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CAN 2019: un nouvel avatar de la guerre hybride contre le Cameroun

samedi, 01 décembre 2018 18:03 Mfoungo

Ô toi, peuple de masochistes, toujours enclin à l’autoflagellation, même lorsque tous les signes d’une conspiration sont nettement visibles, souviens-toi des grands titres de la presse internationale sur « les stades inachevés », les retards dans l’organisation », à un mois de la coupe du monde au Brésil » ou encore le sort de l’équipe de football du Togo au Cabinda.


Ô toi, peuple de sots, as-tu oublié « Sochi 2014 », avec ses « Travaux inachevés » et ses « pistes modifiées la veille des Jeux Olympiques » ?


Depuis des années, je ne cesse de le crier : le pays est en guerre, mais une guerre d’un nouveau genre : la guerre hybride !, avec des adversaires parmi les plus inattendus. C’est même cela la caractéristique majeure de toute guerre hybride. Que dire à ceux dont le ressentiment personnel contre le Camerounais Issa Hayatou est connu depuis des années ? Que dire à ceux-là qui ne rêvaient que de vengeance, le moment venu ? Au fait, que pouvait-on attendre d’eux ? De la mansuétude ? Par contre, à ceux des nôtres qui se réjouissent stupidement de cette vengeance malsaine non seulement contre un homme (Hayatou) mais aussi contre toute une nation, il y aurait beaucoup à dire.

D’abord, le comportement malsain des Pétain et des Laval de la nation couvrant de lauriers, l’ennemi de la patrie. Immédiatement après la dernière élection présidentielle, ces forces qui avaient tenté de mettre la main sur l’appareil d’Etat, avec l’appui de leurs relais extérieurs, avaient juré de pourrir le présent septennat et d’avoir le vainqueur à l’usure : la partie est lancée. Parmi les motifs de l’éviction du Cameroun de l’organisation, il y a le retard dans les travaux et l’insécurité.
Pour montrer l’invalidité de ces arguments et rafraîchir la mémoire des bonnes âmes qui se plaisent à accabler leur propre pays, je me permets de soumettre à votre jugement les extraits de presse ci-après. Les extraits 1 et 2 portent sur la coupe du monde du Brésil et sur les jeux olympiques de Sotchi tandis que le 3e extrait a pour but de répondre au prétexte de l’insécurité, allégué par la CAF, à partir de l’exemple de l’Angola, organisateur de la CAN 2010, alors que le pays était secoué de toutes parts par des mouvements séparatistes et insurrectionnels de toutes natures. Malgré cette tragédie la CAF n’a pas hésité à confier à l'Afrique du sud l’organisation d’importants rendez-vous sportifs continentaux, en dépit d’un niveau d’insécurité inconnu dans les autres pays du monde, en temps de paix. S’agissant des homicides, Interpol parle d’une moyenne annuelle de 47000, bien que les chiffres officiels pour avril 2017 par exemple parlent de 20 336 meurtres, soit environ 57 homicides par jour, par l’action soit des gangs soit des compagnies de taxis en compétition.


Par ailleurs, depuis l’annonce de la décision de la CAF, les donneurs de leçons à l’intérieur du pays sont montés sur leurs ergots pour dénoncer la corruption du régime. S’ils avaient été eux-mêmes purs, on leur donnerait mille fois raison. Le problème est que le temps et les actes posés ont permis au peuple de se faire une idée de leur identité et de leur moralité, car, tous, aussi divers qu’ils sont, ils appartiennent presque tous à la même clique de pléonexes et de timocrates dont les réseaux infestent la société et l’Etat depuis des décennies. Le brouhaha assourdissant qu’ils ont orchestré depuis la crise dite « anglophone » jusqu’à la dernière élection présidentielle est de faire oublier le véritable enjeu de la lutte en cours dans le pays : expulser cette pègre maudite des rouages de l’Etat et de la société qu’ils parasitent et minent de l’intérieur.


