptes des doléances des citoyens reste tout de même une équation à plusieurs inconnus. «Lorsque nous vidons nos boîtes à suggestions à la fin de la semaine, nous prenons acte des observations des usagers et ces observations sont débattues lors des réunions de coordination. Ne pouvant pas muter sur le champ les responsables du service incriminé, les usagers ont tendance à penser que leurs points de vue ne sont pas pris au sérieux. Il n’en est rien», tente d’expliquer un responsable d’un service public à Ngaoundéré. Loin de proclamer leur inutilité, les boîtes à suggestions dans les services publics et privés de la ville de Ngaoundéré restent un outil important d’évaluation des services par les usagers. La principale bataille à remporter à tous les prix est celle de la consultation par les responsables des administrations et de la mise en œuvre des résolutions après analyses des contenus de ces boîtes à suggestions.
Agence Cameroun Presse a appris de source sûre que le sous-préfet de Figuil, Abah Abah Jean Christian, qui n’est autre que le neveu de l’ancien ministre Abah Abah Polycarpe écroué dans le cadre de l’opération Epervier, a perdu la vie dans un accident de la circulation ce lundi 20 août 2018.Le drame survenu sur l’axe Ngaoundéré-Meiganga a également emporté l’épouse du sous-préfet et un de leurs enfants. La voiture du sous-préfet aurait percuté l’arrière d’un camion allant dans le même. Les corps sont actuellement à la morgue de l’hôpital régional de Ngaoundéré. Décédés sur place: 1-Abah Abah Jean Christian, sous-préfet 2-Behanda Nathalie épouse sous préfet 3-Oyono Abah Emmanuel 16 ans premier fils sous préfet. Blessés internés hôpital régional de Ngaoundére: 1-Bie Abah Isabelle 14 ans 2- Eyenga Abah Christine 12 ans 3-Mvie Abah Maxime 07 ans 4-Abah Mathieu lulian 01 an dernier né 5-Abega menga Didier chauffeur
Elles sont de plus en plus nombreuses à occuper des postes de responsabilité inaccessibles aux femmes il y a quelques années encore. La région du Sud est l’un des terrains d’expression de cette confiance faite aux femmes dans la gestion des Affaires publiques.Anne Bella Nkoto est la première femme commandant d’une légion de gendarmerie au Cameroun. Rachel Ngazang Akono, deuxième femme préfet du pays, et Sa Majesté Thérèse Eloumba Medjo, unique femme chef de premier degré dans la région du Sud et sénatrice. Ces femmes aux destins exceptionnels sont aujourd’hui la preuve que dans la région du Sud le commandement se conjugue également au féminin. Ces dames qui ne reculent devant rien sont conscientes des défis qui les interpellent. Elles travaillent jour et nuit pour mériter la confiance placée en elles. Selon S.M Thérèse Eloumba Medjo, «c’est la politique de l’heure. C’est l’approche genre. Il faut composer avec les femmes. Et ça encore, le président de la République, même aux sénatoriales, a instruit qu’il y ait au moins deux femmes par liste dans chaque parti politique». Même la préfectorale n’échappe pas à cette déferlante féminine. Le département de la Mvila s’est mis au pas depuis plus d’un an avec Rachel Ngazang Akono à la tête de cette unité administrative dirigée par les hommes depuis sa création. A travers sa nomination, le président de la République portait à deux le nombre de femmes préfets au Cameroun. Ces avancées en matière de promotion de la femme dans la sphère publique démontrent toute sa place dans le processus de développement de notre pays.
