Le Ministre de l’Administration territoriale a profité de sa descente dans la ville de Douala, pour échanger avec les conducteurs de motos-taxis.
En fin de semaine dernière, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a eu une rencontre avec les conducteurs de motos-taxis de la capitale économique. Ladite rencontre s’est tenue dans les services du gouverneur de la région du Centre. D’après notre source, le Minat voulait sensibiliser ses hôtes du jour sur leur apport dans le maintien de la sécurité de leur ville.
Paul Atanga Nji n’a pas que sensibilisé, il a prescrit de nouvelles mesures aux conducteurs de motos-taxis, pour une pratique saine de leur activité dans la ville. Le Minat a demandé aux responsables des syndicats de mototaximen, de développer une collaboration saine et franche avec les autorités de la Douala. L’objectif étant qu’il faut assainir leur secteur d‘activité. Et ils doivent avoir une part active dans le processus.
Comme recommandé à Yaoundé, le Minat a demandé que les conducteurs de motos-taxis vulgairement appelé «benskineurs», soient identifiables. Cela peut se avec le port des chasubles. Sur ces chasubles on pourra avoir l’indication de leur zone de travail. Sachant qu’il se pose un problème de permis de conduire dans les rangs des motos-taximen, le Ministre a promis un accompagnement personnel à ses interlocuteurs.
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A titre de rappel, la réunion que le Ministre a eue avec les conducteurs de motos-taxis, n’est pas un fait du hasard. Elle a été inspirée par les évènements qui ont eu lieu la semaine passée à Yaoundé. Les conducteurs de motos-taxis ont initié une série de mouvements d’humeurs. Il fallait donc que le Minat en sa qualité de patron de l’Administration territoriale arrivé à Douala pour une réunion sécuritaire, fasse de la prévention. Car à Yaoundé, les conducteurs de motos-taxis manifestaient parce qu’ils ne souhaitent pas respecter le plan de circulation qui leur interdit à l’accès à certains axes de la capitale. Au cours de leur manifestation, ils ont eu à bloquer la circulation.
Liliane N.
L’opérateur français Orange, lors du salon international AfricaCom qui s’est tenu la semaine dernière, a annoncé le déploiement d'un nouveau réseau de fibre optique en Afrique de l'Ouest.
La 22ème édition du forum AfricaCom, qui réunit chaque année des dizaines de milliers de professionnels des télécoms africaines s’est tenu la semaine dernière. En effet, c’est lors de de cet évènement que orange a annoncé le déploiement d'un nouveau réseau de fibre optique en Afrique de l'ouest.
Celui-ci, dont le lancement commercial est prévu au second trimestre 2020, s'appuiera sur un réseau de fibres optiques terrestres et de câbles sous-marins pour interconnecter les principales capitales des pays concernés : Dakar, Bamako, Abidjan, Accra ou encore Lagos au reste du monde. Le montant de l'investissement consenti par Orange pour développer ce nouveau « backbone » n'a pas été communiqué.
« Ce nouveau réseau, conçu pour offrir de très grandes capacités internationales, permettra de soutenir le développement de l’écosystème numérique et de répondre aux besoins des entreprises en Afrique de l’ouest. En complément des investissements récents dans le câble sous-marin de dernière génération MainOne pour raccorder le Sénégal et la Côte d’Ivoire à l’Europe, le backbone ouest-africain constituera une nouvelle étape dans la stratégie de développement de la connectivité internationale d’Orange en Afrique. » a fait savoir la direction de l'opérateur historique.
Le nouveau réseau proposera des « offres IPL (International Private Line) avec des bandes passantes de 2 Mbps à 100 Gigabits et des offres EPL (Ethernet Private Line) permettant une connexion point à point sécurisée de manière native (L2 VPN) avec une bande passante disponible de 2 Mbps à 10 Gigabits », indique la direction de la branche locale d'Orange.
Un investissement majeur pour Orange. « Ce backbone ouest-africain est un investissement majeur puisqu’il permettra une meilleure sécurisation de la connectivité internationale et nous permettra d’appréhender sereinement la montée en débit nécessaire au développement numérique des territoires de la zone », s'est réjoui Alioune Ndiaye, le directeur général d'Orange Afrique et Moyen Orient lors de l'annonce du déploiement de ce nouveau réseau.
