La formation sanitaire est sur le point d’atteindre son objectif de 150 bébés à faire naître en trois années d’existence.
C’est le 27 août 2019 aux environs de 9 heures 30 minutes, que le 148e bébé du Centre hospitalier de recherche appliquée en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh), a vu le jour. C’est un nouveau-né de sexe féminin pesant 3,710 kilogrammes. Cette nouvelle naissance, la 148e, a réjoui les responsables du Chracerh. Parce que celle-ci rapproche la formation sanitaire de l’objectif qu’elle s’est fixée. Soit avoir 50 bébés par an et 150 en trois années d’existence. Il faut souligner que le Chracerh a été inauguré par Chantal Biya la Première dame le vendredi 06 mai 2016.
« Nous avons eu plus de grossesses que cela, mais toutes ne sont pas arrivées à terme. Nous sommes à 148 naissances avant la fin de l'année. Nous sommes très chanceux d'avoir ces chiffres-là. Il nous reste deux bébés pour qu'on atteigne le chiffre annoncé et si nous sommes très chanceux, nous pourrions dépasser les 150. Puisqu'il nous reste encore à peu près neuf grossesses et d'ici la fin de l'année, on va avoir peut-être quatre ou cinq grossesses à terme. Le reste sera pour le début de l'année.
Je crois fermement que nous allons atteindre cet objectif de 150 bébés en trois ans. Ce sera une très bonne nouvelle et le moment de rendre grâces à Dieu, de célébrer tous les Camerounais qui nous ont soutenus et surtout de rendre hommage à la Première Dame et au couple présidentiel pour nous avoir donné cette opportunité, de réaliser de tels exploits dans un contexte où personne n'y croyait vraiment », explique le Pr. Jean-Marie Kasia, directeur général du Chracerh.
Même si le Chracerh se réjouit des résultats satisfaisants qui ont contribué à donner du sourire aux femmes en quête de maternité, le Pr. Jean-Marie Kasia précise toutefois que la formation sanitaire n’offre pas seulement des soins pour les problèmes d’infertilité. Il y a également d’autres services qui y sont proposés à l’instar de la cancérologie.
« C'est un grand hôpital et au départ, le Chef de l’Etat nous a assigné trois objectifs. D'abord, nous devions développer la chirurgie sans ouvrir le ventre. Nous l’avons fait et ce n'est pas fini parce qu'il faut enseigner cette technique et permettre que cela se réalise aussi ailleurs. Le deuxième objectif concernait la fécondation in vitro, un grand challenge, parce qu'on n'était pas certain de réussir cette bataille. Nous l'avons accomplie.
La dernière chose importante qui reste à faire c'est la cancérologie gynécologique. Elle concerne tous les cancers à savoir celui du col de l'utérus, de l’intérieur de l'utérus, de l'ovaire ou du sein. Ce dernier depuis un certain temps prend de l'ampleur. Il est plus méchant parce qu'il évolue plus vite. Il suffit de négliger ne serait-ce qu'une petite tumeur au niveau du sein, qui dépasse deux ou trois centimètres et les jeux sont vraiment pipés », déclare le Directeur général du Chracerh.
Liliane N.