Le partenariat entre le Ministère des Enseignements secondaires et l’Union Bank of Africa est officiel depuis le vendredi 18 octobre 2019.
Le Ministère des Enseignements secondaires (Minesec) a dorénavant quatre partenaires avec lesquels il travaille pour le paiement numérique des frais de scolarité. Après les opérateurs téléphoniques Orange et Mtn, le Pr Nalova Lyonga s’est allié à l’Union Bank of Africa (Uba). Elle a signé au nom de son département ministériel, un mémorandum d'entente entre celui-ci et Union Bank of Africa (UBA). Lors de la cérémonie de signature dudit mémorandum que la ville de Douala a abrité, Uba a été représentée par Marguerite Atanga, son Directeur général adjoint de l'établissement financier.
« Ce mémorandum d'entente vient enrichir le partenariat public-privé. Nous avons quatre partenaires et chacun apporte son savoir-faire. Il y a cependant des points communs, notamment sur la manière dont les données devraient être présentées », explique le Pr. Nalova Lyonga. Pour elle, le paiement des frais de scolarité qui se fait désormais par numérique doit être considérée comme une révolution.
Du côté de l’Uba, on se dit honoré non seulement d’avoir contracté ce partenariat mais de contribuer au développement des paiements numérique engagés par le gouvernement à travers le Minesec. «Le Minesec nous donne là une très grande opportunité de pouvoir contribuer à la révolution qui a été engagée dans ce Ministère. Nous ne pouvions pas rester indifférents face à l'objectif de transparence dans le paiement des frais de scolarité visé par ce ministère», a déclaré Marguerite Atanga.
En prenant la parole lors de la cérémonie sus mentionnée le Pr Nalova a demandé aux responsables de l’Uba d’éviter les mauvaises pratiques. Pour le Ministre, la pluralité des partenaires répond à un souci de proximité avec les parents. «Nos partenaires ne doivent pas aller convaincre les chefs d'établissements pour que ceux-ci leur réservent l'exclusivité du paiement des frais de scolarité. Nous avons pris quatre opérateurs pour diversifier les modes de paiement tout en répondant au souci de proximité», a-t-elle.
Liliane N.
Le directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications, le Pr Philémon Zoo Zame, a fixé il y a quelques jours, de nouveaux montants des offres tarifaires pour la terminaison d’appels voix et SMS des principaux opérateurs de téléphonie présents au pays que sont : Camtel, MTN Cameroon, Orange Cameroun et Viettel Cameroun. Ils doivent prendre effet pour le compte des années budgétaires 2019 et 2020, rapporte digitalbusiness.africa.
L’Agence de régulation des télécommunications du Cameroun (ART) a signé le 02 octobre 2019, une décision fixant les tarifs plafonds (hors taxes) des offres tarifaires contenues dans le catalogue d’interconnexion et d’accès des SMS MT (Mobile Terminating) et bulk SMS à retrouver dans le catalogue d’interconnexion et d’accès des opérateurs CAMTEL, MTN Cameroun, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun.
Comme pour le frais de raccordement à la plateforme SMS des quatre opérateurs, les frais de raccordement à la plateforme USSD sont fixés à 500 000 F.Cfa HT. Le tarif d’une transaction USSD est fixé à 10 Francs Cfa HT. Les quatre opérateurs sont tenus d’intégrer ces tarifs dans leur projet de catalogue d’interconnexion et d’accès des exercices 2019 et 2020 destinés aux fournisseurs de services de communications électroniques.
Par la suite, ces projets de catalogues révisés intégrant les tarifs fixés par l’ART doivent être soumis à l’Agence pour approbation, au plus tard vingt jours après signature de cette décision. Néanmoins, Philémon Zoo Zame relève que l’ART pourrait procéder à la révision de ces tarifs « en cas de modification dans la vie sociale de l’opérateur, de l’environnement technique, économique, réglementaire ou de dysfonctionnements concurrentiels ».
