Sa seule beauté extérieure resplendissante fait rêver tout le monde qui, a tout de suite envie de découvrir les aspects intérieurs de l'édifice. En mois de mars, selon les informations recueillies auprès de l'entreprise portugaise Mota Engil africa. Les grosses œuvres étant achevées, place à la finition des travaux, lesquels étaient avancés à plus de 85%. Aujourd'hui, à moins d'être de mauvaise foi, l'hôtel 70 chambres de la Can sur le site de Garoua sera prêt le jour dit, toute idée contraire serait sans fondement.
Les populations environnantes sont d'ailleurs éblouies du niveau d'avancement des travaux. Fadimatou Damdam, dit : "c'est un hôtel quasiment terminé puisque, à y voir de plus près, on est convaincu qu'il ne reste plus grand chose à faire. Vraiment, nous tirons un coup de chapeau à l'entreprise qui est chargée de mener les travaux de construction de cette infrastructure hôtelière qui va révolutionner l'image de la ville de Garoua".
Cette structure hôtelière va considérablement jouer sa partition dans l'hébergement des délégations qui seront des hôtes de la ville de Garoua pour la Can Cameroun 2021, le moment venu. Le fait que sa construction soit presque achevée est un signe de ce que les autorités en charge de faire diligenter les opérations et de coordonner le chantier sur le terrain, ont fait preuve de rigueur et de détermination, notamment le Comité local d'organisation piloté par le Gouverneur qui, jusqu'ici fait du bon boulot.
Très attendu à voir, l'inauguration de cet édifice, acte officiel qui consacrera sa mise en service pour le grand bonheur de toute et de tous.
Innocent D.H
Le site de Garoua retenu pour la Coupe d'Afrique des nations Cameroun 2021 est porteur d'espoir à plus d'un titre tant au niveau national l'international. Au niveau interne du pays, toutes les affections et les regards des Camerounais en général et ceux du Grand-Nord en particulier sont orientés vers ce théâtre. A l'international, Garoua va être un centre d'attraction pour des pays frères, amis et voisins du Cameroun, à l'instar du Nigéria, du Tchad, de la Centrafrique entre autres. La bonne nouvelle et non pas la moindre est celle qui dévoile avec succès l'état d'avancement des travaux du stade Omnisport de Roumdé-Adjia en réhabilitation. Ce joyaux offre dors et déjà ses charmes car se trouvant en phase terminale.
Les marqueurs favorables sur la finition des travaux
L'entreprise Mota-Engil Africa engagée depuis quelque temps sur le sentier de la réhabilitation a toujours mis les bouchés double pour le respect du délai de livraison.
Même le citoyen lamda qui, dans sa balade s'approche du site confirme l'avancée du chantier. Il ne peut s'en passer de témoigner les premiers traits qui renvoient à la beauté du stade. Ajouter à cela, les projecteurs qui sont perceptibles à une bonne distance dans le ciel du quartier Roumdé-Adjia et qui vont servir à illuminer le stade grâce à leur faisceau lumineux. A notre passage sur le site, nous avons pu rencontrer un habitant du quartier Théodore Mabesta qui indique que beaucoup d'éléments prouvent que le stade de Roumdé-Adjia sera prêt le moment venu. Pour ce jeune, " l'entreprise travaille beaucoup et nous voyons comment le stade devient de plus en plus très attrayant ".
Du côté de l'entreprise portugaise à qui revient la réhabilitation, elle s'attèle avec plus de vigueur à donner à un visage plus reluisant à l'édifice. Vieux de 40 ans, construit depuis 1978, il se trouve aujourd'hui relooké, rajeuni et capable d'accueillir plus de monde car sa capacité d'accueil connaît une augmentation considérable.
Sur le chantier du stade, en mois de mars l'évolution de la " réhabilitation était à 90% ", selon le Chargé de communication de l'entreprise adjudicataire Raoul Kouakam dans l'une de ses attitudes devant la presse.
