Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale a demandé par ailleurs aux tenanciers de boutiques du marché central de ne plus laisser entrer dans leurs échoppes, des personnes qui n’arborent pas de masques de protection contre le Coronavirus.
Hier lundi 15 mars 2021, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT) accompagné de Naseri Paul Bea le Gouverneur de la région du Centre et d’autres autorités, s’est rendu au marché central de Yaoundé. Le MINAT a procédé à la distribution de 2000 masques. Cette distribution entre dans le cadre de la deuxième campagne de sensibilisation contre le coronavirus lancée dans la région dont le patron est Naseri Paul Bea. Entre autres recommandations que le Ministre Atanga Nji a données aux commerçants, il a demandé que l’accès aux échoppes soit refusé à toute personne qui n’arbore pas le masque de protection contre le coronavirus.
«Ce sont les instructions du chef de l’Etat qui ont été répercutées au gouvernement par le Premier ministre : il faut intensifier la sensibilisation sur le respect des mesures barrières. Et c’est un devoir individuel et collectif. Tout le monde doit le faire, insister pour prêcher cette bonne nouvelle qui consiste à porter le masque, à laver les mains et à garder une distance qui permet de freiner la propagation du coronavirus», a-t-il déclaré.
Il convient de rappeler que du fait de la résurgence de la pandémie du Coronavirus dans notre pays, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a prescrit l’intensification de la sensibilisation contre la pandémie. Le chef du gouvernement a réitéré cette instruction lors de la réunion hebdomadaire du Comité interministériel chargé d’évaluer et de suivre la mise en œuvre de la stratégie de riposte du gouvernement contre la pandémie au Cameroun. Il a notamment insisté sur le port du masque, obligatoire dans les lieux publics depuis le 13 avril 2020.
Il convient d’indiquer que les chiffres officiels rendus publics à la date du 12 mars 2021, indiquent que le pays compte 42 286 cas positifs confirmés, dont 36 362 rémissions et 633 décès.
Liliane N.
Le Dr Malachie Manaouda, ministre de la Santé publique fait savoir à la population qu’il a requis l’avis du Conseil Scientifique sur le vaccin AstraZeneca, dont les effets secondaires font l’objet de polémique.
Tant que les doutes ne sont pas levés sur la non toxicité du vaccin britannique AstraZeneca, le Cameroun ne l’utilisera pas. C’est la nouvelle position du Dr Malachie Manaouda le ministre de la Santé.
« Au moment où les effets secondaires du vaccin AstraZeneca continuent d’alimenter les débats, je tiens à préciser que j’ai saisi le Conseil Scientifique et le NITAG, pour avis. Il reste attendu que nous n’allons pas utiliser ce vaccin tant qu’il subsiste des doutes sur ses effets », a tweeté le ministre.
Cette précaution que le ministre de la Santé a cru bon de prendre en ce qui concerne le vaccin AstraZeneca dont l’arrivée des premières doses était prévue dans une semaine déjà, est saluée par des parlementaires qui n’ont eu de cesse d’exprimer leur inquiétude par rapport à ce sujet. C’est le cas de Nourane Foster député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale, qui affirme que le ministre Manaouda vient de faire preuve de courage.
Lutte contre le Coronavirus: le vaccin choisi par le Cameroun est suspendu dans d'autres pays
« Tout en le félicitant pour son courage, nous réitérons notre souhait de voir les membres du Gouvernement être vacciné en premier et en Mondovision si jamais le comité scientifique et le NITAG décident d’adopter ce vaccin. #VousPrenezleVaccinEnPremier. Excellent week-end à vous !», a écrit l’honorable Nourane Foster sur sa page Facebook.
A titre de rappel, les pays comme le Danemark, l’Islande ont décidé de suspendre le vaccin AstraZeneca pour avoir observé la formation de caillots sanguins chez des personnes vaccinées.
Vaccin contre le Covid-19 : « Obliger les Camerounais à le faire serait contre productif »
Liliane N.
Les mesures d’ordre général et spécifique concernent les usagers de tous les modes de transport qui eux, sont contraints de les respecter scrupuleusement.
