C’est au cours d’une rencontre avec la presse mardi dernier, que la présidente du bureau exécutif du CNJC, Fadimatou Iyawa Ousmanou a annoncé le lancement de l’année académique 2019-2020 du CNJC Social Program.
« Nous lançons un recrutement ouvert pour 4200 bourses à la jeunesse camerounaise toute entière. L’innovation de cette année, c’est la nationalisation du CNJC Social program. L’année passée, nous avons lancé les bourses du CNJC Social program. Mais, c’était limité à la région du Centre, réduit à Yaoundé. On a eu des sollicitations de la jeunesse camerounaise de tous bords, de toutes les régions du Cameroun…Et nous avons répondu à ces sollicitations. C’est la raison pour laquelle, dans le cadre de la nationalisation du CNJC Social Program, nous lançons le recrutement de 4200 bourses pour la jeunesse camerounaise dans le cadre de ce programme», a déclaré Fadimatou Iyawa Ousmanou.
De fait, plusieurs filières sont ouvertes, dont «le secrétariat comptable, topographie, sécurité incendie, journalisme, délégués médicaux, l’agropastoral… La formation a une durée d’un an avec 10 mois de formation et deux mois de stage dans plusieurs entreprises différentes…Les délais d’inscriptions sont fixés au 27 septembre 2019». Rapporte le quotidien Le Jour, dans son édition du mercredi 28 août 2019.
Organe de concertation et de consultation des aspirations de la jeunesse, le Cnjc a été au cœur des actions menées pour l’insertion des jeunes dans la vie de l’Etat. Conduit depuis le 1er avril 2018 par Fadimatou Ousmanou Iyawa, le Conseil national de la Jeunesse est né le 19 décembre 2009 avec pour objectif général, la participation au dialogue entre la jeunesse et les pouvoirs publics.
Depuis, il n’a cessé d’être un acteur majeur à l’amélioration de la vie des jeunes de tout bord. Parmi ses plus grandes réalisations, on compte la bourse Panafricaine de l’économie numérique grâce à laquelle 6000 jeunes parmi lesquels les étudiants, les élèves du primaire et du secondaire, les fonctionnaires de police, le personnel des gendarmeries, et les pensionnaires de prisons ont reçu une formation complète.
Danielle Ngono Efondo