En date du 18 septembre 2019, le Ministre des travaux publiques Emmanuel Nganou Djoumessi a reçu en audience à Yaoundé Wang Yingwu, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Cameroun. Des échanges fructueux, il en est découlé que l'empire du milieu va continuer à tout mettre en jeu pour accompagner le Cameroun dans la réalisation de ses différents projets routiers.
Le ciel des relations diplomatiques entre le Cameroun et la République populaire de Chine est sans nuages. C'est ce qui se dégage de l'audience qu'a accordé le Ministre des travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi le 18 septembre dernier à l'ambassadeur de la République Populaire de Chine au Cameroun Wang Yingwu. Des échanges, l'on note la volonté inébranlable de l'empire du milieu de continuer à accompagner le Cameroun dans la construction de ses infrastructures routières. « Cette rencontre a été l’occasion de discuter de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la construction des infrastructures routières que la Chine considère d’après la déclaration du chef de la mission diplomatique chinoise au Cameroun comme pilier important nécessaire au développement économique », fait savoir le diplomate chinois. Wang Yingwu a ajouté que les entreprises chinoises restent disposées à travailler davantage avec le Cameroun pour une collaboration saine et fructueuse dans le but de doter le pays des infrastructures de qualité.
L'expertise chinoise au Cameroun dans le domaine routier
L'expertise chinoise au profit du Cameroun dans le domaine des infrastructures routières n'est pas inexistante. Dans la panoplie des projets de transports que le Cameroun a confiées à l’expertise chinoise, l'on peut citer l’autoroute Yaoundé-Douala longue d’environ 215 km. Et c'est l'entreprise China First Highway Engineering Co qui est en charge de l'exécution des travaux de ce projet. Elle compte d'ailleurs livrer la première phase des travaux de cette autoroute à l’horizon 2020, « si toutes les conditions sont réunies », selon China First Highway Engineering. Longue d’environ 60 km, le coût de cette première phase est estimée à 284 milliards FCFA.
Innocent D H
Selon notre confrère Cameroon tribune, une entreprise canadienne est pressentie pour reprendre le contrat. Celle-ci a même des états de service au Cameroun.
Dans son édition parue en kiosque le 28 août 2019, le quotidien gouvernemental rapporte que le Ministère des Travaux publics souhaite changer d’entreprise adjudicataire du marché de construction de la Pénétrante Est de Douala. Ce marché jusqu’ici avait été confié à au groupement d'entreprises chinoises Wietc/Crccl4. Seulement le tronçon routier a beaucoup fait parler de lui ces derniers temps, du fait d’interminables bouchons. Et ces bouchons ont mis en mal le quotidien des populations et des usagers de cette route.
Les travaux de construction de la Pénétrante Est de Douala ont été lancés en octobre 2018. Et rendu à ce jour, le taux d’avancement desdits travaux n’affiche que 7%. De quoi déplaire au gouvernement. Et c’est à cause de ce retard, qu’on en est arrivé à la situation d’interminables embouteillages qui ont fâché plus d’un camerounais obligé d’emprunter la Pénétrante. Dans le but de fluidifier l'entrée Est de la ville de Douala, le gouvernement à travers le Ministère des Travaux publics a pris un certain nombre de mesures.
Depuis le 13 août 2019, on note que l'une des trois voies alternatives de passage des véhicules en attendant la fin des travaux de la phase 2 de ce tronçon est fonctionnelle. «L'objectif intermédiaire qui est le nôtre aujourd'hui, c'est d'avoir quatre voies circulâmes en bon état d'ici le 15 décembre 2019 dans la perspective du CHAN qui se déroule en janvier », a indiqué Virginie Lekeufack Metangmo, Directeur général des travaux d'infrastructures (Dgti) au Ministère des Travaux publics.
Le souhait du gouvernement de faire appel à une autre entreprise pour poursuivre avec les travaux de la Pénétrante Est de Douala ne surprend pas d’aucun. Car on se rappelle qu’Emmanuel Nganou Djoumessi le chef du département ministériel suscité, après une descente sur les lieux avait exprimé son mécontentement.
