La chaine de télévision France 2 révèle que ces ressortissants camerounais revendaient aux voyageurs refoulés dans les aéroports, des tests de Coronavirus aux résultats négatifs.
C’est une affaire rendue publique par la chaine française France 2. Des camerounais et des béninois ont été mis en cause pour une affaire en rapport avec de faux tests de Covid-19 revendus aux voyageurs refoulés par les compagnies aériennes.
«Ils profitaient de la pandémie au cœur de l’aéroport de Roissy Charles De Gaulle, à la frontière aérienne juste avant le décollage. Les passagers à destination de certains pays doivent présenter un test négatif au coronavirus. S’ils sont positifs, ils sont refoulés par les compagnies aériennes. C’est là qu’intervenaient les faussaires. Aux voyageurs désemparés, ils proposaient un faux test PCR. Logo d’un laboratoire, nom du médecin, numéro de dossier, résultats (négatif au Covid-19), mais le nom et le prénom ont été modifiés. En tout au moins 200 faux documents ont été vendus aux voyageurs pour une somme allant de 100 à 150 euros par test», renseigne France 2.
Le trafic de faux tests du Coronavirus a été découvert grâce a une enquête menée durant des semaines par la police aux frontières de l’aéroport de Roissy. 7 personnes ressortissantes du Cameroun et du Benin ont été interpellées. Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête pour faux et usage de faux et complicité d’escroquerie. Les mis en cause risquent 5 ans de prison et 350 000 euros d’amende, renseigne France 2.
Liliane N.
Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé ce mercredi soir la mise en place d’un nouveau confinement à partir de vendredi, le nombre de malades du Covid - 19 hospitalisés en réanimation a dépassé la barre des 3.000. Soit un niveau inédit depuis début mai, selon les derniers chiffres officiels.
Depuis mardi, 372 nouvelles admissions en réa (ou en soins intensifs) ont été enregistrées depuis mardi, selon la base de données de Santé publique France. En tenant compte des sorties, le nombre de patients du Covid-19 actuellement en réanimation a augmenté de 127 ces dernières vingt-quatre heures portant leur total à 3.036.
Dans son allocution mercredi soir, Emmanuel Macron a prévenu que « quoi que nous fassions, près de 9.000 patients seront en réanimation à la mi-novembre, soit la quasi-totalité des capacités françaises ». Ajoutant que les capacités de réanimation seraient portées à 10.000 lits, soit un doublement du nombre initial.
Plus de 36.000 nouveaux cas en 24 heures
Plus largement, 2.821 personnes supplémentaires ont été hospitalisées pour Covid-19 depuis mardi. Les hôpitaux français accueillent désormais plus de 20.000 personnes admises en raison du coronavirus (20.184 précisément).
Par ailleurs, le nombre des décès liés au coronavirus a atteint 35.785, soit 244 de plus que le bilan de la veille, et 36.437 nouveaux cas positifs confirmés ont été enregistrés depuis mardi. Le taux de positivité des tests est de 18,6 %, contre 4,5 % début septembre.
Des malades transportés par hélicoptère
Huit malades du Covid-19 hospitalisés en région Auvergne-Rhône-Alpes sont actuellement en cours de transfert sanitaire vers les hôpitaux de la région Pays-de-la-Loire, a annoncé l’agence régionale de santé (ARS) des Pays-de-la-Loire. Un déplacement motivé par la surcharge des services de réanimation actuellement constatée en Auvergne – Rhône Alpes.
Ces huit malades sont déplacés ce mardi en avion. Ils étaient soignés ces derniers jours à Saint-Etienne, Lyon et Roanne. Ils seront accueillis ces prochaines heures dans les hôpitaux de Nantes, Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Angers (Maine-et-Loire), Cholet (Maine-et-Loire) et La Roche-sur-Yon (Vendée), où la tension est moindre.
« Un devoir de solidarité légitime »
Quatre patients supplémentaires pourraient être transférés à partir de mercredi. « C’est un devoir de solidarité légitime entre établissements pour soulager des services hospitaliers où la situation est extrêmement tendue », justifie l’ARS.
Le taux d’incidence moyen de la région Pays-de-la-Loire a atteint 250 nouveaux cas pour 100.000 habitants ce mardi. En Auvergne-Rhône-Alpes, ce taux d’incidence s’élevait à 414 cas pour 100.000 habitants en fin de semaine dernière.. Les chiffres sont bien supérieurs dans les agglomérations lyonnaises et stéphanoises.
N.R.M
Cet appui financier entre dans le cadre de son programme Projets innovants des sociétés civiles et coalition d’acteurs».