Il convient de rappeler que l’ART avait rejeté pour la seconde fois les offres techniques et tarifaires de MTN Cameroon et Orange Cameroun, respectivement le 10 avril 2019 et le 3 juin 2019. Après ce rejet, MTN Cameroon et Orange Cameroun avaient soumis au régulateur, le même mois, une autre offre. Pour MTN, l’on proposait 18 FCFA en heures pleines et 16 FCFA en heures creuses, soit une baisse de 18% pour la terminaison d’appels voix et 5 FCFA le SMS, soit une baisse de 12,5%. Chez Orange, les tarifs se présentaient ainsi : 17 FCFA en heures pleines et 15 FCFA en heures creuses, soit une baisse de 22% pour la terminaison d’appels voix, et 5 FCFA pour le SMS, soit une baisse de 12,5%.
Afin d’obtenir des clarifications sur les tarifs proposés, l’agence avait convié les opérateurs Camtel, MTN, Orange et Viettel les 11 et 12 juillet 2019 à des concertations. Lors de ces rencontres, rapporte Digital Business Africa, MTN et Orange ont justifié le maintien des tarifs proposés par des investissements à consentir pour assurer le développement de leurs réseaux et les déséquilibres financiers que pourraient engendrer une baisse des tarifs de terminaison d’appels de l’ordre de 45% sur une année. Toutefois MTN Cameroon et Orange Cameroun avaient fait savoir tout comme lors des précédentes réunions la possibilité d’appliquer la baisse exigée par l’ART pour l’exercice 2020.
Ci-dessous le tableau des nouveaux tarifs.
Danielle Ngono Efondo
La rencontre du lundi, 26 août 2019 dans la salle des réunions du cabinet du ministre de l’Administration territoriale (Minat) entre Paul Atanga Nji et les directeurs généraux de certaines entreprises de téléphonie mobile s’est déroulée dans un huis clos total.
Au cours de cette rencontre, le Minat a évoqué avec Frédéric Debord et Hendrik Kasteel respectivement directeurs généraux d’Orange Cameroun et Mtn Cameroon, la situation sécuritaire dans certaines régions. Il s’agit notamment de celles du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Extrême- Nord, de l’Adamaoua et de l’Est.
En clair, indique le journal, il s’agissait de réfléchir sur la sécurisation de certaines transactions afin que les malfaiteurs n’utilisent plus certaines facilités mises en place par ces opérateurs pour faire du racket et commettre des actes de banditisme.
Le ministre de l’Administration territoriale a rappelé les prescriptions du gouvernement concernant l’identification systématique des abonnés au téléphone mobile. Car pour Paul Atanga Nji, il est plus que jamais question que les outils de communication servent au développement du Cameroun, au lieu de promouvoir les actions criminelles qui peuvent porter atteinte à l’intégrité du territoire.
Assistaient également à la concertation, le directeur général de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic), Ebot Ebot Enaw et le secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications, Mohamadou Saoudi.
En attendant, sur place dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, c’est le branle-bas. Au moins 7 000 personnes auraient quitté Kumba en une semaine pour échapper à une opération de bouclage controversée annoncée par des militants séparatistes.
« Les populations fuient parce qu’on a annoncé trois semaines de Ghost town (villes mortes) du 26 août au 16 septembre. Ce sont beaucoup plus les gens de Kumba qui ont quitté leur ville. A Buea, le départ n’est pas autant massif que l’année dernière à la même période. Quant à Limbe, cette ville a toujours été à l’abri des violences », confie une journaliste résidant dans le Sud-Ouest.
Le déclencheur de cette débandade des populations de certaines régions des villes dites anglophones est la condamnation de AyukTabe et de neuf autres combattants sécessionnistes par le Tribunal militaire de Yaoundé le mardi 20 août 2019. Décision de justice suivie par un tract des sécessionnistes annonçant trois semaines des villes mortes à compter d’hier lundi 26 août jusqu’au 16 septembre. D’après les habitants de cette ville, la mesure vise à paralyser la campagne de retour à l’école initiée par le gouvernement et qui commençait déjà à porter des fruits.
Otric N.
La rentrée scolaire 2019/2020 approche à grand pas. Les parents et le ministère des Enseignements secondaires s’attèlent pour une bonne reprise des cours. Ainsi, des dispositions sont prises de part et d’autre. En effet, selon un communiqué rendu public le 25 juillet 2019, par le ministre des Enseignements secondaires, l’opérateur de téléphonie mobile Orange, ne figure plus parmi les opérateurs sélectionnés en vue du paiement par voie électronique des frais de scolarité dans les établissements d’enseignement secondaire publics.