A quelques semaines de la rentrée académique 2018-2019, l’institution universitaire en plein chantier redouble d’efforts afin de répondre aux sollicitations toujours croissantes. Les chantiers en cours atteignent progressivement leurs vitesses de croisière.Avec plus de 30.000 étudiants au cours de l’année académique écoulée, l’université de Ngaoundéré doit encore cette année faire face aux sollicitations de plus en plus grandes. Les établissements de l’institution, dont six facultés et 12 grandes écoles, offrent des formations dans plusieurs domaines de la science et des technologies. Elle accueille chaque année des milliers de bacheliers venus de toutes les dix régions du pays. L’institution abrite aussi en son sein une importante colonie d’étudiants des pays de la sous-région Afrique centrale et des autres pays africains. La demande et la diversification des offres de formation mettent la pression sur l’administration universitaire en termes d’infrastructures. Les étudiants des facultés sont très souvent confrontés aux problèmes de disponibilité des salles. Abakar, étudiant à la faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines au cours de la précédente année, dit avoir rencontré assez des difficultés au début de l’année. «Il y a des jours où on est obligé de sortir très tôt de chez soi pour avoir une bonne place assise», affirme-t-il. Comme lui, ils sont nombreux ces apprenants qui font face à ce problème de salle. L’administration, dans un souci de mieux former les apprenants, a pris des mesures dans le sens de l’amélioration des conditions d’apprentissage. C’est ainsi que dans certaines facultés, les cours vont jusqu’à 20h, questions de pallier aux problèmes de salles. Aussi, les chantiers engagés depuis peu arrivent progressivement à leurs fins. C’est le cas de l’amphi 500 de la faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines, du laboratoire de la Faculté des Sciences et de l’Ecole des Sciences et de Médecine Vétérinaire. Selon, un responsable en service à la Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement (DIPD) ayant requis l’anonymat, «les travaux sont très avancés. Comme vous pouvez le constatez. Pour l’amphi 500 de la Falsh, c’est de la finition. Il en est de même du laboratoire de la Faculté des Sciences et des locaux de l’Ecole des Sciences et de Médecine Vétérinaire, qui sont aussi en phase terminale». Ces infrastructures, une fois livrées, viendront étoffer les structures d’enseignement et améliorer la qualité de la formation. Avec deux nouveaux établissements de plus sur le campus principal dont la Faculté des Sciences de l’Education et l’Ecole de Génie Chimique et des Industries Minérales, la livraison des chantiers permettra à l’institution de mieux répondre aux sollicitations des jeunes en quête de formation dans divers domaines de la science et de l’ingénierie. La mise en œuvre du plan stratégique de développement de l’institution tel que prescrit par le recteur, Pr Uphie Chinje Melo, permettra de faire de cette université un acteur majeur du développement dans le septentrion en particulier et dans la sous-région Afrique central en général.
Finis les marchés périodiques et place aux magasins régionaux ! La Mission de régulation des approvisionnements des produits de grande consommation (MIRAP) change de strategie pour pérenniser sa lutte contre la vie chère. L’établissement public administratif implémente la construction d’un réseau de 10 magasins dans les dix régions du pays, dédiés à la commercialisation des produits de grande consommation. Selon Cyprien Bamzok Ntol, l’ouverture de ces magasins témoins sera déterminée par la fin de leurs travaux de construction. Le patron de la Mirap révèle par ailleurs que les travaux de construction des premiers magasins sont achevés à Maroua. Du côté de Garoua, le taux d’exécution des travaux est d’environ 90%. C’est le même au chantier du magasin témoins de Bertoua. « Nous allons commencer par ces trois premiers complexes dès le mois de septembre », confère Cyprien Bamzok Ntol.Depuis sa création, la MIRAP réclame 2824 opérations de vente incluant 1200 organisations de producteurs, pour 84 000 tonnes de produits et un chiffre d’affaires généré de 22 milliards de FCFA. Pour une plus grande appropriation de sa nouvelle stratégie par tous les acteurs de la chaine, les différents acteurs de la MIRAP ont pris part le 07 août dernier à Yaoundé, à un atelier d’évaluation semestriel de leurs activités. La rencontre avait pour objectif, selon l’administrateur du MIRAP, de présenter le plan de projection des activités de la structure dans les complexes et magasins témoins de ventes. Question de « sensibiliser les différents intervenants de la chaîne à s’engager davantage, car pour assurer la disponibilité pérenne des produits dans ces magasins témoins, l’approvisionnement doit être régulier ». Créée en 2011 par le chef de l’Etat et placée sous la tutelle du ministère du Commerce, la MIRAP est une structure d’alerte, d’achat, d’importation et de stockage des produits de grande consommation, en vue d’un approvisionnement du marché dans les meilleures conditions.