La France par le biais de son ambassade fait bénéficier à 10 organisations de la société civile camerounaise, un appui financier estimé à 251 millions de FCFA. Cet appui financier faut-il encore le rappeler s’inscrit dans le cadre de son programme « Projets innovants des sociétés civiles et coalition d’acteurs » (PISCCA). Ledit programme a comme objectif, soutenir leurs initiatives de participation citoyenne active et de protection de l’environnement.
Pour le démarrage donc des projets qui ont été retenus, les bénéficiaires ont été briefés ce 6 octobre 2020 à Yaoundé sur les attentes du donateur. Et parmi les 10 projets, six sont porteurs des projets visant à accompagner le processus de décentralisation de l’Etat en améliorant la participation citoyenne dans la gestion des affaires locales. On peut citer pour ce 1er groupe, Afroleadership ; l’association Moto Action Cameroun pour son projet de sensibilisation des populations des grands carrefours urbains de Yaoundé ; les associations SEKAKOH et AMMCO pour des projets ayant pour objectif de préserver la biodiversité d’Aires Protégées au Lac Ossa et au Parc National de Mpem et Djim.
Les quatre autres associations ont des projets qui ont pour but de rétablir le dialogue et promouvoir la paix en région anglophone. L’ambassade de France au Cameroun indique que chacune des quatre organisations va bénéficier d’une subvention d’environ 25 millions de FCFA. Pour un total de près de 98 millions de FCFA.
Il a été laissé un délai d’un an à ces 10 organisations de la société civile pour rendre leurs copies. Et pour ce qui est de la mise en œuvre de leurs projets, elles bénéficieront de l’apport du service de la coopération de l’ambassade de France au Cameroun.
Liliane N.
Le camerounais Rémy Ngono a affirmé dans un direct qu’il a été sommé par le Ministre de l’Intérieur de quitter la France.
L’animateur sportif camerounais Rémy Ngono pourrait bien faire partir des étrangers qui seraient amenés à quitter la France, pour regagner leur pays d’origine. Il a parlé de ce sujet au cours d’un de ses directs faits sur Facebook, hier jeudi 1er octobre 2020.
«Aujourd’hui, c’est mon dernier anniversaire en France et en terre étrangère. Le gouvernement français, par le biais de son Ministre de l’Intérieur, m’a sommé de quitter leur pays. J’ai donc décidé de retourner dans mon pays le Cameroun, reprendre mon poste de directeur de la RTS, et le vrai», a-t-il déclaré.
Il faut rappeler que le 29 septembre 2020, Gérald Darmanin le Ministre français de l'Intérieur, a écrit une correspondance aux Préfets de département. Dans cette lettre dont notre rédaction a pu se procurer une copie, le Ministre détaille à ses interlocuteurs toutes les mesures d‘expulsion à prendre, pour les étrangers installés en France qui se trouveraient responsables de troubles à l'ordre public ou même qui représentent une menace sérieuse.
«La France fidèle à sa tradition d’ouverture, doit continuer à accueillir sur son sol les personnes ayant vocation à y résider régulièrement, que ces personnes aient besoin de protection ou qu’elles contribuent à la vie économique ou au rayonnement de notre pays. Pour que cette tradition d’ouverture ait une force, nous devons agir avec fermeté contre les étrangers qui, par leurs agissements, constituent une menace grave de trouble pour l’ordre public. Plusieurs évènements survenus récemment doivent en effet vous inviter à la plus grande vigilance et je vous demande de mettre systématiquement en œuvre les procédures à même d’interrompre, dans les meilleurs délais, la présence de ces personnes sur notre territoire», a écrit le Ministre français Gérald Darmanin.
Liliane N.
Certains camerounais vivant en France ne sont pas convaincus du bien-fondé, des nouvelles manifestations initiées par Maurice Kamto.
Les nouvelles marches de Maurice Kamto n’ont pas reçu l’onction de tous les camerounais qui composent la diaspora qui vit en France. Il y en a qui n’adhèrent pas à ce projet d’appeler au départ du Président de la République, au motif de ce qu’il a convoqué les collèges électoraux qui doivent élire les conseillers régionaux le 6 décembre 2020.
Honoré Bitnkeu le chef d’antenne de la Plateforme «Citoyen Modèle Diaspora Modèle Cameroun» zone Europe, a laissé pour sa part, il ne s’agit que d’une distraction. Et de ce fait, il a recommandé aux camerounais de France de ne pas se lancer dans ces nouvelles manifestations de Maurice Kamto ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018. «Nous ne nous laisserons pas distraire par des obscurantistes. Nos familles sont au Cameroun. Ne l’oublions jamais», a-t-il déclaré dans les colonnes du journal Le Messager paru en kiosque ce 22 septembre 2020.