Désormais, il ne sera plus possible pour les parents de payer les frais de scolarité de leurs enfants via Orange money, tel que s’était le cas l’année dernière. En effet, le ministre des Enseignements secondaires qui organise les opérations et les déroulés de paiement des frais de scolarités par voie électronique, a rendu public, que, les parents, les tuteurs et les élèves ne devront plus effectuer le paiement numérique des frais de scolarité chez Orange Cameroun.
« Le paiement des frais exigibles pour le compte de l’année scolaire 2019/2020 débute le lundi 05 août 2019 sur l’ensemble du territoire national. Aucun paiement ne devra plus être fait chez Orange Cameroun qui est appelé à accomplir d’autres tâches avec le ministère des Enseignements secondaires », informe la ministre des Enseignements Secondaires (Minesec), Pauline Nalova Lyonga dans ledit communiqué.
Par ailleurs, le même communiqué énumère les opérateurs de Mobile money retenus pour le compte de l’année académique 2019/2020. « Les parents, les tuteurs et les élèves devront payer lesdits frais par voie électronique à travers un opérateur de leur choix, et proche de leur localité. Il s’agit notamment de MTN Cameroon, Campost, Express Union, United Bank for Africa (Uba). » Difficile pour le moment de dire avec précision la raison de la suspension d’Orange Cameroun dans ce processus de paiement des frais de scolarité.
Lancé en juin 2018, le paiement des frais de scolarité par voie électronique vise à assurer une meilleure traçabilité et une sécurisation des fonds. Ce nouveau mode de paiement a l’intention d’améliorer la transparence dans la collecte des frais de scolarité par les établissements secondaires. Mais également de réduire les longues files d’attente devant les intendances au sein des établissements publics. Car, les parents ne seront plus obligés de se déplacer et de passer des heures dans de longues files d’attente pour pouvoir payer les frais de scolarité de leurs enfants. Ils pourront désormais procéder au paiement à distance, juste à l’aide de leur téléphone portable, à n’importe quelle heure et de n’importe où.
Cependant, il faut tout de même noter que ce mode de paiement présente des défis en zone rurale où les populations en plus d’avoir du mal à s’adapter aux TIC, elles ont un accès limité au réseau Internet. Selon un rapport du ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) sur les télécoms au Cameroun, le taux de pénétration de la téléphonie mobile dans le pays est de 83% en 2016. Soit quelques 17% de personnes qui restent en marge de cet outil de communication.
Rappelons que, le paiement des frais exigibles pour le compte de l’année scolaire 2019/2020 débute ce lundi 05 août 2019 sur l’ensemble du territoire national. Par ailleurs, la rentrée scolaire, elle, débute le 2 septembre 2019.
Danielle Ngono Efondo
Selon le Directeur Général d'Orange Cameroun, Frédéric Debord, l'objectif principal de ce projet, est de permettre aux clients et à ceux qui le seraient, de profiter de tout le confort d'une vie moderne.
Les journalistes ont fait part de leurs préoccupations, entre autres, au sujet du prix de chaque paquet, mais le directeur général a apporté des éclaircissements à ce sujet dans le cadre de différentes interventions, auxquelles il a participé.
Debord a dit que « l'alimentation autonome en énergie solaire était une solution pour vos foyers pour s'éclairer, travailler la nuit, se divertir, recharger leurs téléphones sans arrêt ». Le pack se compose d'un téléviseur, d'une connexion WiFi, d'un système solaire et de moyens pour recharger les téléphones. Elle est payée par versements mensuels.
Les prix de ce service de distribution de l’électricité lancé par le numéro 2 du marché du mobile au Cameroun varient entre 205 mille et 379 mille FCFA TTC par an (payable en 12 mensualités). Au terme de cette période, le souscripteur devient propriétaire des équipements, qui sont garantis pendant 2 ans et continuent de bénéficier du service après-vente.
Outre le mode de paiement flexible, les utilisateurs disposent à tout moment de l'électricité après paiement complet avec une garantie de deux ans, d'une assistance en ligne gratuite et d'Internet gratuit, en fonction de l'option choisie.
La conférence de presse a été l'occasion pour les médias de comprendre comment le nouveau kit solaire fonctionne à l'avantage des communautés touchées par de fréquentes coupures de courant ou par l'absence d'électrification, et de permettre aux utilisateurs de faire un choix parmi les packs proposés par la société.