1. « Stades inachevés, retards dans l'organisation... pourquoi la Coupe du monde et les JO au Brésil se joueront quoiqu'il arrive (13/05/2014 14:30 CEST | Actualisé 05/10/2016 06:27) Le HuffPost/ REUTERS
COUPE DU MONDE 2014 - A un mois du début du Mondial brésilien, la situation est critique. Voire alarmante. Sur les douze stades devant être construits ou rénovés pour la compétition, quatre sont encore en travaux, dont celui de Sao Paulo où se tiendra le match d'ouverture Brésil-Croatie le 12 juin.
Ce reportage de France 2 montre ainsi des images d'une tribune loin d'être achevée, des vestiaires encore en plein chantier...
Coupe du monde de foot : le Brésil est-il prêt ?par francetvsport
Dans ce contexte, difficile d'imaginer des dizaines de milliers de spectateurs prenant place d'ici un mois sous le regard du monde entier. D'autant que 2,5 millions de billets ont déjà trouvé preneurs et que l'ensemble des matches devraient se jouer à guichets fermés.
"Le match d'ouverture sera bien joué à Sao Paulo, assurait en décembre Jérôme Valcke, le secrétaire de la Fifa. Nous ne sommes pas dans une situation de crise, il n'y a pas de plan B à chercher. Nous sommes confiants, ils pourront livrer le stade (...) pour la Coupe du monde".
Ce Mondial aurait-il pu de toute façon être repoussé ou sa formule modifiée? Pas vraiment quand on connaît les enjeux financiers et médiatiques de la compétition, la plus suivie au monde à la télévision devant les Jeux olympiques d'été et le Tour de France. En 2010, la finale Espagne-Pays-Bas en Afrique du Sud a ainsi été suivie par près de 700 millions de téléspectateurs à travers le globe.
(Très) chers sponsors
Les sponsors de l'événement, eux, se nomment Coca-Cola, Adidas, Emirates, Visa, Sony, McDonald's, Continental... Soit les plus grands groupes mondiaux qui déboursent des sommes astronomiques pour figurer en bonne place lors de la compétition afin de valoriser au mieux leur image.
Le calendrier des matches -64 au total-, établi depuis le tirage au sort des groupes en décembre, serait de toute façon trop compliqué à modifier si près de l'événement. Les billets sont eux déjà édités de longue date...
Résultat, dans des stades terminés ou non, les matches se joueront quoiqu'il arrive. La semaine dernière, Jérôme Valcke tentait encore de rassurer tout le monde: "En ce qui concerne les stades, en ayant énormément discuté, en ayant réduit nous-mêmes nos prétentions, nos besoins, on aura ce qui est nécessaire pour assurer à l'ensemble des journalistes, des équipes, des fans, des officiels, une Coupe du monde qui restera (...) un souvenir exceptionnel".
Les problèmes d'articulation avec les calendriers des différentes ligues nationales et continentales empêchent également tout report.
Si c'est la première fois qu'un Mondial suscite autant de craintes et où autant de retards s'accumulent dans la construction des infrastructures, des précédents existent dans l'organisation des Jeux olympiques. Pas plus tard qu'en février, à Sotchi, les journalistes ont ainsi pris possession de chambres d'hôtels défectueuses et non terminées. Des couacs largement commentés sur les réseaux sociaux, surtout que ces JO restent les plus chers de l'histoire:
Les journalistes constatent les ratés dans les hôtels de Sotchi
Lors des JO d'été d'Athènes il y a dix ans maintenant, d'importants retards dans les travaux avaient conduit le gouvernement grec à faire travailler les ouvriers 24 heures sur 24 sur les chantiers, à quelques semaines du début des épreuves. Budgétés initialement à 4,6 milliards d'euros, la facture de cette olympiade s'était élevée à 13 milliards d'euros.
Mais le pire reste à venir. Et c'est encore le Brésil qui est au centre des attentions. Si le coup d'envoi des Jeux olympiques de Rio de Janeiro ne sera donné que dans deux ans, ce sont de nouvelles sueurs froides qui se préparent, non plus pour la Fifa mais pour le CIO.
"C'est la pire (préparation) que j'ai vue" en 40 ans d'olympisme a ainsi asséné fin avril le vice-président du Comité international olympique, l'Australien John Coates. "Je pense que la situation est pire qu'à Athènes". "A Athènes, a expliqué John Coates, nous avions pour interlocuteur un gouvernement. Ici, il y en a trois, a-t-il expliqué, citant "peu de coordination entre l'Etat fédéral, le gouvernement de l'Etat (de Rio) et la ville", ainsi que "des problèmes sociaux" et "un pays qui a aussi à gérer la Coupe du monde de football qui arrive". Mais là encore, "il n'y a pas de plan B, nous allons à Rio", a-t-il toutefois reconnu.
La réponse du Comité d'organisation de Rio 2016? "Nous avons une mission historique: organiser les premiers jeux Olympiques et Paralympiques au Brésil et en Amérique du Sud pour 2016. Nous allons y arriver. En 2016, Rio sera l'hôte d'excellents Jeux et respectera absolument tous les calendriers et budgets adoptés", a-t-il affirmé dans un communiqué.
Il reste désormais 815 jours au comité pour traduire ces paroles en actes.

