L’initiative est facilitée par la levée des contraintes financières concernant le lancement de ce projet. Les employés de la société chinoise Sinohydro chargé de l’exécution des travaux, sont de nouveau sur le chantier de construction de ce barrage d’une capacité de 75 MW.
Selon des sources bien introduites dans le dossier, sur le chantier de construction du barrage de Bini à Warak dans la région de l’Adamaoua, les employés sont de nouveau perceptibles sur le site après neuf mois d’arrêt, ponctués dans la foulée, par le rapatriement de plusieurs ouvriers chinois et par la mise en congé technique des manœuvres locaux. Les travaux proprement dit devront redémarrer dans les prochains jours.
Cette initiative de reprise des travaux sur le site de construction du barrage de Bini à Warak est rendue possible grâce au fait que le Gouvernement camerounais ait pu lever les contraintes financières auxquels il faisait face dans le cadre du lancement de ce projet d’envergure. A en croire certaines indiscrétions, à l’origine de l’arrêt des travaux, il y avait d’abord des difficultés pour l’Etat camerounais à payer le reliquat de 4 milliards de francs CFA de frais d’assurances (13 milliards de francs CFA au total), comme condition préalable du déblocage du financement de Eximbank China.
Il y a eu ensuite des arbitrages à faire au sein du Gouvernement camerounais. Il s’agit notamment, de l’imputation des différents impôts relatifs au contrat passé avec Sinohydro, l’entreprise ayant été exonérée de toutes les taxes.
Malgré la levée de tous ces obstacles d’ordre financier, une question épineuse demeure, celle des indemnisations des riverains du site devant abriter le barrage de Bini à Warak, qui n’a pas encore trouvée de solution définitive.
Reconnaissons que cette importante infrastructure hydroélectrique est très attendue par les ménages dans la partie septentrionale du pays. Le vieillissement et l’ensablement du réservoir du barrage de Lagdo (78 MW) étant avancés, elle permettra de pallier toute éventualité.
Innocent D H
L’ancien attaquant numéro 10 des lions indomptables du Cameroun était de passage en côte d’Ivoire. Il y a observé un temps d’arrêt pour se prononcer sur l’organisation de la CAN 2021 par le Cameroun.
La première journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations débute ce mercredi 13 novembre 2019. A ce stade, une question taraude les esprits, celle de savoir si le Cameroun sera prêt pour accueillir l’organisation de cette compétition d’envergure. La 6ème et dernière journée aura lieu en novembre 2020 et permettra de connaître les 24 équipes qualifiées pour la CAN 2021. L’interrogation posée il y a un instant paraît-elle prématurée ? Si l’on prend appui sur les informations qui se greffent depuis quelque temps à l’actualité concernant la préparation de cette prestigieuse compétition dont l’organisation est confiée au Cameroun, amène certains observateurs à esquisser des réponses négatives à cette question.
Patrick Mboma en l’occurrence, interrogé la semaine dernière, n’est pas optimiste que son pays sera prêt à 100% pour abriter cette compétition d’envergure continentale. L’ancien lion indomptable ne s’est pas montré rassurant quant à la capacité du Cameroun d’assurer l’organisation de l’évènement. « Le Cameroun est en retard par rapport à ses infrastructures(sportives) même si à ce niveau je ne m’inquiète pas trop. Mais, il y a des routes, les aéroports (…). J’ai bien peur que les travaux ne reprennent pas. Il faut donc construire et faire mieux », déclare Patrick Mboma.
Il devient ainsi difficile de se prononcer sur le train des préparatifs de la CAN 2021. Les propos de l’ancien numéro 10 des lions indomptables laisse planer le doute sur la capacité du Cameroun à accueillir cette grand-messe du football africain. Plane également la thèse du plan B évoqué par le Ministre algérien de la jeunesse et des sports, Abderraouf Bernaoui. Selon les annonces faites par ce dernier, la Confédération africaine de football a déjà « demandé à l’Algérie de se tenir prête pour la CAN 2021 ».
Il convient de mentionner à titre de rappel, la CAF aurait alerté l’Algérie pour l’organisation de la CAN 2021 au cas où le Cameroun ne serait pas prêt. Le président de la Fecafoot est monté au créneau quelques jours après pour écarter cette hypothèse.
Innocent D H
Le Président de la République Alpha Condé a validé la date du 16 février pour la tenue des législatives, dans un pays en proie à une agitation meurtrière contre l’intention prêtée au chef de l’Etat de briguer un troisième mandat en 2020.
« Les citoyennes et citoyens guinéens en âge de voter et dûment inscrits sur la liste électorale de l’année en cours sont convoqués aux urnes pour les élections législatives du 16 février 2020 », dit un décret présidentiel lu lundi soir à la télévision.
