Pour l'ancien international camerounais, le pays court à nouveau le risque de perdre l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations. Après le retrait de la CAN 2019 en raison d’état d’avancement des constructions d’infrastructures insatisfaisant, le Cameroun pourrait voir également la CAN 2021 lui échapper.
De l'avis de l’ancien international camerounais Bernard Tchoutang e: « Ce qui va nous coûter 2021 et nos dirigeants camerounais le savent, c’est le conflit au Nord-Ouest et Sud-Ouest », a déclaré l’ancien attaquant des Lions Indomptables, interrogé lors d'un forum de journalistes sportifs africains.
Le problème est pourtant connu
L'ancien joueur du Cameroun pense que la crise anglophone qui secoue le pays est le seul frein qui pourrait empêcher l'organisation de la CAN en terre camerounaise. « Au Cameroun, c’est cela notre problème et nos dirigeants le savent », indique Bernard Tchoutang.
Pour étayer ses propos, Bernard Tchoutang convoque l’expérience vécue en 2010 par le Togo à Cabinda, en Angola. En effet, des rebelles avaient ouvert le feu sur le bus des Togolais faisant des morts et plusieurs blessés.
Innocent D H
La Fédération algérienne du football a démenti la rumeur selon laquelle son pays se préparait pour succéder le Cameroun dans l’organisation de la Can 2021 au cas où le Cameroun n’était pas prêt.
« A la question de savoir si l’Algérie a les capacités d’organiser une Can, pour notre ministre et tous les responsables algériens, la réponse est oui, mais pas pour prendre la place du Cameroun », précise Mohamed Saâd, le secrétaire général de la Fédération Algérienne de Football (FAF), ce lundi 29 juillet 2019 dans une interview accordée à la Crtv radio. Cette sortie de la Fédération algérienne intervient à la suite des rumeurs qui laissent entendre que le gouvernement algérien a donné quitus à la fédération pour qu’elle se prépare à présenter la candidature de l’Algérie au cas où le Cameroun ne remplissait pas ses obligations.
En effet, au cours d’une récente sortie médiatique, le ministre algérien de la Jeunesse et des Sports, Raouf Bernaoui, a laissé entendre que la Confédération africaine de football (CAF) avait demandé à l’Algérie de se tenir prêt à remplacer le Cameroun en cas de retrait de l’organisation de la prochaine CAN. « J’ai été surpris d’apprendre que des déclarations du Ministre des Sports algérien ont fait débat au Cameroun par rapport à la Can de football 2021. Je peux vous rassurer que les propos de notre ministre des Sports ont été totalement déformés », soutient le secrétaire général de la FAF.
Même si l’Algérie souhaite organiser une phase finale de la Can, elle n’en veut pas de celle confiée au Cameroun, un pays qu’elle affectionne et qu’elle encourage dans l’organisation de cette échéance prévue dans deux ans. « L’Algérie qui vient d’être sacrée championne d’Afrique souhaiterait jouer la prochaine Can 2021 au Cameroun, un pays frère, qui nous a porté chance. L’Algérie souhaiterait aussi gagner la Can surtout si elle ne rencontre pas sur son chemin le Cameroun qui sera difficile à manier chez lui. Pas de raison particulière de créer la polémique. On encourage le Cameroun, on le soutient à fond pour l’organisation de la Can 2021 et on souhaiterait à l’avenir, nous aussi organiser une Can. Ma déclaration va recadrer le débat et calmer un tout petit peu les esprits », déclare, Mohamed Saâd.
Même si cette rumeur a fait le tour des réseaux sociaux, le président de la Fédération camerounaise de football, Seidou Mbombo Njoya, a martelé qu’aucune menace ne pèse sur la CAN camerounaise. «J’ai été stupéfait comme tout le monde. Mais après, je suis allé à la quête de l’information. Je pense quand-même que les propos du ministre des Sports algérien ont été probablement un tout petit peu déformés», a confié le Président de la Fecafoot au micro de la Crtv. Après cette clarification, il revient désormais au Cameroun de faire le nécessaire pour convaincre la Can afin d’éviter le scénario de 2019.