«Conformément aux très hautes directives du chef de l’Etat, nous sommes en train de construire un boulevard urbain à Douala. Il s’agit en réalité de trois voies en deux, donc de réaliser 27 km de chaussée, deux ouvrages inférieurs et supérieurs, cinq giratoires. C’est le continuum de la phase I aujourd’hui achevée. Une entreprise et une mission de contrôle ont été sélectionnées pour respectivement réaliser ces travaux et assurer la maîtrise d’œuvre, mais nous notons avec beaucoup de peine un bon nombre d’insuffisances. Nous avons donc décidé de suspendre les travaux», avait alors déclaré le Ministre Nganou Djoumessi.
D’après des indiscrétions, on en saura un peu plus sur les mesures prises par le gouvernement et relatives au changement d’entreprise, d’ici la fin du mois de septembre 2019.
Liliane N.
Suite aux nombreuses plaintes des usagers de la Pénétrante Est de Douala, le Ministre des Travaux publics a fait une descente sur ce tronçon routier.
Visiblement, les plaintes des habitants de la ville de Douala et des usagers de la Pénétrante Est de Douala sont parvenues aux oreilles d’Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics (Mintp). Le Ministre a décidé de se rendre sur les lieux pour voir plus clair sur la situation ambiante. Depuis des semaines, les usagers de cette Pénétrante vivent un calvaire. A cause des embouteillages qui sont interminables. Sans passer par quatre chemins, Emmanuel Nganou Djoumessi a indiqué ne pas être satisfait de la qualité des travaux de réhabilitation de ce tronçon routier.
« Conformément aux très hautes directives du chef de l’Etat, nous sommes en train de construire un boulevard urbain à Douala. Il s’agit en réalité de trois voies en deux, donc de réaliser 27 km de chaussée, deux ouvrages inférieurs et supérieurs, cinq giratoires. C’est le continuum de la phase I aujourd’hui achevée. Une entreprise et une mission de contrôle ont été sélectionnées pour respectivement réaliser ces travaux et assurer la maîtrise d’œuvre, mais nous notons avec beaucoup de peine un bon nombre d’insuffisances. Nous avons donc décidé de suspendre les travaux. Le premier acte de gouvernance de ce chantier que j’ai pris visait le maintien de la circulation», déclare le Mintp dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune, à qui il a accordé une interview.
Pour faciliter la circulation sur la Pénétrante Est de Douala, Emmanuel Nganou Djoumessi fait savoir qu’il a eu à demander à l’entreprise en charge des travaux, d’aménager une voie alternative. Cependant et en dépit du fait que ladite entreprise a été bel et bien éditée, la prescription n’a pas été respectée. Et cela n’a pas été sans conséquence.
« Par conséquent, il y a eu la cohabitation dans la circulation des usagers et les travaux routiers, ce qui a abouti à cette congestion. Je voudrais me féliciter de la décision du gouverneur de la région du Littoral, laquelle a amené le préfet du Wouri à réorganiser quelque peu la circulation sur cet axe. C’est une mesure que j’ai soutenue », déclare le Mintp.
A titre de rappel, le Préfet du département du Wouri, dans un arrêté préfectoral portant gestion du trafic routier, a récemment interdit la circulation des camions sur la Pénétrante Est de Douala, tous les jours durant la période du 05 au 31 août 2019, entre 5 heures à 21 heures. Emmanuel Nganou Djoumessi qui salue cette mesure, affirme toutefois savoir qu’elle n’est pas une solution définitive.
« C’est pour cela que la première décision prise a été de mettre à un bon niveau de service l’axe alternatif que nous avons identifié. L'info claire et nette. Nous réalisons là un boulevard urbain futuriste, donc notablement complexe dans les travaux d’aménagement et qui appelle une bonne connaissance de la pratique, une bonne technologie. Tel ne me semble pas être le cas pour l’entreprise qui est là aujourd’hui, encore moins pour la mission de contrôle qui n’a pas sonné l’alerte. La deuxième mesure prise, c’est que tous les travaux réalisés par l’entreprise vont être évalués, toutes les prestations réalisées par la mission de contrôle vont être évaluées. Nous allons pouvoir apprécier la consistance de ces travaux et les décisions futures suivront », ajoute le Ministre.
Liliane N.