Cette date avait déjà été avancée samedi, par le président de la commission électorale. Elle restait cependant suspendue à l’homologation du président Condé. Même après son approbation, le calendrier ne peut être tenu pour acquis compte tenu des incertitudes politiques du moment, selon nos confrères de l’AFP.
La date du 28 décembre avait été proposée précédemment. Cependant, l’opposition et ses représentants au sein de la commission électorale avaient dénoncé un projet irréaliste et servant, selon elle, le projet attribué au président Condé de briguer à sa propre succession et de faire réviser pour cela la Constitution qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels. L’Organisation internationale de la francophonie, qui accompagne le processus électoral, avait conclu qu’il était « indiqué de reconsidérer le calendrier ».
L’actuel Parlement est entré en fonctions en janvier 2014 pour cinq ans. Des élections devaient se tenir fin 2018 ou début 2019, mais n’ont pas eu lieu pour des raisons politiques et techniques, au milieu de querelles exacerbées entre la majorité et l’opposition.
La mise à jour du fichier électoral s’est imposée comme un obstacle majeur. En janvier, M. Condé a prolongé le mandat du Parlement jusqu‘à l’installation d’une nouvelle législature à une date non spécifiée.
Le président de la commission électorale Amadou Salif Kébé avait indiqué samedi que la Guinée avait acquis le matériel électoral nécessaire et s‘était montré rassurant quant aux listes électorales.
Cette nouvelle date est énoncée alors que la Guinée, petit pays pauvre de 13 millions d’habitants, est agitée par la contestation depuis qu’un collectif de partis d’opposition, de syndicats et de la société civile a appelé à la mobilisation pour faire barrage à un éventuel troisième mandat du président Condé. Une nouvelle manifestation est annoncée pour jeudi.
Au moins 16 civils et un gendarme ont trouvé la mort depuis le 14 octobre. Des dizaines d’autres personnes ont été blessées, des dizaines arrêtées et jugées. Les défenseurs des droits de l’homme dénoncent un usage excessif de la force par le gouvernement, des arrestations arbitraires et une répression visant à réduire l’opposition au silence.
N.R.M
Militant de premier rang du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, Thierry Biassi est fervent défenseur de l’idéal social que prône le parti dont il est membre. Par ailleurs, voici plus de 20 ans qu’il est régulièrement consulté comme expert des questions sociales dans la plupart des médias de la capitale politique. De la même étoffe que des jeunes acteurs politiques tels Cabral Libiih, Bibou Nissack et Serge Espoir Matomba, il croit fermement en ses chances de remporter la municipalité de Yaoundé 4e.
Mr Biassi pourquoi visez vous la Mairie de Yaoundé 4e ?
J’aimerai vous remercier de l'opportunité que vous m'offrez de m'exprimer sur ma candidature comme conseiller municipal à la mairie de Yaoundé 4. J’ai décidé de me lancer à Yaoundé 4 parce que c est dans cette circonscription que Je peux justifier de mon lieu de logement. Et C est à Yaoundé 4 que je milite pour le compte de mon parti.
Yaoundé 4e est considéré comme un bastion du Rdpc. Depuis 1992, aucun parti de l'opposition n'a jamais eu de représentant au sein de ce conseil municipal. Comment pensez-vous renverser cet état de chose ?
Aucun parti de l opposition n a jamais eu de représentant parce que le RDPC n a jamais eu d'adversaire dans cet arrondissement. Il a toujours fait cavalier seul. Et malgré ça. C est avec 52% seulement que l'exécutif communal actuel a été élu aux dernières échéances. Donc dire que c'est le bastion du RDPC. C'est aller très vite en besogne. Il vaut mieux attendre les prochaines élections.
Si votre principal adversaire politique peut présenter son bilan pour sa réélection. Vous, que pensez vous proposer aux populations ?
Pour l'instant nous finalisons les dossiers de candidature. Le moment venu, nous vous présenterons notre projet pour Yaoundé 4. Mais rassurez-vous. C est un projet futuriste très intéressant qui s'appuie sur la vision du MRC et de son idéologie. Je peux déjà vous dire que , Nous avons mis un accent particulier sur les questions d'adduction en eau potable , d'électricité et surtout d aménagement des routes qui restent encore et malheureusement une préoccupation majeure pour les populations de Yaoundé 4.
Mr Biassi, peut on s'attendre à ce que Mr Maurice Kamto batte campagne à vos côtés pour remporter la mairie du lieu du siège du parti ?
Bien évidement. nous souhaitons que MAURICE KAMTO président national du MRC nous soutienne dans cette bataille pour la mairie de Yaounde 4. Il ne faut pas non plus ignorer qu'il y a 360 communes au Cameroun dans lesquelles le MRC pourrait être parti prenante. Il ne sera donc pas évident pour lui de soutenir tous les candidats. Il essayera sans doute en fonction de sa disponibilité de nous prêter main forte dans la conquête de Yaoundé 4 qui abrite quand même le siège du parti.
