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Le 22 mai 2019, Yaoundé a abrité l’atelier de sensibilisation sur les normes internationales du travail domestique.

 

Le gouvernement veut améliorer les conditions de travail des employés de maison. Il se trouve que ceux-ci ont des salaires dérisoires qui sont en deçà du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig). Ils ne bénéficient pas de reversements des cotisations sociales à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Ils n’ont pas de repos hebdomadaires ou de congés annuels. Certains travaillent au-delà des heures convenues avec leurs employeurs. Pour le gouvernement, cela doit changer. Et le 22 mai 2019, Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale a fait la promesse qu’un cadre juridique favorable pour cette catégorie professionnelle sera mis en place.

 

Cette promesse, le Ministre l’a faite au cours de l’atelier de sensibilisation sur les normes internationales du travail domestique qui a été conjointement organisé par le Ministère du Travail et de la Sécurité sociale et le Bureau international du Travail. Le but dudit atelier était d’améliorer l’environnement institutionnel et juridique de ce secteur d’activités. « Il faut avant tout changer le terme domestique qui est en soit dévalorisant car, s’oppose à sauvage… Il est impérieux de reconnaître et garantir aux travailleurs et travailleuses domestiques, des conditions de travail plus humaines, plus respectueuses de leurs droits et en totale adéquation avec la spécificité  du secteur », a déclaré François Murangira le Directeur de l’équipe d’appui technique de l’Oit au travail décent pour l’Afrique centrale.

 

Il faut souligner que de façon générale, l’amélioration des conditions du travailleur camerounais fait l’objet de nombreux débats. Pour Grégoire Owona, le pays fait des efforts dans ce sens et compte en faire davantage.

 

« Plusieurs textes majeurs ont été signés ces dernières années portant sur l’assurance volontaire, le relèvement des taux et plafond des cotisations, l’augmentation des allocations familiales des travailleurs du public et du privé ainsi que le relèvement du Smig. Nos actions se poursuivent actuellement sur la prévention des risques professionnels et le contrôle des conditions de travail à travers la réalisation des visites d’inspection en entreprises par les inspecteurs du travail qui ont donné lieu à l’établissement des lettres d’observations, des mises en demeure et des procès-verbaux d’infraction.

 

Nous avons également œuvré au renforcement des mesures générales d’hygiène et de sécurité au travail à travers la création, le renouvellement et l’installation des Comités d’hygiène et de sécurité au travail, à la poursuite de la prévention du Vih et du Sida à travers le dépistage des travailleurs et membres de leurs familles, dans le cadre de l’initiative VCT @WORK», avait-il déclaré à la veille du 1er mai, la fête internationale du travail.

 

Liliane N.

 

 

Published in Politique

La déclaration  du Ministre du travail et de la sécurité sociale fait des gorges chaudes. Grégoire Owona s’exprimant sur les antennes de la crtv, affirme qu’il est possible pour un camerounais de vivre avec le SMIG.

 
 
Comme partout dans le monde, le Cameroun célébrait  ce 1er mai, la fête internationale du travail. La 133e édition dans notre pays était articulée autour du thème « Protection du travailleur : vecteur de justice sociale et de travail décent au Cameroun ». En prélude aux manifestations du 1er mai le ministre du Travail et de la Sécurité sociale était l’invité du journal télévisé de 20h30 la veille du jour dit.
 
Face à Adèle Mbala, Grégoire Owona a réaffirmé qu’il est possible pour des camerounais de vivre avec le SMIG. Une déclaration qui courrouce de nombreux camerounais. Parmi ceux qui se sont senti heurté par ces propos de Grégoire Owona, un camerounais rencontré ce 1er MAI au Boulevard du 20 MAI à Yaoundé. Employé de l’entreprise des travaux publics RAZEL et travaillant dans le chantier du stade de Bepanda à Douala, « je suis choqué par ce que le ministre dit. Le dire c’est encourager les expatriés à nous maltraiter dans les chantiers. Comment payer moins de 40.000f à un camerounais lorsqu’un expatrié touche 300.000f par semaine, est véhiculé, logé dans un appartement avec des boys. Le ministre vient d’encourager l’injustice dans ce pays. Comment vivre dans un pays qui ne vous défend pas mais vous vend aux étrangers ? ».
 
La vérité c’est qu’elles sont nombreuses ces entreprises et ces personnalités qui ne payent pas le SMIG à leurs personnels.  Grégoire Owona reconnait « je ne suis pas satisfait du niveau du SMIG, mais vous ne pouvez pas demander à une entreprise de vous payer ce qu’elle ne produit pas. Le SMIG c’est un minimum qui a été négocié entre les employeurs et les travailleurs. Nous nous sommes retrouvés entre des entreprises qui voulaient payer un SMIG à 60.000 FCFA et des entreprises qui ne voulaient pas le faire. Ne pouvant pas avoir deux SMIG, on a fixé le planché qui est de 37.270 FCFA ».
 
La question qui se pose est celle de la répartition de la richesse nationale. Car il est difficile d’admettre que dans une entreprise où des cadres supérieures sont payées à coût de millions de FCFA et exempt de charge de loyer, d’eau et d’électricité. Une situation qui a un impact négatif sur la production nationale. Les masses des ouvriers mal payés ne trouvent aucune motivation à s’investir dans les activités à eux confiés.
 
 
Stéphane Nzesseu
Published in Société

Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale indique que les autorités ont conçu et signé des textes qui visent à protéger le travailleur dans son milieu professionnel.

