Accusée par le directeur général de la Crtv, de n’avoir pas communiqué les paramètres satellitaires nécessaires à la diffusion du match Rwanda-Cameroun (0-1) comptant pour les éliminatoires de la CAN 2021, le directeur général de l’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) dans une interview accordée à Afrique Football Média, évoque une manipulation des autorités.
Qui de la télévision nationale camerounaise, CRTV et l’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR), dit la vérité ? Les deux institutions s’accusent mutuellement au sujet de la retransmission de la rencontre victorieuse des Lions Indomptables contre le Rwanda (0-1), comptant pour les éliminatoires de la CAN 2021 sur la chaîne publique camerounaise.
Le directeur général de la Crtv, Charles Ndongo a accusé dans un communiqué publié le même jour, cet organe de s’être entendu avec la Confédération africaine de football (Caf) pour empêcher la CRTV d’avoir accès aux paramètres satellitaires nécessaires à la diffusion de ce match qui s’est déroulé le 17 novembre 2019 à Kigali. « Cette décision unilatérale des autorités de ces deux instances en charge de la gestion des droits des compétitions de la confédération africaine de football intervient alors que la Crtv, à travers l’État du Cameroun s’est acquittée de la somme de un million neuf cent soixante mille euros (1 960 000), soit un peu plus d’un milliard deux cent quatre-vingts cinq millions de FCFA qui représentent le prix de la licence des droits de diffusion de la CAN 2019 et des rencontres qualificatives de la CAN 2021 », souligne la CRTV.
Charles Ndongo a d’ailleurs précisé qu’il a saisi ses conseils afin d’obtenir réparation pour ce préjudice. Une déclaration qui ne semble pas perturber l’UAR, qui rejette toutes les allégations de la chaîne nationale. « Je voudrais vous informer que nous attendons les conseils de la CRTV. Il faut être fou pour penser que l’UAR et la CAF peuvent s’entendre pour prendre une telle décision contre un organisme qui est en règle », a déclaré Grégoire Ndjaka, le directeur général de l’UAR chez nos confrères d’Afrique Football Média. Selon lui, ce communiqué de Charles Ndongo a avait pour but de détourner l’attention des autorités. « Nous pensons que ce communiqué a été rédigé une fois de plus à l’intention des autorités qui n’ont toujours pas du temps de bien s’informer », a soutenu Grégoire Ndjaka. C’est peut-être la justice qui tranchera cette affaire et permettra au public d’avoir la bonne version des faits.
Dans un communiqué signé par les membres du Conseil Exécutif de l’UAR et intitulé « La Vérité des Faits et des Chiffres », quelques faits sont relevés et qui viennent battre en brèche, les explications données
- La CRTV n’a jamais acquis les droits de retransmission des Qualifications 2021 dont le match Cameroun VS Rwanda. L’offre envoyée à la CRTV le 10 Octobre 2019 n’a toujours pas reçu la réponse du Directeur Général de la CRTV.
- Le Gouvernement du Cameroun n’a jamais payé à la CAF ou à l’UAR la somme d’un million neuf cent soixante mille (1 960 000) Euro comme le prétend le communiqué de Monsieur le Directeur Général de la CRTV. Par contre, le Gouvernement Camerounais a payé pour l’acquisition des droits de retransmission de la CAN Egypte 2019 et autres compétitions CAF en dehors des Qualifications la somme d’un million cinq cent mille (1 500 000) Euro
- Au moment de l’acquisition des droits de retransmission de la Can Egypte 2018, une proposition d’achat des qualifications avait été faite à la Direction Générale de la CRTV qui avait décliné l’offre par lettre au Directeur Général de l’UAR
- Les malentendus persistants entre la CRTV et l’UAR d’une part, la CRTV et la CAF d’autre part sont nés du refus de la CRTV d’honorer ses engagements (UAR depuis bientôt quatre ans (4) au titre de l’acquisition des droits des Other Fifa Events 2016 pour un montant de cent soixante mille (160 000) dollars US, CAF depuis deux ans des droits de retransmission des qualifications de la CAN 2019 et d’autres services notamment des positions commentateurs). A ce jour, malgré les multiples relances et promesses, aucun début d’exécution des engagements pris n’a été enregistré
- Monsieur le Directeur Général de la CRTV a été invité le 13 Novembre 2019 à Libreville par le Conseil Exécutif de l’UAR dont il est membre, pour traiter des questions relatives aux qualifications 2021 dont le match Cameroun vs Rwanda querellé aujourd’hui, mais aussi les engagements de la CRTV. Le Directeur Général de la CRTV a décliné l’invitation et interdit à ses collaborateurs de prendre part aux travaux de Libreville…
Marie MGUE
L'état de santé de l'artiste musicienne Mama Nguea se dégrade de plus en plus. En effet, après l'amputation de sa jambe gauche le 4 octobre dernier, on apprend qu’elle a perdu la seconde.