Les employés de cette institution communale menacent d’arrêter de travailler. La pomme de discorde entre la Communauté urbaine d’Ebolowa et son personnel serait le non-paiement de trois mois de salaires.Les employés de la Communauté urbaine d’Ebolowa se sont réunis le 16 août dernier pour trouver des moyens de faire pression sur le Délégué du gouvernement afin de rentrer dans leurs droits. Cette première démarche a consisté à regrouper tout le personnel de la Communauté urbaine d’Ebolowa dans l’optique d’élaborer de commune mesure une stratégie débrayable. A la salle des fêtes «Pôle Artcam Grand Sud» d’Ebolowa le jeudi 16 août, tous ont quitté leurs postes de travail pour assister à cette concertation. Pour le Délégué du personnel, Edjimbi Message Zenabou, «au sortir de cette rencontre, mes collègues et moi avions décidés à l’unanimité d’une marge à respecter pour pouvoir atteindre nos objectifs». Dans les débats, le personnel a identifié sans ambages que le principal responsable de cette situation n’est autre que Guy Roger Zo’o Olouman, le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine d’Ebolowa. «Nous sommes convaincus que ce blocage vient de notre patron qui ne veut pas intervenir au niveau de la trésorerie d’Ebolowa», déclare le Délégué du personnel. En réalité, cette levée de bouclier est davantage entretenue par la pression de la prochaine rentrée scolaire. «A l’époque, la Communauté urbaine d’Ebolowa organisait des stages de vacances pour nos enfants, ce qui nous permettait de gérer facilement les problèmes de la rentrée scolaire. Mais depuis trois ans, ces stages existent plus. Vous comprenez nos difficultés en tant que parents ?», précise un employé qui a requis l’anonymat. Des démarches ont pourtant été entreprises au niveau de la trésorerie d’Ebolowa par le Délégué du personnel mais en vain. «Nous avons tenté de rencontrer à plusieurs reprises le Trésorier payeur général d’Ebolowa pour savoir la situation exacte de l’argent  de la Communauté urbaine d’Ebolowa. Mais rien», signale Edjimbi Message Zenabou. Approché par des journalistes, François Mbassi, le Trésorier payeur général d’Ebolowa déclare être surpris par cette situation: «la Communauté urbaine d’Ebolowa a pourtant un compte fourni ici. Mais c’est le Délégué du gouvernement qui doit décider du déblocage des fonds et non le personnel». Sur le terrain, la situation reste suffisamment tendue, le fonctionnement de la Communauté urbaine d’Ebolowa reste paralysé au grand détriment des usagers.
Le nouveau sélectionneur du Cameroun, Clarence Seedorf, va dans les prochains jours dévoiler la liste des présélectionnés pour le match des éliminatoires de CAN 2019 contre le Comores.Logés dans le groupe B qui comprend entre autres le Maroc, le Malawi et les Comores, les Lions indomptables livreront deux rencontres successives aux Comores, les 7 et 10 septembre prochains dans un stade qui reste à déterminer par la Confédération africaine de football (Caf). Des retours d’anciens lions sont annoncés, notamment Nicolas Nkoulou que Clarence Seedorf a rencontré cette semaine en Italie. Le Néerlandais Clarence Seedorf a été nommé sélectionneur des Lions Indomptables du Cameroun, accompagné de son compatriote Patrick Kluivert en tant qu’adjoint, le 4 août dernier, pour les quatre prochaines années. Les deux hommes, sans grande expérience sur le banc, auront la lourde tâche de défendre le titre de champion d’Afrique des Lions indomptables, à domicile, lors de la CAN 2019. Seedorf, 42 ans, ancien milieu de l’Ajax Amsterdam, de l’AC Milan ou du Real Madrid, a notamment remporté quatre Ligues des champions en tant que joueur. Retraité depuis 2014, il a entraîné en Italie (AC Milan), en Chine (Shenzhen), en Espagne (Deportivo La Corogne) et va donc découvrir le football africain. Son adjoint, Kluivert, ex-buteur de l’Ajax, du FC Barcelone ou de l’AC Milan, a remporté la C1 en 1995 et a atteint les demi-finales du Mondial 1998 en France avec les Pays-Bas. Il a été l’éphémère sélectionneur de Curaçao avant de devenir directeur du football au Paris Saint-Germain entre 2016 et 2017.