Ils ont rassuré les consommateurs qu'en plus d'être assurés, le nouveau kit réduit les risques d'incendie, souvent causés par l'utilisation de bougies dans les communautés rurales. Cela arrive à un moment où un incendie causé par une bougie allumée a brûlé un bébé à Nkwen, à Bamenda, lundi. Des médias locaux rapportent que la mère du bébé est sortie lorsque la bougie a provoqué un incendie, alors que le bébé dormait sur le lit.
Orange Cameroun rejoint ainsi la société pétrolière Total sur le marché de la promotion de l’énergie solaire au Cameroun. Cette entreprise, depuis plusieurs années, commercialise des lampes solaires de marque Awango. À en croire cet opérateur pétro-gazier, plus de 90 000 lampes solaires de cette marque sont vendues par an au Cameroun, dans les stations-service Total.
Otric N.
Mtn Cameroon, Orange Cameroun, et Viettel Cameroun, ont été sanctionnés pour non-respect de la mise en œuvre du décret du Premier ministre du 03 septembre 2015. L'agence de régulation des Télécommunications (ART) inflige à ces opérateurs de téléphonie mobile, des sanctions pécuniaires d’un montant d’un milliard F Cfa notamment à Mtn Cameroon et Viettel Cameroun, et d’un milliard 500 millions F Cfa à la compagnie française. Le régulateur de ce secteur d’activité, a expliqué dans un communiqué publié le 03 juillet dernier, par son directeur général, Philémon Zoo Zame, que ces sanctions font suite aux « manquements récurrents observés dans la mise en œuvre du décret N° 2015/3759/PM du 03 septembre 2015 fixant les modalités d'identification des abonnés et des terminaux notamment la commercialisation des cartes SIM pré-activées, la commercialisation des cartes SIM dans les rues, la détention par des personnes physiques de plus de 03 cartes SIM et l'activation des numéros sans identification préalable » .
Ces entreprises ont également reçu des décisions de mises en demeure. Dans ce cas précis, il est reproché à ces opérateurs de n’avoir pas honoré leur engagement d’améliorer la qualité de service de réseaux de communications électroniques, qui connaissent une dégradation persistante. Ils ont reçu à cet effet, l’injonction de se conformer, dans un délai d’un mois, aux prescriptions de leurs cahiers de charges.
Selon l’Art, une évaluation a été faite au mois de juin 2019, au rejet des catalogues d’interconnexion et d’accès, de MTN Cameroon, Orange Cameroun et IHS. Il a été recommandé à ces opérateurs à l’issue de cette évaluation, de baisser certains tarifs de gros, à l’effet de garantir le principe de l’orientation des tarifs vers les coûts, qui n’ont pas été respecté. « Ces recommandations qui sont de nature à faire baisser les tarifs de communication aux consommateurs finaux, entre en droite ligne des hautes instructions du Premier ministre, chef du gouvernement », explique l’ART.
L’Art relève dans l’observatoire annuel 2017 du marché des communications électroniques, que les revenus hors taxes dégagés par les activités des opérateurs et des exploitants du secteur des communications électroniques s’élèvent en 2017 à 596,133 milliards de FCFA, en croissance de 3,21% après la baisse inédite enregistrée au cours de l’année 2016 (-0,01%). Ils s’établissent à un niveau supérieur à celui qu’ils avaient atteint au cours de l’année de la précédente croissance, c’est-à-dire en 2015.
Marie MGUE
Les coûts de l’appel téléphonique et même du SMS pourraient être plus bas au Cameroun. L’Agence de Régulation des télécommunications (ART), dans sa mission de protection du consommateur tient à faire réduire au maximum les tarifs finaux appliqués. Elle vient donc de rejeter le catalogue d’interconnexion et d’accès de l’opérateur Orange Cameroun pour l’exercice 2019. Quelques semaines après MTN Cameroon.
Concrètement explique Ali Soungui, directeur des licences, de la concurrence et de l’interconnexion à l’ART, dans les colonnes de Cameroon Tribune, c’est dans ce document que chaque opérateur présente ses offres techniques et tarifaires des services de gros applicables aux opérateurs et aux fournisseurs de services de communications électroniques.