Il faut rappeler qu’au pays, de nombreuses voix se sont élevées pour protester contre ces nouvelles manifestations de Maurice Kamto. Dans certaines villes comme Douala, des autorités traditionnelles ont fermement refusé ces appels au soulèvement populaire. Les chefs traditionnels Sawa du Wouri dans une déclaration parvenue à notre rédaction, ont refusé que Douala soit pris comme une cible devant abriter ces marches du 22 septembre surtout en ce temps de pandémie du Coronavirus.
«Les autorités traditionnelles Sawa du Wouri tous degrés confondus appellent avec force et vigueur, les populations, toutes les populations de cette cité séculairement hospitalière, chaleureusement fière de son exubérante et multiforme diversité, à opposer un refus net et catégorique à tout appel, d’où qu’il vienne de la marche programmée le 22 septembre 2020», ont-il écrit.
Liliane N.
Selon nos confrères de 20 Minutes, après un pic à près de 9.000 nouveaux cas de Covid – 19 vendredi, un record depuis le début de l’épidémie et des tests à grande échelle en France, 8.500 cas environ ont été confirmés samedi, puis un peu plus de 7.000 ce dimanche, d’après les données de Santé publique.
L’augmentation observée depuis le début de l’été continue donc de s’accélérer, alors que les Français font leur rentrée dans les écoles et dans les entreprises. L’évolution des autres indicateurs reste inquiétante dans l’Hexagone : 58 nouveaux foyers de contamination («clusters ») ont ainsi été détectés au cours des dernières 24 heures.
Un bilan de 30.701 décès
Et le taux de positivité (part des cas positifs, sur l’ensemble des personnes testées sur 7 jours) continue d’augmenter : il a atteint 4,9 % dimanche, contre 4,3 % en milieu de semaine et 3,9 % fin août, poursuivant sa crue lente mais régulière.
Enfin, en tout, 30.701 décès liés au Covid-19 ont été recensés depuis le début de l’épidémie en France. Trois morts de plus ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures.
Si le nombre de cas graves en réanimation, inférieure à 500 selon les derniers chiffres disponibles, reste très loin des niveaux enregistrés en mars-avril, au plus fort de la crise sanitaire (il avait culminé à plus de 7.000), le ministre de la Santé Olivier Véran a prévenu qu’il allait augmenter, mécaniquement, dans le sillage de la hausse des contaminations.
Messages d’avertissement
« Ce que je peux vous dire d’ores et déjà, c’est que l’hospitalisation et l’admission en réanimation n’est que le reflet de la situation épidémique d’il y a deux semaines et donc il est évident que dans les quinze prochains jours, il y a aura une augmentation, pas massive mais une augmentation quand même, du nombre de cas graves », a-t-il déclaré Samedi sur Bfmtv.
« On a une croissance aujourd’hui de 30 % du nombre de cas par semaine, de 15 % du nombre d’hospitalisations. Si on continue avec ce même rythme, on arrivera sur une situation critique en décembre dans plusieurs régions de France », a averti dimanche l’épidémiologiste Antoine Fontanet sur LCI.
A Marseille, plusieurs médecins sont d’ailleurs montés au créneau pour alerter sur la tension montante dans les hôpitaux, à l’instar du docteur Hervé Chambost, directeur médical de crise, qui assure que « les personnes à risque présentent de nouveau des formes graves et se retrouvent actuellement en réanimation ».Sept départements de plus en rouge
Parallèlement, le gouvernement a placé ce dimanche sept nouveaux départements en « zone rouge », laquelle couvre désormais plus du quart des départements, dont quatre en outre-mer.
Malgré ce contexte préoccupant, le gouvernement envisage d’assouplir une des mesures appliquées dans le cadre de la lutte contre le coronavirus : la « quatorzaine », cette période de deux semaines d’isolement préconisée aux malades et aux fameux « cas contacts » (susceptibles d’avoir été contaminés), pour limiter la transmission du Covid-19, pourrait être raccourcie, comme l’a indiqué Olivier Véran.
Les capacités de dépistage en tension
Le ministre a indiqué samedi qu’il avait demandé « aux autorités scientifiques de donner un avis pour savoir si on ne peut pas réduire » la période d’isolement pour les cas contacts, estimant que « cette fameuse quatorzaine (…) est sans doute trop longue ». « Ça sera envisagé lors du prochain Conseil de défense », a affirmé la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, dans Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.