« Mesures d’ordre général
Interdiction formelle du transport public des passagers n’arborant pas de masques ;
Désinfection systématique et quotidienne des véhicules, des navires, des voitures voyageurs, des infrastructures et de tous les équipements des aérogares, des terminaux des agences de voyage, des espaces et cabines d’aéronefs ;
Interdiction des regroupements de plus de 50 personnes dans les halls d’embarquement et de débarquement ;
Organisation des embarquements et des débarquements en vue de fluidifier le trafic passager au niveau des gares routières et ferroviaires, des agences de voyages, des aéroports et ports ;
Mise en œuvre de toutes les mesures de distanciation sociale dans toutes les procédures concernant les passagers, y compris la gestion des files d’attente au niveau des ports, aéroports, gares voyageurs et agences de voyages ;
Interdiction de la surcharge des passagers ;
Mise en place des dispositifs de désinfection et de contrôle de température ;
Port obligatoire du masque de protection dans les lieux publics (aéroports, ports, agences de voyage, gares routières et ferroviaires, transport urbain et interurbain de masse ;
Mise en place des séparateurs physiques entre le personnel et des passagers dans les zones d’échanges et de transactions répétées.
Mesures d’ordre spécifique
S’agissant des centres de formation professionnelle du secteur des Transports :
Port obligatoire du masque de protection, désinfection systématiques et respect scrupuleux de la mesure de distanciation sociale lors des sessions de formation et des examens.
Concernant le transport interurbain, périurbain, urbain et rural de personnes
Interdiction formelle du transport clandestin des personnes ;
Interdiction de la surcharge.
Quant au transport des marchandises en transit :
Contrôle sanitaire systématique des équipages des camions aux seuls check – points conventionnels et aux frontières ».
Par ailleurs, ces consignes interpellent tous les acteurs du domaine des Transports, aussi bien au niveau des services centraux, que déconcentrés mais également les structures sous – tutelles.
Dans le document signé ce Mercredi, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe – ministre des Transports tout en invitant les Camerounais à une prise de conscience collective, de même qu’à faire montre de civisme invite les Forces de Maintien de l’Ordre de se rassurer « De la mise en œuvre efficiente des mesures sus – édictées » et qi toutes, participent à la lutte contre le Covid 19.
Nicole Ricci Minyem
Dans un document qui circule sur les réseaux sociaux et dont la signature est attribuée au Professeur Njock Louis Richard, secrétaire Général au Minsanté, l’on parle d’une réunion qui doit se tenir ce Jour, dans l’enceinte du département ministériel dont il a la charge.
Une réunion à laquelle sont conviés tous les cadres et dont l’objet est le suivant : « Examen du projet de décret rendant la vaccination préventive obligatoire au Cameroun »
Une annonce qui suscite un tollé général, ce d’autant plus que quelques jours plus tôt, le Premier Ministre – Chef du Gouvernement n’avait laissé plané aucun doute sur le caractère volontaire par rapport à l’inoculation de ce vaccin :
« Dans la perspective de renforcer notre dispositif de prévention, le Chef de l’Etat a instruit le Gouvernement d’engager les démarches auprès des organismes partenaires, en vue de l’acquisition des vaccins contre le Covid 19 ; Plus d’un million de dose de vaccins seront disponibles à très brèves échéances.
Lorsque ces vaccins seront mis à notre disposition, un plan de vaccination sera mis en œuvre SUR LA BASE DU VOLONTARIAT. Je voudrais préciser à ce sujet que MÊME SI LA VACCINATION EST VOLONTAIRE ET NON OBLIGATOIRE, le Gouvernement encourage tous les Camerounais à se faire vacciner le moment venu afin d’acquérir l’immunité qui permettra à la communauté de se prémunir contre le Covid 19 et de retrouver une vie normale… ».
Alors que les propos du Premier Ministre sont clairs, d’où vient – il donc qu’au niveau du ministère de la Santé Publique, l’on pense à obliger les Camerounais à se faire vacciner ?
Dans l’appel à l’éveil de conscience qui devrait habiter chacun, Joseph Dion Ngute, le 5 Mars dernier, en a appelé à la responsabilité de chaque personne :
« La discipline personnelle ainsi que le renforcement des mesures de prévention individuelle et collective constituent les moyens les plus efficaces, pour stopper la progression de cette maladie dans notre pays et préserver les vies de nos concitoyens… ».
Est-ce le vaccin dont de nombreux échantillons ont été jetés en Autriche après le décès d’une infirmière que le ministre de la Santé Publique veut imposer aux Camerounais ?
Que cache réellement cette volonté de faire obligatoirement passer le vaccin contre le Corona Virus au Cameroun ?
