Depuis son incarcération, le parti de George Gilbert Baongla connaît de profondes métamorphoses. Le nouveau projet de société semble très alléchant.
Avait – on besoin d’en arrivé là pour voir le parti bouger ? Aurait – il nécessairement fallu jeter dans les geôles le créateur du Parti Républicain pour qu’enfin ce parti mette en branle les logiques contenues dans son patronyme ? de toute évidence, depuis l’arrestation du Président du Parti Républicain et la prise des rennes du parti par un jeune homme politique, on constate bien que le Parti Républicain prend des ailes.
Toutefois, ce qui semble vrai pour le Parti Républicain ne l’est pas pour autant pour le MRC dont l’emprisonnement de la classe dirigeante du parti a complètement plombé son émergence. Contrairement au Vice Président du Parti Républicain Morgan Palmer, la jeune Tiriane NOAH n’a encore trouvé aucun ressort pour faire rebondir le parti de Maurice Kamto.
Le tout nouveau patron du Parti Républicain a confié à Agence Cameroun Presse, les principaux chantiers sur lesquels il compte s’attaquer dans les jours à venir. Des questions sommes toutes innovantes. Il s’agit prioritairement :
- De la création d’une taxe de solidarité pour financer le projet d’une armée moderne et efficace ;
- De la mise sur pied de stratégies et procédures simplifiées pour permettre aux jeunes actifs d’accéder à la propriété domaniale ;
- De l’instauration d’un véritable système d’assurance maladie pour la prise en charge sanitaire des camerounais même les plus démunis, couplée à la mise sur pied d’un revenu minimum de solidarité ;
- De la régionalisation des centrales électriques, ceci pour résorber au niveau régional les questions énergétiques préalables à la mise d’un système réel de développement au sein des régions ;
- De la création d’un nouveau service d’intelligence spécialisé dans l’assainissement de l’environnement économique du Cameroun, et du renseignement technologique. La logique ici est de réviser les instruments de sûreté de bonne gouvernance actuels. Des instruments trop nombreux, qui se marchent les uns sur les autres et annihilent toute perspective de clarté dans le circuit économique ;
Des questions qui sont bien loin, plus modernes et bien plus concrètes que les propositions de nombres de formations politiques qui exercent sur l’échiquier politique camerounais depuis des décennies. C’est dire la vision plutôt futuriste qui anime les nouveaux acteurs de ce parti politique. Il va de soi que pour implémenter ce nouveau logiciel stratégique il faut de nouvelles ressources humaines. Pour ce faire, Morgan Palmer a poussé l’innovation jusqu’à l’invention du tout premier casting public d’hommes et femmes politiques dans l’histoire du Cameroun. Mais ça, noue en reparlerons.
Stéphane NZESSEU