De quoi faire donc disparaître tout nuage qui pourrait exister dans le ciel de ceux qui par lâcheté penserait que le Cameroun est encore à l'échelle du doute sur la livraison de ses infrastructures de la Can 2021. Cette hypothèse n'est pas envisageable en l'état actuel des choses où la réhabilitation du stade de Roumdé-Adjia de Garoua est quasiment achevée.
Garoua avec son importante substance humaine estimée à environ 490.000 habitants, elle est la troisième ville la plus peuplée du pays. Un attribut qui rassure davantage que le moment venu, les valeureuses populations grâce au stade Omnisport de Roumdé-Adjia qui présente désormais ses charmes, exprimeront à un haut palier africain leur attachement au ballon rond.
Innocent D.H
La région de l’Ouest Cameroun, fait partie des différentes régions retenues pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2021 qu’organisera le pays de Roger Milla. En prélude à ce grand rendez-vous continental de football, cette région réputée pour ses hauts-plateaux, fait peau neuve afin d’offrir à ses hôtes un cadre attrayant autant sur le plan sportif que touristique. Comme dans toutes les régions retenues pour abriter les différents matchs de cette compétition, les chantiers de construction et de réfection des infrastructures sportives, hôtelières, routières et hospitalières ont considérablement évolué pendant les trois dernières années.
A titre illustratif, le stade Omnisports de Bafoussam, dont les travaux sont quasiment achevés, est prêt pour la grande messe. Construit en 2015, dans le quartier Kouékong, à environ huit kilomètres du centre urbain, il a une capacité de 20 mille places assises. Projet clé en main, cette infrastructure a été réalisée par la société chinoise China National Machinery and Equipment Import and Export Corporation (CMEC). Ce stade a été inauguré le samedi 30 avril 2016 par les autorités camerounaises. A côte de ce chef d’œuvre, sont également en pleine réalisation les stades annexes, dans la même ville et les autres départements de cette région qui regorge plusieurs sites touristiques tels que les chefferies traditionnelles, les chutes de la Metché, la station Bandjoun ou le lac Baleng.
En effet, lors de sa dernière visite sur les différents sites retenus pour la Can 2021, le nouveau ministre des Sports et de l’Education physique, le Pr Narcisse Mouelle Nkombi, était parti de la région de l’Ouest plutôt satisfait de l’évolution des chantiers, qui selon lui, sont tous partis pour être prêts le jour J. D’une manière globale, le taux de réalisation est de 51% pour le stade municipal de Mbouda, de 52% pour le stade Omnisport de Bafoussam Toket, de 60% pour le stade de Bandjoun et de 63% pour le stade de Bamendzi. « Globalement, j’ai une impression de satisfaction et de soulagement. Nous sommes dans la dynamique de la mise en œuvre de la très haute instruction présidentielle relative à la forte mobilisation devant conduire à l’achèvement à bonne date des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures sportive en rapport avec la Can qui va se jouer en 2021 dans notre pays. Nous sommes d’autant plus satisfaits que nous avons relevé une bonne mobilisation des équipe de travail sur l’ensemble des sites de Bafoussam, de Bandjoun et de Mbouda », avait alors déclaré le Pr Narcisse Mouelle Nkombi au terme de sa tournée.
Voirie urbaine
Quant à l’aménagement de la voirie urbaine, le nouveau ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha-Courtès a été plutôt rassurante, lors de son passage le vendredi 5 avril dernier, au cours d’une plénière à l’Assemblée nationale. Le Minhdu a indiqué que tous les éléments recensés (hôtels, hôpitaux et trajets) ont été retenus par la Confédération africaine de Football. Selon le ministre, Plus de 10 200 unités de parking sont en construction. En ce qui concerne spécifiquement la poule de l’Ouest, la Minhdu a rappelé que seuls les hôtels de Bangou et de Bana déjà fonctionnels, ont été retenus et que les voies d’accès des différents trajets sont actuellement en cours de construction.