L’accès aux tests est quant à lui un sujet de préoccupation grandissant, les files d’attente et les délais de plus en plus longs pour obtenir les résultats amoindrissant l’efficacité de la riposte face au Covid-19. Mais selon Olivier Véran, il devrait s’améliorer d’ici « deux, trois semaines au plus tard ».
N.R.M
Le successeur d’Alfred Nguini à la tête de l’Ambassade du Cameroun en France S.E André Magnus Ekoumou affirme qu’il n’y a que les camerounais.
S.E André Magnus Ekoumou a officiellement pris ses fonctions d’Ambassadeur du Cameroun en France le mercredi 19 août 2020. Au cours de sa prise de parole le Diplomate a laissé clairement entendre quel sera son champ de bataille durant son mandat à la tête de l’Ambassade du Cameroun en France, l’une des plus importantes des représentations diplomatiques de notre pays à l’extérieur. Il a précisé qu’en dehors du fait qu’il n’y a que les camerounais, toute autre classification, appartenance tribale, ethnique n’existe.
«S’agissant de notre diaspora, en m’envoyant à Paris, le Chef de l’Etat m’a fortement instruit de rassembler tous les Camerounais. De faire de notre ambassade la maison commune des Camerounais. Il n’y a ni BAS, ni Patriotes, ni Nordistes, ni Beti, ni Bamileké, ni Douala, ni Anglophone. Il y a seulement des Camerounais. Comme vous le savez, la communauté camerounaise de France représente l’une des tranches les plus importantes de la diaspora à l’étranger. Aussi, dans le cadre de la normalisation des relations avec elle, que tout soit mis en œuvre pour intégrer ces frères et sœurs aux efforts de construction et de développement de notre cher et beau pays», a-t-il déclaré.
En plus de ce travail de rassemblement qu’il devra faire auprès des camerouanis vivant en France, S.E André Magnus Ekoumou a démontré qu’il était parfaitement au courant des défis de l’Ambassade que lui a confié Paul Biya le Président de la République.
«Je n’ignore guère l’ambiance qui prévaut au sein des diverses structures de la chancellerie et des postes consulaires d’une part; et des rapports de collaboration quelques fois difficiles qui ont mis à mal, à certains égards l’osmose professionnelle à laquelle je vous invite d’autre part. J’en appelle ainsi au sens de responsabilité de chacun, en vue d’atteindre ensemble les objectifs qui ont présidé à notre affectation à nos différents postes ici en France», a prescrit l’ambassadeur à ses collaborateurs.
Liliane N.
Paul Biya le Président de la République rassure le Chef d’Etat de la France sur son engagement à œuvrer pour d’excellentes relations entre le Cameroun et son pays.
Paul Biya le Président de la République n’a pas dérogé à la règle. En ce jour de 14 juillet 2020 où la France commémore sa fête nationale, il a adressé une correspondance à Emmanuel Macron, Président de la République française.
« Monsieur le Président, il m’est agréable de vous adresser à l’occasion de la commémoration de la Fête nationale française le 14 juillet, mes vives et chaleureuses félicitations. J’y associe mes souhaits de santé et bonheur pour vous-même et pour le peuple français», peut-on lire dans la correspondance du Chef de l’Etat.
Profitant de cette correspondance, Paul Biya a tenu à rassurer Emmanuel Macron sur son désir d’œuvrer davantage pour bâtir d’excellents rapports entre le Cameroun et la France.
« Dans l’intérêt et le respect mutuels, la France et le Cameroun ont tissé au fil de l’histoire, des liens étroits, denses et multiformes. Soyez rassuré de ma disponibilité à œuvrer davantage avec vous-même, à la consolidation et la promotion continue d’excellentes relations d’amitié et de coopération qui existent entre nos deux pays », peut-on lire dans la correspondance du Président de la République.
Liliane N.
Le Président de la République française vient de nommer Jean Castex comme Premier ministre. Le « Monsieur déconfinement » remplace à ce poste Edouard Philippe qui a remis ce 03 juillet 2020 la démission de son gouvernement à la Présidence de la République. Emmanuel Macron charge le nouveau Premier ministre de mettre en place un nouveau Gouvernement.
Alors que l’Elysée vient d’annoncer la démission du gouvernement d’Edouard Philippe, la voilà encore qui confirme quelques heures plus tard, la nomination de Jean Castex au poste de Premier ministre français. Agé de 55 ans, il fut ex-collaborateur de Nicolas Sarkozy, jusqu’à sa nomination par Emmanuel Macron, est l’ancien maire de Prades (Pyrénées-Orientales). Selon Marianne, Jean Castex aurait rencontré le Président de la République le 02 juillet dernier à l’Elysée.