Marie MGUE
Alors qu’une polémique sur l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2021, faisait jaser sur les réseaux sociaux ce week-end, la Fédération algérienne de football (Faf) a tenté de recadrer le débat et calmer un peu les esprits. Elle encourage et soutient à fond le Cameroun pour l’organisation de la CAN 2021.
Invité jeudi sur le plateau d’El-Heddaf TV, Raouf Salim Bernaoui, ministre de sport algérien a déclaré qu’il a été « demandé à l’Algérie de se tenir prête en cas du retrait de la CAN-2021 au Cameroun. Les autorités ont donné un accord à la FAF pour se présenter au cas où le Cameroun n’y arriverait pas », tout en soulignant que l’Algérie a les moyens d’organiser la compétition. « Nous avons les moyens pour l’organisation de la Coupe d’Afrique, il y a des stades prêts. Nous avons vu en Egypte ; ils ont remis à niveau leurs stades en seulement six mois ». Des propos qui ont créés un tollé sur les réseaux sociaux.
Et pour calmer les choses, le secrétaire général de la FAF, Mohamed Saâd, joint au téléphone par le poste national de la Cameroon Radio Television (CRTV), s’est dit surpris d’apprendre que les propos du ministre des sports algériens ont fait débat au Cameroun. « J’ai été un tout petit peu surpris d’apprendre que les déclarations du ministre des Sports algérien ont fait débat au Cameroun par rapport à l’organisation de la CAN 2021. Je peux vous rassurer par rapport à ça que les propos de notre ministre des sports ont été totalement déformés. L’Algérie n’est pas candidate pour la CAN 2021. », A-t-il déclaré.
Et de préciser que, la question était simple : si l’Algérie a les capacités d’organiser une coupe d’Afrique des nations. Alors pour le ministre et pour tous les responsables algériens, la réponse est Oui. « Mais pas pour prendre la place du Cameroun », a-t-il essayé de recadrer.
Tout en indiquant que, « l’Algérie qui vient d’être sacrée championne d’Afrique souhaiterait jouer 2021 au Cameroun, un pays frère qui nous a porté chance. Mieux, l’Algérie souhaiterait encore gagner une Coupe d’Afrique, surtout si elle ne rencontre pas sur son chemin le Cameroun qui est difficile à manier chez lui. Du coup, pas de raisons particulières d’encourager la polémique. On soutient le Cameroun à fonds pour l’organisation de la Can 2021 et on souhaiterait à l’avenir organiser nous aussi une Can. J’espère que ma déclaration va recadrer le débat et calmer un peu les esprits.»
Danielle Ngono Efondo
La Confédération africaine de football pourrait confier l’organisation de la compétition de 2021 à l’Algérie. Le pays vainqueur de l’édition 2019 en Egypte pourra abriter la compétition. L'Algérie se prépare d'ailleurs à accueillir la CAN 2021.
Cette possibilité de confier l’organisation de la CAN 2021 à l’Algérie serait plus visible au cas où le Cameroun viendrait à montrer des défaillances. Cette éventualité n’a pas été annoncée par la CAF mais c’est ministre des Sports algérien qui l’a évoqué. « Il a été demandé à l’Algérie de se préparer en cas de retrait de la CAN 2021 au Cameroun. Nous espérons qu’elle se fasse là-bas », a déclaré Raouf Bernaoui.
Et si le Cameroun n’y arriverait pas
Au cas où le Cameroun n'arrivait pas à organiser la CAN 2021, l’Algérie pourra donc se tenir prête à déposer son dossier. Elle pourrait alors suppléer le Cameroun dans l'organisation de cette grand messe du football africain. « Les autorités publiques ont donné un accord à la Fédération algérienne de football pour se présenter au cas où le Cameroun n’y arriverait pas. Nous avons les moyens pour l’organisation de la Coupe d’Afrique, il y a des stades prêts. Nous avons vu en Egypte ; ils ont remis à niveau leurs stades en seulement six mois », insiste le ministre algérien.
