C’est le constat fait il y a quelques jours au cours d’une descente effectuée sur le chantier par la ministre de l’Habitat et du Développement Urbain accompagnée par son collège des Sports et de l’Education physique
En faisant le tout du site, les membres du gouvernement se sont montrés satisfaits de l’avancement des travaux, d’autant plus qu’il y a eu interruption de plusieurs semaines, à cause de la dissonance de sons entre la première entreprise adjudicataire et le Gouvernement Camerounais :
« Aujourd’hui, je descends avec le ministre des Sports et de l’Education Physiques, je peux dire que je me réjouis de ce que les points critiques sont faits. Tout va bien et tout porte à croire que d’ici Décembre 2020, cette voie sera achevée… Il se passe que sur cette importante voie stratégique, il y’avait deux points critiques. Il fallait un portique qui permette le passage aisé des trains qui traverse ce chenal et aujourd’hui, c’est chose faite et, il y a lieu de s’en réjouir et de se montrer confiant pour la suite ».
En plus de cet espace qui va permettre la circulation pratique des trains, un remblai a été construit sur la rivière qui traverse le site.
La deuxième entreprise ayant soumissionné auprès du Cameroun pour réaliser ce projet avant l’avènement en 2021 de la 6ème édition du championnat d’Afrique de Football (Chan) de même que la Coupe d’Afrique des Nations de football (Can), compétition repoussée à cause de la pandémie du Covid 19, a démontré sa capacité à surmonter.
D’où la satisfaction ministre de l’Habitat et du Développement Urbain – Célestine Ketcha Courtès : « Vous savez que le Cameroun se prépare à accueillir deux compétitions majeures et comme je l’ai relevé plus haut, nous ne pouvons que nous montrer satisfaits de ce que nous avons vu ce jour. Nous nous réjouissons cette route va permettre à ceux qui viennent de l’Est, de l’Ouest et même du Littoral, qui passent par là, puissent directement accéder au stade d’Olembe… ».
Les infrastructures du Chan et de la Can sont pratiquement prêtes
Au fur et à mesure que les mois passent et malgré la présence du Coronavirus qui a été un grand frein dans la réalisation desdites infrastructures, les images de la finalisation des différents stades et autres sommiers, mis en place pour l’organisation de ces grands rendez vous sportifs au Cameroun rassurent.
Il convient toutefois de relever que des inquiétudes subsistent au niveau des routes qui semblent de plus en plus impraticables, de la couverture de l’énergie électrique avec ces coupures intempestives que subissent les Camerounais…
Nicole Ricci Minyem
Depuis quelques jours des rumeurs abondent certaines tribunes sur le report imminent du Championnat d’Afrique des Nations de football (CHAN) prévue au Cameroun du 04 au 25 avril 2020. L’argument avancé par certaines sources porte sur la pandémie du Coronavirus qui circulent d'ores déjà dans le pays hôte.
Sur les réseaux sociaux ou d’autres plateformes d’échanges, des rumeurs abondent depuis quelques jours sur un éventuel report du CHAN Total Cameroun 2020. Ces vacarmes interviennent alors qu’une visite d’inspection de la Commission médicale de la Confédération africaine de football (CAF) vient de prendre fin au pays des Lions des indomptables. Pour trancher ces rumeurs, la décision de l’instance faîtière africaine de football reste attendue. Cette décision finale ne devrait plus tarder, des sources crédibles l’annonce pour cette semaine.
Selon les informations relayées par CFoot Cameroun, le CHAN Cameroun 2020 a de fortes chances de connaître un décalage pour juin prochain. Un tel report aurait pour but de respecter la récente recommandation de la FIFA à ses membres, instruisant la suspension temporaire de leurs compétitions pour cause de la propagation du Coronavirus à une vitesse exponentielle à travers le monde.
Sur le compte Twitter de ce site d’information sportive, l’on peut lire, « la probabilité de voir la Confédération africaine de football reporter le CHAN 2020 est très grande. La propagation du Covid-19 continue de faire des dégâts dans le monde du football ».