Pourquoi chercher à créer des tensions sociales alors que Manaouda Malachie ainsi que ses plus proches collaborateurs connaissent l’aversion que leurs compatriotes développement face à tout ce qu’on tend à leur imposer ?
Nicole Ricci Minyem
Le courrier de la présidence de la République précise que l’annulation de la grande parade est due à la recrudescence de la propagation de la pandémie du Coronavirus.
Cette 36ème édition de la Journée internationale de la femme (JIF) va se dérouler sans la traditionnelle parade du 8 mars. Samuel Mvondo Ayolo le Directeur du Cabinet Civil de la présidence de la République a rendu public ce vendredi 5 mars 2021 un courrier informant l’opinion sur cette décision. La raison est bien précisée. La résurgence de la pandémie du Coronavirus dans notre pays est la cause de l’annulation du défilé qui devait se dérouler dans toute l’étendue du pays et devant la Première Dame pour celui qui allait avoir lieu au Boulevard du 20 mai.
«A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la Femme le 08 mars 2021 et en raison de la recrudescence de la propagation du virus Covid-19, le Chef de l’Etat a instruit que la grande parade habituelle soit annulée sur toute l’étendue du territoire », peut-on lire dans le courrier du Directeur du Cabinet civil de la présidence Samuel Mvondo Ayolo.
Il faut préciser que ce courrier est adressé aux dix gouverneurs de régions ainsi qu’au Pr Marie Thérèse Abena Ondoa Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille. En réalité, il ne pouvait pas en être autrement. Car c’est le même sort qui a été réservé au défilé du 11 février. La fête de la jeunesse s’est déroulée sans son traditionnel défilé à cause de la pandémie du Coronavirus.
Liliane N.
Jean-Jacques Lengue Malapa le Maire de Douala 1er a décidé de fermer les écoles maternelles communales de sa zone de commandement, le Préfet du Wouri dans un arrêté, affirme qu’il n’a pas la compétence, pour prendre pareille décision.
C’est l’affaire qui créée actuellement la controverse à Douala 1er dans la région du Littoral. Benjamin Mboutou le Préfet du département du Wouri s’oppose à une décision prise par Jean-Jacques Lengue Malapa le Maire de la Commune de Douala 1er. La décision du Maire qui pose problème concerne la fermeture des écoles maternelles communales de sa zone de compétence.
Le Maire a sorti deux communiqués. Dans le premier, il affirme qu’en dépit des mesures de lutte contre le Coronavirus prises par le gouvernement, on note que les écoles maternelles restent un foyer de contamination. Pour cela et voulant lutter à sa façon contre la pandémie, Douala 1er ferme jusqu’à nouvel ordre ses écoles maternelles. Dans le deuxième communiqué le Maire a indiqué qu’il s’agit d’une suspension momentanée. Elle ira du 1er au 7 mars 2021 pour permettre la désinfection des écoles. Les cours reprendront donc dans ces écoles, le 8 mars prochain.
La décision du Maire Lengue Malapa qui semble avoir été prise sans concertation d’autres autorités de la région du Littoral n’a pas été cautionnée par Benjamin Mboutou le Préfet du Wouri. En date du 2 mars 2021, il a signé un arrêté dans lequel, il indique que ladite décision du Maire de Douala 1er est rapportée pour atteinte à la cohésion sociale et incompétence de son auteur. De ce fait l’autorité administrative demande à ses collaborateurs à savoir le Sous-préfet de l’Arrondissement de Douala 1er, le Délégué départemental de l’Education de base du Wouri de respecter l’arrêté qu’il a signé.
S’alignant sur la position du Préfet du Wouri, Léopold Ymga Djamen le délégué régional de l'Education de Base pour le Littoral a ordonné au délégué départemental du Wouri et à l'inspecteur d'arrondissement de Douala 1er de «procéder dès ce jour (02 mars 2021 NDLR) à l'ouverture des écoles» dans les conditions qu'il a fixées. Il a ordonné la reprise du processus d’enseignement/apprentissage pour tous les élèves non déclarés «Covid-19 négatif», l’admission progressive dans les salles de classe, sous présentation d’un bulletin de santé déclaré «Covid-négatif» des autres élèves et enseignants qui ne se seront pas soumis au testing massif. Le délégué régional a précisé pour le déplorer que «la mesure prise par monsieur le Maire de la commune de Douala 1er a été hâtive non concertée et inappropriée».
Liliane N.
Certains hommes des médias et de la rue pensent qu’un second confinement est possible, malgré que les autorités jusqu’ici n’y font pas allusion.