Danielle Ngono Efondo
Du lundi 18 au mardi 19 novembre 2019, se tient dans la capitale sénégalaise, le Forum international de Dakar 2019 sur la paix et la sécurité.
Pendant deux jours, les questions sécuritaires ainsi que les stratégies mises en œuvre par les Etats africains pour faire face aux attaques terroristes seront au centre des discussions à Dakar. C’est en effet, dans le but de contrer ces attaques terroristes qui se sont intensifiées au cours des dernières années, plus particulièrement dans les pays sahéliens que se tiendra la 6ème édition du Forum international de Dakar.
« Compte tenu de la dégradation de l’environnement sécuritaire dans le Sahel, il ne faudrait pas s’étonner que cette région soit au cœur des débats cette année, tout comme le seront sans doute les questions que chacun se pose sur l’efficacité des dispositifs mis en place pour faire face à la violence », déclare Hugo Sada, ancien journaliste et conseiller Afrique à la Compagnie européenne de l’intelligence stratégique (CEIS) qui est l’opérateur logistique du Forum international de Dakar.
Les enjeux
Après « les enjeux de stabilité et développement durable » qui étaient au cœur des débats à la précédente édition du forum, les spécialistes invités à prendre la parole cette année plancheront sur le thème des « défis actuels du multilatéralisme ». Les débats se répartiront en trois plénières et neuf ateliers.
Les travaux dans les ateliers porteront sur des sous-thèmes aussi divers que les mécanismes de prévention des conflits, le rôle des populations et de la société civile dans la sécurité, l’extrémisme violent, la sécurité numérique ou encore la place de l’entreprise dans les processus de paix.
Notons que, la première édition de ce forum stratégique africain s’est tenue en décembre 2014, à Dakar. Il en est à sa sixième édition. Ce forum, organisé par le ministère des Affaires étrangères du Sénégal, est une initiative franco-sénégalaise dont l’idée est née lors du Sommet de l’Elysée en 2013, dans la foulée de l’opération Serval, intervention militaire française au Mali qui s’est déroulée en janvier de la même année. « L’objectif des initiateurs était de mettre en place de manière régulière une grande réunion, avec pour thème la défense et la sécurité en Afrique, à l’instar du Shangri-La Dialogue en Asie ou la réunion d’Abou Dhabi pour les pays musulmans », rappelle Hugo Sada.
Pour cette année, le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani est l’invité d’honneur. Le Premier ministre français Edouard Philippe est également attendu ainsi que sa ministre de la Défense, Florence Parly, qui est une habituée dudit Forum.
Danielle Ngono Efondo
Samedi 15 novembre 2019, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a présidé la « cérémonie de clavage des hourdis » de cet ouvrage bipoutre mixte (acier- béton) de 400 m de linéaire. Une étape importante qui annonce les finitions de cette infrastructure.
Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a présidé la « cérémonie de clavage des hourdis » du pont sur la Sanaga, samedi. Concrètement, il s’est agi d’associer deux parties du pont construites indépendamment. Une opération rendue nécessaire du faite de la technique utilisée : le « poussage du hourdis en béton armé ».
Considéré comme moins coûteux et rapide d’exécution, le poussage du hourdis en béton armé n’avait jamais été réalisé sur un pont d’une portée de 400 m. « Il a donc fallu construire l’ouvrage à partir de chaque rive du fleuve avant de procéder au clavage », a expliqué l’entreprise française Razel, en charge des travaux de cette infrastructure.
Ainsi, réalisée à 77,3%, le pont sur la Sanaga a été ouvert à la traversée des piétons au grand bonheur des populations riveraines. Ces dernières peuvent désormais se passer de pirogues et du bac pour aller d’une rive à l’autre.
Selon le ministre des Travaux publics (Mintp), la livraison du pont, est attendu en février 2020. Toujours selon le Mintp, la construction de ce pont viendra soulager les populations camerounaises, car, « C’est un instrument qui rapproche les peuples. Nous gagnons près de 200 km de distance entre Yaoundé et Ngaoundéré, donc rapprochement entre les régions septentrionales et méridionales de notre pays ».