Stéphane NZESSEU
Ce projet gouvernemental dans lequel intervient comme partenaire privé, la société Kalpataru et dont l’étude de faisabilité a démontré qu’il sera de 27 mois, vise notamment :
La construction de deux lignes mono ternes entre Yaoundé ( Ahala) – Abong Mbang et Nongsamba - Bafoussam
La construction d’une ligne de 90 KV, reliant le nouveau poste à l’ancien de Bafoussam – la construction d’un poste 225/90/30 à Bafoussam
La construction d’un poste 225/30 KV à Abong Mbang
L’extension des postes d’Ahala et de Bekoko.
Le projet de deux lignes de transport de l’électricité mono terne, prétexte de la tournée du ministre de l’Eau et de l’Energie, dans les régions du Centre, de l’Est, du Littoral et de l’Ouest, a pour objectifs : - D’augmenter le taux d’accès à l’énergie aux populations des régions concernées - D’assurer l’interconnexion Sud – Est, tout en réduisant la dépendance de l’alimentation de la région de l’Est à l’énergie thermique.
Au cours de son parcours, le membre du gouvernement va certes échanger avec les autorités locales, mais il sera beaucoup plus question de sensibiliser les populations riveraines.
Le secteur énergétique du Cameroun
Le Cameroun se positionne comme la deuxième potentielle puissance énergétique en Afrique, derrière le Congo. Ce potentiel énergétique se décline sur plusieurs paliers
Hydro-électricité
Le premier palier est celui de l’énergie hydroélectrique, déjà leader en termes de production au Cameroun. Avec ses cinq bassins versants (les fleuves Sanaga, Nyong, Ntem, Congo et Niger, auxquels on peut même ajouter le Moungo et la Katina dans le Nord-Ouest), le pays dispose d’une capacité hydro-électrique impressionnante. Pourtant, ce riche potentiel reste largement inexploité, puisque seul 4% du potentiel est actuellement exploité.
Biomasse
Le deuxième palier de l’impressionnant potentiel énergétique du Cameroun est la biomasse. Situé dans le golfe de Guinée, une partie du territoire camerounais se trouve dans le bassin du Congo, considéré comme la seconde réserve de biomasse mondiale, après celle de l’Amazonie. Cette position offre au pays d’énormes possibilités de production de l’électricité à partir de cette source d’énergie.
Solaire
Outre la biomasse, le Cameroun dispose d’énormes potentialités en termes d’énergie solaire. Son ensoleillement constitue un grand gisement d’énergie électrique. Le pays dispose en effet d’un potentiel abondant et disponible surtout dans sa partie septentrionale. L’insolation moyenne dans cette partie du pays est de 5,8 kWh/m2 /jour et de 4 kWh/m2/jour dans sa partie sud, selon une évaluation de l’Arsel. Malgré une insolation moyenne de 4,9 kWh/m2/j pour l’ensemble du pays, l’exploitation de cette source d’énergie demeure faible.
Nicole Ricci Minyem
Lors d’une interview accordée jeudi dernier à la chaîne française « Tv5 Monde », le chanteur et homme d’affaire sénégalo-américain, Akon, a jugé « injustes » les relations entre la France et le continent africain.
« Je pense que les relations entre la France et l’Afrique doivent être justes. Je ne pense pas que la France a été juste dans les échanges commerciaux avec l’Afrique. La France profite des ressources d’Afrique sans lui en faire bénéficier en retour. Je pense qu’on peut faire davantage en matière d’échange entre la France et l’Afrique », a déclaré le chanteur et producteur de RnB, Américano-sénégalais, Akon.
Abordant la question du Franc CFA, le concepteur de la devise digitale baptisée « Akoin » se veut clair : le continent africain doit avoir sa propre devise « La monnaie africaine est battue en France. Cela n’a pas de sens. L’Afrique devrait avoir sa propre devise. Et pour affronter l’avenir, la crypto-monnaie, c’est le salut », pense le chanteur qui a félicité les luttes anti-FCFA.
Notons que, « Akoin » est l’une des nouvelles crypto-monnaies du monde reposant sur une technologie innovante de block Chain. L’objectif principal de cette crypto-monnaie est de créer un écosystème qui créera des opportunités pour les jeunes entrepreneurs non seulement au Sénégal mais aussi dans le monde entier.
Akon (né Alioune Badara Thiam) est un chanteur de R'n'B américain-sénégalais, né en 1973 à Saint-Louis, au Sénégal. Il grandit au Sénégal puis vers l'âge de sept ans, part s'installer aux États-Unis, à Jersey City (New Jersey). Akon parle anglais et wolof mais peu le français.