Le pourcentage de réalisation de la route Maroua-Mora qu’effectue le Groupement Etep/Sotcocog, est évalué à 33% soit environ 20 km de bitume déjà posé sur les 61,430 km que mesure le tronçon routier. D’emblée, rapporte Cameroon Tribune, il est important de souligner que ce projet de réhabilitation routier s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des conditions de transport sur le corridor Douala-N’Djamena. Voilà pourquoi, au lieu de se limiter aux rapports qu’il reçoit régulièrement sur ces travaux, le ministre des Travaux publics, Nganou Djoumessi, a décidé de faire le déplacement de Maroua pour évaluer personnellement les conditions et le niveau d’exécution des travaux.
Cette visite de travail, apprend-on, rentre dans le cadre du suivi des projets d’infrastructures routières en cours de réalisation dans la région de l’Extrême-Nord. Accompagné de son secrétaire d’Etat chargé des routes, Armand Ndjodom, et d’autres proches collaborateurs, en présence des autorités administratives de la région de l’Extrême-Nord, le Mintp a parcouru, mercredi dernier, le tronçon routier Maroua-Mora en chantier.
Sur le terrain, cette équipe a observé, remarqué, discuté avec les acteurs impliqués. Durant tout le tronçon, le ministre a improvisé des arrêts pour non seulement recevoir des explications, mais aussi apprécier la qualité des travaux et des matériaux utilisés. Visiblement, les travaux avancent bien malgré quelques contraintes soulignées par Serge Mengue, le chef de la mission de contrôle. D’ailleurs, les échanges tenus à la fin de la visite du chantier a permis d’apporter plus d’éclairages sur les zones d’ombre.
A l’issue de cette rencontre le Mintp, en sa qualité de maître d’ouvrage, a recommandé à l’entreprise sous-traitante du Génie militaire, maître d’œuvre du chantier, et aux autorités administratives, traditionnelles et municipales d’être pragmatiques et d’éviter de s’attarder sur les détails qui peuvent freiner l’évolution du chantier. Emmanuel Nganou Djoumessi a prescrit une évaluation mensuelle des travaux et a martelé qu’il faut qu’au « plus tard le 5 février 2020, Maroua-Mora soit achevée et circulable ». Jeudi, cette équipe a visité le tronçon Mora-Dabanga-Kousseri, long de 205 km.
En mars 2018, après que les entreprises chinoises chargés des travaux de cette route ont décampé suite à l’attaque puis de l’enlèvement de dix membres de l’entreprise Synohydro basés à Waza par des terroristes de Boko Haram dans la nuit du 16 au 17 mai 2014, un accord de collaboration a été signé entre le ministère des Travaux publics et le ministère de la Défense pour permettre au génie militaire de poursuivre les travaux de réhabilitation de ce tronçon routier.
Otric N.
Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune pour parler des projets routiers et des mesures mises en place pour faciliter leur exécution, Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics (Mintp) a dû aussi répondre à la question du coût jugé exorbitant des infrastructures routières camerounaises.
Il a déclaré sur ce point, « la première chose que je voudrais que les lecteurs comprennent, c’est que jusque-là, nous avons arrêté les coûts au kilomètre sur la base des prix moyens pratiqués. C’est-à-dire que nous allons dans un environnement donné, on veut construire un axe routier, on s’intéresse à ce qui s’est déjà fait là-bas, au coût qui était retenu. On travaille pour être proche de ce coût ou aller au-delà en y appliquant un coefficient de vente. Désormais, tel ne doit plus être le cas, nous allons pratiquer les prix unitaires détaillés. Ces prix unitaires sont détaillés sur la base des sous détails que nous avons arrêtés.
Désormais, il va falloir que la commande publique soit plus affinée. Nous avons des routes nationales, des routes régionales et communales de même que des autoroutes. Il faut donner à chaque type de route, le dimensionnement approprié et la structure ainsi que la chaussée de route appropriée. Si vous voulez construire une route avec une structure de chaussée pour que la route dure 30 ans, elle va coûter plus chère que pour une chaussée et qui amène la route à faire 15 ou 20 ans ».
En parlant des mesures qui ont été prises pour juguler les obstacles qui freinent l’exécution des projets routiers, le Ministre des Travaux publics évoque entre autres, le suivi étroit, la mise en place du tableau de bord. Relativement aux problèmes d’indemnisation pour cause d’utilité publique, on parlera désormais d’assiette des travaux. « C’est-à-dire que le couloir des travaux et non plus de toute l’emprise. On délimite juste la plateforme dont l’entreprise a besoin pour se déployer », explique le Ministre.
