Ces 300 villages correspondent à 6 000 foyers qui peuvent désormais se connecter ainsi au monde extérieur.
Dans le cadre du projet « Accès à la TV satellite pour 1000 villages africains », la Chine a équipé 300 villages soit 6000 foyers camerounais. Le jeudi 14 novembre 2019 ce projet a été rétrocédé au gouvernement du Cameroun par son partenaire chinois. La cérémonie s’est déroulée dans la localité de Mfou, département de la Mefou-et-Afamba dans la région du Centre. Notre pays y a été représenté par le Pr. Felix Zogo le Secrétaire Général (Sg) du Ministère de la Communication.
La République de Chine pour sa part y était représenté par S.E Wang Ying Wu l'Ambassadeur de Chine au Cameroun. « Nous sommes très heureux que ce projet ait été réalisé avec succès. C'est un projet d'aide chinoise sans contrepartie. Parce que les populations vivant dans les villages sont éloignés des grandes villes, des nouvelles et des programmes télévisés. Elles y auront désormais accès », a déclaré le Diplomate chinois Wang Ying Wu.
Les deux personnalités ont procédé à la signature de l’acte de rétrocession dudit projet. Il faut souligner que la localité de Mfou qui a servi de cadre à la cérémonie suscitée, a vu certains de ses villages être bénéficiaire du projet. Avec l’équipement installé dans lesdits villages, chacun des espaces bénéficiaires a reçu ainsi deux vidéoprojecteurs, un téléviseur numérique 32 pouces, 20 décodeurs, 23 antennes paraboliques et trois systèmes d'alimentation solaire.
Le Pr. Félix Zogo, a indiqué qu’en termes d’avantage, le projet va réduire considérablement le gap entre les villes et villages. Pour le Sg du Ministère de la Communication il va également permettre aux populations d'accroître leurs connaissances grâce à l'audiovisuel.
Il faut savoir que le projet « Accès à la TV satellite pour 10 000 villages africains » touche 20 pays africains. Il a été mis en œuvre par l'opérateur de télévision numérique « StarTimes ». Au Cameroun il a également permis d'équiper 20 foyers et trois places publiques par village.
Liliane N.