Internée à l'hôpital Laquintinie de Douala, l’état de santé de l’artiste musicienne Mama Nguea ne s’améliore pas. En effet, atteinte de diabète depuis plusieurs années, Mama Nguea a déjà perdu l’usage de ses deux jambes.
Après l'amputation de sa jambe gauche il y a un peu plus d'un mois, l’auteure du titre à succès, « Soleil de décembre » est restée en observation à la clinique environ trois semaines avant d'être autorisé à sortir. D'après un de ses proches, c'est une semaine après sa sortie de l'hôpital que son état de santé s’est de nouveau dégradé. Elle a donc été transportée à l'hôpital Laquintinie au service des urgences.
Son état est jugé critique. « Ma sœur est très malade. Elle souffre. Elle est dans le coma. Elle ne peut ni parler, ni bouger. Voilà sa seconde jambe qui a été amputée », se lamente l'un des membres de sa famille. « On a besoin de vos prières et nous continuons toujours à demander de l'aide », a-t-elle ajouté.
« L’état de santé de Mama Nguea est assez grave et très critique, le diabète est à un stade très avancé et très élevé et il n'y a pas un bon dispositif et plateau techniques ici au pays », confie un membre du personnel soignant.
Pour rappel, Louise Koubinom alias Nguea Laroute, avait lancé un appel à l’aide dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. C’était au cours du mois d’août dernier. Elle appelait à la générosité des âmes de bonne volonté pour une évacuation sanitaire au Maroc afin de bénéficier d’une meilleure prise en charge. Selon ses explications, l’opération nécessitait cinq millions FCFA.
Ainsi, suite à cet appel à l’aide, elle avait reçu le 17 août 2019, une enveloppe du ministère des Arts et de la Culture. Une aide qu’elle avait jugé trop petite. « C’est trop petit, si le ministère des Arts et de la culture pouvait m’ajouter un peu d’argent pour aller de l’autre côté », plaidait-elle. Malheureusement, elle n’a pas pu avoir l’intégralité de la somme demandée et son opération s’est finalement déroulée à Douala.
Danielle Ngono Efondo
« Retirer au Cameroun son éligibilité à l’AGOA procédait d’une décision souveraine du Gouvernement américain que nul ne peut lui contester, ce qui est contestable à nos yeux, ce sont les prétextes et raisons avancés pour expliquer ou justifier cette volonté du Gouvernement des Etats-Unis… »
Telle est l’entame de la communication faite ce Lundi, par René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication qui a relevé que les raisons invoquées pour justifier la décision envisagée des autorités américaines, dont la mise en application sera effective à partir de Janvier 2020, ne correspondent guère à la réalité des faits sur le terrain, parce qu’elles procèdent, d’après le porte parole du gouvernement Camerounais soit :
- D’une ignorance, ou d’une méconnaissance de la situation réelle, telle qu’elle a prévalu et prévaut encore dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest
- D’une volonté délibérée d’ignorer cette réalité
- Alors d’une version travestie des faits par des observateurs de mauvaise foi, ou par quelques concitoyens qui ne font point mystère de leur dessein antipatriotique, celui d’œuvrer à ternir l’image de leur Pays, à sa partition ou à sa déstabilisation, mais aussi d’œuvrer à compromettre les relations d’amitié et de coopération du Cameroun avec ses partenaires étrangers, dont les Etats-Unis d’Amérique…
Chaque Etat est doté des missions qui lui sont régaliennes et, le Cameroun ne saurait déroger à cette règle. C’est la principale raison pour laquelle la présence des Forces de Défense et de Sécurité dans les régions en crise, se justifie, à plus d’un titre : « Préserver l’intégrité territoriale du Cameroun face à des séparatistes hors la loi, qui ont pris les armes contre la République - Assurer la sécurité des personnes et des biens dans les Régions concernées… ».