Le report des deux prochaines journées des éliminatoires de la CAN 2021, reste aussi un élément sur lequel certains observateurs s’appuient pour préfigurer un imminent report du CHAN 2020 au Cameroun.
Innocent D H
Il est prévu que cet ajout du personnel soit effectif dès le mois de février 2020.
Il s’agit d’une des résolutions prises après la visite du 29 janvier 2020, de Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) au Stade Olembe. Le Minsep lors de cette visite était accompagné de Naséri Paul Bea le Gouverneur de la région du Centre, du président du Comité du site de Yaoundé et du Secrétaire général de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Mouelle Kombi qui a aussi qualité de président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Cocan), a instruit qu’il y ait une forte mobilisation, une pro-activité, une collaboration de l'ensemble des parties prenantes.
Le but de ces recommandations étant qu’on parvienne à la livraison à temps du complexe sportif Olembe. Aussi l’objectif est de livrer un complexe respectant les normes établies dans le cahier de charges de la CAN 2021. L’une des résolutions prises donc pour atteindre les buts susmentionnés, est de tripler le personnel qui travaille dans le complexe. L’effectif utilisé par Piccini et actuellement en service étant de 220 personnes. Les travaux sont rendus à leur phase terminale selon le chef de l'équipe technique. Pour cela, il a été décidé que la mesure sera effective dès le mois de février 2020. On a pu constater par ailleurs que les travaux de l'aire de jeu principal qui sont poursuivis par Magil «avancent normalement». Dès le mois d'avril 2020, il est prévu que ces aires seront toutes verdoyantes.
A titre de rappel, les travaux d’Olembe ont été repris à l’entreprise italienne Piccini. Ils ont été confiés à Magil. en opérant ce changement, Narcisse Mouelle Kombi avait alors déclaré dans un entretien avec le journal Le Jour, « la décision de résiliation du contrat de Piccini que je viens de prendre, sur très hautes instructions de la hiérarchie, en ma qualité de Maître d’Ouvrage, a pour objet, de limiter les conséquences de l’épée de Damoclès suspendue sur la tête du Cameroun si les travaux de cette importante infrastructure qu’est le complexe sportif d’Olembe n’étaient pas livrés dans les délais, en rapport avec le cahier de charges de la CAF. Conformément à nos prévisions avec la CAF, le stade d’Olembe doit abriter les cérémonies d’ouverture et de clôture de la CAN 2021. Il est indispensable que les travaux se terminent dans les délais afin de permettre de jauger à temps la fonctionnalité de cette infrastructure. Avec l’entreprise Piccini, de sérieuses inquiétudes pesaient quant à l’atteinte de cet objectif, d’où la résiliation décidée par le Cameroun le 29 novembre 2019 ».
Liliane N.
Toutes les couches de la société se sentent concernés par cette grande fête du football annoncé au Cameroun. Même ceux des citoyens privés de libertés croit qu’il peut avoir pour lui des retombées positives à l’issue de cet CAN.
Nous le rencontrons fortuitement dans les encablures de la prison centrale de New Bell. Juste à l’entrée de la célèbre prison, des camions déchargent des morceaux de bois de chauffage. Du bois nécessaire à la préparation des repas de la prison. Pour effectuer la manœuvre qui consiste à vider les camions pour ranger les morceaux de bois à l’intérieur de la prison, des prisonniers sont sollicités. Et le prisonnier que nous nommons Aloys fait partie de ceux qui sont à la tâche. Bénéficiant d’une certaine confiance des gardiens de prison qui sécurise l’opération, Aloys pour sa pause pouvait déambuler et « taper les divers » avec d’autres badauds. C’est sur ces entre faits que nous nous retrouvons à discuter avec ce dernier.
