Tout part de l'accusation que Ndassi fait au président de l'Union nationale pour la démocratie et le progrès. Selon lui, le président national de l'Undp maintient son soutien sans faille au président Paul Biya, en dépit des enlèvements qui ont cours dans la zone anglophone depuis 3 ans. Pour le président jeunesse du parti, les violences dans le Nord-ouest et le Sud-ouest affectent les militants du parti dans ces régions.
"Je suis surpris par votre long silence et par le fait que le parti n'a jamais condamné ouvertement avec force ces atrocités ; je suis mécontent du fait que nous ayons voté pour le président qui a jusqu'ici refusé d'appeler au dialogue afin de mettre fin à cette crise ; je suis inquiet pour l'avenir de notre pays, vu que l'Undp continue de soutenir le Président Paul Biya", aurait écrit Elvis Ndassi dans une lettre adressée à Bello Bouba Maïgari selon des sources crédibles.
Toujours dans cette correspondance, Elvis Ndassi fait mention des manœuvres qui plaident en faveur de la préservation de "l'intérêt égoïste de tous ceux qui bénéficient de l'alliance entre l'Undp et le Rdpc".
Il ajoute d'ailleurs, "en juillet 2018, après la convocation du corps électoral pour la présidentielle, vous avez réuni le comité central afin que nous décidions de notre position en tant que parti politique", le précise-t-il. Elvis Ndassi assure qu'il avait eu à expliquer en quoi la situation augurait non seulement un grand suicide politique pour l'Undp, mais également un risque pour la vie du parti. Tout ceci, du fait que le Rdpc avait été déclaré comme ennemi public dans les deux régions en crise.
Innocent D H
Les critiques dans son propre camp, ont finalement eu raison de lui même. Theresa May a annoncé ce vendredi 24 mai qu'elle démissionne de son poste le 07 juin prochain. Mais au sein du parti conservateur, un frémissement est d'ores déjà observé. La campagne pour son remplacement dans ce parti débutera la semaine prochaine. Elle affirme néanmoins qu'elle reste en poste jusqu'à ce que sa démission aboutisse.
Le regret de Theresa May
La Première ministre britannique, exprime son "profond regret", de n'avoir pas pu réussir à faire sortir le Royaume-Uni de l'Union Européenne ( UE).
"J'ai fait tout ce que j'ai pu pour convaincre les parlementaires de soutenir mon accord avec l'UE", a indiqué Theresa May. Elle reconnait d'avoir eu raison de continuer à défendre le texte, malgré le rejet à trois reprises par les députés. Elle a d'ailleurs estimé : "le compromis n'est pas un gros mot". Pour sa part, il sera nécessaire que son successeur évite à tous les prix un "no deal".
La presse britannique avait prédit cette démission
La presse britannique avait prédit que la Première britannique annoncerait sa démission ce vendredi. Il faut indiquer que Theresa May avait présenté un plan de la "dernière chance" pour l'aboutissement heureux du Brexit, ouvrant la voie d'un second référendum, qui avait été finalement accueilli par de vives critiques, et surtout la démission de la ministre chargée des relations avec le Parlement, Andrea Leadsom.
Theresa May, au pouvoir depuis 2016, avait fait de son cheval de bataille, la mise en œuvre du Brexit. Elle a été plutôt critiquée pour son inflexibilité et avait été divisée par deux votes de confiance, auxquels, elle avait survécu.
Innocent D H
Selon le communiqué de la Présidence de la République, il a remis sa lettre de démission ainsi que celle de tous les membres du gouvernement au Chef de Ibrahim Boubacar Keïta, qui les acceptée.
L’acte de Soumeylou Boubèye Maïga en poste depuis près de 16 mois, intervient à quelques heures de l'examen par l'Assemblée nationale d'une motion de censure du gouvernement déposée mercredi par des députés de l'opposition mais aussi de la majorité.
« L’on attend dans les tous prochains jours, la nomination d’un nouveau Premier ministre et, un nouveau gouvernement sera mis en place, après consultation de toutes les forces politiques de la majorité et de l'opposition », précise le communiqué.
La personnalité du Premier ministre cristallisait les critiques depuis plusieurs semaines, d'influents dirigeants religieux musulmans réclamant notamment son départ.
Selon les confrères de la presse malienne, M. Keïta a reçu tout au long des semaines écoulées, des dignitaires religieux, dirigeants politiques et représentants de la société civile, afin de discuter de la situation du pays et leur remettre l'avant-projet de loi de révision constitutionnelle qui lui a été présenté le 01er avril par un comité d'experts.
Des rencontres qui font suite à une manifestation de plusieurs dizaines de milliers de personnes à Bamako le 5 avril contre « la mauvaise gestion du pays », notamment les violences intercommunautaires dans le centre, selon les organisateurs, parmi lesquels d'influents chefs religieux musulmans.