D’autant plus qu’en face, les « fais d’arme » de ceux qui sont résolus à mettre à mal, la tranquillité, la quiétude, le bien être, la cohésion sociale … sont innombrables :
- La décapitation de Madame Florence Ayafor, le 29 septembre 2019, par des hommes se revendiquant d’une République imaginaire de l’Ambazonie
- L’ensevelissement d’une femme vivante à Batibo, dans le Département de la Momo
- La découverte macabre le 20 octobre 2019 de la tête détachée du reste du corps, de l’Officier de Police, Paul Wane, en service dans la ville de Bamenda ;
- L’incendie de l’hôpital de district de Kumba, il y a quelques mois, avec un bilan de 04 morts, dont 02 brûlés vifs dans leurs lits de malades
- L’incendie dans la nuit du 30 au 31 octobre 2019, du Centre de Santé de Tole, dans la région du Sud-Ouest, qui a causé d’importants dégâts matériels
- L’institution des « villes mortes » et le boycott des écoles et des hôpitaux, privant ainsi, d’une part, des centaines de milliers de jeunes camerounais de l’accès à l’enseignement et du droit à l’éducation, et d’autre part, l’immense majorité de la population du bénéfice des soins de santé élémentaires…
Lire aussi : Lutte contre le terrorisme, l’insécurité : L’apport des Etats-Unis dans sa coopération avec le Cameroun
Et, le Mincom n’a pas manqué de le relever pour le regretter, dans sa communication de ce Lundi, lorsqu’on connait les actions civilo-militaires, au profit des populations dans les régions concernées, « ou de la Région de l’Extrême-Nord, ou même le long de la frontière avec la République Centrafricaine, les dégâts collatéraux qu’on a pu enregistrer ici et là, ne sauraient en aucune façon, porter atteinte à l’honorabilité des Forces Armées Camerounaises, une image honorable qu’elles ont su montrer et préserver aussi bien sur le sol camerounais qu’à l’étranger… ».
Au regard du « jugement excessif, qui, de surcroît, semble occulter ou minorer les exactions horribles perpétrées par les hordes déshumanisées de séparatistes, et accablent péremptoirement les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité, le gouvernement du Cameroun rappelle qu’il est et demeure un Etat de droit, et à l’échelle de l’Afrique voire du monde, a tout lieu de tirer fierté de ses avancées en matière de démocratie, et plus précisément de respect des droits humains et des libertés… ».
Nicole Ricci Minyem
Dans un cadre de concertation élargie, Enow Abrams Egbe, a présidé les assises il y a quelques jours, et n’a pas manqué d’en donner l’assurance car il n’était pas question selon lui, d’attendre la convocation du corps électoral pour tout mettre en branle
« Depuis le 17 octobre 2019, les premières listes provisoires sont disponibles dans les Antennes Communales d’ELECAM… Depuis cette date, la remontée et le traitement des données des électeurs sont en cours et, l’édition des listes définitives se fera dans les délais requis, prenant en compte toutes les corrections nécessaires, en vue d’obtenir un fichier électoral fiable et sincère. Ainsi, la distribution des cartes d’électeurs se poursuivra jusqu’au jour du scrutin… ».
Il a ajouté que : « Parallèlement, les commandes pour l’acquisition du matériel électoral ont déjà été confirmées auprès des différents fournisseurs et prestataires, question d’anticiper les délais de livraison afin de procéder le cas échéant, aux ajustements nécessaires… Dans le même temps, l’aménagement des différentes bases logistiques pour la préparation et le conditionnement du matériel est quasiment achevé. Il ne reste plus qu’à espérer, qu’à la mi-décembre 2019 comme prévu, l’impression des documents électoraux soit terminée et qu’en janvier 2020, la totalité du matériel électoral soit réceptionnée dans les différentes circonscriptions, ainsi que l’installation, la formation et le déploiement des Membres des Commissions Mixtes électorales tant au niveau local qu’au plan national… ».
Des assises qui avaient pour cadre la salle des conférences d’Elections Cameroon, se sont déroulées en présence de toutes les parties prenantes, notamment les autres membres de cet organisme ainsi que de la direction générale des élections.
Pendant des heures, ils ont entre autres travaillé : à l’Examen et à l’adoption du chronogramme d’activités de la Direction Générale des Elections et du Planning d’activités du Conseil Electoral relatifs au double scrutin législatif et municipal du 09 février 2020
Examen et validation des budgets des élections législatives et municipales du 09 février 2020 de la Direction Générale des Elections et du Conseil Electoral
Synthèse des rapports de la descente sur le terrain des Membres du Conseil Electoral du 17 octobre au 1er novembre 2019, assorti d’un exposé de la situation dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest
Mettre branle la machine électorale dans le cadre du processus démocratique. Cette grande offensive, pour reprendre une expression militaire, vise à mobiliser toutes les énergies et les volontés en vue d’une participation massive des citoyens au double scrutin en perspective…
A l’entame des travaux, une minute de silence a été observée en l’honneur des victimes de la catastrophe de Bafoussam.
Nicole Ricci Minyem
Selon les informations que nous avons pu glaner auprès des sources dignes de foi, à l’origine de l’incendie, un mouvement d’humeur éclaté dans les rangs des élèves de cet établissement scolaire secondaire à la suite de la mort de leur censeur. Le corps sans vie de ce dernier aurait été retrouvé samedi, 16 novembre 2019 dans sa chambre.