Ces espaces modernisés, offriront à la région de l’Ouest et au Cameroun en général un nouveau visage. « Je dois d’ailleurs signaler que lorsque les travaux sur l’ensemble de ces sites seront achevés, le Cameroun tout au moins au niveau de la région de l’Ouest sera en surcapacité qualitative et quantitative par rapport aux normes et exigences de la CAF. Autrement dit, le gouvernement Camerounais sous la très haute impulsion du président Paul BIYA voulant léguer aux générations à venir des infrastructures sportives de qualité, est allé au-delà des exigences ordinaires de la CAF », a relevé le Minsports. Le Pr Narcisse Mouelle Nkombi avait également encouragé les différentes entreprises en charge des travaux à maximiser leurs efforts afin de respecter les délais. « Nous ne pouvons qu’encourager les équipes actuellement présentes sur les différents sites à maintenir leurs efforts pour que les délais contractuels convenus y compris en rapport avec les travaux supplémentaires et les différents réglages techniques nécessaires, soient tenus afin de faire la fierté du peuple camerounais. Le peuple camerounais d’ici et de la diaspora doit être fier des différents chantiers engagés dans le cadre de la CAN 2021 que notre pays va abriter avec beaucoup de panache et de ferveur », a-t-il affirmé.
Marie MGUE
Lors de l’attribution de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 au Cameroun en 2014, la Confédération Africaine de Football (CAF) avait initialement indiqué que la compétition se déroulerait entre 16 nations. Pourtant, avec l’arrivée d’un nouveau président de la CAF, le Malgache M. Ahmad Ahmad, en 2017 un symposium se déroulant à Rabat fait passer le nombre d’équipes participantes à 24, induisant une augmentation de la charge de travail pour le Cameroun.
Si entre-temps la CAN 2019 a été attribuée à l’Egypte, les autorités camerounaises et les prestataires ont néanmoins pu maintenir les délais de livraison des infrastructures sportives, routières, touristiques, sanitaires, et de communication.
Selon le cahier des charges de la CAF, le Cameroun doit disposer de six stades d’une capacité de 15 000 à 40 000 places. Pour chacune des six poules qui vont accueillir l’événement, il faut au moins un stade de compétition, et deux stades d’entraînement.
Face aux députés vendredi dernier, le ministre des Sports et de l’Education physique, Narcisse Mouelle Kombi, a révélé par exemple que l’offre actuelle en infrastructures sportives est de 34 stades au Cameroun, dont sept de compétition et 27 pour les entraînements. Des six poules, Yaoundé dispose ainsi de neuf stades dont deux pour la compétition.
Selon le Comité d’organisation, Yaoundé abritera deux poules. Le groupe A sera logé au stade Paul Biya d’Olembe à Yaoundé d’une capacité de 60000 places. Les stades d’entraînements de cette poule A sont : Le stade annexe Paul Biya 1, Le stade annexe Paul Biya 2, Le stade de la Beac. Le groupe C jouera au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé ; stade de 40 000 places. Les équipes s’entraîneront : au stade annexe Ahmadou Ahidjo 1 et 2, stade militaire. En dehors du stade d’Olembé en cours de finition, tous les autres sont prêts.
« Nous proposons bien plus. Le moindre stade que le Cameroun propose a une capacité de 20 000 spectateurs. Celui d’Olembé, où se jouera le match d’ouverture, est de 60 000 places. Même le fait que la CAN soit passée de 16 à 24 équipes ne change rien : le Cameroun sera prêt », confiait récemment Samuel Zo’ona Nkomo, le rapporteur de la commission communication du comité d’organisation de la CAN.
Otric N.
La CAN, initialement était prévue se tenir au Cameroun cette année 2019 a vu un certain nombre de contingences militer en faveur de son report pour 2021. Toute chose qui permettra au Cameroun à l’allure où vont les choses, d’être prêt au moins un an avant la compétition. Dans cette course, la ville de Douala est loin d’être à la traîne pour dire le moins.
Décor général
L’organisation de la CAN pour le Cameroun à n’en point douter relève d’une question de fierté nationale. Malgré la modification du cahier de charges survenue alors que la compétition était déjà attribuée, le pays de Roger Milla sous l’impulsion du président de la République s’est engagé à l’organiser nonobstant le surcroît d’effort que cela induisait.