Le Cameroun avait été désigné pour abriter la CAN 2019 avant finalement de voir la CAF la lui retirer à cause de retards sur les chantiers des stades devant accueillir l’évènement. La CAN 2021 que devait organiser la Côte d’Ivoire a été finalement attribuée au Cameroun. Avec cette possibilité de l’Algérie d’entrer dans le casting de l’organisation, le Cameroun risquerait de perdre une deuxième fois.
Innocent D H
Le tirage au sort de l’édition suivante a eu lieu ce jeudi en Egypte. Mahmoud Al-Khathib, Samuel Eto’o, Khalilou Fadiga, Nwankwo Kanu et Rabah Madjer ont tiré au sort chacune des 52 équipes qui vont se lancer dans la course à la qualification.
Pour le tour préliminaire, 8 pays seront engagés et 4 seront élus (7 et 15 octobre). Ainsi, un tirage au sort a d’abord été réalisé entre les huit équipes les moins bien classées au classement Fifa : le Liberia (153e), Maurice (157e), la Gambie (161e), le Soudan du Sud (168e), le Tchad (176e), Sao Tomé-et-Principe (185e), les Seychelles (194e) et Djibouti (195e). Comme pour la campagne de qualifications pour la CAN 2019, l’Erythrée (202e) et la Somalie (202e) ne sont pas engagées. Ce tirage au sort vise à établir un tour préliminaire afin de ne garder que quatre équipes, qui disputeront ensuite la phase éliminatoire avec les 48 autres.
Une fois le tour préliminaire achevé, la campagne de qualification pour les 48 équipes sont réparties dans 12 groupes comportant chacun 4 équipes. Les deux premiers de chaque groupe iront au Cameroun pour la 33e CAN en juin et juillet 2021.La Cameroun, pays organisateur évoluera dans le groupe F avec le Cap Vert, la Mozambique et du Rwanda. À l’issue de cette phase des poules, seuls les deux premiers seront qualifiés pour la phase finale de la CAN 2021. Ce sera la deuxième édition de la CAN avec 24 participants après celle organisée en Égypte.
Après le tirage au sort, quelques-uns des présidents des fédérations dont les sélections sont en lice et qui ont suivi le tirage au sort avec attention se sont arrêtés pour donner leur avis et leurs observations au micro de RFI.
La Mauritanie est dans le groupe E avec le Maroc, la République centrafricaine et le Burundi. Ahmed Yahya, président de la Fédération de football de la République islamique de Mauritanie a déclaré : « Le Maroc est une puissance footballistique. Le Burundi et la République centrafricaine sont des nations de football. Le Buruni était à la CAN 2019, et on connaît l'équipe de Centrafrique. Ils sont pas mal ! Donc à nous de relever le défi, de travailler, de continuer sur notre progression et de nous préparer dès maintenant. On a vu les capacités de notre équipe à la CAN 2019. On a encore une marge de progression énorme… Si le Burundi est une bonne équipe, la Mauritanie aussi. Elle va progresser. »
Le Cameroun, déjà qualifié, veut « des adversaires coriaces » pour se préparer. « C'est un tirage au sort très équilibré. Il n'y a plus de petites équipes. Nous sommes aujourd'hui devant des groupes difficiles. Personne ne peut se sentir épargné. En ce qui concerne mon pays, je reste satisfait puisque nous organisons la compétition et je pense que c'est toujours bon d'avoir des adversaires coriaces pour préparer au mieux la compétition. » A déclaré Seidou Mbombo Njoya, président de la Fédération camerounaise de football.