« Quand vous êtes un abonné MTN par exemple et que vous appelez Orange, si MTN vous facture 90 F la minute d’appel, il faudrait bien qu’il reverse à Orange 22 F correspondant à l’interconnexion pour la terminaison d’appel. Ces tarifs sont un élément de la structure tarifaire de l’opérateur et représentent entre 15% et 18% du tarif du détail », explique-t-il. Logiquement, si le tarif d’interconnexion baisse, le tarif de détail devrait également baisser.
C’est ce à quoi travaille l’ART, conformément à la réglementation en vigueur qui instruit l’orientation des tarifs d’interconnexion vers les coûts. L’Agence a amené CAMTEL à baisser les tarifs des liaisons louées de plus de 71% entre 2014 et 2018, ainsi que les tarifs des capacités internationales, de plus de 70% entre 2014 et 2018. Par contre, les tarifs de détail sont restés stables depuis 2016.
Il a donc été demandé à MTN et à Orange et de revoir l’offre faite aux fournisseurs de services de communications électroniques notamment la réduction des tarifs des SMS en gros, la grille de partage de revenus des services permettant d'accéder, à partir d'un téléphone, à des sources de données vocales, l’insertion d’une offre d’utilisation des codes USSD (norme permettant de transmettre l'information sur les canaux de signalisation GSM) à des tarifs raisonnables.
Rappelons que l’ART a entre autres comme mission de veiller à l’application des textes législatifs et réglementaires en matière des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication ; s’assurer que l’accès aux réseaux ouverts au public s’effectue dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires ; garantir une concurrence saine et loyale dans le secteur des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication ; sanctionner les manquements des opérateurs à leurs obligations ainsi que les pratiques anticoncurrentielles…
Otric N.
La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et la société de téléphonie mobile Orange vont encore cheminer ensemble durant les quatre prochaines années. Cela signifie qu’on verra encore sur les équipements des sélections nationales de football de notre pays, la marque Orange. Ladite marque restera aussi présente sur les brandings de la Fecafoot.
Au cours de la cérémonie de signature de la convention qui a eu lieu 9 mai 2019 à Yaoundé, aucune information n’a été donnée sur le montant du partenariat. Seidou Mbombo Njoya le président de la Fecafoot et Frédérick Debord le Directeur général d’Orange Cameroun ont juste indiqué qu’il s’agit d’un contrat qui va au-delà de l’aspect financier.
«Nous avons renouvelé ce contrat dans notre esprit, parce que nous voulons aujourd’hui avoir des partenaires qui nous accompagnent dans notre mission. Ce n’est plus que du partenariat financier ou technique, mais aussi, c’est une adhésion. C’est dans cet esprit-là que nous voulons négocier nos contrats, nos partenariats avec nos futurs partenaires. Nous sommes aujourd’hui dans une nouvelle dynamique, comme je l’ai dit au début de notre mandat.
Nous voulons aujourd’hui redorer le blason et l’image de la Fédération camerounaise de football, qui comme vous le savez, a été écornée par de longues et incessantes crises. Aujourd’hui nous envoyons un signal fort à tous nos partenaires pour dire que si Orange signe aujourd’hui, c’est la preuve qu’elle a la conviction qu’une nouvelle équipe à la tête de la Fédération repart sur des bases saines, une gouvernance nouvelle, une certaine équité, avec l’éthique comme leitmotiv», a déclaré Seidou Mbombo Njoya.
Frédérick Debord a pour sa part précisé qu’il s’agit d’un contrat de bonne valeur. «Cette nouvelle convention qui part sur de nouvelles bases permet à la Fecafoot de bénéficier à la fois du sponsoring financier d’Orange mais aussi d’un partenariat plus technologique avec de nouvelles solutions, la mise en œuvre de nouveaux contenus qui permet de valoriser le travail qui est effectué par la Fecafoot et tout le support qu’Orange peut apporter à la Fédération», a expliqué le Directeur général d’Orange Cameroun.
Dans les colonnes du numéro 2930 du quotidien Le Jour, une source proche du dossier révèle qu’ Orange va devoir reverser à la Fecafoot la somme de 500 millions de Fcfa durant toute la période du contrat. Le plus dudit contrat portant sur l’apport technologique, il est dit que la Fecafoot pourra bénéficier des produits dérivés à l‘instar du crédit téléphonique pour les joueurs et les joueuses.
Liliane N.