Le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative s’est exprimé sur la question au cours d’une réunion extraordinaire, à laquelle les responsables centraux et extérieurs de son département ministériel ont pris part.
Permettre aux fonctionnaires de travailler dans un cadre satisfaisant avec des conditions meilleures, le sujet a fait l’objet d’une réflexion minutieuse menée par Joseph Le et ses collaborateurs. Surtout que le Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (MINFOPRA), a été interpellé par le Président de la République, lors de son discours-programme, prononcé le 6 novembre 2018, jour de sa prestation de serment.
«Les grands défis que nécessite l’accès à l’émergence de notre économie, que j’ai rappelés, et les engagements que j’ai pris pour améliorer la qualité de la vie des Camerounais, supposent en premier lieu que des conditions adéquates de stabilité et de sécurité soient réunies. Je puis vous donner l’assurance que je ferai en sorte que ce soit le cas. L’objectif de l’émergence doit être érigé en grande cause nationale qui mobilise l’ensemble de nos concitoyens afin de faire du Cameroun un pays moderne et socialement avancé. Les agents du service public, comme du secteur privé, ont à cet égard un rôle important à jouer. Je connais leurs difficultés. Je prendrai les mesures nécessaires à l’amélioration de leurs conditions de travail afin de leur permettre de mieux participer au progrès de notre pays», a déclaré le Président de la République Paul Biya.
Au cours donc de cette réunion extraordinaire, il a été question pour Joseph Le et ses collaborateurs de réfléchir sur les solutions à mettre en place pour corriger les problèmes liés aux conditions de travail des agents publics. Pour le chef de ce département ministériel il faut adopter un plan d’actions à implémenter à court et moyen termes. Les points à problème listés ont été la disparité de l’âge de départ à la retraite, les critères d’accès aux cadres des différents corps de la Fonction publique, les inégalités de traitement entre les agents de l’Etat relevant du Code de travail et les fonctionnaires. «Etant donné que le Chef de l’Etat lui-même, après avoir déclaré connaître les difficultés des agents publics, a pris solennel de prendre des mesures nécessaires pour améliorer les conditions de travail», a déclaré Joseph Le.
Il convient de rappeler que dans l’optique d’améliorer la qualité des services de son département ministériel, Joseph Le a entrepris de moderniser l’administration camerounaise. C’est de là qu’a été implémenté au MINFOPRA le recours par les usagers des technologies de l’information et de la communication. A titre d’information il faut savoir que la question relative à l’amélioration des conditions de travail des agents de publics se débat au MINFOPRA parce que c’est le département ministériel, à qui il revient la charge de la gestion des ressources humaines de l’Etat. Par ailleurs le MINFOPRA joue le rôle de conseil du gouvernement pour ce qui est de l’organisation et de la réforme administrative.
Liliane N.
L’arrêté du Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative relatif à ce recrutement, date du 23 octobre 2018.
Les personnes désireuses de se retrouver dans la fonction publique ont jusqu’au 30 novembre 2018 pour pouvoir déposer leur dossier de candidature à la direction du développement des ressources humaines du Ministère en charge de cet autre recrutement ou dans les délégations régionales. Les 425 places à pourvoir concernent les professeurs des lycées d’enseignement secondaire général (Pleg), dans la catégorie «A», deuxième grade de la Fonction publique. La répartition desdites places est faite entre 21 spécialités, qui sont Allemand (15), Chimie (25), Economie (20), Espagnol (15), Géographie (30), Histoire (30), Informatique (20), Lettres bilingues (25), Lettres modernes anglaises (20), Lettres modernes françaises (25), Mathématiques (35), Physique (25), Sciences de l’éducation (20), Sciences de la vie et de la terre (25), Italien (10), Langues anglaises et littérature d’expression anglaise (15), Langues françaises et Littérature d’expression française (15), Langues et cultures camerounaises (05), Biologie (25), Arabe (10) et Géologie (15).
Le concours va se dérouler le 16 décembre 2018 au centre unique de Yaoundé. Les Pleg qui veulent postuler, doivent être âgés de «50 ans au plus au 1er janvier 2018». Ils doivent avoir une ancienneté de cinq années de service effectif dans le grade à la date du concours. Les dossiers qui sont attendus au Ministère de la fonction publique doivent comporter neuf pièces qui sont, une fiche d’inscription timbrée à 1000 FCFA, une quittance de versement de la somme de 20 000 FCFA, des photocopies de l’acte d’intégration et de l’acte de reclassement, d’avancement de garde ou de changement de corps, une attestation de présence effective, deux photos 4X4. Le tout doit être mis dans une enveloppe timbrée à 500 FCFA. Sur ladite enveloppe l’adresse du candidat doit être mentionnée. Après la phase de vérification de la conformité des dossiers, les candidats qui n’auront pas de problème vont braver les tests de culture générale et épreuve technique. Ce sera le 16 décembre 2018. C’est après cette phase que suivront les épreuves orales.
A titre de rappel, pour le compte de cette année, le département ministériel dirigé par Joseph Le a ouvert de nombreux concours dans le secteur de l’enseignement. Les services des enseignants ont été plus requis ces derniers temps. Avant ce recrutement de 425 Plegs, le ministre a lancé le recrutement de 1000 instituteurs dans l’enseignement maternel et primaire. C’était le 20 septembre 2018. Les épreuves écrites dudit concours sont prévues pour le 1er décembre 2018 au centre unique de Yaoundé. Pour faire acte de candidature, les camerounais des deux sexes doivent remplir, entre autres, les conditions suivantes. Ils doivent être âgés de 17 ans au moins et de 40 ans au plus tard en janvier 2018. Précisément ils doivent être nés entre le 1er janvier 1978 et le 1er janvier 2001. Ils doivent être titulaires du Certificat d’aptitude pédagogique d’instituteur de l’enseignement maternel et primaire délivré par un établissement national de formation.
Liliane N.