La mise en service, dans quelques mois, de cet ouvrage, d’un coût prévisionnel de 12,36 milliards de FCFA, permettra d’emprunter un parcours beaucoup plus direct (Yaoundé-Batchenga-Ntui-Yoko-Tibati-Ngaoundéré), long de 664,5 km, soit une réduction de distance de 178,5 km.
Le pont sur la Sanaga construit au lieudit Nachtigal, est un ouvrage d’une portée de 400 mètres répartis en sept travées de longueur variant entre 42 à 75 mètres. Les culées et piles sont en béton armé reposant sur les semelles superficielles. Elles traversent un terrain rocheux altéré peu profond pour être ancrées dans le substratum rocheux constitué par un Gneiss fracturé. Les semelles sont posées sur un massifs de gros béton armé double face d’environ 1 mètre de hauteur. Le tablier est en structure mixte (Acier béton) constitué de deux poutres principales en acier recouvert par une dalle de compression en béton armé.
L’ouvrage a été dimensionné en tenant compte de la navigabilité du fleuve Sanaga. Le profil en travers de cet ouvrage présentera une chaussée de 2 fois une voie de largeur 3,50 m, avec des accotements de 1,50 m. pour ce qui est du profil en long, ce pont aura une déclivité moyenne de 6% de part et d’autre pour faciliter l’écoulement des eaux vers les gargouilles.
Danielle Ngono Efondo
Le 9 février 2020, est prévu le double scrutin au Cameroun. Si certains ont déjà annoncé leur candidature, le président national du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), Cabral Libbi a quant à lui annoncé une coalition avec l’Union démocratique du Cameroun (UDC) .
C’est ce dimanche 17 novembre 2019 sur sa page Facebook officielle que, le président national du PCRN, Cabral Libbi a fait l’annonce. « Pour les 3 sièges des législatives du Wouri centre, le PCRN mutualise avec l'UDC. » a-t-il écrit.
Et d’ajouter : « Nous aurons donc une liste commune sous la bannière de l'UDC portée par Monsieur Sam MBAKA, Vice-président de l'UDC. Je félicite le Président du Comité d'arrondissement PCRN de Douala 1er Thomas EKALLE pour le travail de convergence. »
Si on fait un rapprochement, on peut dire sans risque de se tromper que, cette coalition est l’œuvre de l’aboutissement du vœu de Cabral Libii depuis la présidentielle 2018. En effet, ce dernier avait appelé à une coalition des partis d’opposition afin d’affronter le parti au pouvoir. Et comme le président national du PCRN, Beaucoup d’autres acteurs politiques souhaitent que l’opposition du parti au pouvoir aille à ces élections en rang groupé. C’est le cas de Me Emmanuel Ashu et aux dernières nouvelles d’Alice Sadio de l’AFP.
Rappelons ici que, le PCRN avait déjà lancé un recrutement de candidats en son sein dimanche 03 novembre 2019, quelques jours seulement après que le président de la République ait convoqué le corps électoral. « Je lance ce matin un appel public à candidatures aux législatives et municipales de 2019. N’ayez aucun complexe ! N’écoutez pas les défaitistes ! Nous irons de victoires en victoires ! Que tous les coordonnateurs du mouvement 11 millions de citoyens se mettent au travail ! Opération 90 députes ! Opération 200 mairies ! », avait écrit Cabral Libii sur sa page Facebook.
La messe est donc dite. Pour ces prochaines élections municipales et législatives, le PCRN et l’UDC marcheront main dans la main pour contrecarrer leurs adversaires.
Danielle Ngono Efondo
D’après une vidéo qui fait le tour de la toile depuis plusieurs heures déjà, La chanteuse Daphne s’est effondrée sur scène à Atlanta, aux États-Unis. Selon certaines sources, la chanteuse camerounaise serait malade depuis plusieurs jours mais ne voulait pas décevoir ses fans en annulant sa performance.
Plus de peur que de mal pour Daphné ! La chanteuse camerounaise s’est évanouie en pleine prestation dans un club à Atlanta il y’a quelques heures. Un malaise très impressionnant qui a provoqué une vive panique auprès des fans et confrères.