Akon ne fait pas parler de lui que pour la musique. Il est aussi un businessman avisé qui a plusieurs affaires à son actif. Il possède une mine de diamants en Afrique du Sud, deux marques de vêtements (Konvict clothing et Alioune), il a son propre Label sur lequel sont signés les artistes à succès T-Pain et la sulfureuse Lady Gaga.
Il a sa propre fondation « la Konfidence fondation »qui vient en aide aux africains à accéder aux soins de santé et à l’éducation. Depuis 2008, l’association vient aussi en aide aux enfants dans le besoin aux Etats-Unis.
Danielle Ngono Efondo
Au Forum de Paris sur la paix qui a débuté lundi dans la capital française, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a mis en garde contre les « cinq fissures grandissantes » auquel le monde est confronté et a prévenu que le statu quo n’était pas tenable.
« Le monde se fissure. Le statu quo n’est pas tenable. Quel État peut aujourd'hui réparer ces fissures seul, isolé du reste du monde ? Aucun », a déclaré M. Guterres dans son discours d’ouverture. Pour le Secrétaire général de l’ONU, le monde est confronté à cinq risques globaux : Le danger d’une fracture économique, technologique et géostratégique. « Une planète divisée en deux, qui verrait les deux plus grandes puissances économiques asseoir leur pouvoir sur deux mondes séparés en compétition », a-t-il dit en référence implicite aux Etats-Unis et à la Chine.
Une fissure du contrat social. « Nous assistons à une vague de manifestations dans le monde entier », a-t-il noté, relevant deux points communs entre tous ces mouvements de protestation : une défiance de plus en plus grande des citoyens envers les institutions et dirigeants politiques et les effets négatifs d’une mondialisation associée aux progrès technologiques qui accroissent les inégalités au sein des sociétés.
La fissure de la solidarité. « La peur de l’étranger est utilisée à des fins politiques. L’intolérance, la haine deviennent banales. Des personnes qui ont tout perdu se voient désignées comme la cause de tous les maux. Cette instrumentalisation accentue la polarisation de la vie politique et le risque de sociétés fracturées », a-t-il indiqué.
La fissure entre la planète et ses habitants. « La crise climatique est une course contre la montre pour la survie de notre civilisation », a-t-il souligné.
La fracture technologique. Pour le chef de l’ONU, les nouvelles technologies représentent un potentiel fantastique mais elles peuvent également être « un facteur de risques et d’accélération des inégalités.
Par ailleurs, le Secrétaire général de l’ONU estime que le monde a besoin d’un système universel, respectueux du droit international et organisé autour d’institutions multilatérales fortes. « Nous avons besoin de plus de solidarité internationale, de plus de multilatéralisme. Mais d’un multilatéralisme qui s’adapte aux défis d’aujourd'hui et de demain ».
Rappelons qu’il s’agit de la 2ème édition du Forum, qui porte sur les questions de gouvernance mondiale et de multilatéralisme. Elle se déroule du 11 au 13 novembre 2019. Et rassemble des chefs d’État et de gouvernement, des représentants d’organisations internationales et des acteurs de la société civile afin d’examiner les défis mondiaux et d’élaborer des solutions pratiques.
Danielle Ngono Efondo
Les autorités font le constat selon lequel, les conducteurs de moto continuent de circuler en plein centre-ville.
Le 07 novembre 2019, Naséri Paul Bea le Gouverneur de la région du Centre a tenu une réunion avec les représentants des organisations syndicales et associations de motos-taxis, les autorités administratives et municipales, ainsi que les Forces de maintien de l'ordre. Au cours de cette réunion qui portait sur la régulation du secteur des motos-taxis, il a été noté que les engins à deux roues, continuaient de rouler en plein centre-ville de la capitale. Pourtant depuis le 12 janvier 2012, un arrêté conjointement signé par le Préfet du Mfoundi et le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé leur interdit l’accès à cet espace. Il convient de préciser que ledit arrêté encadre même leur circulation.
Le constat ayant donc été fait que c’est en toute impunité, que les motos-taxis continuent de circuler sur les axes qui leur sont interdits, il a été convenu lors de la réunion susmentionnée, que la répression est nécessaire. La date du mardi 12 novembre 2019 a été arrêtée comme étant le début de cette phase de répression. Intervenant sur les antennes du Poste national hier, le Gouverneur de la région du Centre, l’a une fois de plus indiqué. Les organisations syndicales de motos-taxis de leur côté, doivent également mobiliser leurs membres. Ferdinand Fongang, en sa qualité de président du Groupement des associations et syndicats des motos-taxis du Cameroun a précisé que la sensibilisation est faite depuis fort longtemps.