Afin de permettre au Cameroun de relever ce défi, des entreprises de cinq pays ont été sollicitées pour la construction des infrastructures nécessaires à l’organisation de cette grande compétition continentale. Et le moins que l’on puisse dire est que le paysage infrastructurel camerounais est en train de subir une transformation en profondeur, laquelle transformation lui est déjà enviée par bon nombre de pays africains notamment.
Les Infrastructures sportives
En ce qui concerne les stades en particulier, les exigences de la CAF pour l’organisation d’une CAN à 24 équipes sont les suivantes : 6 stades de compétition et deux stades d'entraînement par site. Les infrastructures camerounaises en règle générale sont au-dessus de ces exigences.
La ville de Douala notamment compte à elle seule sept stades dont quatre quasis achevés. Ils sont :
Annexes
Les stades nécessitant encore quelques travaux assez conséquents sont les deux annexes du Stade de Japoma.
Autres Infrastructures
La CAN ce ne sont pas seulement les stades. C’est également des infrastructures hôtelières, des infrastructures routières, des infrastructures de télécommunication… or pour ces dernières, la ville de Douala n’est pas mal lotie aussi.
Les hôtels
Pour ce qui est des infrastructures hôtelières, cinq hôtels ont été retenus pour héberger différentes délégations dans la capitale économique. Ce sont les hôtels Sawa, Starland, Pullman, Résidence la falaise, Akwa palace. Des hôtels ayant d’ores et déjà opéré leurs mues comme illustré sur ces images.
Le transport
L’aéroport de Douala a effectué sa mue fin 2018. A cette effet, la piste d’atterrissage avait été dégommée et de nouveaux appareils de manutention acquis par les Aéroports du Cameroun (ADC).
Afin de faciliter la mobilité dans la ville, un certain nombre d’infrastructures routières sont à ce jour achevées et d’autres sont en cours de construction ou de réhabilitation.
Infrastructures achevées : Le deuxième pont sur le Wouri, les pénétrantes Est et Ouest de la ville.
Télécommunications
Sur ce point, le Cameroun a consenti d’énormes efforts pour améliorer la qualité des services. L’un de ces efforts et pas des moindre est l’interconnexion par fibre optique de Kribi au Cameroun et Fortaleza au Brésil. Les deux villes ont officiellement été interconnectées par le biais du South Atlantic Inter Link (SAIL), long de 6000 km le 5 septembre 2018. Et dans toutes les villes devant accueillir la CAN 2021 et bien d’autres aussi, la fibre optique est en cours de déploiement.
Autres
Sur le plan sanitaire, la ville de Douala dispose d’hôpitaux de référence et le plateau technique de bien de formations sanitaires de la capitale économique du Cameroun sont en train relevés.
Plus encore, de nombreux entrepreneurs privés ne ménagent aucun effort pour rendre plus attractifs leurs lieux. Il en est ainsi de nombreux restaurateurs, promoteurs de Snack-bar et autres boîtes de nuit…
La ville de Douala n’est pas partie de rien. Et justement, les avancées qui sont les siennes dans le cadre de la préparation de la CAN 2021 sont tributaires de cet héritage qu’elle a su préserver. Selon toute vraisemblance, la ville sera prête le jour dit et la fête du football s’y annonce belle.
L’Union africaine de radiodiffusion (Uar) qui sera toujours dirigée par le Camerounais Grégoire Ndjacka souhaite retransmettre les matches de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019, qui va se dérouler en Egypte, cette année. Dans une interview accordée à notre confrère Cameroon tribune en kiosque ce jour, le Directeur général de l’Uar Grégoire Ndjacka, dont le mandat a été prorogé jusqu'en 2024, l’a indiqué. En fait, il faut dire que lors de la 12e Assemblée générale (Ag) de cette institution, qui s’est tenue à Marrakech au Maroc du 25 au 29 mars 2019, l’un des points saillants sur lequel la réflexion a été portée, était l’accès des chaînes de télévision africaines aux droits de retransmission des évènements sportifs, notamment la Can.