Et de continuer à propos des changements à venir au sein de la Fecafoot. « Nous finissons la CAN et nous allons nous lancer sur la préparation du CHAN. Il va sans dire qu'il va falloir organiser ou réorganiser les équipes, et se préparer pour la compétition à venir. Nous allons nous y consacrer dans les prochaines semaines. »
Tirage complet de la CAN 2021
GROUPE A
Mali
Guinée
Nambie
Vainqueur de Liberia-Tchad
GROUPE B
Burkina Faso
Ouganda
Malawi
Vainqueur de Soudan du Sud-Seychelles
GROUPE C
Ghana
Afrique du Sud
Soudan
Vainqueur de Maurice-Sao Tomé-et-Principe
GROUPE D
RDC
Gabon
Angola
Vainqueur de Djibouti-Gambie
GROUPE E
Maroc
Mauritanie
République centrafricaine
Burundi
GROUPE F
Cameroun (pays organisateur, déjà qualifié, mais quand même engagé dans les éliminatoires)
Cap Vert
Mozambique
Rwanda
GROUPE G
Egypte
Kenya
Togo
Comores
GROUPE H
Algérie
Zambie
Zimbabwe
Botswana
GROUPE I
Sénégal
Congo
Guinée-Bissau
eSwatini
GROUPE J
Tunisie
Libye
Tanzanie
Guinée Equatoriale
GROUPE K
Côte d’Ivoire
Niger
Madagascar
Ethiopie
GROUPE L
Nigeria
Bénin
Sierra Leone
Lesotho
Danielle Ngono Efondo
Les pistes sont nombreuses, les patrons du football, ceux qui sont sous la lumière ou dans l’ombre s’activent pour ne pas faire traîner dans le temps le choix du nouveau sélectionneur des lions indomptables du Cameroun. Le temps c’est ce qui manque le plus à l’équipe nationale du Cameroun en ce moment. Nous sommes à un an et quelques mois de la phase finale de la compétition et il n’y aura pas beaucoup de compétitions dans la période pour suffisamment huiler les automatismes au sein de l’équipe fanion.
une satisfaction tout de même, c’est l’accord parfait qui règne ces derniers temps entre le ministère des sports et de l’éducation physique, la fédération camerounaise de football et les services de la présidence du Cameroun. Une entente que certains disent être l’œuvre du footballeur Samuel Eto’o qui par des actions de lobbying pointu réussi à fédérer les différents acteurs qui interviennent dans la gestion du football, du moins de l’équipe nationale de foot masculin. Une entente qu’on a très bien perçue au travers du scénario qui a entouré le renvoi de Seedorf et son adjoint.
« La Fédération camerounaise de football a, conformément aux stipulations des clauses résolutoires de leurs contrats de travail respectifs, décidé de mettre fin aux fonctions de l’entraîneur - sélectionneur, Clarence Clyde Seedorf, et de l’entraîneur adjoint, Patrick Stephan Kluivert, à compter de ce jour. » (Le duo Seedorf et Kluivert quitte le Cameroun avec un bilan de 4 matches nuls, 3 défaites et 3 victoires en 10 rencontres livrées.)
Après ces jeux de chaises musicales, le Minsep et la Fécafoot devraient donc trouver rapidement un nouveau sélectionneur pour préparer la CAN 2021 que le Cameroun va jouer à domicile. Et de toute évidence, et si l’on s’en tient à quelques bruits de couloirs, que le prochain coach ne sera pas un camerounais. De plus, ce sera un choix fait en accord avec les patrons de l’agence UTOPIA qui voudront se garantir un entraîneur qui mette bien en évidence leurs poulains.
Seulement, sur question de la succession de Seedorf, une partie de l'opinion pense qu'il faudrait peut-être faire confiance aux techniciens camerounais. C’est le moment de responsabiliser les entraîneurs locaux et ce d'autant que le Sénégal et l'Algérie qualifiés à disputer la finale de la CAN 2019.
