Cette enveloppe doit servir à la construction des logements détruits des familles victimes du drame de Ngarbuh.
Chaque famille victime du drame de Ngarbuh a reçu 5 millions de FCFA. L’argent a été mis à leur disposition par Paul Biya le président de la République. Il leur a été remis par Adolphe Lele Lafrique le Gouverneur de la région du Nord-Ouest, le 3 février 2021. En plus de cette somme d’argent, les familles victimes du drame ont eu des denrées alimentaires comme le riz et la farine. Il y avait aussi les produits de première nécessité à l’instar du savon. Présentant cette information au journal parlé de 13 heures du 4 février 2021, le Poste national de la Crtv a précisé qu’il s’agit d’une indemnisation du Chef de l’Etat.
A titre de rappel, le drame de Ngarbuh s’est produit le 14 février 2021. Il y a eu des civils tués et des maisons détruites. Pour voir clair dans ce qui s’est passé et dégager les responsabilités, le président Paul Biya avait prescrit la mise sur pied d’une commission d’enquête. Après que le rapport de la commission d’enquête ait été rendue public par Ferdinand Ngoh Ngoh le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République le 21 Avril 2020, le gouvernement avait été accusé d’avoir menti sur ledit drame.
D’où les éclaircis apportés au nom du gouvernement par René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication au cours d’un point de presse qui a eu lieu le 28 avril 2020.
«Au préalable, si nous convenons tous que dans toutes les démocraties, le devoir d’informer correspond au droit des peuples à l’information, il convient de souligner qu’à chaque fois que survient un événement d’importance et de portée nationale et qui retient l’attention de tous les Camerounais, c’est au Gouvernement qu’il incombe, en premier, et le plus promptement possible, la responsabilité de s’adresser à l’opinion nationale et internationale, pour lui donner l’essentiel des informations qu’elle est en droit d’attendre. Autrement dit, il s’agit d’une obligation régalienne à laquelle aucun Gouvernement ne saurait se soustraire sans faillir à ses engagements vis-à-vis du peuple souverain.
Pour ce faire, au Cameroun comme ailleurs sans doute, les informations sont recueillies auprès de sources qui bénéficient de la meilleure présomption de fiabilité, elles sont ensuite recoupées, avant d’être rendues publiques, afin de limiter autant que possible les marges d’erreurs susceptibles de les altérer. Ceci explique d’ailleurs pourquoi il peut s’écouler un certain temps entre la survenance de l’événement et la réaction du Gouvernement», avait déclaré le Ministre René Emmanuel Sadi.
Liliane N.