« C’est une question qui reste d’actualité parce que le sport et singulièrement le football est le contenu le plus prisé sur les chaînes de télévision, et comme il faut payer pour accéder à ces contenus, cela suscite des problèmes. D'abord parce que les gens n’aiment pas dépenser, ensuite parce que les montants exigés ne sont pas à la portée des chaînes africaines. Sur ce plan, l’Uar a entrepris un certain nombre d’actions qui se sont concrétisées avec, l’année dernière, lors de l’Ag, la visite d’Ahmad Ahmad, président de la Caf et cette fois avec la participation de l’Uar à l’appel à candidatures lancé par la confédération. Une transparence à féliciter. Et si nous sommes retenus, cela voudra dire que toutes les chaînes membres pourront diffuser la compétition. Puisque l’Union a été mandatée pour les représenter », déclare Grégoire Ndjacka.
Pour brièvement parler du maintien du camerounais Grégoire Ndjacka à la tête de l’Uar, cela est fait « à titre exceptionnel pour la qualité du travail abbatu, la justesse des réformes engagées pendant les trois dernières années et qui commencent à porter des fruits », renseigne le communiqué final de l’Ag. Il est relevé que c’est sous l’impulsion du camerounais que les chaînes de télévision et de radio privées sont intégrées progressivement au sein de l’Uar (trois en 2018 et deux en 2019).
On reconnait également à Grégoire Ndjacka les négociations avec la Confédération africaine de football, afin que les chaînes africaines puissent avoir des droits de retransmission des événements sportifs au point où l’institution est short listée pour les droits de la Can 2021, la mise sur pied d’une plateforme numérique échange de contenus entre les chaînes membres de l’Uar, pour ne citer que ça.
Liliane N.
Mais pardi ! Qui a intérêt à propager ce genre de rumeurs ? Quel est l’objectif visé ? Le message qui circule sur les réseaux sociaux depuis le 19 mars au soir est le suivant : « C’est la débandade totale au stade d’Olembé qui doit abriter les matchs de la CAN 2021 au Cameroun. Les Italiens veulent quitter le projet. » Loin d’être le premier du genre, de nombreux autres ont eu à prêter à Piccini, l’entreprise italienne en charge de la construction de ce stade de 60.000 places dans la banlieue de Yaoundé, des intentions d’abandonner ce projet. A chaque fois ils ont été démentis et les travaux, bon an mal an, se sont poursuivis.
Le comble du bon sens commandant en pareille circonstance de se faire sa propre opinion, rendus sur les lieux, le constat est sans appel : il n’en est rien ! Sur ce lieu où se dresse déjà majestueusement ce stade à la structure architecturale futuriste, Ici et là, l’on a pu apercevoir des ouvriers à la tâche, des camions entrer et sortir… ; en somme, rien d’anormal qui puisse indiquer un quelconque arrêt de travail et plus encore, un abandon du projet par ceux qui en ont la charge.
Les renseignements pris auprès des restauratrices tout à côté du stade nous indiquent que les ouvriers et « les blancs » y sont présents tous les jours et travaillent.
Le même 19 mars en soirée, le Groupe Piccini, au travers d’un communiqué, démentait celle folle rumeur en ces termes : « Le Groupe Piccini SA dément formellement toutes les assertions de certains médias ou réseaux sociaux insinuant que l’entreprise cesserait ses activités sur le site du complexe sportif d’Olembé et désirerait quitter le Cameroun. »
Dans la même communication, Piccini SA nous apprend que le projet en est l’étape des finitions de la phase I. A ce stade, il est question de se préparer au démarrage de la phase suivante en déblayant l’espace du matériel et des équipements qui l’encombre.
En conclusion, le communiqué du Groupe italien dit : « Les finitions du stade principal ainsi que des annexes se poursuivront à un rythme adapté aux nouvelles circonstances et exigences du maître d’ouvrage. En ce qui concerne les difficultés rencontrées sur le site, l’entreprise est en train de trouver des solutions avec l’Etat pour faire en sorte que les travaux puissent s’accélérer avec l’objectif de pouvoir terminer sereinement».
Ainsi va « Olembé ».