Des hommes de médias comme le journaliste Bruno Bidjang en service à la chaîne de télévision privée Vision 4, laisse entendre que le Cameroun pourrait se reconfiner. «Possible reconfinement au Cameroun dans les prochains jours...Concertation actuellement au Sommet de l’Etat », a écrit le confrère sur sa page Facebook.
Dans les rues de la capitale, dans les marchés et supermarchés, cette question fait aussi partie des sujets de conversation des camerounais. Est-ce qu’on sera confirmé ? C’est la question la mieux partagée. Un conducteur de moto taxi exerçant au quartier Ancienne Sonel affirme avoir porté sur son engin un officier de police qui lui aurait dit qu’un confinement s’annonce et qui serait bien que dans les ménages, qu’on fasse un plein du garde-manger.
Hier 1er mars 2020, le Maire de la commune d’arrondissement de Douala 1er a décidé de fermer toutes les écoles maternelles communales de sa zone de compétence. Dans le communiqué qu’il a signé, il indique «que malgré les prescriptions du gouvernement dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus, les écoles restent un foyer de contamination».
Toutefois, si de façon officielle la question d’un second reconfinement n’a pas été évoquée, hier en conférence de presse René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication porte-parole du gouvernement a indiqué que la courbe de contamination au Coronavirus est croissante. Le pays a enregistré 25 mille738 cas positifs à la date du 23 décembre 2020, à 35 mille 714 cas confirmés de COVID-19, au 25 février 2021, soit une augmentation de neuf mille neuf cent soixante-seize nouveaux cas positifs dans notre pays, en l’espace de deux mois et deux jours.
Coronavirus au Cameroun: le Ministre de la Communication lance une alerte maximale
Liliane N.
René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication parle d’une augmentation de 9 976 nouveaux cas de coronavirus en l’espace de deux mois et deux jours.
La situation épidémiologique du Cameroun est telle que les autorités ont décidé de s’activer davantage dans la communication autour de la pandémie. En conférence de presse donnée hier 1er mars 2021, René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication par ailleurs porte-parole du gouvernement a indiqué d’après les données du Ministère de la Santé, qu’il y a une recrudescence des cas de contamination au Coronavirus sur toute l’étendue de notre pays. Il y a aussi de plus en plus de morts dues à cette pandémie.
«…A la date du 25 février 2021, le Cameroun compte officiellement : 35 mille 714 cas confirmés de COVID-19; 32 mille 594 personnes guéries, 551 personnes décédées, 2672 cas actifs, dont 228 sous traitement dans les unités de prise en charge et 53 compatriotes sous assistance respiratoire. A l’analyse le Cameroun est passé de 25 mille738 cas positifs à la date du 23 décembre 2020, à 35 mille 714 cas confirmés de COVID-19, au 25 février 2021, soit une augmentation de neuf mille neuf cent soixante-seize nouveaux cas positifs dans notre pays, en l’espace de deux mois et deux jours. Par ailleurs, comme nous l’avons indiqué en son temps, à la date du 23 décembre 2020, le Cameroun enregistrait un total de quatre cent quarante-six décès, contre cinq cent cinquante et un décès, enregistrés lors de la dernière évaluation hebdomadaire, le 25 février 2021. Soit cent cinq cas de décès déplorés dans notre pays, au cours de la même période, c’est-à-dire ces deux derniers mois», a déclaré le Ministre de la Communication René Emmanuel Sadi.
A ces données, le Ministre René Emmanuel Sadi ajoute qu’il y a également une augmentation du nombre de patients sous assistance respiratoire et de façon générale du nombre de cas d’hospitalisation de plus en plus élevé. Rapportant les observations des experts et des analystes, le membre du gouvernement indique que la recrudescence de la pandémie du Coronavirus dans notre pays est due au relâchement des mesures barrières édictées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Aussi, il rappelle que le port du masque dans les espaces publics restera obligatoire jusqu’à nouvel ordre. Et chaque camerounais doit faire preuve de responsabilité et apporter sa contribution au combat contre la propagation de ce virus.
Liliane N.
Le Dr Malachie Manaouda pense qu’à l’heure actuelle, les tests de dépistage au Coronavirus doivent se faire à un intervalle régulier dans les administrations, entreprises publiques et privées, sans oublier les organisations.