La machine infernale de la Roma a longtemps fait du pressing dans la surface de réparation du Torino FC. Mais, l’international camerounais a souvent veillé au grain. À de multiples reprises, il s’est interposé soit sur le dernier tir, soit en contrant l’omniprésent Dzeko. Mais la commande était lourde, puisque Dzeko n’est pas la seule vedette de cette équipe de stars. AS Roma remportera la partie par un but tardif marqué à la 88e minute. https://twitter.com/Paracelsus/status/1031216242001158144 https://twitter.com/Paracelsus/status/1031214365272420353 https://twitter.com/Paracelsus/status/1031211975827746817 Source : Camfoot
Dans le cadre d’une rencontre B to B, une trentaine d’hommes d’affaires a présenté les opportunités à saisir.La rencontre a eu lieu le 14 août 2018 dans la ville de Douala. Au total on a compté 21 entreprises turques représentées lors de ladite rencontre. La responsable de la délégation turque Best Coskuner a déclaré qu’«il s’agit pour les hommes d’affaires turcs de présenter leur savoir-faire aux camerounais et d’établir des liens de coopération». La rencontre en outre s’est inscrite dans le cadre du processus de l’ouverture de la Turquie à l’Afrique. Elle visait tout aussi bien les grandes entreprises que les petites. La Turquie espère nouer des partenariats dans les secteurs tels que l’agroalimentaire, la meublerie. «Pour ce cas d’espèce les hommes d’affaires sont venus acheter du bois, en temps que matière première. Nous avons aussi des entreprises qui proposent des équipements médicaux, d’hygiène, de la cosmétiques etc», a indiqué la chef de la délégation turque. Aussi ce sont des entreprises de renom en Turquie qui ont été à la quête des partenariats avec celles du Cameroun, la semaine dernière. Les hommes d’affaires turques espèrent que cette journée B to B portera ses fruits dans un avenir proche.
Très souvent, pendant les campagnes électorales les promesses restent très macro. Quelles sont les préoccupations à adresser pour que, à court terme les populations sentent l’impact des actions des hommes politiques ? L’experte en gouvernance identifie les défis (dans son domaine de compétence) que doivent relever les candidats à la présidentielle d’octobre prochain.Présidentielle 2018: questions pour un nouveau départ du Cameroun La période électorale nous donne l’occasion d’apprécier l’offre politique des candidats. Bien plus qu’une offre politique, c’est l’occasion pour les citoyens de choisir leur futur désiré et d’imposer leurs attentes. Devrait alors gagner, le candidat qui se rapprocherait le plus des aspirations du peuple. Le futur proposé par chaque candidat à la présidentielle 2018 est-il apte à rassurer la population quant à sa capacité à améliorer ses conditions de vie ? Il me semble important de ne pas laisser cette préoccupation aux seuls candidats. Il convient d’indiquer quelles sont nos préoccupations ou précisément les préoccupations dans certains secteurs jugés prioritaires. Il leur reviendra alors la responsabilité d’y apporter des réponses concrètes. C’est le sens de cette lettre ouverte aux candidats. Les champs de notre vie étant multiples, je m’intéresse principalement à la gouvernance, mon domaine de compétence. Le concept de gouvernance vient du verbe grec «kubernân» qui signifie piloter un navire ou un char. Platon fut le premier à l’utiliser pour désigner le fait de gouverner les hommes. Le contenu de cette notion a évolué suivant les transformations historiques des entreprises et des Etats. Elle exprime plusieurs réalités. Ce qui rend sa définition difficile. Retenons ici qu’elle renvoie à un modèle d’exercice du pouvoir dont la qualité se reflète dans sa capacité à satisfaire les attentes des cibles. Nous aurons donc à aborder ici par ordre d’importance, la gouvernance sécuritaire, la gouvernance locale, la gouvernance administrative et la gouvernance sociale. Pour chaque domaine, il est question de faire une analyse situationnelle, de rappeler le (s) principal (aux) enjeu(x) ou préoccupation(s) et demander aux candidats d’indiquer leurs réponses.I- Gouvernance sécuritaireCela fera bientôt deux ans qu’une crise politico-sociale sévit dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Au-delà des initiatives prises par l’Etat et par certains citoyens, on tend vers un enlisement de la crise. Face à cette situation, il se dégage un truisme : les parties prenantes ne dialoguent pas ! Le dialogue dans le cas d’espèce devrait être perçu comme «l’écoute et la réponse». Une exigence qui incombe à toutes les parties car, aucun Etat ne devrait être si fort qu’il n’aurait rien à recevoir de ses citoyens et, en même temps, aucun peuple ne serait si faible qu’il n’aurait rien à proposer (donner) à ses dirigeants. Malheureusement la crise persiste et les morts se comptent par dizaines, d’où la préoccupation de la gouvernance sécuritaire. La gouvernance sécuritaire revêt ici une vision partielle en ce sens qu’elle renvoie à la préoccupation vécue actuellement dans le Sud-ouest et le Nord-ouest alors que l’insécurité