Liliane N.
Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a donné une nouvelle assurance que la route Bamenda-Babadjou sera construite en temps voulu. Il s'exprimait à Yaoundé, le lundi 10 juin 2019, alors qu'il ouvrait une réunion d'évaluation de trois jours pour évaluer le niveau d'exécution de quelque 78 projets d'infrastructure routière à travers le pays. Selon le ministre, les travaux avanceront à partir de l'extrémité Babadjou du tronçon dans la région Ouest, qui n'a pas de problème de sécurité.
Le ministre Nganou Djoumessi a déclaré qu'une étude d'impact social du projet, commandée par leur partenaire financier, la Banque mondiale, est en cours de réalisation par une société de conseil locale. "Après l'évaluation, si le résultat est positif, ce qui sera le cas, je pense, les travaux débuteront immédiatement à partir de l'extrémité de la ligne droite de la station amont (Bamenda)", a déclaré Nganou Djoumessi. Les résultats de l'étude devraient être prêts d'ici le 15 juin.
Le patron des travaux publics a déclaré que des mesures spéciales seront prises pour lutter contre la menace à la sécurité dans la région du Nord-Ouest alors que le gouvernement est déterminé dans son effort de développement et pour permettre à la population de bénéficier de bonnes routes. Le ministre des Travaux publics a demandé à la population de rester calme et d'avoir l'assurance que la route sera terminée.
Pendant ce temps, le délégué régional des Travaux publics du Nord-Ouest, Forsuh Wilfred Jing, a déclaré que la route périphérique dans la région du Nord-Ouest est praticable de toutes les directions, mais pour certains ponts qui ont été détruits par des séparatistes armés. Il a cité en particulier les ponts détruits à Bamali et à Ndop, mais n'a pas donné le nombre total de ponts qui ont été coupés. Le gouvernement prévoit reconstruire les ponts détruits à mesure que les études de faisabilité se poursuivent.
La région du Nord-Ouest dispose d'un réseau routier de 4 200 km, dont 350 km sont asphaltés. Jusqu'à mercredi, les parties prenantes, dont des fonctionnaires du ministère des Travaux publics, des ingénieurs de contrôle, des entreprises de construction routière et de génie civil, entre autres, examineront quelque 78 projets d'infrastructure routière en cours d'exécution.
Parmi les projets, 38 concernent la construction de routes principales, deux concernent des voies rapides, 23 l'exécution de travaux de voirie périphérique, 5 l'entretien de réseaux routiers communaux, 5 l'entretien de la route nationale n°1, 3 et 5 et 2 pour le changement des ponceaux. Parmi les projets routiers qui seront examinés figurent la route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati, la route Maroua-Bogo et la route Yaoundé-Douala.
Otric N.
Ce sont les promesses faites par le ministre des Travaux Publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi qui est allé mercredi dernier, encourager les membres de l’association pour le Développement sans Frontière. Ces derniers, las de vivre dans une zone enclavée, malgré la proximité avec la capitale politique camerounaise (40 km de Yaoundé), ont mis en commun, leurs moyens afin de doter leur village d’un pont.
Ils ne s’attendaient certainement pas à recevoir autant - Ada Eze Jean Claude, Vice président de l’association Développement sans Frontière : « Nous avons demandé un pont, nous en avons reçu deux, notre initiative privée va en plus nous apporter une route. Nous avons fait notre, ce conseil du Président de la République, qui a dit à ses jeunes compatriotes, qu’il faut oser. Nous sommes heureux aujourd’hui de savoir que les membres du gouvernement peuvent répondre à nos sollicitations, accompagner les initiatives privées comme la nôtre… ».
La route, moteur de développement
Il est évident que personne ne peut nier l’importance d’une route par rapport à un développement et son inexistence ne peut que retarder l’évolution d’une localité. Le manque des voies de communications entrave le déplacement des populations qui ne peuvent donc plus écouler leurs produits, comme c’est le cas actuellement à Nkol Oman. Il est peut être important de relever ici que c’est une zone essentiellement agricole dans laquelle les populations font entre autres des champs de palmiers à huile et de l’ananas. Pourtant, il n y a pas très longtemps, cette route était très prisée car, elle permettait aux usagers de passer par là pour aller à Oveng et à Ngoumou, malheureusement, à cause du manque d’entretien, elle s’est dégradée.