Sur la vidéo qui circule sur Facebook, on la voit inconsciente dans les bras d’un homme qui la sort de la salle bondée de monde. Selon certaines sources, la chanteuse camerounaise serait malade depuis plusieurs jours mais ne voulait pas décevoir ses fans en annulant sa performance.
A l’égard de ses fans, plusieurs artistes ont fait une publication pour souhaiter un prompt rétablissement à Daphné. C’est le cas de la Mama K-Tino qui a écrit en dessus de la vidéo ou Daphné perd connaissance : « courage ma fille Daphné qui s'est évanouie aux USA ».
« Je viens d’apprendre que ma petite sœur Daphné a eu un malaise sur scène. Mes prières l’accompagnent. J’espère que ce n’est rien de grave .Reçois mon Amour et celui de tous les camerounais et africains qui t’aiment. Much Love », a renchérit la diva Charlotte Dipanda sur son compte officiel Facebook.
Espérant que ce soit juste un léger malaise, on lui souhaite un prompt rétablissement.
Daphné de son vrai nom Njie Efundem Daphne, née les 20 septembres 1989 à Buea, est une chanteuse camerounaise d'afropop. C'est en 2013 que Daphné débute sa carrière d'artiste musicienne. Son premier single Rastafari sorti en 2014 sous le label Stevens Music Entertainment, lui permet de se faire connaitre. La même année, elle sort Réflexion, un maxi single de 4 titres dans lequel on retrouve les chansons Ndolo, Broken, Réflexion et Rastafari. En 2016, elle invite le célèbre chanteur Ben Decca pour une reprise du titre Ndolo. La même année, elle est nommée meilleure artiste féminine d'Afrique Centrale aux AFRIMMA (African Muzik Magazin Awards) aux États-Unis.
En 2017, elle sort le single Calée qui connait un succès remarquable auprès du public africain et enregistre en quelques mois plus de 10 millions de vue sur YouTube. Elle collabore avec le chanteur Mr Leo et le chanteur et producteur Salatiel pour la composition de cette chanson. Le succès de la chanson lui permet de remporter de nombreuses récompenses dont celles de Chanson de l'année et de Meilleure voix féminine aux Balafon Music Awards 2017. La même année, elle réalise sa première tournée africaine avec des concerts organisés en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Gabon, au Togo, et en Guinée Équatoriale.
En 2018, elle a chanté aussi à Nosy-Be Hell-Ville à Madagascar lors de la cinquième édition du Festival Sômarôho organisé annuellement par le chanteur Malagasy Wawa.
En 2019, elle est la grande gagnante des canal 2’OR. Avec 04 trophées, Daphné rentre dans l’histoire comme étant le premier artiste a remporté autant de trophées en une émission.
Danielle Ngono Efondo
La scène se déroule dans un quartier populaire de Yaoundé, Tongolo, où est située la gare routière pour les agences de voyage en direction des régions de l’ouest. Un taximan qui attendait les passagers a reçu une bastonnade légendaire, un peu par sa faute aussi.
Il est 5h ce samedi matin. Les premiers bus de transport de l’agence Général Express Voyages viennent d’arriver en provenance de Bafoussam, capitale de la région de l’Ouest Cameroun. Les premiers passagers débarquent et attendent que les soutes à bagages soient ouvertes pour qu’ils regagnent leurs domiciles. De l’autre côté de la route, en face de l’agence de voyage, les conducteurs de taxi ont stationné nombreux. Parmi eux, un chauffeur hautain et imbus de sa personne.
Ce dernier, qui avait mal garé son véhicule de couleur jaune, en laissant une bonne partie de la voiture sur la chaussée, occasionnait un bouchon qui grandissait. Au même moment, un bus de l’agence veut sortir du terminal pour poursuivre sa route. Le bus en question va laisser les passagers à l’agence de Biyem Assi. Seulement, le taximan ne veut écouter personne, et refuse de faire déplacer son véhicule pour laisser passer tout le monde. Il va donc s’engager des discussions entre lui et les chargeurs qui lui demandent avec insistance de déplacer son véhicule. Chose qu’il refuse de faire.