Pour le jeune homme « Paul Biya a bien fait de faire venir la CAN au Cameroun. Même si ça a d’abord échoué la première fois, je suis sûr que cette fois ci sera la bonne. J’ai confiance ». Aloys est de ce type de prisonnier qui a réussi à gagner la confiance des gardes par sa bonne conduite et sa grande responsabilité. « C’est vrai que je suis en prison, mais les hôpitaux qu’on va arranger vont aussi nous profiter, regardez comme il y a de nouvelles routes et les infrastructures, même si ça ne nous profite pas directement, ça aide les membres de nos familles qui vont gagner un peu plus d’argent pour nous en donner aussi. Vous voyez que nous profitons aussi quelque part. »
Mais le grand souhait de notre ami Aloys, « moi je prie que les lions gagnent la coupe à domicile. Parce que je suis sûr que si les lions gagnent, le Président Paul BIYA va décréter beaucoup de grâce présidentielle et de remise de peines. C’est aussi comme ça que nous allons profiter de la fête. » Ce qui n’est pas mal comme préoccupation. Encore que le Chef de l’Etat peut aussi le dire avant le début de la fête du sport. « En plus nous les prisonniers, il y en a, qu’on appelle souvent pour travailler dans certaines tâches pendant ces grands événements. »
Stéphane NZESSEU
C’est une fermeture provisoire qui va s’étendre sur une période de six mois.
C’est une information que Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) a rendu publique par voie de communiqué. Dans ledit communiqué signé le 21 janvier 2020, le Ministre informe le public qu’il n’aura plus accès au Stade Annexe N°2 du Stade Omnisports de Yaoundé. Pour justifier cette décision, Mouelle Kombi évoque le programme permanent d’entretien et de maintenance des infrastructures sportives. Toutefois il convient de préciser qu’il ne s’agit que d’une fermeture provisoire qui s’étend sur une période de six mois.
« Il compte sur la bonne compréhension de tous, étant entendu que la fermeture ponctuelle périodique ainsi programmée, vise à faciliter la conduite d’activités de maintenance d’usage, utiles et nécessaires, pour garantir la continuité du bon état de fonctionnement de ladite infrastructure sportive. Il rappelle que cette infrastructure fruit d’importants investissements publics, mérite une attention particulière et permanente », peut-on lire dans ledit communiqué.
Dans son communiqué, le Minsep interpelle aussi les acteurs du mouvement sportif et autres utilisateurs potentiels du Stade Annexe N°2 du Stade Omnisports de Yaoundé. Il leur demande de bien vouloir prévoir la programmation de leurs activités sur d’autres espaces dédiés pendant toute la période de fermeture.
Il faut souligner que le Stade Annexe N°2 du Stade Omnisports de Yaoundé fait partie des infrastructures retenues pour la Coupe d’Afrique des Nations que le Cameroun va abriter en 2021.
Liliane N.
Pour un bras cassé, un avocat a rendu l’âme au Cameroun. C’est ce que lit depuis quelques semaines les sportifs du monde entier qui se préparent à venir pour les différentes compétitions de football que prépare le pays de Roger Milla. De quoi faire réfléchir.
La prise en charge médicale d’urgence est un élément fondamental dans le sport de haut niveau. Les athlètes soumis à des conditions rudes d’entraînement et de jeu doivent avoir une garantie minimale de prise en charge rapide en cas de « bobo ». Les situations d’arrêts cardiaques, de déboîtement ou de fractures de divers ordres sont des évènements qui peuvent survenir au cours d’une séance d’entraînement ou d’un match de football. Le Cameroun est-il capable d’assurer cette prise en charge rapide ? Toutes les mesures sont-elles prises pour que le plateau technique et les médecins des différents centres hospitaliers soient en mesures de soigner les sportifs ?