2. Sochi 2014 : Travaux inachevés et pistes modifiées la veille des Jeux OlympiquesMise à jour le 6 févr. 2014 17:42:15 Ecrit par Aline V.
37 milliards d'euros ont été dépensés pour les Jeux Olympiques de Sochi, prévus du 7 au 23 février. À un jour de la cérémonie d'ouverture, les travaux ne sont toujours pas achevés, et les couacs ne cessent de s'accumuler tant chez les athlètes que chez les journalistes.
Les problèmes s'accumulent et ne se ressemblent pas à Sochi. Alors que le coup d'envoi des compétitions a été donné ce matin avec le snowboard slopestyle, il reste de nombreux réglages à modifier en coulisse. En effet, depuis quelques jours, les journalistes et athlètes du monde entier inondent les réseaux sociaux de tweets et photos à propos des dysfonctionnements qui règnent au sein de leurs hôtels. Entre ceux dont les chambres sont toujours en construction, ceux où l'eau n'est pas potable ou encore ceux qui n'ont toujours pas d'électricité, les mauvaises surprises commencent à s'accumuler. Alors que Dmitri Tchernychenko, chef du comité d'organisation des JO de Sochi, avait assuré dernièrement que ''tout était en place pour accueillir les athlètes'', il semblerait que le discours ait été légèrement exagéré. En atteste le confort très sommaire dont vont se contenter les joueurs canadiens de hockey sur glace qui pourtant, ont besoin de plus d'espace. En effet, une photo (dévoilée ci-dessous) lève le voile sur les conditions très étroites avec lesquelles les athlètes vont devoir s'accommoder.


3. « La délégation du Togo a été mitraillée vendredi alors qu'elle passait en bus la frontière entre le Congo-Brazzaville et l'Angola pour se rendre à la Coupe d'Afrique des nations ». Le Monde avec AFP, AP et Reuters Publié le 09 janvier 2010 à 08h49 - Mis à jour le 22 janvier 2010 à 15h22
« Au moins deux personnes sont mortes après l'attaque meurtrière dont a été victime l'équipe du Togo à la frontière de l'Angola, vendredi 8 janvier, alors qu'elle se rendait à la Coupe d'Afrique des nations (CAN). La délégation du Togo a été mitraillée vendredi alors qu'elle passait en bus la frontière entre le Congo-Brazzaville et l'Angola. Cette attaque a été revendiquée par le Front de libération de l'enclave de Cabinda (FLEC), qui milite depuis 1975 pour l'indépendance de cette bande de terre enclavée entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Congo-Brazzaville.
"Le chargé de communication Stanislas Ocloo et l'entraîneur adjoint Abalo Amelete ont rendu l'âme à quatre heures au petit matin", a déclaré Kodjo Samlan, chargé de presse pour le Togo par la CAF (Confédération africaine de football) et arrivé samedi matin à Cabinda avec la délégation de la CAF. La télévision togolaise a confirmé le nouveau bilan de "deux morts et un blessé grave".
Un premier bilan délivré par la Fédération togolaise, qui parlait de neuf blessés parmi les joueurs et les officiels de l'équipe, faisait également état de la mort d'un chauffeur, une information qui n'a été confirmée ni par M. Samlan ni par la télévision togolaise. Le gouvernement togolais a précisé, dimanche, que le chauffeur était vivant mais "en soins intensifs".