Lors d'une allocution radiotélévisée mardi soir, le chef de l'Etat a assuré avoir « entendu toutes les colères, décodé tous les signaux, compris tous les messages remontant » du pays, sans évoquer directement le Premier ministre ni son gouvernement. Il a par ailleurs annoncé l'ouverture d'une concertation nationale du 23 au 28 avril avec les forces politiques et sociales sur le projet de révision constitutionnelle qui doit être soumis à référendum.
Depuis l'apparition il y a quatre ans dans le centre du Mali du groupe djihadiste du prédicateur Amadou Koufa, recrutant prioritairement parmi les Peuls, traditionnellement éleveurs, les affrontements se multiplient entre cette communauté et les ethnies bambara et dogon, pratiquant essentiellement l'agriculture, qui ont créé leurs "groupes d'autodéfense"
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, malgré l'accord de paix, censé isoler définitivement les djihadistes, dont l'application accumule les retards.
Nicole Ricci Minyem
Toujours d’après la télévision nationale, Tayeb Belaiz, un fidèle d'Abdelaziz Bouteflika, a prévenu le Conseil constitutionnel qu'il avait présenté sa démission (...) au chef de l'État par intérim Abdelkader Bensalah.
C’est encore une bataille de gagnée pour le peuple algérien, mais la lutte continue. Tayeb Belaiz n’est qu’un rouage du « système » et la rue réclame le départ de tous les responsables du régime. « Tous les proches de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika doivent partir », répètent en boucle les manifestants depuis bientôt neuf semaines.
De ce fait, les contestataires, qui ont obtenu début avril le départ de Bouteflika après 20 ans de règne, réclament désormais notamment le départ des « 3 B »: le président par intérim Abdelkader Bensalah, le Premier ministre Noureddine Bédoui, et M. Belaiz qui a exhaussé leurs vœux.
Aucun détail supplémentaire pour le moment n’a été donné sur ce départ. Tayeb Belaiz, lui-même, ne l’explique pas. Est-ce en réponse aux revendications populaires ? A-t-il au contraire était poussé à la porte ? Difficile de le savoir dans ce contexte. Dans sa lettre de démission, il a juste écrit : « Que Dieu protège l’Algérie et son peuple vaillant ».
Cette démission intervient au 1er jour d'une révision exceptionnelle des listes électorales, qui doit durer une semaine, dans la perspective de la présidentielle du 4 juillet. Des magistrats et des maires ont d'ores et déjà indiqué qu'ils boycotteraient la supervision de cette étape, importante avant l'organisation du scrutin.
Pour les contestataires algériens, le maintien à la tête de l'Etat des structures et personnalités issues du « système » mis en place par Abdelaziz Bouteflika ne permettent pas de garantir un scrutin libre et équitable pour élire son successeur.
Notons que, Tayeb Belaiz, ancien magistrat, ministre de façon quasi ininterrompue durant seize ans, âgé de 70 ans, avait été nommé le 10 février à la tête du Conseil constitutionnel par Abdelaziz Bouteflika pour remplacer Mourad Medelci après sa mort.
Danielle Ngono Efondo
Au pouvoir depuis vingt ans, Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, cible d'une contestation populaire inédite depuis plus d'un mois et défié par l'armée, a démissionné mardi soir. « Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a notifié officiellement au président du Conseil constitutionnel sa décision de mettre fin à son mandat en qualité de président de la République », a rapporté l'agence de presse officielle APS.
Cette annonce intervient après un communiqué de l'armée algérienne qui disait ne pas reconnaître celui de la présidence annonçant, la veille, la démission d'Abdelaziz Bouteflika avant le 28 avril. L'armée demandait l'application immédiate de l'article 102 de la Constitution sur la mise en place du processus d'empêchement du président.
Dans sa lettre de démission, le président algérien explique que sa décision « est destinée à contribuer à l'apaisement des cœurs et des esprits de ses compatriotes, pour leur permettre de projeter ensemble l'Algérie vers l'avenir meilleur auquel ils aspirent légitimement ».
La France a réagi peu après l'annonce de la démission d'Abdelaziz Bouteflika par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. « Nous sommes confiants dans la capacité de tous les Algériens à poursuivre cette transition démocratique dans ce même esprit de calme et de responsabilité qui a prévalu ces dernières semaines », a-t-il déclaré.
Selon la Constitution, c'est le président du Conseil de la Nation (chambre haute), Abdelkader Bensalah, 77 ans, pur produit du régime, qui assurera l'intérim durant une période maximale de 90 jours au cours de laquelle une présidentielle doit être organisée.
À Alger, un concert de klaxons a accueilli la nouvelle de la démission de Bouteflika, et des Algérois ont rapidement commencé à se rassembler sur le parvis de la Grande poste, bâtiment emblématique du centre de la capitale et épicentre des manifestations. Des feux d'artifice ont été tirés, alors qu'environ un millier de personnes, hommes et femmes, parfois venus avec leurs enfants, convergeaient vers la Grande Poste, certains brandissant le drapeau national.
La démission de Bouteflika est une première étape pour les Algériens, qui entendent désormais obtenir le départ de tout le « système » en place.