A titre de rappel, selon le plan de circulation dressé par les autorités, les motos-taxis doivent éviter les axes suivants : Place d’Awae (Carrefour Mvog-Mbi, Carrefour Olezoa), le Boulevard de la réunification (Place de Melen, Carrefour Emia), Place Elig-effa (Gare routière de Yaoundé-Ouest, Messa), Place de droits de l’homme (Sous-préfecture de Tsinga, Roind-point Bastos, Carrefour Bastos), Place Tongolo (Carrefour Etoudi, Hôpital général, Hôpital gynéco obstétrique), Stade Omnisport (Quartier Mfandena, Carrefour Olibiya, Carrefour Coron).
Et pour les voies principales interdites, il y a Yaoundé I (Route Emana-Messa assi-Olembe ; Route Marché Etoudi-Hôpital général, Rue Noa Tsogo, Rue manguier); Yaoundé II (Boulevard Jean Paul II, Route du Mont Febe-Ambassade de Grèce, Rond-point Febe, Rue Flamenco, Rue Nana Tchokonté-Marché Mokolo-Madagascar).
Liliane N.
Michèle Ndoki, membre actif du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a annoncé sa candidature aux élections législatives prévues en février 2020.
C’est évidemment sur son compte Facebook officiel que l’avocate camerounaise, Michèle Ndoki a annoncé, dimanche dernier, qu’elle aimerait siéger au sein de l’hémicycle de Ngoa Ekele lors des prochaines législatives, en tant que candidate du MRC. « Ça va être le moment de vérité. Avis à tous ceux qui me disent la Fiancée du Peuple, le mariage est prévu le 9 février 2020. J’aurai peut-être l’honneur de devenir Madame la Députée… A vous de me dire. « Kamerun, Ekombo’a mwaye », a-t-elle écrit.
S’en est suivi un déferlement de réactions sur sa page Facebook, l’incitant à déposer sa candidature. « Malgré que je sois à Yaoundé, je prie tous ceux qui sont à Douala 1er de donner leur voix à cette héroïne, qu'on finisse avec les fiançailles et qu'on passe à autres choses », écrit Bertrand Ngoune. « Je suis de tout cœur avec vous, Me Ndocki. Le vent du changement est arrivé. Que le Seigneur vous guide », commente à son tour Freddy Njomo Wandji.
« Il n y a aucun doute que le peuple t épousera et que tu seras une épouse fidèle dont le foyer aura des fondations celles de la vérité, du changement et surtout de l’éducation de tes enfants. Bravo, nous t accompagnerons dans ce grand défi. » Renchérit Nadine Meusi.
Des centaines de commentaires qui, encouragent « l’amazone » comme elle se fait appeler par ses fans, à tenir bon et à mener ce combat. Rappelons que, le président Paul Biya aa convoqué le corps électoral pour février 2020 en ce qui concerne les élections législatives et municipales.
Michèle Ndoki s’est fait connaitre au cours de la campagne présidentielle d’octobre 2018. Ses nombreuses sorties médiatique et sa participation à la défense du contentieux post-électoral lui ont attiré la sympathie populaire. Avocate au barreau du Cameroun, elle tient actuellement le flambeau de la politique au féminin. Son engagement et ses différentes prises de position forcent le respect. Elle entre en politique avec le Cameroon People’s Party (CPP) de Edith Kah Walla qu’elle quitte par la suite en 2014. Puis s’engage dans des actions avec la société civile durant 2 ans avec des organisations telles Freedom Génération et rallie le parti politique Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) en décembre 2016, devient première vice-présidente nationale des femmes du MRC et responsable des activités du parti dans la première circonscription de Douala. Après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle en 2018, elle a été embastillée avec plusieurs autres militants du MRC, puis libérée à la faveur d’un décret présidentiel.
Danielle Ngono Efondo
C’est pour répondre à cette interrogation, qu’une table ronde se tient à partir de ce matin, dans la sale des conférences du système des Nations Unies pour l’Egalité des Sexes et l’Autonomisation de la Femme (Onu Femmes).
Pendant deux jours, les participants, venus de divers secteurs, vont entre autres réfléchir sur les mécanismes qu’il convient de mettre en place, afin d'accroître la capacité du SSN du Cameroun, dans la rédaction et la mise en œuvre de la stratégie d’engagement des utilisateurs des statistiques de genre; mais aussi de promouvoir un dialogue effectif et efficace entre producteurs et utilisateurs des statistiques officielles sur le genre
Pratiques actuelles de production des statistiques officielles sur le genre au Cameroun : Défis et perspectives
Pratiques actuelles de production des statistiques officielles sur le genre au Cameroun : Défis et perspectives
Pratiques actuelles de diffusion des statistiques de genre auprès des utilisateurs (Société Civile, Universitaires, Administrations, PTF, Citoyens...) : Défis et perspectives
Défis dans l’accès aux statistiques officielles sur le genre au Cameroun par les différents utilisateurs .