Tout serait parti de cette découverte macabre. Très rapidement, les élèves du lycée de Djalingo pointent un doigt accusateur sur leur proviseur qui, selon eux aurait également une connexité avec la mort suspecte de 02 professeurs, ainsi que des cas de fractures dont auraient été victimes plusieurs enseignants du lycée de Djalingo, une localité située dans l’arrondissement de Garoua IIIème.
Une scène d’émeute qui a dans la foulée entraîné des troubles au sein de cet établissement scolaire voire au sein des populations. Grâce à l’intervention des forces de maintien de l’ordre, le calme a été rétabli. Les cours ont été ainsi suspendus au lycée de Djalingo. Une réunion entre les autorités administratives et les parents d’élèves est prévue ce lundi à 13 heures. Objectif, trouver des voies et moyens d’un consensus, afin de permettre à ce que les enseignements reprennent droit de cité le plus tôt possible.
Innocent D H
Séparées avec succès à Lyon mercredi dernier, la petite Bissie, née avec une malformation cardiaque va être opérée du cœur. A-t-on appris des médias français.
Mercredi 13 novembre, à l’hôpital femme mère enfant (HFME) de Bron, les sœurs siamoises camerounaises Bissie et Eyenga Merveille âgés d’un an, qui étaient reliées au niveau du foie et du thorax, ont été séparées avec succès. Mais vendredi, le journal Le Parisien a révélé que l’une des jumelles va devoir subir une nouvelle intervention dans une dizaine de jours, a indiqué au quotidien, le professeur Alain Deloche, Président de la Chaîne de l'Espoir, l'organisation humanitaire qui a permis le transfert des deux enfants du Cameroun vers la France.
« L'imagerie réalisée avant l'opération avait déjà montré que l'une d'entre elles avait une malformation cardiaque. Il apparaît, après l'opération, que cette petite fille a vraiment besoin d'être opérée du cœur. C'est une opération importante, à cœur ouvert, qui devrait être faite dans une dizaine de jours », a-t-il dit.
Pour Alain Deloche, il n’était donc pas question de faire l’opération à la hâte. « Il serait inapproprié de faire cette opération trop vite, elle a d'abord besoin de se reconstituer », a ajouté le professeur. « Au global, cela s'est bien passé », a-t-il affirmé à propos de l'opération de séparation, alors que les deux enfants ne sont plus sous assistance respiratoire et que leur sortie de réanimation est envisagée. « La plus grande d'entre les deux est en bonne forme. Pour l'autre c'est un peu plus difficile mais on a bon espoir », a-t-il conclut.
Pour rappel, Mayah, la mère des deux petites, a accouché de Bissie et Eyenga alors qu’elle était âgée de 18 ans. Rejetées par leur père et d'autres membres de la famille, les deux petites siamoises avaient été repérées par la Chaîne de l'Espoir alors que Mayah avait trouvé refuge à l’hôpital gynéco-obstétrique pédiatrique de Yaoundé.
Evacuées en France, Bissie et Eyenga Merveille ont été séparées par les experts du service de chirurgie pédiatrique de l'hôpital Femme-Mère-Enfant des Hospices Civils de Lyon. L'opération a duré cinq heures et a mobilisé une vingtaine de personnes. Désormais, Bissie et Eyenga Merveille sont jumelles et si tout se passe bien, elles pourront revenir au Cameroun d’ici quelques semaines.
Danielle Ngono Efondo
Alors que les camerounais étaient assis devant leurs petits écrans pour suivre en direct la rencontre de football qualitative pour la CAN 2021 opposant la sélection du Cameroun à celle du Rwanda hier dimanche 17 novembre 2019, quel ne fut pas leur surprise quand la Crtv a manqué ce grand rendez-vous. En effet, il y’a pas eu de retransmission en direct. Faisant suite à ce manquement, Charles Ndongo, dans un communiqué rendu public, accuse les responsables de l’UAR et la CAF d’avoir refusé de fournir à la Crtv les paramètres satellites nécessaires à cette diffusion.
A en croire le communiqué, la faute reviendrait aux responsables de l’Union Africaine de radio diffusion (l’UAR) et à la Confédération africaine de football (CAF). « La Crtv n’a pas pu retransmettre la rencontre de football qualificative pour la CAN 2021 opposant la sélection du Cameroun à la sélection du Rwanda ce dimanche 17 novembre 2019 en raison d’un refus des responsables de l’UAR et de la CAF de fournir, à la Crtv, les paramètres satellites nécessaires à cette diffusion », a écrit le Directeur général de l‘office national de radio et télévision du pays, à l’entame de son communiqué.