Ce qui a entraîné la cherté des frais de transports, lorsque les voitures acceptent de s’y rendre. En période de pluie, c’est un véritable chemin de croix et, il faut s’armer de beaucoup de patience lorsqu’on décide de l’emprunter en priant très fort afin d’arriver à destination.
Une visite de toutes les promesses
Après avoir obtenu de leur maire Atangana Jean Bonaventure, des IPE qui leur ont permis de poser les bases de cette infrastructure, les membres de l’association Développement sans Frontière ont pris l’initiative d’écrire au ministre des Travaux Publics, qui est donc venu toucher du doigt, la réalité du terrain. Il voulait se rendre compte par lui-même que les camerounais sont capables de booster le développement dans leur localité. Une attitude qui ne l’a pas laissé indifférent. Et, sa disponibilité, ses encouragements ont rendu ses hôtes heureux : « Nous sommes aujourd’hui, très très contents, parce que le ministre est venu nous encourager et, il repart d’ici, en nous faisant la promesse ferme que on va nous reprofiler notre route et, comme nous voulions faire le pont avec nos petits moyens, un pont mixte, ils vont nous faire un pont définitif car, c’est une voie de contournement sur la numéro 3… ».
Depuis les premières heures de ce vendredi, des équipes venues du ministère des Travaux Publics sont à pied d’œuvre pour une étude plus approfondie du terrain, avant de passer à la phase tant souhaitée par les habitants de Nkol Oman. Comment ne pas se réjouir ?
Nicole Ricci Minyem
C’était encore le cas le week-end dernier. Une fois de plus, le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a déploré l’incivisme des populations riveraines qui a effectué une descente il y’a quelques jours, accompagné par les responsables de la Société Sogea-Satom.
L’un des responsables de ce département ministériel a expliqué que : « Le problème ne vient pas de l’ouvrage, mais des canalisations voisines. Une grille de protection de l’ouvrage a été obstruée par des déchets des riverains côtés Deido et Bonabéri. L’encombrement de ceux-ci par les déchets a causé un débordement des eaux ».
Par ailleurs, un document a été rendu public dans lequel les ingénieurs des Travaux Publics lèvent tout équivoque quant à la qualité de cette infrastructure : « Plusieurs ouvrages hydrauliques ont été construits de part et d’autre pour l’évacuation des eaux. C’est à ce niveau que les déchets venus des deux côtés ont bouché les canalisations ».
En plus, les responsables de Sogea Satom ajoutent que plusieurs équipes ont été mobilisées pour la première phase, afin de trouver des solutions qui vont permettre de résorber le débordement des eaux sur la chaussée à l’entrée Est du pont sur le Wouri : « Ont été curés : le dalot sous la chaussée vers l’ancien pont a été curée, les caniveaux dans la zone concernée et du côté droit dans le sens Deido vers Bonaberi à environ 70% (travaux en cours). En un exutoire d’environ 120m a été créé à la sortie du dalot sus-évoqué ».
Le chantier de construction du 2e Pont sur le Wouri a démarré en mars 2013. L’ouverture à la circulation s’est faite quelques quatre ans plus tard, en octobre 2017. Au ministère des Travaux Publics, tout comme chez ses partenaires, on ne semble pas s’alarmer malgré l’urgence de la situation : « Ces inondations tombent avant la réception définitive. Ça nous laisse le temps de régler les problèmes de ce genre. Pour qu’une fois après la réception définitive, le pont soit totalement à l’abri de ces désagréments », a-t-on laissé entendre.
En rappel, le 2e pont sur le Wouri dont les travaux ne sont pas encore arrivés à terme, sont financés à hauteur de 120 milliards de FCFA. De nombreux partenaires au développement le Co–finance : l’Agence française de développement (65,6 milliards), le Fonds C2D (21,6 milliards) et l’Etat du Cameroun, avec environ 32 milliards de FCFA.