est décriée dans deux autres régions du Cameroun. Il n’est de doute pour personne qu’il s’agit d’une préoccupation prioritaire dont les racines se trouvent dans notre trajectoire historique, notamment dans la colonisation. Elle exhume les oppositions entre deux modes différents de gouvernance (common law et civil law). La question est de savoir comment organiser la cohabitation de ces deux modes de gouvernance dont les leviers ne sont pas convergents. Cette préoccupation est importante au regard de la composition bipartite de notre héritage colonial d’une part et compte tenu du choix qu’il nous impose comme déterminants de la croissance, d’autre part. On y voit donc un enjeu politique et un enjeu économique. Partant du choix de gouvernance fait au Cameroun depuis la crise des années 80 selon lequel les déterminants de la croissance sont d’origine financière, c’est-à-dire un modèle qui protège les investisseurs producteurs de richesses, la question est alors de savoir quelles sont les modalités retenues pour protéger les droits des investisseurs ? Deux logiques s’opposent: la tradition anglo-saxonne du droit coutumier (la Common Law) léguée par les colons anglais et celle du droit civil (la Civil Law) léguée par les colons français qui traduisent des trajectoires juridiques différentes. Les différences entre traditions juridiques auraient une origine politique fondée sur les rapports de pouvoirs entre la monarchie et les propriétaires. Ainsi, la Common Law britannique assure la protection des intérêts des propriétaires contre la monarchie. Cette protection aurait notamment permis d’assurer la confidentialité des transactions facilitant ainsi le développement financier. Inversement, la création des codes civils français serait associée à un plus grand interventionnisme étatique, à une plus faible protection des intérêts privés, voire une faible liberté politique. Reconnaissons que la facilité politique nous a contraints à superposer ces deux modalités de gouvernance héritées des colons (pour des raisons linguistiques ou de philosophie politique) sans véritables adaptations. La greffe ne semble donc pas avoir pris entre les deux dispositifs visiblement incompatibles. Le conflit actuel n’a pas que des relais politiques. Quel que soit la forme de l’Etat adoptée (unitaire décentralisé, régionalisé, fédéralisme etc.) le mode de gouvernance reste au centre des préoccupations. Le Cameroun doit faire un choix: retenir le modèle français (fort interventionnisme de l’Etat) ou le modèle britannique (autonomie des régions), ou construire un modèle «hybride» tenant compte des spécificités endogènes qui n’auraient pas de prédominance particulière pour éviter toute frustration. Par ailleurs, le Cameroun peut garder la nature décentralisée de l’Etat avec des spécificités reconnues aux régions du Nord-ouest et du Sud-ouest à l’instar de Hong Kong. Cette partie de la Chine a un fonctionnement de type occidental marqué par un capitalisme total qui peut sembler être en contradiction avec le communisme traditionnel de la Chine. En fait, Hong Kong avait été sous l’emprise britannique quand la Chine l’était avec les soviétiques. Ainsi, peu importe la forme de l’Etat, le choix d’un modèle de gouvernance s’impose. Est-ce la protection des investisseurs par la forte présence de l’Etat ou celle par l’autonomie totale des régions. Est-ce la construction d’un modèle «hybride» ou la reconnaissance de la spécificité des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest en dépit de la forme de l’Etat retenue ? Quelle est l’option de gouvernance choisie par chaque candidat ?II- Gouvernance localeIl est vrai que la préoccupation du mode de gouvernance n’est pas évacuée, elle est présentée dans la gouvernance sécuritaire. Toutefois, la décentralisation est mise en œuvre depuis 2004. L’objectif ici est d’indiquer comment sont gérées les communes et comment assurer leur efficacité. En 2015, 48 compétences ont été effectivement transférées aux communes attestant de ce que la gouvernance locale est engagée. La gouvernance locale est un processus de régulation collective des interventions publiques au niveau local. C’est la territorialisation des politiques (intérêts locaux gérer par les acteurs locaux). Elle met les élus locaux au cœur du processus dont l’objectif est de satisfaire les intérêts des populations locales. Deux enjeux en découlent : la libre administration et l’autonomie locale. Au niveau de la libre administration, trois constats s’observent: – Il existe trois niveaux de gouvernance : la gouvernance nationale (centrale), régionale et locale. Dans ce contexte, il n’y a pas effacement du politique mais il y a déplacement du pouvoir pour capter tous les acteurs sociaux autour des décisions qui engagent la vie des populations. Les décisions sont plus proches des populations. Au Cameroun, la gouvernance locale se subdivise à deux niveaux : au niveau des communes et des régions. Pour l’heure, la gouvernance locale n’est pas intégrale car le niveau régional n’est pas effectif. – Il