Un refus qui surprend plus d’un car dans le communiqué, Charles Ndongo précise que la Crtv, à travers l’État du Cameroun s’est acquittée de ses droits de diffusion. « Cette décision unilatérale des autorités de ces deux instances en charge de la gestion des droits des compétitions de la confédération africaine de football intervient alors que la Crtv, à travers l’État du Cameroun s’est acquittée de la somme de un million neuf cent soixante mille euros (1 960 000), soit un peu plus d’un milliard deux cent quatre-vingts cinq millions de FCFA. »
« Cette somme représente le prix de la licence des droits de diffusion de la CAN 2019 et des rencontres qualificatives de la CAN 2021 », continue le Dg de la Crtv.
Et pour finir, Charles Ndongo dit avoir saisi ses conseils afin d’obtenir réparation pour ce préjudice et tient à rassurer les téléspectateurs que toutes les dispositions sont prises pour que pareil désagrément ne se reproduise plus.
Un communiqué qui ne rassure pas les camerounais, car pour certains, il s’agit encore d’une autre arnaque du directeur de cette chaine. Pour le moment, les responsables de l’UAR et la CAF ne se sont pas encore prononcés…
Danielle Ngono Efondo
Jeune artisan polyvalent originaire du département du Mayo-Louti dans la région du Nord, cet artiste fait parler de lui ces temps à travers ses œuvres. Grâce à l’exposition de son tableau reflétant le vivre ensemble et la diversité culturelle camerounais, il a retenu l’attention du public et du jury à la faveur de la 7ème édition du Salon régional de l’artisanat du Nord tenu du 13 au 15 novembre 2019 à Garoua.
Lucien Ngangue Mfin est âgé de 28 ans. Il est un artisan hors pair, car doté des compétences polyvalentes. On lui reconnaît par exemple, la qualité d’un peintre marqueteur qui s’est engagé dans la confection des tableaux et d'objets de décoration, depuis environ une vingtaine d’années. La réalisation de son rêve, dépend de son inspiration et de l’observation minutieuse du microcosme que représente son entourage immédiat, avant de produire ses œuvres.
« J’ai commencé par admirer mes voisins du quartier qui font dans cet art. Par la suite, je suis allé me perfectionner dans une fondation des beaux-arts à Mouda dans l’Extrême-Nord, puis à l’école privée technique d’Ebolowa. Nous réalisons des portes clés, les pendules, les bracelets, les louches, les tableaux etc, pour valoriser le bois. Pour ce qui est de la peinture, elle est en moi depuis l’âge de 12 ans », explique le jeune artiste.
Les prix de son art
Ce jeune a pour nom d’artiste, « Luciano ART ». Il assure l’exposition de son génie créateur à travers ses multiples articles. Il les propose à divers prix aux potentiels clients. « Nous avons des portes clés de 300 et 500 francs CFA. Le bracelet coûte 500 francs chacun. Les pendules « jabbama », je vends une unité à 4000 francs. Les prix des tableaux varient entre 10.000 et 25.000 francs FCA », nous confie l’artiste.
Amoureux de son métier, Lucien Ngangue Mfin en a fait tout une passion. Il est d’ailleurs décidé à assurer la transmission des connaissances qu’il a acquises aux aspirants de la peinture. Il est d’ailleurs formateur en Art au Collège bilingue Jacques de Bernaud de Maroua.
Cet artisan du vivre ensemble est vainqueur du 3ème prix national du Salon international de l’artisanat du Cameroun (SIARC) en 2013. Grâce son tableau qui reflète le vivre ensemble camerounais, la diversité culturelle et la paix, Lucien Ngangue Mfin a su captiver l’attention du jury à la 7ème édition du Salon régional de l’Artisanat qui vient de livrer son verdict. A l’issue de cette grande rencontre qui a permis d’évaluer les potentialités des artisans du Nord et de retenir 40 représentants du Nord pour le Salon international, l’artisan du vivre ensemble occupe la 8ème place. Il a foi en la qualité de son ouvrage et compte occuper un bon rang au rendez-international qui aura lieu à Yaoundé en 2020.
Innocent D H
Dans un grand entretien au journal Jeune Afrique, l’ancien capitaine des Lions Indomptables surfe sur ses projets avenirs.
C'est avec un sentiment de satisfaction que les acteurs politiques de la région de l'ouest ont accueillis le décret du chef de l'Etat camerounais, portant convocation du corps électoral pour l'élection municipale et législative du 09 février 2020.
