Lors de la toute première conférence semestrielle des gouverneurs de l’année 2019, Emmanuel Nganou Djoumessi a présenté les mesures d’accompagnement des maîtres d’ouvrages et le suivi de l’entretien routier.
Outre les problèmes sécuritaires, la première conférence semestrielle des gouverneurs a donné lieu à des explications portées sur la décentralisation de l’entretien routier. En maître du département ministériel en charge des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi a fait une communication sur la définition du maître d’ouvrage. Il a donc été rappelé que conformément au décret N°2018/366 du 20 juin 2018 portant Code des marchés publics, le maître d’ouvrage est le « chef de département ministériel ou assimilé, chef de l’exécutif d’une collectivité décentralisée, directeur général et directeur d’un établissement public, représentant l’administration bénéficiaire des prestations prévues dans un marché ».
Aussi il a été dit que les gouverneurs et les préfets des départements peuvent être les maîtres d’ouvrage délégués. A ce titre-là, ils vont exercer en qualité de mandataire de maître d’ouvrage. Ils vont donc bénéficier comme accompagnement du ministère des Travaux publics, une expertise nécessaire. Toujours dans sa posture de maître d’ouvrage, le Mintp dans les mesures d’accompagnement d’entretien routier, intègre également la gestion des routes communautaires.
Il convient de rappeler que le réseau du Cameroun s’étend sur un linéaire d’environ 122 000 Km dont plus de 100 000 Km de routes communales. Surtout que depuis 2010, avec le début de transfert de ressources aux Communes « l’enveloppe budgétaire mise à la disposition de chacune des 306 communes pour les opérations d’entretien routier a pratiquement triplé en sept ans ». Pour ce qui est des routes nationales on a environ 9 370 Km, 13 924 Km de routes régionales. Environ 7000 Km de ce réseau est bitumé, ce qui représente 5,7 % du linéaire total. Avec un budget de 361 342 milliards de F de crédits de paiement en 2019, dont 296 1 milliards de budget d’investissement et 65,2 milliards de budget de fonctionnement.
On a par ailleurs appris qu’Emmanuel Nganou Djoumessi entend entre autres rétablir le réseau routier à un niveau acceptable à travers l’entretien et la réhabilitation de nombreuses routes en terre.
Liliane N.