y a une perception de confiscation de la gouvernance locale par les élus locaux (maires et magistrats municipaux). Les acteurs locaux sont : les élus locaux et les autres parties prenantes (les acteurs privés, les ONG, les autres démembrements de l’Etat, les citoyens). Il apparait comme une centralisation de la décentralisation au niveau des élus locaux. Les communes peinent à passer d’une démocratie représentative à une démocratie participative. Quelles sont les instances de gouvernance au niveau des communes? Le conseil municipal suffit-il à lui seul pour assurer la gouvernance participative au niveau local ? Il n’existe pas ou peu d’instances de concertations impliquant les autres parties prenantes locales. – Choix des élus locaux : les populations ont l’impression que les élus leur sont imposés. Le processus d’élection des maires semble dépendre de la dictature des partis politiques dont les décisions restent centralisées. Les populations se sentent exclues du processus direct du choix des élus locaux par le jeu de la démocratie représentative. En ce qui concerne l’autonomie, trois constats s’imposent: – L’autonomie administrative reste faible. Il y a encore une forte présence de l’Etat. La tutelle des maires est assurée par les préfets. Il apparait une forte mainmise de l’Etat: pour qu’une décision soit exécutée, il faut au préalable qu’elle soit validée par le préfet. – L’autonomie financière : la gouvernance locale concerne aussi les préoccupations financières. Or la gouvernance financière à ce niveau semble peu structurée : comment les populations sont-elles associées à la budgétisation, à la réflexion de l’élargissement de l’assiette fiscale, à la reddition des comptes ? – L’autonomie dans le choix et l’exécution des projets : Il existe un réel problème de développement équitable en ce qui concerne l’affectation des projets dans les communes. Les maires se plaignent de ce que ce choix leur échappe. Ils se plaignent par ailleurs de la faible collaboration des démembrements des départements ministériels locaux dans l’exécution des projets. De même la qualité des ressources humaines des mairies est une préoccupation importante. Ces constats illustrent la difficulté qu’ont les mairies à être de véritables pôles de compétitivité. La pression exercée par la population pour plus d’autonomie des régions et communes questionne la capacité des mairies à satisfaire les attentes des populations. Elle révèle également l’urgence de cette question. Quelles sont les propositions des candidats à ce sujet ? Que proposent-ils comme stratégie pour assurer un développement équilibré du territoire et une performance des mairies ?III- Gouvernance administrativeLa préoccupation relative à la gouvernance administrative renvoie à la capacité de l’administration publique à être un véritable levier facilitant les procédures à l’endroit du secteur privé d’une part et assurant la protection des droits des investisseurs d’autre part. Pour cela, l’administration publique devra agir sur sa structure et sa stratégie. En ce qui concerne sa structure, deux enjeux majeurs apparaissent: organiser les différentes composantes de l’administration publique pour faire face aux enjeux combinés de développement et de restriction (programme avec le FMI) et la question de la taille du Gouvernement et de son train de vie. De même, au regard de la contre performance chronique des entreprises du secteur public, leur nombre important et leur cohérence semblent être un enjeu d’autant qu’elles représentent près de 55% du budget global de l’Etat. Un audit de ce secteur révèlera sans doute des cas dont l’impact sur la faible qualité des services publics n’est pas neutre. La stratégie renvoie aux «voies» retenues pour atteindre les objectifs de développement et rétablir les équilibres macroéconomiques (urgence avec le FMI). Cette préoccupation reconnait la nécessité d’une meilleure cohérence dans les multiples réformes engagées et des choix clairs de politiques publiques. Le débat sur la politique monétaire et fiscale y occupe une place importante. Pour assumer tous ces résultats la question de la qualité des ressources humaine est centrale : débat sur l’équilibre régional, la question de la compétence comme critère de responsabilisation, l’évaluation et la sanction au sein de l’administration camerounaise, la lutte contre la corruption, l’exigence de transparence. Il s’agit pour les candidats de proposer des actes concrets au-delà des textes et des discours. Ces exigences permettront de donner du sens à l’action. Plus prosaïquement, les candidats peuvent-ils nous dire quelle sera la taille de leur gouvernement et pourquoi? Quelle sera la composante de leur gouvernement (en termes de compétences stratégiques à mobiliser)? Quelles sont les réponses des candidats à ces sujets ?IV- Gouvernance socialeTrois préoccupations retiennent l’attention, l’encadrement de la petite enfance (1) la protection de la vie et de l’environnement (2) et la place de la femme dans les instances décisionnelles (3).