A la délégation régionale d'Elections Cameroon (Elecam) Ouest, le processus de réception des dossiers des différents candidats s'active. Depuis la convocation du corps électoral par le président de la République Paul Biya, les différents états-majors des formations politiques, affûtent déjà les âmes : "C'est arrivé à point nommé nous sommes en train de nous préparer, la convocation du corps électoral à suscité au niveau de la hiérarchie de notre parti, une réunion extraordinaire et nous sommes donc déjà préparé pour les élections législatives et municipales du 9 février 2020", déclare Cyrille NGnang, président circonscription SDF Bafoussam 1er. Pour le parti au pouvoir, tout est fin prêt : "Nous sommes déjà prêts et nous allons continuer à travailler comme par le passé. Nous avons inscrit le maximum de nos militants, nous allons repartir maintenant vers nos militants inscrits, vers nos heureuses populations inscrites parce qu'il n'y a pas que les militants qui votent", explique Jules Hilaire Foka Foka président section RDPC MIFI centre. Un sentiment que partage son camarade de parti René KAMDOUM, maire de la commune de Bamendjou : "C'est un décret qui était très attendu au vu de ce que le chef de l'État reste légaliste et applique à la lettre les dispositions constitutionnelles. Ce n'était pas une surprise pour nous, car on savait qu'une autre prorogation ne pouvait pas lui permettre d'implémenter les grandes recommandations du Grand dialogue national. Actuellement, nous sommes en train de nous préparer sur le terrain".
Du côté de la direction régionale d'Elections Cameroon (Elecam) Ouest, l'heure est également au toilettage des listes en attendant l'arrivée du matériel électoral : "Le corps électoral nous permet de faire les derniers réglages. J'ai convoqué d'urgence une réunion avec mes proches collaborateurs, chef d'Agence départemental, chef service, pour nous accorder des violons, question de préparer de manière efficace les nouveaux scrutins à venir. Il s'agit pour nous à Elections Cameroon en ce moment précis, de tout faire pour la reconnaissance de nos centres de vote, parce que les centres de votes sont existants, il faut la capacité d'accueil le moment venu des attentes auprès de la hiérarchie de la direction générale des élections, le matériel électoral qui arrivera dans quelques jours et la finalisation des listes électorales définitives". Nous fait savoir le patron des élections à l'ouest, Francis PENE TIENTCHEU.
Pour rappel,dans un décret rendu public le 10 novembre 2019, le chef de l’État, Paul Biya, convoque le corps électoral camerounais le 9 février 2019, pour un double scrutin visant à élire les conseillers municipaux dans les 360 communes du pays, et les 180 députés de l’Assemblée nationale.
Ces élections, qui surviennent un peu plus d’un an après la présidentielle d’octobre 2018, ont été renvoyées à deux reprises. En effet, comme l’autorise la loi, en 2018 et en juin 2019, le chef de l’État avait prorogé les mandats des députés et conseillers municipaux issus des scrutins de 2013.
Marcel Ndi
Intitulé, « Le Mayo-Tsanaga : histoire, peuples, sociétés et environnement d’un département en mutation », il s’agit d’une production qui fait ressortir les richesses culturelles de ce département de l’Extrême-Nord dont l’auteur est originaire. La cérémonie de dédicace fortement courue a eu lieu à l’Alliance française de Garoua en présence du Consul honoraire de France à Garoua, et de nombreux invités.
A priori, vue comme une zone montagneuse et hostile au progrès des activités humaines, les fils et filles du Mayo-Tsanaga depuis la nuit des temps ont su transformer la nature. C’est ainsi que ce département, l’un des six que compte la région de l’Extrême-Nord s’est vite mué à travers sa mosaïque ethnique en creuset du vivre et vivier de développement socio-économique. Commettre un ouvrage sur son histoire, permet de mieux le faire connaître. « Nous avons des enfants qui ne connaissent même pas d’où ils viennent. Ce livre leur permet de connaître leurs localités d’origine, leurs cultures, les besoins de ces localités pour mieux appréhender les autres », déclare Zacharie Perevet, auteur.
La note de lecture
Le Pr. Spener Yawaga, enseignant à l’Université de Maroua, a dans sa note de lecture présenté ce livre intitulé, « Le Mayo-Tsanaga : histoire, peuples, sociétés et environnement d’un département en mutation », comme une monographie. Coédité par le Centre international de recherche et de documentation sur les traditions et les langues africaines (Cerdotola) et les Éditions Patrimoines, l’ouvrage est ficelé en 330 pages, 3 parties et 8 chapitres, le tout rédigé dans un style simple et relevé. Il met en valeur les richesses culturelles et économiques de ce département d’origine de l’auteur. « Le livre s’adresse aux administrations, aux touristes, aux organisations non gouvernementales et tous ceux qui peuvent aider ce département à se développer. Les étudiants y trouveront des thématiques intéressantes pour leurs recherches », précise Zacharie Perevet.