Difficile à dire. Ce d’autant plus quand on observe les évènements qui ont conduit au décès du célèbre avocat camerounais, Me Sylvain Souop. L’homme de droit a eu un accident comme cela pourrait arriver à des supporters sur la route de Bafoussam. Conduit d’urgence dans un centre de santé de la place, il n’y avait pas toutes les ressources techniques et humaines pour lui faire une opération de son bras endommagé par l’accident. Il est emmené au Centre des Urgences de Yaoundé. Bien qu’on l’a vue en pleine forme physique, on apprendra quelques instants plus tard qu’il va décéder de suite d’une anesthésie générale mal dosée. Catastrophique ! Comme quoi, à quelques mois du début de la CAN, il n’est pas possible de procéder à une opération d’urgence sur une fracture de bras dans la ville de Bafoussam. Qu’en sera-t-il de Limbé, de Garoua et des autres villes qui ont des stades d’entraînement ou qui accueilleront les supporters ?
Pour contourner ces travers de l’hôpital camerounais, la CAF gagnerait à mettre sur pied des centres spécialisés avec les outils nécessaires et un personnel conséquent autour des différents stades et villages de la compétition. Par ailleurs, les équipes ont intérêt à renforcer leurs équipes médicales à leur arrivée au Cameroun. En plus du staff habituel, s’adjoindre les services de chirurgiens urgentistes et d’autres compétences pour éviter de tomber dans le piège de l’hôpital camerounais. De plus, il serait préférable pour les médecins des différentes équipes de venir elles-mêmes inspecter les centres de santé aux alentours des stades qui vont accueillir leurs sportifs. Ne soyons pas surpris que certains clubs ne libèrent pas leurs joueurs pour cette compétition. Au risque de ne plus les voir revenir.
Lire aussi : Décès de Me Sylvain Souop : Le MRC réclame le corps et commande une enquête
Stéphane NZESSEU
C’est en somme ce qu’on peut retenir de la position des patrons de la CAF qui viennent d’effectuer un séjour d’inspection des chantiers devant abriter la plus importante compétition sportive sur le continent.
Ahmad Ahmad entretient le rêve pour le Cameroun d’organiser en 2021 la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Le président de la CAF en annonçant les dates fixées pour abriter la compétition a conforté les autorités camerounaises dans l’illusion d’une organisation effective de la CAN 2021 dans notre pays. Comme en novembre 2018, il n’est pas exclu que la CAF revienne sur sa décision. Ce d’autant plus qu’en l’état actuel des chantiers, il n'y a aucune garanti que tout sera « ok » avant le 09 janvier 2021.
De nombreux problèmes persistent. A Yaoundé, le stade Paul BIYA d'Olembe n’est pas sur le point de s’achever dans les délais. Sans compter que l’entreprise PICCINI est dans les tribunaux pour réclamer justice après la rupture abusive du contrat par la partie camerounaise. Le chantier avance à vitesse modérée sous réserve des incidences judiciaires des poursuites sur le bon déroulement du chantier en cours. De plus, toujours à Yaoundé, la voirie urbaine est encore en réfection. Sans oublier l’étroitesse de l’axe-lourd qui va de la ville de Yaoundé à l’aéroport de Nsimalen.
Du côté de Garoua, il n’y a pas de lieu d’hébergement capable d’accueillir les compétiteurs, les administrateurs et les visiteurs. A Bafoussam, la distance entre les hôtels et les stades d’entraînements sont extrêmement longs. « Faire deux (02) heures en aller et deux (02) au retour pour aller s’entraîner ce n’est pas faisable » selon Constant OMARI, le Vice-Président de la CAF.
Selon le constat posé par le Vice-président de la CAF, Constant OMARI, le Cameroun n’est pas encore prêt. Notre pays a encore d’énormes aspects de l’organisation à mettre en place. Au terme de sa visite des chantiers de la CAN, le Vice-président de la CAF a constaté qu’à Bafoussam, Garoua et Yaoundé, il y a encore fort à faire. C’est ce qui justifie la décision de la CAF de mettre sur pied un comité de suivi qui accompagnera le Cameroun dans l’accélération des chantiers. C’est en soi un aveu de l’incompétence des autorités camerounaises à préparer l’organisation d’une telle compétition. Le Cameroun n’est pas prêt. Mais la CAF veut se sauver la face en ne retirant pas deux fois de suite l’organisation de la compétition au pays de Samuel Etoo Fils.