S'engager avec des groupes d'utilisateurs des statistiques de genre
Le suivi de l’Agenda 2030 nécessite une quantité sans précédent de données et statistiques diffusées à un large éventail d'utilisateurs. A cela s’ajoutent l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et les plans nationaux de développement. Les systèmes statistiques nationaux (SSN) participent à divers efforts pour répondre aux demandes en données de ces différents Agendas, par exemple en mettant en place une plateforme nationale de données sur les indicateurs des objectifs de développement durable (ODD), et en produisant et diffusant d’importantes quantités de données et informations statistiques.
L'un des défis auxquels sont confrontés ces SSN, et en particulier les INS, consiste à faire participer systématiquement et stratégiquement les divers utilisateurs des statistiques officielles. Une stratégie pour promouvoir et renforcer le dialogue entre producteurs et utilisateurs des statistiques officielles devrait être axée sur les utilisateurs des données des instituts et systèmes statistiques nationaux, et indiquer de quelle manière les INS et les SSN encouragent et promeuvent l’engagement des utilisateurs en tant que moteur d’amélioration de la pertinence des produits statistiques. Ceci est crucial à l'ère des objectifs de développement durable pour au moins deux raisons.
Premièrement, puisque les données n’existent pas en vase clos, l’évaluation de la performance et de la pertinence des SSN implique souvent la capacité à répondre aux besoins et aux attentes des utilisateurs. Un dialogue efficace entre producteurs et utilisateurs des statistiques officielles peut permettre aux entités des SSN de prendre le pouls de leurs utilisateurs et de développer des mécanismes pour répondre de manière appropriée aux besoins spécifiques.
Deuxièmement, l'amélioration de la technologie et la multitude des modes de consommation des données aujourd'hui signifient que les méthodes traditionnelles de diffusion, telles que les tableaux statistiques et les publications elles-mêmes, ne sont plus suffisantes. Conjugué au fait que la demande en données a considérablement augmenté - des décideurs aux étudiants en passant par les journalistes – ce constat oblige les bureaux de la statistique des pays à envisager de multiples modes de communication pour une grande variété d'utilisateurs aux besoins divergents.
Au Cameroun, les activités du système statistique national, appelé ici système national d’information statistique (SNIS), se sont beaucoup orientées vers les producteurs des statistiques officielles, ne prenant pas adéquatement en compte la dimension utilisation. Par conséquent, les correspondants dans les administrations du SNIS ne parlent principalement que production.
Les représentants des administrations participant aux activités de coordination du SNIS organisées par l’INS ne sont pas toujours au fait de ce qui fait que leurs administrations soient aussi considérées comme utilisatrices des données pour répondre de manière adéquate aux besoins en données des politiques et stratégies de développement nationales, ainsi que les engagements internationaux. Il en est de même des autres groupes d’utilisateurs que sont les Partenaires Techniques et Financiers (PTF), la société civile, les médias, ainsi que les chercheurs et les universitaires. Ceci pourrait expliquer des déphasages entre les activités statistiques inscrites dans la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique (SNDS) et les besoins de suivi des divers programmes de développement dans une administration.
Cette situation qui concerne la statistique en général est plus criarde lorsqu’on parle des statistiques de genre. En effet, dans le SNIS, le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille est le seul interlocuteur en ce qui concerne les statistiques de genre. Or dans l’architecture du système, celui-ci est plus considéré comme producteur de telles statistiques. Ceci étant, le Minproff ne peut à lui seul porter la question de genre dans le système de diffusion des statistiques officielles.
A l’issue de cette concertation, Il serait davantage question de ressortir avec des stratégies sur comment améliorer le cadre de dialogue producteurs-utilisateurs existant en y intégrant la dimension genre. Davantage, les utilisateurs des statistiques de genre doivent avoir pris conscience des mécanismes d’interaction avec le SSN, et le SSN intégré les besoins des utilisateurs en matière de statistiques de genre.
Nicole Ricci Minyem
Un incendie a consumé ce lundi 11 novembre 2019, plus d’une vingtaine de boutiques au sein du marché Mboppi à Douala. C’est la 3e fois depuis le début de cette année que des incendies embrasent des boutiques au sein de ce marché de la capitale économique.
Le marché de Mboppi est en proie aux flammes. C’est aux environs de 22 heures que le feu s’est déclaré sur ce marché fréquenté de Douala. Ce sont les cris et les alertes poussés par des passants et quelques derniers commerçants qui n’avaient pas encore quitté le marché qui attirent l’attention du plus grand nombre. Des flammes jaillissent d’un magasin en plein cœur du marché. Les flammes sont voraces. Le malheur est d’autant plus féroce que les boutiques sont fermées et les propriétaires sont absents.