La cérémonie de dédicace a permis à l’auteur, membre du Gouvernement de 1992 à janvier 2019, d’échanger avec le public autour de sa deuxième production. Moment agrémenté par la prestation de plusieurs groupes de danse des communautés du Mayo-Tsanaga vivant à Garoua dans une chorégraphie conciliant tradition et modernité. Était présent à ce grand rendez-vous, le Consul honoraire de France à Garoua Gaël Corrignan, ainsi que de nombreux invités.
Innocent D H
L’information est relayée par nos confrères de l’AFP ce dimanche et, elle arrive une dizaine de jours après la spectaculaire attaque dans l’Est, d’un convoi de la société minière canadienne Semafo, attribuée à des jihadistes et qui a fait au moins 38 morts.
Vendredi, une patrouille militaire a été attaquée par des hommes armés, près de Yorsala (province de Loroum) : « La vigoureuse réaction de l’unité, suivie d’un vaste ratissage de la forêt de Yorsala, a occasionné d’intenses combats qui ont duré plusieurs heures. Au cours de ces affrontements, 24 terroristes ont été neutralisés et divers matériels ont été récupérés” et “un soldat a malheureusement perdu la vie », a affirmé l‘état-major burkinabè dans un communiqué diffusé dimanche.
Dans le même document, il est relevé que « cette opération a également permis de libérer plusieurs femmes qui étaient retenues par les terroristes et utilisées comme esclaves sexuelles... ».
L’Etat major de l’armée Burkinabé apporte plus de détails : « A la suite de ces affrontements et sur la base de renseignements précis, nous avons mené samedi une action offensive dans les environs de Bourzanga (province du Bam), qui a permis de neutraliser huit terroristes et de récupérer un important lot d’armement, de munitions et de matériels divers.
Maintenir la dynamique
En début d’année, l’armée burkinabè avait annoncé avoir neutralisé 146 terroristes lors d’une vaste opération dans le Nord, mais ce bilan avait alors été jugé peu crédible par de nombreux observateurs : « Sous-équipées et mal entraînées, l’armée, la police et la gendarmerie sont incapables d’enrayer les attaques djihadistes, qui se sont intensifiées en 2019 jusqu‘à devenir quasi quotidiennes…».
L’armée française est présente au Burkina avec une base de 200 hommes des forces spéciales à Kamboinsin, en banlieue de Ouagadougou. Quelques 4.500 militaires français sont aussi déployés dans le Sahel, dans le cadre de l’opération Barkhane, et ils interviennent de plus en plus régulièrement au Burkina.
En septembre, lors d’un sommet extraordinaire à Ouagadougou, les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont promis un plan d’un milliard de dollars sur 4 ans pour combattre le jihadisme. Ces sommes devaient notamment servir à renforcer les armées nationales luttant contre les groupes jihadistes (Mali, Niger et Burkina) et ainsi empêcher la contagion des attaques vers les pays voisins.
Nicole Ricci Minyem
C’est le conflit le plus violent dans l’Est de la République Démocratique du Congo, menaçant la stabilité régionale: une quarantaine de civils ont été massacrés par des miliciens en dix jours, en représailles aux opérations de l’armée contre des rebelles ougandais.
Le Président congolais Félix Tshisekedi a passé la semaine à chercher du renfort pour pacifier la partie orientale de la RDC. Il est ainsi allé en Ouganda et a pris part au Forum sur la Paix, organisé en France. Cependant, en revenant dans son pays il a été accueilli par cette information : quatorze civils ont encore été tués dans la nuit de vendredi à samedi, non loin de la frontière de l’Ouganda.
« Vendredi soir, les assaillants ont fait incursion à Mbau-centre où ils ont tué à l’arme blanche huit personnes, puis ils ont tué à un km de là six Pygmées », a déclaré Donat Kibwana, administrateur de territoire de Béni.
Par ailleurs, « Samedi, l’armée congolaise a annoncé avoir perdu quatre soldats, soit au total 10 militaires tombés depuis le début des opérations. Il y a 40 blessés dont des officiers supérieurs. Dans les rangs de l’ennemi, il y a d‘énormes pertes », selon son porte-parole dans la région, le major Mak Hazukai.
L’armée congolaise a lancé ses opérations sans la force de la mission de l’ONU en RDC (Monusco), qui dispose dans la région d’une brigade d’intervention : « Notre mission consiste à travailler en coordination avec l’armée congolaise pour que la population ne subisse pas des dommages collatéraux (des opérations militaire), ou soit exposée aux représailles (des miliciens) », a indiqué une porte-parole de la Monusco.
Pour sa part, la population reproche à l’armée de concentrer ses opérations dans les environs de Beni-ville et non vers le « triangle de la mort Oicha-Mbau-Eringeti, plus au nord près de la frontière ougandaise ».