L'état du deuxième gardien de la sélection, Kodjovi Obilale, évacué vers l'Afrique du Sud, serait également préoccupant. Alors que son décès avait dans un premier temps été annoncé dans l'après-midi, Obilale a bien été hospitalisé samedi après-midi à Johannesburg, où il devait être rapidement opéré, selon le responsable de l'établissement. "Il est conscient et dans un état stable", a déclaré le président du groupe médical privé qui détient la grande clinique de Milpark, Dr Richard Friedland, lors d'une conférence de presse. Obilalé, 25 ans, "souffre de deux blessures par balles dans le bas du dos et dans l'abdomen", a précisé le responsable du groupe Netcare. "Nous envisageons de l'opérer très rapidement", a ajouté le Dr Friedland.
"NOUS ALLONS RENFORCER TOUS LES MÉCANISMES DE SÉCURITÉ"
D'après les informations du gouvernement angolais, l'attaque aurait eu lieu "dix kilomètres après le passage de la frontière entre le Congo et l'Angola". Les auteurs sont ensuite retournés en République du Congo, selon Luanda. Un haut responsable de la CAF s'est toutefois étonné que le Togo soit la seule équipe à voyager en bus. "Toutes les équipes avaient leur plan de vol, sauf une, le Togo", regrette-t-il. Le gouvernement angolais et les instances de la CAF ont immédiatement souligné que la compétition aurait bien lieu, et que les mesures de sécurité seraient augmentées. "Nous allons renforcer tous les mécanismes de sécurité afin de réunir toutes les conditions pour garantir le succès, la tranquillité, et la sécurité des personnes et des biens", a soutenu le ministre des sports angolais, Gonçalves Muandumba.
Samedi, lors d'un entretien à Luanda avec le président de la Confédération africaine de football (CAF) Issa Hayatou, le Premier Ministre angolais "a estimé que l'incident de Cabinda était un acte isolé et a réitéré que la sécurité de l'équipe du Togo et des autres sélections était garantie", selon un communiqué du comité local d'organisation. Tout en reconnaissant que l'équipe du Togo avait été victime d'un "acte terroriste", le chef du gouvernement Paulo Kassoma a "garanti que toutes les conditions de sécurité sont réunies" pour le déroulement de la compétition, qui s'ouvre dimanche, ajoute le texte."Le gouvernement angolais souhaite offrir toute sa compassion et apporter son soutien moral à la délégation togolaise", a déclaré M. Kassoma selon le communiqué, affirmant également que "le plus grand soin médical" était offert aux blessés. Les matches prévus au Cabinda pourraient par ailleurs être transférés dans la capitale, Luanda.
ADEBAYOR EST PARTI


D'après la BBC et l'agence AP, la sélection togolaise aurait pourtant décidé de se retirer de la compétition. L'agence Reuters précise qu'Emmanuel Adebayor, le capitaine du Togo, a quitté l'Angola samedi et ne participera pas à la CAN, en citant un porte-parole de son club, Manchester City. "Il est sur le chemin du retour en provenance d'Angola mais nous ne savons pas exactement où se rend son avion", a dit Simon Heggie à Reuters. "Le club a été en contacts permanents avec Emmanuel, nous avons parlé avec ses conseillers et avec sa compagne et il revient chez lui", a-t-il ajouté.
"En tant que capitaine de mon équipe nationale je peux dire que si la sécurité n'est pas assurée, alors peut-être que nous partirons demain", avait déclaré Adebayor samedi matin au micro de la BBC. "Nous allons prendre la décision qui sera la bonne pour nos carrières, nos vies et nos familles. Au bout du compte, il ne s'agit que de football, avait relativisé le Togolais. De nombreux joueurs veulent partir. Ils ont vu la mort et veulent rentrer auprès de leurs familles."

Nkolo Foé

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