Pour sa part, Franck Louvrier, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy confiait déjà, « Jean Castex est un vrai couteau suisse, il a des connexions un peu partout, il sait faire ce qu’il faut faire au bon endroit ». « Monsieur déconfinement », c’est avec ces mots que Jean Castex identifié dans le paysage politique de 2020. Le haut fonctionnaire nommé à Matignon a pour mission de mener le Gouvernement sur le « nouveau chemin » promis par le Chef de l’Etat français.
Expérience des affaires sociales
Les affaires sociales notamment le secteur hospitalier n’est pas étrange pour le nouveau Premier ministre français. Il a été directeur de la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (DHOS) au ministère de la Santé et des solidarités. Après, il devient le directeur de cabinet de Xavier Bertrand au ministère de la Santé, puis au ministère du Travail.
En 2017, Jean Castex est nommé délégué interministériel aux jeux olympiques et paralympiques et en 2004 est président de l’Agence nationale du Sport. A en croire sa déclaration d’intérêt publiée sur le site de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, il a touché 160.467 euros nets. Dans cette même déclaration, Castex assure être à la tête de l’Agence nationale du Sport et de Solideo, la Société de livraison des ouvrages olympiques, à titre gracieux.
Élu local depuis 2008, avec la crise sanitaire, il a été missionné fin avril par le Chef de l’Etat pour conduire le « déconfinement », auprès du Premier ministre d’alors Edouard Philippe. Dans ce sillage, le « Monsieur déconfinement » plaidait en faveur d’une « approche globale », avec la « progressivité » pour maître mot-mot, dans la recherche entre les exigences sanitaires et la nécessité d’une reprise économique.
Innocent D H
Selon Abdelaziz Moundé Njikam, membre actif de la diaspora camerounaise en France, la nouveauté dans cette mandature est, qu’il y a un nombre croissant de camerounais, qui accèdent aux fonctions de maire-adjoint ou de conseiller municipal délégué.
Le samedi 4 juillet 2020, les élections municipales françaises ont été presque closes. On note qu’environ 300 camerounais d’origine, ont pu accéder aux fonctions de conseiller municipal délégué et de maire-adjoint. Les camerounais ayant suivi de près ces élections françaises comme Abdelaziz Moundé Njikam, observe qu’il y a une belle avancée et une percée de nos compatriotes.
“Malgré la défaite de quelques-uns de ceux qui occupaient ces fonctions dont Pierre de Gaëtan Njikam à Bordeaux ou Caroline Adomo à Champigny, le départ de Roger Tchato qui était maire plein à Beauné, de nouvelles figures émergent à l’image de Patrice Ondoua à Montrouge, Geneviève Kaldjob à Metz, et de façon plus marquée Arnaud Ngatcha à Paris aux côtés d’Anne Hidalgo. C’est le signe d’un engagement plus grand et plus actif dans la vie politique et citoyenne, d’une insertion durable et d’une évolution lente mais progressive des mentalités, admettant plus de diversité, luttant contre les discriminations et le racisme”, commente Abdelaziz Moundé Njikam.
Dans le terroir, l’élection de nos compatriotes en France relance le débat sur l’autochtonie. Du côté du Social democratic front (Sdf), on affirme que cela doit servir de leçon au Cameroun et démontrer que l’autochtonie est un mal pour le vivre-ensemble.
"Les élections de nos compatriotes en France constituent une terrible gifle doublée d'une humiliation infligée aux tenants de l'autochtone au Cameroun. Ceux-ci doivent désormais se regarder dans un miroir. Ils doivent se rendre à l'évidence que le monde est un village planétaire où seuls le mérite et la compétence devraient dicter l'action publique. Et non les particularismes moyenâgeux qui contribuent à ostraciser des valeurs intégrées.
Les gouvernants gagneraient à supprimer les notions d'autochtones et d'allogènes contenues dans notre Constitution et dans certaines lois en vigueur. Ces deux termes nocifs pour notre vivre ensemble sont par ailleurs en totale contradiction avec le principe d'égalité des citoyens en droits et en devoirs qui est inscrit dans notre loi fondamentale. Si la France tenait compte de cette gangrène d'autochtonie, Anne Hidalgo ne serait jamais Maire de Paris. Nicolas Sarkozy n'aurait jamais été Président de la République française”, déclare Robert Waffo ministre de la Communication du Shadow cabinet du Sdf.
Liliane N.