De sources très proches du « fils » du président de la République, G. Gibert BAONGLA fait l’objet de menaces graves à la prison centrale de Nkondengui.
Qui en voudrait à George Gilbert Baongla ? C’est la question que se posent les proches de celui qui se présente comme le fils de Paul Biya. Depuis son arrestation spectaculaire, filmée par les caméras de Vision 4 (une chaîne de télévision au Cameroun), Gilbert Baongla fait l’objet de plusieurs menaces et intimidations. D’après des personnes qui lui ont rendu visite ces derniers jours, le président du Parti Républicain est inquiet pour sa vie.
Tout commence le jour même de son entrée à la prison centrale. A son arrivée à Kondengui, G. Gilbert Baongla est accueilli par des salves de clameurs de la part des détenus. Seulement, il y a quelques faits qui éveillent sa curiosité. En grand investigateur qu’il est, il sait détecter, reconnaître des gestes suspects. Des suspicions qui vont être confirmées par l’apparition quelques heures plus tard, sur les réseaux sociaux, d’une photo de lui prise à son insu. Une image dont l’objectif manifeste était de démontrer et signifier à ses détracteurs que la première phase de son élimination politique et autres) avait réussi.
Dans la suite de son séjour, G. Gilbert Baongla va subir de la part de certains gardiens de prisons et même de la part du régisseur, un ensemble d’actes de ségrégations tout simplement illégaux. Des actes qui frisent la torture morale. Au point qu’il s’en est fallu de peu pour que les visites soient interdites à Monsieur Baongla. Au milieu de cette torture morale, l’homme averti et habitué du sérail remarque que des personnes « étranges » sont introduites dans la prison et donnant l’impression d’être des prisonniers également. Mais on ne la lui fait pas, il sait très bien lire et interpréter les signaux qu’il observe. Il se sait en danger.
Par l’entremise du Vice-président de son parti, Morgan PALMER, des courriers seront envoyés auprès de plusieurs chancelleries amies. C’est à sa grande surprise qu’il va lui aussi apprendre et vivre l’arrivée dimanche dernier d’une escouade de policiers dans la prison. Des policiers qui selon des témoignages de prisonniers venaient fouiller les cellules parce qu’ils auraient appris que des armes seraient en circulation dans la prison centrale de Nkondengui. Même s’il est difficile d’établir un lien entre cette opération d’assainissement, les menaces subies par Georges Gilbert Baongla et les démarches entreprises en direction des chancelleries et de la présidence de la république, toujours est-il que ce passage des policiers ont calmé les ardeurs et la tension au sein de la prison.
Croisons les doigts et espérons que Gilbert Baongla ressorte sain et sauf de cette prison.
Stéphane Nzesseu