  1. 1Encadrement de la petite enfance: la jeunesse est le fer de lance de la nation
Il est reconnu que la jeunesse est le fer de lance de la nation. Une attention à la petite enfance et notamment les enfants vulnérables est une priorité de tous les instants. Les récentes études sur la pauvreté indiquent en effet que 40% de la population vit avec un montant proche d’un dollar par jour. C’est dire à quel point la masse de personnes vulnérables est importante. S’intéresser à l’enfant vulnérable contribuerait sans doute à rompre avec la chaine de la pauvreté d’où la nécessité de s’intéresser à cette question. En 2015, le Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS) a estimé à 1 291 474 le nombre d’orphelins et autres enfants vulnérables au Cameroun. Pour l’encadrement de ces enfants nous avons besoin des travailleurs sociaux. Une récente étude a révélé que seuls 18,7% d’intervenants rencontrés sur le terrain sont des travailleurs sociaux et ont suivi une formation adéquate en matière de prise en charge (PEC). Le gap à combler est très important et pourrait justifier la recrudescence des problèmes de mœurs de plus en plus décriés. Si des dispositions ne sont pas prises pour les enfants aujourd’hui, il faut craindre que dans les 10 prochaines années la situation s’aggrave. Que proposent les candidats pour adresser la question de l’encadrement des enfants vulnérables ? Quelles politiques pour résoudre le problème de vulnérabilité notamment pour la petite enfance sachant que le nombre d’enfants vulnérables s’accroit avec le VIH/SIDA?
  1. Protection de la vie et de l’environnement
La nécessité concomitante de fournir des biens et des services en quantité et en qualité toujours croissante, et d’assurer la sécurité des hommes et de leur patrimoine, exige des pouvoirs publics, une gestion performante des risques industriels. Dans la législation actuelle au Cameroun, la notion de risque industriel n’est pas formellement définie. Toutefois, en se référant à la Directive Européenne de 1982 sur les accidents majeurs de certaines activités industrielles dite Directive SEVESO, certaines unités industrielles au Cameroun satisfont les critères pour être considérées comme installations à risques majeurs. C’est le cas notamment des: installations de stockage de produits pétroliers et l’ensemble des convois de transport desdits produits; usines de conditionnement des insecticides; grands dépôts d’explosifs (plus de 10 tonnes de Nitroglycérine ou plus de 250O tonnes de Nitrate d’Ammonium); grands entrepôts d’engrais chimiques; silos à grains; dépôts de chlore; ¬raffinerie de pétrole brut; dépôts de sources radioactives scellées. Ces entités sont dénommées: établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes. L’accroissement et la densification du nombre des établissements classés (840 répertoriées par le MINMIDT, 4535 par le MINSANTE et plus de 3000 dans le secteur du tourisme, toutes répertoriées en 2015) ont engendré une augmentation considérable des risques d’accidents et autres désagréments. En 2013, les établissements classés, publics et privés, ont enregistré 110 cas de maladies professionnelles, pour 1400 cas d’accidents dont 12 mortels. En termes de dégâts financiers, les indemnisations effectuées par la CNPS ont été chiffrées à trois(03) milliards de francs CFA environ pour la même année, sans compter celles opérées par les compagnies d’assurance. Rappelons-nous de quelques accidents de grande ampleur: – En 1982 explosion d’une cuve de chlore à la CELLUCAM à Edéa, explosion du laboratoire de l’usine ALUCAM à Edéa ; – 14 février 1998 incendie des wagons-citernes au dépôt SCDP de NSAM à Mvolyé ; – De 1998 à 2015 série d’incendies des marchés au Cameroun, explosion des ACIERIES à Douala, incendie de l’hôtel SAWA à