Les chargeurs vont se débrouiller autant que possible à dégager la circulation. La situation sera pour un moment décantée. Mais les insultes et les paroles désobligeantes avaient commencé à fuser de part et d’autres. Le taximan, d’un âge respectable a choisi de ne pas se laisser faire. Malgré qu’il fût seul dans son parti, il s’est mis à couvrir d’injures les chargeurs ainsi que d’autres badauds qui sillonnaient dans le coin. Pendant une vingtaine de minutes les esprits vont s’échauffer. Le taximan avait deux passagers à bord de son véhicule. Et ceux-ci, en plus de certains passants, exhortaient le chauffeur à cesser l’affront avec ces garçons. Des jeunes à la réputation bien violente. Les mots qui ont mis le feu aux poudres, c’est quand le chauffeur dit aux badauds « si vous voulez venez à deux, je vais finir avec vous ».
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A ces mots, les badauds vont l’assaillir. Ils ne seront pas deux, mais une douzaine à se ruer sur lui avec des coups de poings pour le violenter. Pendant près de 5 minutes, il sera battu par le nombre important de jeunes qui par solidarité se sont acharnés sur le malheureux chauffeur. Les autres taximen étaient présents et n’ont rien fait estimant que celui-ci a refusé de les écouter depuis le début, du fait de son orgueil. C’est le patron des chargeurs de l’agence Général Voyage qui viendra à son secours avec beaucoup de difficultés, avec 'aide de certains vendeurs de la zone. Il parviendra néanmoins à convaincre ces garçons d’arrêter de le bastonner. Il sortira de là avec des blessures graves sur la tête et certaines parties de son corps, des parties fortement bosselées sur le visage et une hémorragie. Il a été de toute urgence conduit à l’hôpital.
Stéphane NZESSEU
Le protocole d’accord a été signé le 14 novembre 2019, dans la ville de Yaoundé.
Le Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative souhaite améliorer ses performances. Ce département ministériel veut faciliter la tâche à ses usagers. Aussi il a décidé de procéder à la digitalisation des procédures administratives. C’est cette décision qui est à la base du partenariat qu’il vient de conclure avec une entreprise de téléphonie mobile.
Grâce à ce partenariat qui s’est matérialisé par la signature d’un protocole d’accord, il sera mis à la disposition des agents du Ministère, une flotte téléphonique. Celle-ci leur permettra d'améliorer substantiellement leur communication interne à des coûts insignifiants. Pour ce qui est des usagers du Ministère, ils seront désormais automatiquement renseignés sur le traitement de leurs dossiers. Ils auront à leur disposition des informations d'actualités du Minfopra à l'instar des concours ouverts, des résultats et bien d'autres services.
Prenant la parole à la cérémonie de signature du protocole d’accord, Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative a déclaré «pour éviter toute forme de lourdeurs et garantir la sécurité des données, nous ne souhaitons pas l'intervention d’un quelconque intermédiaire dans le cadre de ce partenariat». De ce fait un call-center sera mis en place au Ministère. Ledit call-center aura comme tâche, recevoir les préoccupations des agents publics. Cela leur éviterait des déplacements inutiles dans la gestion de leur carrière.
Il faut souligner que la digitalisation des procédures administratives est l’une des mesures prises par Joseph Le pour améliorer la qualité du service rendu dans son département ministériel. Il faut rappeler que dès son arrivée à la tête dudit département, Joseph Le a fixé comme slogan «l’usager est roi». Le constat ayant été noté que les usagers de la Fonction publique font face à de nombreuses tracasseries.
Liliane N.
A l’usine de la société de Cimenteries du Cameroun (Cimencam) de Figuil dans la région du Nord, le climat social n’est plus à la sérénité. Certaines sources proches de cette unité de production font savoir l’existence d’un malaise faisant suite à la nomination, à titre intérimaire du Marocain Mounir Khaled à la tête de cette usine, il remplace ainsi le Camerounais Marc Sinclair Mamiah.
Selon des confidences internes à Cimencam, le nouveau directeur de l’usine de Figuil est arrivé depuis quelque temps la tête de la direction générale de l’entreprise à Douala, en qualité de consultant. C’est le 18 septembre 2019 que la notification de sa nomination a été effective. Dans la foulée, cette notification provoque des grincements de dents qui se font vite contenir dans une correspondance signée le 12 novembre dernier par Medje Abbo, le délégué régional du travail et de la sécurité sociale pour la région du Nord.
