Le président de la République du Congo, a fait cette déclaration à Yaoundé le 22 novembre 2019. C’était lors du sommet extraordinaire de la Cemac.
C’est un fait, la libre circulation des biens et des personnes n’est pas encore une effectivité au niveau de la sous-région Afrique centrale. Comme frein on évoque l’égoïsme des leaders de la Cemac. Le manque d’infrastructure, notamment, routière n’est pas en reste. Présent à Yaoundé ce 22 novembre 2019, le temps d’un sommet extraordinaire de la Cemac, Sassou veut qu’on change la donne.
« Nous remarquons que notre région est surtout paralysée par le manque des infrastructures de base, de transports principalement. Mais aussi de télécommunications et d'énergie. Surtout les infrastructures de transport pour permettre la libre circulation des personnes et des biens, pour promouvoir le développement. Nous avons beaucoup insisté sur la nécessité d'engager des efforts plus importants pour les réaliser », explique le président du Congo.
Dans cette mouvance, il décrie une situation très alarmante. « Je suis ici au Cameroun, on ne s'en rend peut-être pas compte, mais il n’y a aucune voie qui le relie au Congo. Il n’y a pas de routes, pas de chemin de fer, pas de transport fluvial. Il n'y a même peut-être pas de transport aérien. On dirait qu'il y a une route, oui, la mer qui relie Douala à Pointe-Noire. Mais ce n'est pas cela que nous attendons », regrette le numéro un congolais.
Il exhorte tout de même à faire mieux pour davantage densifier la coopération sous-régionale. « Le Cameroun est en quelque sorte coupé du Congo. Nous pouvons dire la même chose pour la Rca, le Gabon, tous coupés du Congo. On peut en dire autant entre ces différents pays. Donc les questions des infrastructures, la libre-circulation des personnes et de leurs biens, sont importantes ».
Le sommet extraordinaire de Yaoundé est une initiative de Paul Biya, président de la République du Cameroun. Il est question ici, de faire le point des reformes engagées depuis 2016. Engagées depuis plus de trois, ces reformes portent les fruits. Les cinq chefs d’Etat présents à Yaoundé se félicitent de cela. Ils savent également que la sous-région traverse une situation économique fragile, mais qu’il faut continuer à fournir des efforts pour assurer le redressement.