Lire aussi : CAN 2021 : La vraie – fausse confirmation d’Ahmad Ahmad
Stéphane NZESSEU
Le président en exercice de la confédération africaine de football, en visite au Cameroun a tôt fait d’annoncer que la Coupe d’Afrique des Nations se jouera effectivement au pays de Roger Milla, du 09 janvier au 06 février 2021. Seulement, ce n’est pas Ahmad qui décide, mais le comité exécutif de la CAF.
Ces paroles résonnent encore dans l’esprit de nombreux camerounais : « Aujourd’hui nous avons pris la décision de retirer la CAN 2019 au Cameroun ». Propos dits par le Président Ahmad à l’issue d’une réunion du Comité exécutif de la CAF à Accra. Dans la foulée, la CAF faisait savoir, « après de nombreux débats et à la suite des inspections menées ces dix-huit derniers mois, la CAF a noté que plusieurs conditions de conformité n’étaient pas remplies (…) et qu’il y avait un manque entre ce qui est nécessaire pour l’organisation d’une CAN et la réalité sur le terrain ». Au finish, le Cameroun n’avait pas organisé l’édition 2019 de cette compétition.
Ce qui choque et nous inquiète, c’est que le Président Ahmad dit ces paroles quelques semaines après avoir effectué une visite au Cameroun. A la faveur de cette visite, il a eu un tête à tête avec le Chef de l’Etat. Au sortir de cet entrevue, Ahmad a déclaré devant la presse nationale et internationale que « la CAF n’avait pas de plan B ». Mais curieusement, ils ont trouvé un plan B en quelques semaines. Qui a menti une fois peut le faire plusieurs fois. Surtout que rien n’a fondamentalement avancé dans les chantiers sur le terrain.
Un an après la date initiale de la compétition, les chantiers ne sont pas encore terminés. Le stade de Japoma qui est présenté par les autorités camerounaises comme un fleuron n’a pas encore été réceptionné jusqu’à ce jour. Et pour cause, c’est juste la façade qui est présentable. Le « ventre » de l’infrastructure a encore de nombreux aspects qui sont loin d’être terminés. Que dire du stade d’Olembe qui devrait en principe accueillir le match d’ouverture vient juste de voir le gazon être planté. L’Etat du Cameroun s’est vu obligé de retirer en catastrophe à l’entreprise PICCINI la réalisation des travaux. Un contentieux est d’ailleurs en cours au sujet de cette rupture abusive du contrat.
Le seul document qui confère « de jure » l’organisation d’une compétition à un pays est l’ACCORD CADRE. Celui-ci a été signé entre le Cameroun et la CAF, après cette annonce, ce qui permet d'effacer tous les doutes.
Stéphane NZESSEU
Le président de la CAF en visite de travail au Cameroun depuis lundi dernier, vient de prendre part à l’Hôtel Hilton de Yaoundé à la réunion des parties prenantes à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) 2021. Ahmad Ahmad se dit satisfait de l’état des préparatifs tout en saluant les engagements de succès de la compétition mis à exécution par le Président de la République Paul Biya.
Les débats de la réunion ouverte ce mercredi matin à l’Hôtel Hîlton de Yaoundé porte essentiellement sur les nouvelles dates officielles de la CAN 2021 initialement prévues en juin et juillet. Le président de la Confédération africaine de football a au cours de son propos liminaire dans le comité exécutif de l’instance faitière du football africain élargi à son comité d’organisation, s’est dit très à l’aise par rapport à l’ambiance de travail qui augure la réussite de la CAN 2021 au Cameroun.