Medje Abbo, écrit au directeur de l’usine de Figuil en ces termes, « afin de permettre d’avoir une situation exacte sur le climat social au sein de votre structure, ainsi que les conditions de travail des employés exerçant dans les carrières, j’ai l’honneur de vous informer qu’une équipe d’inspection du travail conduite par le chef de la brigade régionale d’inspection effectuera une descente dans votre structure le jeudi 21 novembre 2019 à 10 heures précises ».
Nos sources font savoir que la dégradation du climat social, serait due à l’arrivée de Mounir Khaled qui est considéré par des cadres camerounais comme une preuve de la marginalisation de l’expertise locale. En outre, la coïncidence entre le changement de directeur à la tête de l’usine de Figuil et l’arrivée à Casablanca d’un nouveau directeur général de la maison-mère Lafarge-Holcim-Maroc Afrique (LHMA) est loin d’être de nature à atténuer les inquiétudes des cadres locaux.
L’on apprend des mêmes sources que, le remplacement d’Emmanuel Rigaux par Xavier Saint-Martin Tillet pourrait aboutir à une « marocanisation » de la gestion de Cimencam, ceci au détriment de l’expertise camerounaise qui a pourtant contribué pendant des années à positionner l’entreprise parmi les leaders de la production du ciment en Afrique au Sud du Sahara.
L’impatience du personnel se fait également jour en ce qui concerne l’effectivité des investissements annoncés par LHMA à l’usine de Figuil. Le 02 avril 2019, à la faveur de la cérémonie d’inauguration de la nouvelle usine de Cimencam de Nomayos, dans la banlieue de la capitale camerounaise, Emmanuel Riguaux, alors directeur général de LHMA. Ce dernier avait annoncé des investissements en vue de l’augmentation des capacités de production de l’usine de Figuil de 25%.
Innocent D H
L'Organisation non gouvernementale panafricaine entend poursuivre son combat.
C’est le 15 novembre 2002, que Synergies africaines a vu le jour. L'Organisation non gouvernementale (Ong) a été créée par Chantal Biya la Première Dame. Elle a pour membres les Premières Dames du continent africain. Rendu donc à ce jour, Synergies africaines fête ses 17 années d’existence. L'Ong qui lutte contre le Sida et les souffrances entend poursuivre ce combat. Elle a à son actif plusieurs initiatives. L’une des plus connues est Vacance sans Sida.
Avec Vacances sans Sida, Synergies africaines parcourt l’ensemble du territoire. L'Ong déploie sur le terrain des pairs éducateurs issus de différentes régions du pays. Ils conduisent la campagne de sensibilisation. Grâce à ladite campagne, de nombreuses couches de la population sont touchées. Les populations rencontrées reçoivent la possibilité de connaître leur statut sérologique. Pour l’édition Vacance sans Sida de cette année plus de 300.000 tests de dépistage du VIH ont été effectués. Le constat fait est que la prévention a connu un véritable boom de par les méthodes de contraception vulgarisées par les pairs éducateurs : préservatifs masculins et féminins, encouragement à l’abstinence, entre autres.
Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Jean Stéphane Biatcha, Secrétaire exécutif de Synergies africaines revient sur la dernière édition de Vacances sans Sida. « Nous venons tout juste de terminer l'une des campagnes de «Vacances sans sida». Nous sommes en plein dans le Mois camerounais contre le sida, et notre cible, la jeunesse, est prête à nous recevoir au Lycée Général Leclerc le 20 novembre prochain. Les jeunes savent qu'ils sont les premiers acteurs dans la lutte contre le sida. Ils sont le premier instrument de communication entre eux-mêmes, car ils peuvent se regarder dans les yeux et partager leurs propres expériences. Nous sommes en plein dans le règne des réseaux sociaux, et c'est pourquoi, ces dernières années, nous avons articulé nos campagnes vers ce domaine prisé des jeunes, afin d’améliorer leur sensibilisation », déclare-t-il.