Stéphane NZESSEU
« Il vous souvient qu’au mois de février dernier, dans le cadre d’une visite des infrastructures sportives, en construction et réhabilitation dans la ville de Douala, nous étions venus porteur de très haute prescription du président de la République, en rapport avec la nécessité de l’accélération des travaux sur les différents chantiers concernés. Quelques mois sont passés et nous sommes venus à Douala prendre l’exacte mesure des évolutions sur l’ensemble des chantiers, tout au moins en ce qui concerne l’ensemble des infrastructures sportifs. Nous devons constater avec bonheur, que pour la plupart des chantiers visités, nous en sommes au niveau des tests de fonctionnalité avant la mise en service définitive.
Nous devons nous en réjouir et féliciter les entreprises concernées, qui par leur engagement, à ne pas ménager de moyens et d’efforts, dans les perspectives d’une livraison à date, c’est-à-dire en tenant compte des délais contractuels, mais renégociés, en étant conscientes de l’imminence de la tenue du Chan et des visites d’inspection de la Caf. Nous félicitons les responsables des chantiers de Japoma, du stade de la réunification de Douala et des stades d’entrainement de Bonamoussadi et Mbeppe Leppe, pour l’état de ces infrastructures sportives, qui nous donnent beaucoup de raison d’espérer, tout en leurs demandant de maintenir le cap sur l’accélération des travaux. Dans d’autres cas, nous avons été préoccupés par, soit l’arrêt des travaux, soit la décélération des travaux, et nous voulons interpellés les responsables d’entreprises concernées, à un sursaut ».
Réalisé par M.M.
Le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi a effectué vendredi 5 juillet dernier, une visite des chantiers de Douala retenus pour la Championnat d’Afrique des nations (Chan) 2020 et la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2021. Cette tournée, qui a débuté par le complexe multisport de Japoma, suivi du stade de la réunification de Douala et des stades d’entrainement de Bonamoussadi de Mbappé Leppé intervient à quelques semaines de la visite de la délégation d’inspection de la Confédération africaine de football (Caf). Ces inspecteurs annoncés au mois d’août 2019, viendront évalués l’état des infrastructures sportives retenues pour le Chan qui se déroulera au Cameroun en Janvier 2020.
Si dans l’ensemble, les chantiers de construction du complexe sportif de Jopama et de rénovation du Stade de la Réunification de Douala ont considérablement évolué, les travaux des stades d’entrainement étaient à l’arrêt. En dehors des pelouses et des tribunes déjà achevées, les autres tâches secondaires n’ont toujours pas été réalisées. Un problème financier serait à l’origine de cette interruption à en croire une source. Le Minsep a recommandé à l’issue d’une concertation avec les différentes parties prenantes, de veiller au maintien systématique de la qualité des pelouses et à la maintenance de l’ensemble des équipements. Aux entreprises en charge des travaux, il est demandé, dans le cadre des tests de fonctionnalité, de s’assurer de la compatibilité des équipements, avec les réseaux des équipements concessionnaires. Les concessionnaires quant à eux, sont appelés à prendre toutes les dispositions nécessaires pour le démarrage des travaux de raccordement de toutes les infrastructures sportives dédiés au Chan 2020 et à la Can 2021, et ceci dans les délais contraignantes du Chan 2020.
Marie MGUE
Le Premier ministre Joseph Dion Ngute a confirmé le 14 juin 2019 à l'Assemblée nationale la volonté et la détermination du Cameroun d'accueillir le Championnat d'Afrique des Nations appelé CHAN TOTAL 2020 et la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) baptisée TOTAL 2021. Le Chef du Gouvernement a donné cette assurance aux parlementaires en répondant à une question de l'Honorable Nzognuo Fotsa Ngong du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) lors d'une séance plénière de questions-réponses présidée par le Président de la Chambre, Cavaye Yeguié Djibril, en présence du Ministre délégué auprès de la Présidence chargé des relations avec les Assemblées, Bolvine Wakata.