Danielle Ngono Efondo
Dans cet article, il est rappelé ce que prévoit l'article 102 de la constitution algérienne, une fois sa démission acquise :
Vacance du pouvoir
A la démission du chef de l'Etat, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit, c'est-à-dire de sa propre initiative. Il constate alors, à la majorité de ses membres, la vacance définitive de la présidence.
Il communique immédiatement l'acte de vacance définitive au Parlement, dont les deux Chambres, l'Assemblée populaire nationale (APN, chambre basse) et le Conseil de la Nation, se réunissent de plein droit. La Constitution ne précise pas qu'un vote doit avoir lieu.
Intérim
C'est le président du Conseil de la Nation - poste actuellement occupé par Abdelkader Bensalah, 77 ans, qui assure alors l'intérim durant une période de 90 jours maximum. Si, pour quelque cause que soit, la présidence du Conseil de la Nation est vacante, c'est le président du Conseil constitutionnel - actuellement Tayeb Belaiz, 70 ans - qui assume la charge du chef de l'Etat, pour la même période de 90 jours. Une élection présidentielle doit être organisée au cours de cette période. Le chef de l'Etat par intérim ne peut être candidat à cette élection.
Pouvoirs du président par intérim
Le gouvernement ne peut être ni démis ni remanié avant l'élection d'un nouveau président de la République. Si le Premier ministre est candidat à la présidentielle, il est automatiquement démissionnaire et remplacé par un membre du gouvernement désigné par le chef de l'Etat par intérim.
Le président par intérim ne peut pas consulter la population par référendum, ne peut pas lancer une révision de la Constitution, ni légiférer par ordonnances, ni dissoudre l'APN. Il ne dispose pas du droit de grâce, de remise ou de commutation une peine.
Il doit obtenir l'approbation des deux chambres du Parlement pour déclarer l'état de siège, l'état d'exception, la mobilisation générale ou la guerre et pour signer les traités de paix.
Abdelaziz Bouteflika est né le 02 mars 1937 à Oujda. Réélu en 2014, il est au pouvoir depuis 1999. À 19 ans, il rejoint l’Armée de libération nationale, avant d’être élu, en 1964, membre du Comité central et du bureau politique du Front de libération nationale (FLN). À partir de 1963, il dirige le ministère des Affaires étrangères et restera à sa tête pendant seize ans.
Nicole Ricci Minyem
En effet, c'est par un communiqué de la présidence algérienne que la nouvelle est arrivée lundi 1er mars en fin d'après-midi : le président Abdelaziz Bouteflika démissionnera « avant le 28 avril prochain », date d’expiration de son mandat.
Notons que, ni la date de cette démission ni les "décisions importantes" qui seront prises avant n'ont été précisées. Au pouvoir depuis 20 ans, le président Bouteflika est confronté depuis le 22 février à une contestation massive et inédite des manifestants qui réclament son départ et celui de son entourage et plus largement celui du "système" au pouvoir.
Cette démission, c’est aussi ce que demandaient un certain nombre des proches du président dont Ahmed Ouyahia, l’homme qui était à la tête du gouvernement jusqu’au 11 mars dernier. L’armée, elle, évoquait l’article 102 de la Constitution qui permet au Conseil constitutionnel de se réunir pour déclarer l’état d’empêchement du président en cas de maladie grave.
Par ailleurs, des organisations qui avaient toujours soutenu le chef de l’Etat, comme le patronat ou des organisations liées aux anciens combattants, avaient déclaré qu’elles soutenaient désormais le mouvement populaire.
Pour Brahim Mansour, chercheur à l'Institut des relations internationales et stratégiques, la démission programmée d'Abdelaziz Bouteflika est une sortie honorable au milieu de cette crise. « C'est une sortie honorable pour éviter d'empirer la crise, donc c'est une étape importante parce que cela va permettre une sortie de crise dans un cadre constitutionnel. » A-t-il déclaré.
Six ans après le début du débat sur l’incapacité du président à assurer ses fonctions, plus d’un mois après le début de la contestation populaire qui réclame le départ d’Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, et au pouvoir depuis 1999, la présidence s’est limitée à une date butoir.
Mais, pourquoi garder ce flou sur la date exacte de sa démission, à moins d’un mois de la fin irrévocable de son mandat ? Ne pas donner de date serait-il une façon pour Bouteflika de gagner du temps, ne serait-ce que quelques semaines pour s’organiser ? Mais une nouvelle fois, cette annonce du pouvoir risque donc de rater sa cible, celle d’apaiser la rue.
On se rappelle qu’après avoir renoncé à briguer un 5e mandat, une perspective qui a fait descendre des millions d'Algériens dans la rue, Abdelaziz Bouteflika avait reporté la présidentielle prévue le 18 avril et proposé de remettre ses pouvoir à un successeur élu à l'issue d'une Conférence nationale censée réformer le pays et élaborer une nouvelle Constitution. Une option qui impliquait qu'il reste au pouvoir au-delà de l'expiration de son mandat et jusqu'à une date indéterminée. Une proposition qui avait été catégoriquement rejetée par les manifestants dont la mobilisation n'a pas faibli ces dernières semaines.
Danielle Ngono Efondo