La courbe des cas de contamination au Coronavirus dans notre pays devient croissante. A en croire les déclarations du Dr Malachie Manaouda, l’heure est aujourd’hui à la remobilisation. D’ailleurs, le Ministre de la Santé (MINSANTE) dans un tweet de ce 1er mars 2021, vient de faire une recommandation aux administrations, entreprises publiques et privées mais aussi aux organisations.
«Je conseille vivement aux administrations, aux entreprises publiques et privées ainsi qu’à toutes les organisations de faire tester systématiquement leurs personnels à un intervalle régulier en vue de mieux surveiller la transmission du Covid. L’heure est à la remobilisation !!», a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Avec cette sortie du MINSANTE, faut-il donc s’attendre dans les prochains jours, à ce que l‘accès dans les administrations et entreprises publiques soit conditionné par un test du Covid-19 ? Si cela arrivait à être adopté, ce ne sera pas la première fois que cela est fait au Cameroun. Lors du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) qui s’est joué du 16 janvier au 7 février 2021, la Confédération Africaine de Football l’avait imposé à ses employés, aux joueurs et encadreurs, aux volontaires, aux journalistes, aux arbitres…, ce à des intervalles de temps régulier.
Tout compte fait et en attendant de voir ce qui sera décidé, il convient de rappeler que le Cameroun pratique deux types de tests à savoir: le test de diagnostic rapide (TDR), dont les résultats sont spontanés, et le test virologique Polymerase Chain Reaction (PCR), pour lequel les résultats durent 24 heures au moins.
A titre de rappel, à la date du 25 février 2021, la situation épidémiologique du pays faisait était de 35 714 cas confirmés, 32 594 cas de guérison et 551 décès.
Liliane N.
C’est ce qu’indique le communiqué rendu public à l’issue des assises qui se sont tenues jeudi, à l’Auditorium des Services du Premier Ministre qui a d’ailleurs présidé les travaux
Mais, avant l’évocation du point culminant, deux autres membres du Gouvernement ont pris la parole, pour évoquer :
Les Réformes dans le sous – secteur des forêts, de la faune, ainsi que des stratégies de promotion de développement local dans le cadre de la Décentralisation ;
Pendant sa présentation, le ministre des Forêts et de la Faune a insisté sur la nécessité de réhabiliter le Fonds Spécial de Développement Forestier, tel qu’institué par le Décret du 10 Avril 1996, fixant les modalités de fonctionnement des Fonds Spéciaux.
L’objectif visé étant d’optimiser le financement du Programme national de développement des plantations forestières, la mise en œuvre des plans d’aménagement des aires protégées ainsi que la lutte contre le braconnage et la criminalité faunique.
Sur la question relevant de la Promotion du développement local, le ministre Elanga Obam Georges a présenté les stratégies implémentées au niveau du département ministériel dont il a la charge, afin d’assurer une meilleure planification de même qu’une mise en œuvre harmonieuse.
Il a souligné à cet égard l’ancrage de la planification locale, dans les Régions et Communes, mais également son arrimage à la stratégie nationale de développement 2030, sans oublier les agendas internationaux.
Sur la question relative au financement du développement local, le membre du Gouvernement a fait savoir qu’elles ont adossées sur l’option de modernisation des finances locales, avec un accent sur le renforcement de l’autonomie financière des Collectivités Territoriales Décentralisées, l’optimisation de la gestion budgétaire et comptable ainsi que l’accroissement de l’inclusion financière au niveau local…
Le ministre de la Santé Publique, lors de sa présentation a présenté l’état des lieux de l’évolution de la pandémie au Cameroun, insistant sur le fait que les mesures barrières ont été relâchées au cours des derniers mois, alors que les malades atteints de Covid se font de plus en plus nombreux…
Au terme des différentes présentations, Joseph Dion Ngute – Premier ministre a instruit l’examen approfondi, dans le cadre d’une instance interministérielle, des réformes engagées et celles envisagées dans le sous – secteur des Forêts et de la Faune…
Il a demandé au ministre chargé de la Décentralisation de s’assurer de l’arrimage des plans communaux et régionaux de développement à la stratégie nationale de développement…
Dans le cadre de la lutte contre le Covid 19, le Chef du Gouvernement a prescrit au ministre de la Santé Publique de s’investir dans la détection de nouveaux variants du Coronavirus, afin de briser la chaîne de transmission ;
Il devra également intensifier les opérations de dépistage, veiller au fonctionnement optimal de tous les Centres de prise en charge des malades…
Nicole Ricci Minyem