Quelques braves citoyens, portés par un élan de solidarité, vont s’engager à affronter les flammes. Il faut tout d’abord couper l’alimentation en énergie électrique. Pendant que d’autres tentent de vider les boutiques environnantes pour essayer de freiner l’avancé des flammes, d’autres vont chercher des sceaux d’eau qu’ils vont verser sur les flammes. Au même moment, d’autres citoyens apportent des sceaux de sable qu’ils propulsent sur le feu. C’est dans ces entre faits que les pompiers prévenus quelques minutes plus tôt vont arriver sur les lieux. Aidés des commerçants et des citoyens présents, ils vont prendre le relais de la lutte contre les flammes. La police a également investi les lieux et a quadrillé la zone à risque. Pour le moment, l’origine de cet incendie n’est pas encore connue. Mais une enquête devrait permettre d’en déterminer dans les prochaines heures, les causes de cet autre drame.
Le grave incendie de ce lundi soir au marché Mboppi de Douala donne de remettre sur la table la sempiternelle question de la sécurité des installations dans nos marchés. Ce d’autant plus que c’est la troisième fois au cours de cette année que des boutiques du marché Mboppi se consument. Les deux précédents incendies respectivement dans les mois de Mai et Juillet, avaient pour cause principales, les mauvaises installations électriques au sein du marché et des branchements anarchiques qui créent des courts circuits. Et jusqu'ici rien de concret n’a été fait pour résorber le problème de la fiabilité des alimentations électriques au sein du dit marché.
De plus, il faut interpeller les différents commerçants à plus de responsabilité quant à la sincérité de leurs installations. Car en définitive, ils sont les premiers perdants dans ces incendies à répétition. Les dégâts matériels sont de l’ordre de millions de FCFA à chaque fois. Et même pour ceux des commerçants qui ont une assurance, il faudrait encore pouvoir parachever les procédures nécessaires pour être remboursés. Des remboursements qui n’arrivent presque jamais.
Stéphane NZESSEU
L'Association Solidaire pour la Vocation Islamique du Cameroun, n’est pas restée insensible face à cette catastrophe naturelle. Sous la conduite de son président national, Cheick Nji Mounir Fessal, était sur le terrain de la compassion vendredi dernier 08 novembre 2019.
En effet, le 28 octobre 2019, est une date qui restera à jamais gravée dans la mémoire de la population de Gouache 4 dans l’arrondissement de Bafoussam III, département de la Mifi, région de l’ouest. Cette population reste sans voix face à une catastrophe écologique historique ayant arraché à la vie 43 personnes.
En marge donc de cette visite organiser par les imams venus des quatre coins de la région de l'ouest, une séance de prière a été dite à cet effet vendredi dernier à la mosquée Malik de Tamdja à Bafoussam : "Dans la nuit du 28 au 29 octobre dernier, le destin tragique qu’ont connu nos compatriotes à Gouache 4, banlieue de la ville de Bafoussam, a réveillé les Camerounais au petit matin, dans la douleur et la tristesse. Le regard de toute la communauté nationale s’est porté sur les victimes, sur ces vies fauchées, sur ces familles brisées. Le Cameroun entier s’est mis debout à l’unisson de cette douleur. Sur le théâtre de la catastrophe, nous avons été frappées par des images héroïques des voisins, des moto taximen, des services de secours, des bénévoles anonymes et le génie militaire, qui se sont battus pour porter secours et alléger les souffrances”, a déclaré Cheick Mounir Fessal.
Rappelons qu'au nom du président de la République, le Premier ministre Joseph Dion Ngute était à Bafoussam le samedi 09 novembre 2019, pour procéder à la remise des corps aux familles des 43 victimes des éboulements de Gouaché.
Lire aussi : Cérémonie d'hommage à Bafoussam : Adieu aux 43 disparus
Décrété jour de deuil national par le président Paul Biya, c'est quasiment tout le gouvernement, ainsi que les têtes couronnées de la République, qui ont déferlé sur le chef-lieu de la région de l'ouest, afin de rendre hommage aux 26 enfants (dont 15 filles), 10 femmes (dont 4 enceintes) et 7 hommes surpris dans le sommeil par le torrent de boue au quartier Gouache dans la nuit du 28 au 29 octobre 2019. Dr chief joseph Dion Ngute s'est incliné devant les dépouilles des 43 victimes de ce drame avant de déposer une gerbe de fleurs du couple présidentiel. Le mot de réconfort du président de la République Paul Biya a été lu par le gouverneur de la région de l'Ouest Awa fonka Augustine.
