Awa Fonka Augustine indique qu’il y a de fortes chances que, la zone de Gouache connaisse d'autres éboulements.
Le gouverneur de la région de l’Ouest pense qu’il est impératif que les gens qui vivent dans la zone à haut risque, partent de là, le plus tôt possible. Il l’a dit dans l’interview qu’il a accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune. « Tous ceux qui habitent dans cette zone doivent la quitter immédiatement parce qu'il y a de forts risques qu'il y ait d'autres éboulements dans cette zone », a-t-il déclaré.
Le patron de la région de l’Ouest précise toutefois que des mesures de sécurité vont être prises pour qu’un autre drame ne survienne plus à cet endroit. « D'autre part, dans le cadre de la protection civile, le préfet est en train de travailler sur l'identification des autres zones à risque. Nous sommes en train de faire aussi ce travail au niveau régional. Il consistera à identifier les zones à risque et faire évacuer les gens, tout en les sensibilisant sur la nécessité de ne plus construire dans de telles zones. C'est un travail que nous faisons d'ailleurs depuis longtemps », a-t-il ajouté.
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Awa Fonka Augustine indique que l’opération suscitée, qui est conduite actuellement par le Préfet nécessite non pas seulement des moyens financiers, mais aussi des moyens techniques et la sensibilisation. Pour le patron de l’Ouest, il est impératif que les uns et les autres comprennent le risque de construire dans des zones à risque.
« On commence d'abord par-là, avant de voir ce qu'il y a lieu de faire, par rapport aux dispositions-matérielles qui peuvent être prises dans ces zones. Nous présentons nos condoléances à toutes ces familles. Nous sommes touchés par rapport à ce qui s'est passé et nous espérons qu'à partir de ce drame, tout le monde comprendra qu'il y a des zones à risque que nous devons éviter. Il faut pour cela que chacun fasse son travail à son niveau : les maires, les autorités administratives, les forces de maintien de l'ordre et les populations elles-mêmes qui doivent à tout prix éviter les zones à risque », a-t-il déclaré.
Liliane N.