Autres initiatives de Synergies africaines
L'Ong est aussi lancée dans la lutte contre les souffrances. Synergies africains travaillent dans les orphelinats, les associations dévouées à l'éducation de la jeune fille, la protection des enfants, des personnes âgées et vulnérables. Parlant du volet souffrances, Jean Stéphane Biatcha déclare « il se manifeste par une assistance par exemple à l'enfance en détresse et vulnérable. On leur donne par exemple la possibilité d'aller à l’école, de se nourrir convenablement. II y a également le programme du bon usage du médicament, qui relève du volet social, tout comme l’accompagnement des jeunes filles qui ont choisi la filière scientifique auxquelles nous attribuons des bourses scolaires. La lutte contre les souffrances est peut-être moins vulgarisée et moins connue que celle contre le sida, mais elle existe au quotidien. Nous avons des instructions de la première dame qui nous demande de ne lésiner sur aucun effort pour venir en aide à la jeunesse en détresse. Cette assistance est matérielle, financière et existe également en termes de conseils ».
Liliane N.
Ces 300 villages correspondent à 6 000 foyers qui peuvent désormais se connecter ainsi au monde extérieur.
Dans le cadre du projet « Accès à la TV satellite pour 1000 villages africains », la Chine a équipé 300 villages soit 6000 foyers camerounais. Le jeudi 14 novembre 2019 ce projet a été rétrocédé au gouvernement du Cameroun par son partenaire chinois. La cérémonie s’est déroulée dans la localité de Mfou, département de la Mefou-et-Afamba dans la région du Centre. Notre pays y a été représenté par le Pr. Felix Zogo le Secrétaire Général (Sg) du Ministère de la Communication.
La République de Chine pour sa part y était représenté par S.E Wang Ying Wu l'Ambassadeur de Chine au Cameroun. « Nous sommes très heureux que ce projet ait été réalisé avec succès. C'est un projet d'aide chinoise sans contrepartie. Parce que les populations vivant dans les villages sont éloignés des grandes villes, des nouvelles et des programmes télévisés. Elles y auront désormais accès », a déclaré le Diplomate chinois Wang Ying Wu.
Les deux personnalités ont procédé à la signature de l’acte de rétrocession dudit projet. Il faut souligner que la localité de Mfou qui a servi de cadre à la cérémonie suscitée, a vu certains de ses villages être bénéficiaire du projet. Avec l’équipement installé dans lesdits villages, chacun des espaces bénéficiaires a reçu ainsi deux vidéoprojecteurs, un téléviseur numérique 32 pouces, 20 décodeurs, 23 antennes paraboliques et trois systèmes d'alimentation solaire.
Le Pr. Félix Zogo, a indiqué qu’en termes d’avantage, le projet va réduire considérablement le gap entre les villes et villages. Pour le Sg du Ministère de la Communication il va également permettre aux populations d'accroître leurs connaissances grâce à l'audiovisuel.
Il faut savoir que le projet « Accès à la TV satellite pour 10 000 villages africains » touche 20 pays africains. Il a été mis en œuvre par l'opérateur de télévision numérique « StarTimes ». Au Cameroun il a également permis d'équiper 20 foyers et trois places publiques par village.
Liliane N.
Le 14 novembre 2019, dans l'après-midi, le premier ministre Joseph Dion Ngute a accordé trois audiences distinctes.
Le jeudi 14 novembre 2019 après-midi a été un moment très occupé pour le Premier ministre, chef du gouvernement, le chef du gouvernement, le Dr Joseph Dion Ngute, qui a accordé des audiences aux délégations séparées.
La délégation marocaine conduite par le ministre de l'Equipement, des Transports, de la Logistique et des Ressources en eau, Abdel Kader, était au nombre des participants. Ils sont à Yaoundé pour le forum africain sur les infrastructures dont la cérémonie d'ouverture a été présidée par le Premier ministre Dion Ngute.
Confirmation faite par le délégué régional d’Elecam pour l’Extrême-nord, à nos confrères de L’Oeil du Sahel.