Au cours d’une réunion co présidée ce Lundi par Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique et, Mme Allegra Baiocchi, Coordinatrice du Système des Nations Unies, l’objectif visé a été défini par le membre du gouvernement, au cours de son allocution de circonstance
« La présente séance de travail vise à recueillir vos contributions sur les conclusions du processus de contextualisation du concept et à finaliser, voir valider le document programme et la feuille de route de mise en œuvre. Une attention particulière sera également accordée aux modalités et dispositif institutionnel de mise en œuvre de l’initiative, ainsi qu’à la mobilisation des ressources, qui constituent à bien d’égards, l’épine dorsale de tout processus… ».
Avant les assises de ce jour et afin de garantir la légitimité ainsi que la cohérence du Youth Connekt Cameroon, il faut rappeler qu’une étude sur la cartographie des initiatives gouvernementales et non gouvernementales en faveur des jeunes avait été menée, en présence de la population cible elle même, et de bien d’autres acteurs, susceptibles de parrainer l’une de ses composantes, de primer ou d’accompagner les bénéficiaires chacun dans son domaine.
Par ailleurs, des consultations nationales ont été réalisées, un peu partout au Cameroun, un travail de base a été effectué par l’équipe conjointe MINJEC - Système des Nations Unies-CNJC pour peaufiner le document cadre de mise en œuvre de l’initiative YCC, dont, le lancement est envisagé dans les prochains jours, avec l'appui du PNUD, et pressenti pour être placé sous le Très Haut Patronage du Président de la République.
Importance du Youth Connekt
Initié au Rwanda en 2012, avec des preuves probantes, ils sont nombreux, les pays Africains et bien d’autres, qui se sont appropriés du concept, afin de connecter les jeunes à leurs modèles, leurs pairs jeunes, aux ressources disponibles, aux compétences des experts et à diverses opportunités économiques, civiques, politiques, offertes par différents acteurs, dans le but d’optimiser leur autonomisation et de faciliter leur pleine participation au développement.
Les réalisations du partenariat public – privé qui rentrent dans l’une ou l’autre des composantes du Youth Connekt.
Elles ont été citées par le ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, dans son discours d’ouverture à l’entame des travaux qui se sont déroulés dans l’une des salles des conférences de l’hôtel Djeuga
Le soutien aux meilleurs projets productifs et innovants des jeunes
L’appui à l’organisation de la « Onzaine de la Jeunesse », avec ses activités phares des « villages jeunesse » et de parlement jeunesse, pendant la Célébration de la Fête de la Jeunesse
L’appui à l’organisation de la « Semaine de l’Unité » à l’occasion de la célébration de la Fête Nationale, avec également comme activités phares, « les villages de l’unité et d’intégration nationale » ainsi que les Journées du Vivres Ensemble Camerounais (JVEC) comprenant carrefours, olympiades, chat online, marches, etc. du vivre ensemble
l’appui au développement des mini-incubateurs ou pépinières d’entreprises dans nos Structures d’encadrement de proximité des jeunes que sont les Centres Multifonctionnels de Promotion des Jeunes (CMPJ)…
Nicole Ricci Minyem
Les opérateurs économiques algériens espèrent une débureaucratisation et une modernisation du système bancaire. Il est question pour eux de faire face à l’impulsion du mouvement populaire contre le régime, ainsi qu’au manque persistant de liquidité.
Selon Hassen Khelifati, PDG d’Alliance Assurances, « Nous sommes dans l’obligation d’ouvrir le marché bancaire à la concurrence nationale et internationale ». Lui, qui est le président fondateur de la première société privée à avoir été cotée à la Bourse d’Alger, se fait l’écho des attentes de nombreux chefs d’entreprises en Algérie. Il faut pourtant reconnaître que dans ce pays, le vent de la démocratie qui balaie le pays depuis le mois de février 2019. Ce qui a d’ailleurs amené le président Abdelaziz Bouteflika vers la porte de sortie. La modernisation du système bancaire est pour ce faire souhaitée par plusieurs opérateurs économiques algériens, car jugé trop verrouillé.
Ces opérateurs économiques ont pour seul cheval de bataille, la débureaucratisation de ce marché où les six établissements dont l’Etat en est le détenteur, se taillent résolument la taille du lion. « On ne peut pas prétendre développer un marché moderne et avoir 90% de celui-ci dominé par des banques publiques, qui obéissent au fonctionnement de l’administration publique », soutient Hassen Khelifati. Celui-ci pense également, qu’il faut libéraliser en procédant à l’instauration des mécanismes de contrôle dont la gestion est assurée par les institutions monétaires à l’instar de la Banque d’Algérie, et complètement éloignés des ministères.
Innocent D H