Douala, incendies dans les ministères et services publiques etc. ; – 22 novembre 2015, explosion d’un centre d’enfûtage clandestin de gaz butane à Etoudi. – octobre 2016,  accident de CAMRAIL à ESEKA. C’est pour prévenir ces accidents que l’Administration s’est dotée d’un certain nombre d’outils, pour assurer ses missions de sécurité et de protection de l’environnement. Toutefois, l’on observe que quoique dense, le cadre juridique reste obsolète et est à parfaire ; l’absence d’un fichier national, unique, informatisé, accessible et régulièrement mis à jour ne permet pas d’assurer la surveillance exhaustive des entreprises dangereuses ; l’insuffisance des personnels en qualité et qualité suffisantes hypothèque l’effectivité et l’efficacité des inspections. Ce constat ne garantit pas la sécurité des millions des camerounais qui fréquentent régulièrement les établissements classés soit comme employés soit comme usagers. La surveillance administrative et du contrôle technique des établissements classés et la régulation juridique dans ce secteur présentent une priorité incontestable. Comment les candidats comptent-ils s’organiser pour protéger la vie des citoyens camerounais au regard de la grande dangerosité que présentent ces entreprises?
  1. La place de la femme dans les instances décisionnelles
L’égalité homme/femme reste une préoccupation dans tous les pays. La Journée Internationale de la Femme (JIF) de 2017 au Cameroun s’est articulée autour de l’égalité 50/50 en 2030. Au siège de l’Union Africaine (UA), des déclarations des chefs d’Etat affichées, celle du Président Paul Biya porte sur cette exigence d’impliquer la femme dans toutes les sphères de la vie de la société. De même, l’autonomisation des femmes est l’une des priorités de l’Agenda 2063 de l’UA et l’année 2015 a été déclarée par les chefs d’État et de gouvernement de l’UA comme «Année de l’autonomisation des femmes et le développement de l’Afrique vers la réalisation de l’Agenda 2063». L’année 2016 a été consacrée année de droits de l’homme, avec un accent sur les droits des femmes. Le Cameroun va s’inspirer de plusieurs textes internationaux pour consacrer l’égalité entre les hommes et les femmes. Ces textes reconnaissent à travers les droits civiques ou des lois anti-discriminations, l’égal l’accès de la femme à la fonction publique. Fort de ces fondements, la constitution n°96/06 du 18 janvier 1996 révisant celle du 12 juin 1992 reconnait dans son préambule  le principe d’égalité d’accès aux emplois publics. Le décret portant statut général de la fonction publique N°94|199, du 7 octobre 1994 dont l’article 12 dispose : «l’accès à la fonction publique est ouvert, sans discrimination aucune, à toute personne de nationalité Camerounaise (…)». Quand nous parlons d’accès ici, il ne s’agit pas seulement de l’intégration à la fonction publique mais d’accès élargi à tous les niveaux de  la hiérarchie de la fonction publique. Malgré ce dispositif, les statistiques rappelant l’égalité hommes/ femmes dans la fonction publique sont largement à la défaveur des femmes. Comment expliquer la réticence des décideurs en majorité des hommes à responsabiliser les femmes à tous les niveaux de la hiérarchie de la fonction publique? Quels sont les engagements chiffrés des candidats en ce qui concerne la promotion des femmes dans les instances décisionnelles? La pression exercée par la population pour plus d’autonomie des régions et communes questionne la capacité des mairies à satisfaire les attentes des populations. Elle révèle également l’urgence de cette question. Quelles sont les propositions des candidats à ce sujet ? Que proposent-ils comme stratégie pour assurer un développement équilibré du territoire et une performance des mairies ?






Sunday, 05 June 2022 11:01