Le député a interrogé le gouvernement sur les mesures prises pour que le Cameroun accueille avec succès les tournois et a également exigé un bilan sur l'état de réalisation des projets qui devaient être achevés le 31 mars 2019 dans le cadre de la CAN 2019 que le Cameroun n'accueillera malheureusement plus en raison d'un changement de date des autorités de la Confédération africaine de football (CAF).
Dans sa réponse, le Premier ministre a déclaré que cette question constituait un appel à la vigilance et à l'engagement pris par le pays. "En effet, la question de l'honorable Nzognuo est un appel à la vigilance et au respect des engagements pris par notre pays. Comme vous le savez tous, le chef de l'Etat s'est solennellement engagé à organiser la Coupe d'Afrique des Nations au Cameroun. La Confédération Africaine de Football (CAF) qui détient les droits pour l'organisation de la CAN a décidé de reporter la date de cet événement.
En conséquence, la CAN se tiendra maintenant au Cameroun en 2021. Depuis lors, les autorités de la CAF n'ont cessé de confirmer ce changement de date et, à plusieurs reprises, elles ont salué les efforts et les sacrifices consentis par notre pays pour organiser ce festival continental de football", a déclaré le Premier ministre.
En ce qui concerne les infrastructures et autres projets destinés à accueillir la compétition, le Premier ministre a indiqué que certains sont en cours et plusieurs autres sont achevés et déjà en service. "Le débat sur la capacité de notre pays à organiser le CHAN et la CAN devrait, à mon humble avis, être clos. En ce qui concerne le suivi opérationnel, il existe un cadre consultatif réunissant les contractants et les autres parties prenantes responsables de l'exécution des projets ciblés...
Avec la mise en place des organes d'organisation du CHAN 2020 et de la CAN 2021, les derniers ajustements infrastructurels sont en cours. Plusieurs infrastructures sont également en service sur les différents sites de compétition", a précisé le Premier ministre Joseph Dion Ngute. Il a justifié sa réponse en disant que les championnats laisseront un héritage énorme au Cameroun. "Il est à noter que le CHAN et la CAN laisseront derrière eux un héritage considérable, y compris des complexes sportifs et des stades ultramodernes, des routes d'accès nouvellement construites, des hôtels nouvellement construits ou réhabilités, des aéroports rénovés, tous dotés de systèmes de sécurité à la pointe de la technologie," a-t-il déclaré.
Otric N.
Dans un communiqué publié ce mardi 7 mai 2019, le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi, indique que les fortes intempéries caractérisées par des vents violents, survenues récemment dans la ville de Limbe, région du Sud-Ouest, ont endommagé le stade omnisports de cette ville. Cette infrastructure sportive qui a été ouverte au publique en 2014, a subi des dégâts matériels, notamment au niveau du portail de l’entrée principale et de la toiture. « L’équipe de technicien dépêchée sur place a relevé notamment que des segments de toiture se sont détachés de la charpente métallique restée intacte. Une évaluation plus précise du sinistre est en cours », a expliqué le Minsep.
Selon le ministre, des mesures urgentes et appropriées ont été instruites pour la remise en l’état, dans les meilleurs délais, de cette infrastructure encore sous garantie. Construit en 2012, dans le quartier Ngueme à Limbe, à environ huit kilomètres du centre urbain, ce stade dispose d’une capacité de 20 000 places assises. Le stade a été réalisé par la société chinoise China National Machinery and Equipment Import and Export Corporation (CMEC) dans le cadre d’un Projet clé en main. Cet ouvrage fait partie des stades qui ont accueilli la Coupe d’Afrique des nations (Can) féminine 2016, remportée par le Nigeria face aux Lionnes Indomptables.
Au lendemain de cette compétition, les travaux d’extension, encore en cours, avaient été entrepris. Situé dans une zone en proie à la crise sociopolitique qui sévit dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest du Cameroun, le Stade Omnisports de Limbe figure également dans la liste des infrastructures sportives homologuées le 5 février 2016, pour abriter la Can 2021, initialement prévue en 2019.
Marie MGUE