Nicole Ricci Minyem
En visite de travail depuis le 4 mars 2019 sur les chantiers de la route de la nationale N° 15, sept véhicules du convoi du ministre des travaux public Emmanuel Nganou Djoumessi ont été impliqués dans un accident sur la route menant à Tibati ce 5 mars.
Le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, effectue depuis lundi, 04 mars 2019, une visite des chantiers d’aménagement de la route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati. Un projet de la Route nationale N°15, d’une longueur d’environ 380,1 kilomètres.
Pendant trois jours, l’ingénieur de l’État va « s’enquérir de l’avancée des travaux et prescrire des directives pour un achèvement dans les délais contractuels de ce projet inscrit dans le cadre de l’exécution des phases I et II du Programme d’appui au secteur des Transports », a expliqué le Mintp dans une note d’information.
Sur le terrain, Emmanuel Nganou Djoumessi visite notamment sur le chantier du Pont de 400 mètres linéaires sur le fleuve Sanaga et sur les sections Batchenga-Ntui, Ntui Mankim, et Yoko-Lena. Des projets financés à hauteur de 360 milliards de FCFA. Le Programme d’appui au secteur des Transports est financé par l’Etat du Cameroun, la Banque africaine de développement (BAD), et appuyé par l’Agence française de développement (AFD) et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).
Hier 5 mars, Le ministre des Travaux publics s'est rendu sur les chantiers de la route Batchenga-Tibati, longue de 307 km. Chemin faisant, sept véhicules de son convoi ont été impliqués dans un accrochage sur la route menant à Tibati, dans la région de l’Adamaoua. L’un des véhicules du cortège aurait violemment percuté un autre véhicule du même cortège, ce qui a conduit au carambolage de sept voitures du convoi.
Des témoins indiquent qu’il n’y aurait aucun blessé dans les rangs du ministre, même-ci l’information n’a pas encore fait l’objet d’un communiqué des services du ministre des travaux publics. De ce fait, pour le moment, nous ignorons encore tout des circonstances de l'accident.
Pour rappel, le projet d’aménagement de la route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati vise à relier la région du Centre à la région de l’Adamaoua. Sa construction devrait permettre d’améliorer les conditions de transport et de circulation des biens et des personnes. Le bassin agricole du Mbam-Sanaga devrait être l’un des plus grands bénéficiaires.
Danielle Ngono Efondo
Outre les problèmes sécuritaires, la première conférence semestrielle des gouverneurs a donné lieu à des explications portées sur la décentralisation de l’entretien routier. En maître du département ministériel en charge des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi a fait une communication sur la définition du maître d’ouvrage. Il a donc été rappelé que conformément au décret N°2018/366 du 20 juin 2018 portant Code des marchés publics, le maître d’ouvrage est le « chef de département ministériel ou assimilé, chef de l’exécutif d’une collectivité décentralisée, directeur général et directeur d’un établissement public, représentant l’administration bénéficiaire des prestations prévues dans un marché ».
Aussi il a été dit que les gouverneurs et les préfets des départements peuvent être les maîtres d’ouvrage délégués. A ce titre-là, ils vont exercer en qualité de mandataire de maître d’ouvrage. Ils vont donc bénéficier comme accompagnement du ministère des Travaux publics, une expertise nécessaire. Toujours dans sa posture de maître d’ouvrage, le Mintp dans les mesures d’accompagnement d’entretien routier, intègre également la gestion des routes communautaires.
Il convient de rappeler que le réseau du Cameroun s’étend sur un linéaire d’environ 122 000 Km dont plus de 100 000 Km de routes communales. Surtout que depuis 2010, avec le début de transfert de ressources aux Communes « l’enveloppe budgétaire mise à la disposition de chacune des 306 communes pour les opérations d’entretien routier a pratiquement triplé en sept ans ». Pour ce qui est des routes nationales on a environ 9 370 Km, 13 924 Km de routes régionales. Environ 7000 Km de ce réseau est bitumé, ce qui représente 5,7 % du linéaire total. Avec un budget de 361 342 milliards de F de crédits de paiement en 2019, dont 296 1 milliards de budget d’investissement et 65,2 milliards de budget de fonctionnement.
On a par ailleurs appris qu’Emmanuel Nganou Djoumessi entend entre autres rétablir le réseau routier à un niveau acceptable à travers l’entretien et la réhabilitation de nombreuses routes en terre.
Liliane N.