« Je me sens heureux d’être ici, à l’aise d’être ici et confortable pour l’atmosphère de travail, mais aussi d’amitié et de partage qui se pointent à l’horizon. Cette réunion se tient suite à la demande de la partie camerounaise, mais je dois également ajouter l’audience qu’a bien voulu m’accorder S.E Paul Biya, Président de la République du Cameroun que je tiens à remercier tout particulièrement pour son engagement ferme, clair et déterminé à faire de cet évènement un rendez-vous historique comme peut-être jamais le Cameroun en a vécu par le passé surtout pour la Coupe d’Afrique des Nations nouvelle formule », a mentionné Ahmad Ahmad.
Avancement des chantiers
Le malgache a désormais à disposition des données suffisantes sur l’état d’avancement des chantiers devant abriter la CAN Cameroun 2021. Pour lui, il y a lieu d’être satisfait, « je suis aujourd’hui convaincu que le peuple camerounais vivra cette coupe d’Afrique dans une ferveur populaire exceptionnelle parce que la passion du football qui existe dans ce pays est unique illimitable. La CAF a mesuré cette dimension à travers la préparation, évalué à leur juste valeur des avancées significatives sur les divers chantiers de la CAN 2021. C’est dire que la tendance est à l’optimisme et je me réjouis », déclare-t-il.
Sont attendues à la fin de cette réunion le déjeuner de presse du président de la CAF et la déclaration du ministre des Sports et de l’Education physique, Narcisse Mouelle Kombi. Très attendue aussi la soirée de révélation de l’hymne et de la mascotte du CHAN Cameroun 2020.
Selon les informations que viennent de relayer nos confrères de Radio France internationale (RFI), la CAN 2021 aura lieu du 09 janvier au 06 février 2021, plutôt qu’en juin. Des informations issues de la réunion qui vient de se tenir à l’hôtel Hilton de Yaoundé.
Innocent D H
Le président de la Confédération africaine de football a été reçu à Nsimalen par une forte délégation parmi laquelle, Samuel Eto’o Fils l’ancien capitaine des Lions indomptables.
Comme annoncé par le Ministère des Sports et de l’Education physique, le malgache Ahmad Ahmad président de la Confédération africaine de football (Caf) est au Cameroun. Il va séjourner dans notre pays durant trois jours. A son arrivée, le président de la Caf a été accueilli par une délégation camerounaise conduite par Ibrahim Seidou Mbombo Njoya le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Dans ladite délégation camerounaise, on a retrouvé Samuel Eto’o Fils l’ancien capitaine des Lions indomptables.
Il convient de rappeler que lors de la première venue d’Ahmad Ahmad au Cameroun, il était accompagné par l’ancien capitaine des Lions indomptables. Et c’est en compagnie de Samuel Eto’o qu’il s’était rendu au Palais de l’Unité. C’est toujours en présence du Pichichi qu’il avait déclaré face à la presse que la question du retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 au Cameroun n’était pas à l’ordre du jour.
Pour cette deuxième venue, le président de la Caf a indiqué l’objet de sa visite. « Aujourd’hui marque la deuxième visite officielle au Cameroun, la première était avec le chef de l’Etat et cette fois, je suis en visite de travail pour rencontrer les autorités compétentes du football et les parties prenantes, et prendre des décisions importantes concernant la CAN 2021. Je me sens à l’aise parce que je suis ici pour écouter toutes les personnes concernées et non pour faire des recommandations. », a-t-il déclaré.
A titre de rappel, deux compétitions continentales à savoir : la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2021 et du Championnat d’Afrique des Nations (Chan) 2020. S’agissant de la première continentale, il est question que la Caf et les autorités camerounaises s’accordent sur le calendrier. La date à laquelle la Can 2021 doit se jouer, doit être changer pour permettre que les joueurs africains puissent prendre part à cette compétition et plus tard, être de la partie la Coupe du monde des clubs. En ce qui concerne le Chan 2020, il faut s’accorder sur les visuels championnat.
Liliane N.