 

Demain c’est le 1er mai. Et le Cameroun va célébrer la 133ème édition de la fête du Travail. Alors que certains syndicats à l’instar de ceux des transporteurs routiers prévoient de ne pas prendre part à cette célébration, pour dénoncer le phénomène du transport routier clandestin, d’autres questions comme celle de la protection du travailleur sont aussi évoquées. Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) fait savoir qu’en dépit du fait que la tâche ne soit pas encore achevée, en ce qui concerne la protection du travailleur, il y a lieu de noter que des textes ont été mis en place pour répondre aux préoccupations exprimées par les syndicats et délégués du personnel, et répondre aussi aux problèmes constatés par l’inspection du travail.

« Plusieurs textes majeurs ont été signés ces dernières années portant sur l’assurance volontaire, le relèvement des taux et plafond des cotisations, l’augmentation des allocations familiales des travailleurs du public et du privé ainsi que le relèvement du Smig. Nos actions se poursuivent actuellement sur la prévention des risques professionnels et le contrôle des conditions de travail à travers la réalisation des visites d’inspection en entreprises par les inspecteurs du travail qui ont donné lieu à l’établissement des lettres d’observations, des mises en demeure et des procès-verbaux d’infraction. Nous avons également œuvré au renforcement des mesures générales d’hygiène et de sécurité au travail à travers la création, le renouvellement et l’installation des Comités d’hygiène et de sécurité au travail, à la poursuite de la prévention du Vih et du Sida à travers le dépistage des travailleurs et membres de leurs familles, dans le cadre de l’initiative VCT @WORK », explique le Ministre.

Parlant toujours de ce qui est fait pour protéger les travailleurs au Cameroun, le ministre précise que sous l’arbitrage de son département ministériel, il y a des conventions collectives qui sont négociées ou révisées. Il y a des augmentations de salaires de l’ordre de 20% qui ont été faites dans certains secteurs ou certaines entreprises. « On enregistre un relèvement du salaire de certains travailleurs et par conséquent l’amélioration du pouvoir d’achat de leurs familles », ajoute-t-il.

 

Liliane N. 

Published in Société

Le Secrétaire général adjoint du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, parti au pouvoir) apprécie le scrutin tel que vécu sur l’ensemble du territoire national.

Pour lui, l’engouement des jeunes, leur enthousiasmes et leur fraicheur des candidats tout comme la liberté de parole sont les éléments qui l’on le plus marqué. «Cet engouement des jeunes m’a séduit particulièrement parce qu’il m’a fait espérer qu’ils vont d’avantage s’engager pour leur pays».

Mais au-delà, affirme-t-il dans les colonnes d’un journal de la place, «le comportement responsable des uns et des autres qui dès le début du processus ont su accepter les règles lorsqu’elles s’imposaient. Je pense ici aux candidats recalés qui se sont soumis à la loi».

Au soir du 7 octobre 2018, jour du scrutin en vue de l’élection du nouveau président de la République, Grégoire Owona s’est dit «fier». «Puisqu’après une campagne haletante, manifestation d’une démocratie moderne sous Paul Biya, on a eu droit à un jour de vote très couru, du moins attractif, sans incident digne d’intérêt», affirme-t-il.

Et de poursuivre: «on a vu beaucoup d’électeurs fiers de montrer sur les réseaux sociaux et dans les reportages télévisés leur participation enjouée à ce scrutin présidentiel. Ils affichaient chacun son pouce avec l’encre indélébile. A cette fierté d’être camerounais aujourd’hui s’est ajouté un sentiment de sérénité, au regard du déroulement de la journée de vote.

Grégoire Owona reconnait qu’il y a peut-être eu des incompréhensions par endroits mais visiblement «Elecam a pu rattraper et nous pouvons féliciter cet organe et tous les acteurs du processus, car il n’a pas manqué de matériel électoral dans les bureaux de vote». Le Secrétaire général adjoint du Comité central du RDPC se dit satisfait et fier d’appartenir au Cameroun de Paul Biya.

Grégoire Owona est un politicien camerounais. Il est ministre du Travail et de la Sécurité Sociale depuis le mois de décembre 2011. Auparavant, il a servi en tant que ministre délégué à la Présidence pour les Relations avec les Assemblées de 1997 à 2011, et il est Secrétaire Général Adjoint du Comité Central du RDPC depuis 1992.

Originaire de Ngomezap dans la Province du Centre, Grégoire Owona a d'abord été élu comme conseiller municipal à Douala en 1987. Il a ensuite été élu à l'Assemblée Nationale en 1988 comme candidat du RDPC dans la Province du Littoral, et il a siégé à l'Assemblée Nationale de 1988 à 1992; comme Rapporteur Général de l'Assemblée Nationale, en Commission des Finances.

En tant que Président de la Commission Technique chargée de rédiger une nouvelle constitution, Grégoire Owona a été considéré comme l'architecte du projet. Le 12 juin 1993, il a annoncé que le deuxième projet a été complété. Il a également été Vice-Président du Comité National des Droits de l'Homme et des Libertés fondamentales dans les années 1990.

Grégoire Owona a été nommé en tant que ministre délégué à la Présidence pour les Relations avec les Assemblées le 7 décembre 1997. Il est resté au Comité National des Droits de l'Homme et des Libertés après sa nomination, et certains dans l'opposition ont souligné en cela une preuve de partialité de la Commission.

Otric N.

Published in Politique
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Sunday, 05 June 2022 11:01