Paul Biya, le président de la République choisit le 09 février 2020 pour les élections municipales et législatives. Pour la réussite de cet évènement dans l’Extrême-Nord Cameroun, Elecam met sur pied un dispositif particulier. Dans cette région, les démembrements départementaux et d’arrondissements d’Election Cameroon sont à pied d’œuvre. Un dispositif spécial est même sur pied pour la réception des candidatures.
« Aussitôt après le décret du chef de l'Etat, le directeur général d'Elecam nous a envoyé des documents citant les éléments constitutifs d'un dossier de candidature. Le mardi dernier (le 12 novembre, Ndlr) nous avons reçu un document retraçant les récépissés de dépôt pour les conseillers municipaux et pour les députés »n raconte à nos confrères de L’Oeil du Sahel, Ali Hamidou, délégué régional d'Elecam pour l’Adamaoua.
Il assure par la suite que toutes les dispositions sont prises ici, pour transmettre les informations relatives aux élections législatives et municipales. « Nous avons essayé de faire le relais des documents reçus à travers les chefs d'agences et les chefs d'antennes communales pour pouvoir ventiler les informations auprès des candidats ». Ajoute le délégué régional d’Elecam pour l’Extreme-Nord.
A l'agence départementale du Diamaré et les antennes communales d'Elecam de Maroua l'ambiance est morose ce jeudi, 14 novembre. Pas encore de candidature reçu à ce niveau. Pour toutes éventualités, les équipes sont sur pied. Elles sont chargées d’orienter et de faciliter la tâche aux différents candidats. « Sur les babillards les listes d'électeurs sont affichées et ainsi que les fiches des pièces à fournir pour les dossiers de candidature », écrit le journal.
Il s’agit d’une opération initiée par le président de la République Paul Biya. Le but est de ramener la paix et la sérénité au sein de la population de l’Adamaoua et du Nord.
C’est une triste réalité. La région de l’Adamaoua et celle du nord subissent les affres de l’insécurité. Au quotidien, les populations font face, à des vols des bétails, des prises d’otages. Les coupeurs de routes et autres actes de criminalité transfrontalière ne sont pas en reste. On note un bilan très positif ici.
Par ailleurs, la première phase de cette initiative du vieux lion porte les fruits dans ces deux régions. L’heure est donc à la deuxième édition. Pour cette phase, c’est le commandant de la 3ème région de gendarmerie qui lance les opérations. D’entrée de jeu, Ekongwesse Nnoko Divine passe au scanner l’édition première. Par la suite, il passe en revue les difficultés rencontrées sur le terrain.
Puis place est à la présentation des stratégies de la deuxième phase aux éléments de la gendarmerie sur le terrain, mais aussi de la région du nord. De l’avis du général de brigade, l’initiative est une action de la gendarmerie nationale. Elle consiste à maintenir l’ordre dans les zones rurales de la région de l’Adamaoua. Depuis plusieurs mois, les phénomènes de prises d’otages, de vols de bétail, des coupeurs de routes et autres actes de criminalité transfrontalière sont une triste réalité ici.
Cela est vrai avec les ratissages et les bouclages des zones où l’insécurité règne. La spécificité de cette deuxième phase est de mettre beaucoup plus un accent au niveau des frontières. Ceci, avec les forces de troisième catégorie pour mettre fin à ce genre de criminalité qui ne fait qu’appauvrir la population dans cette partie du pays.
« L’opération Adano est une opération qui est lancée parle chef de l'Etat. Nous n’avons que donné le nom de l’opération. Le président de la République a pris des mesures particulières pour la région de l’Adamaoua et depuis quelques mois ces mesures sont entérinées par le Mindef et le Sed chargé de la gendarmerie nationale. Sur le terrain également on s'est mis à pieds d'œuvre pour pouvoir réaliser l’objectif fixé par le chef de l’Etat. C’est-à-dire tranquilliser les populations de l’Adamaoua qui se plaignent des prises d’otages, des vols de bétail, les coupeurs des routes et tous autres actes des criminalités surtout transfrontalière». Confie le général de brigade.
Pour finir, il décrie le comportement de certains chefs traditionnels qui sont les complices des bandits. Il leur exhorte à dénoncer les criminels. Il exhorte aussi ces chefs traditionnels en complicité avec les grands bandits à la démission.