Coopération militaire
Le président français Emmanuel Macron a promis cette semaine un soutien militaire à la RDC contre les groupes armés qui déstabilisent le pays et qui pour certains, pactisent avec Daech, l’acronyme arabe de l’EI. Il a évoqué une coopération en matière de renseignement, sans entrer dans les détails, en recevant à Paris le président Tshisekedi.
En outre, avant de s’envoler pour Paris, Félix Tshisekedi s’est entretenu avec le Président Museveni près de Kampala. Les deux chefs d’Etat ont convenu de travailler ensemble, y compris avec d’autres pays de la région, comme le Rwanda, pour s’attaquer au problème des groupes armés, en particulier dans l’est de la RDC.
D’autre part le Conseil de sécurité des Nations unies doit renouveler le 20 décembre prochain, le mandat de la Monusco en RDC pour l’année 2020.
« Abandonner la RDC serait à mon avis suicidaire », avait déclaré à RFI le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, à l’issue d’une visite à Goma, Beni et Kinshasa début septembre.
Historique
Dans le territoire de Beni, les habitants et les autorités dénoncent les milices des Forces démocratiques alliées (ADF), responsables présumés du massacre de plus de 1.000 civils dans la région depuis octobre 2014.
« C’est l’un des groupes armés les plus meurtriers des Kivu », écrivait en novembre 2018 le Groupe des experts du Congo (GEC). Tout en précisant que de nombreux acteurs, et notamment le gouvernement congolais ont pu aussi participer aux massacres de Beni, à l‘époque de l’ancien régime du président Joseph Kabila.
Groupe mystérieux, replié dans la jungle épaisse du parc des Virunga, les ADF ont mené au moins quatre assauts contre des civils depuis l’annonce le 30 octobre d’une offensive de l’armée congolaise contre leur base.
Bilan: au moins 36 civils tués, d’après une source du baromètre sécuritaire du Kivu, co-animé par le Groupe des experts du Congo (GEC) et l’ONG Human Rights Watch (HRW).
« Les ADF veulent dissuader la population locale de coopérer avec l’armée », ajoute cette source. Les miliciens auraient ainsi visé des pisteurs qui peuvent renseigner l’armée congolaise dans les forêts au pied du massif du Rowenzori, le fief des ADF.
Nicole Ricci Minyem
Ils sont accusés d’avoir forcé pris d’assaut, les bureaux du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Selon les informations relayées par la police de Pretoria, ces 180 ressortissants étrangers ont été arrêtés car, elles n’ont pas voulu suivre les règles qui régissent habituellement l’obtention des transferts vers un autre pays.
La même source indique que depuis le 8 octobre, des étrangers occupaient les trottoirs devant les bureaux du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), pour demander l’aide de l’agence afin de quitter l’Afrique du Sud, où ils ne sentent pas en sécurité, après une nouvelle vague de violences xénophobes qui a fait au moins 12 morts en septembre.
« Cent quatre-vingt-deux hommes et une femme ont été arrêtés par la police et placés dans différents commissariats », a annoncé samedi Mathapelo Peters, porte-parole de la police provinciale.
Ils sont détenus pour violation de propriété et doivent comparaître ce lundi, devant un tribunal de Pretoria, a-t-elle ajouté.
« La police a utilisé des canons à eau pour disperser les manifestants, qui ont riposté avec des pierres. Le lieu du sit-in a été ensuite nettoyé et des centaines de femmes et d’enfants ont été transportés en bus jusqu‘à un centre de rapatriement situé à la périphérie de Johannesburg pour y être hébergés temporairement », a t- elle encore déclaré.
Principalement originaires d’autres pays africains, les étrangers en Afrique du Sud disent en avoir assez des mauvais traitements et discriminations et veulent être transférés dans un autre pays.
L’on compte pratiquement 268.000 réfugiés et demandeurs d’asile, selon le gouvernement. Ils sont dans leur grande majorité originaires de Somalie, Ethiopie, Zimbabwe et République démocratique du Congo. Le pays, à l‘économie la plus industrialisée du continent, s’enorgueillit d’avoir une des politiques d’asile parmi les plus progressistes au monde, permettant aux étrangers de demander le statut de réfugié dans le pays même et de travailler pendant le processus. Mais peu y obtiennent finalement le statut de réfugié.
Les violences xénophobes
Elles ont fait des dizaines de morts au mois de Septembre et ont conduit à l’arrestation de près de 300 personnes. À Johannesburg et Pretoria, des commerces tenus par des étrangers ont été détruits et pillés par des Sud-Africains. Dans la région de KwaZulu- Natal (nord-est), des poids lourds soupçonnés d’appartenir à des étrangers ont été incendiés. La problématique n’est pas nouvelle en Afrique du sud, où des affrontements meurtriers avaient déjà fait sept morts en 2015 et plus de 60 en 2008.
Nicole Ricci Minyem