Mathurin Kamanke, le premier vice-président de la chambre économique Afrique centrale-République tchèque indique que les investisseurs tchèques ont confiance en la résilience du Cameroun.
Des investisseurs tchèques ont tout récemment montré leur intérêt pour les secteurs eau et énergie au Cameroun. Ils ont même été reçus par Gaston Eloundou Essomba le Ministre en charge de l’eau et de l’énergie de notre pays. Ils sont prêts à coopérer dans lesdits secteurs pour apporter leur pierre dans leur développement. Qu’est-ce qui peut donc expliquer cet intérêt ? Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Mathurin Kamanke, le premier vice-président de la chambre économique Afrique centrale-République tchèque apporte des éclaircis.
De cette interview, on retient premièrement que ce n’est pas la toute première mission d’investisseurs tchèques qui viennent exprimer leur intention au pays. « Ils sont un peu le trait d'union entre les slaves (Russie) et l'Allemagne. Technologiquement, ils sont très en avance mais ils restent un peu l'usine de l'Allemagne. Comme toute personne qui grandit, la République tchèque veut désormais exister par elle-même. C'est pour ça qu'elle cherche des partenaires réceptifs. Le Cameroun est un bel exemple parce que c'est un peu l'Afrique en miniature. Ils ont dit qu'ils connaissent les difficultés de notre pays. Ils savent qu'on a des problèmes sécuritaires. Ils ne sont pas là pour vendre des armes mais nous donner des conseils. Ils disent que lorsque vous soutenez un ami en difficulté, il se souvient de vous lorsque ça va mieux. Ils ont confiance en la vitalité et en la résilience de notre pays. C’est pour cela qu'ils s'engagent sans réserve », explique Mathurin Kamanke.
De l’interview susmentionnée, on retient par ailleurs, qu’il n’y a pas que les secteurs eau et énergie qui intéressent les tchèques. Ils ont également attirés par entre autres la sécurité, la santé. « La sécurité où ils ont une très grande expertise. La santé aussi, Nous sommes venus avec un projet important en santé, d'une cinquantaine de millions d'euros. Il faut aussi qu'on suscite l'intérêt du Cameroun parce que là aussi il y a à faire, d'où l'intérêt de la chambre qui est la courroie de transmission entre les deux parties », fait savoir Mathurin Kamanke.
Lire aussi : Coopération avec le Cameroun : Les secteurs Eau et énergie intéressent les Tchèques
Liliane N.
126%, c’est le taux de souscription enregistré dans le cadre du dernier emprunt obligataire de l’Etat gabonais, pour lequel la période des souscriptions s’est étendue du 20 septembre au 02 octobre 2019.
Un supplément de 26 milliards a été également alloué au Gabon, sur autorisation de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), et à la demande de l’Etat gabonais. Avec ce complément, le trésor public gabonais empoche finalement 126 milliards de FCFA, alors que 100 milliards de FCFA était le besoin initial exprimé.
Si l’on s'en tient au résultat révélé par la Cosumaf, l’on constate le succès de cet emprunt obligataire gabonais, accompagné d’un taux d’intérêt de 6,25% et d’une maturité de 5 ans (2019-2024), est principalement rendu possible grâce aux investisseurs installés sur le territoire camerounais. Selon la Cosumaf, le pays a procuré au Gabon 60% de l’enveloppe requise.
Trois banques camerounaises, notamment Afriland First Bank, UBA et SCB ont pourvu 59,4% du montant global, grâce à des prises fermes. Pour ce qui est du reste, il est constitué des souscriptions de personnes physiques et morales de droit camerounais.
La force du Cameroun sur la place financière
Faisons remarquer que cet emprunt gabonais, est le tout premier sur le marché financier unifié dans la sous-région Afrique centrale. Il permet surtout au Cameroun de confirmer son statut de place forte de la finance dans l’espace Cemac. En effet, en décembre 2013, l’emprunt obligataire « Etat du Tchad 6% 2013-2018 », avait déjà été souscrit par les investisseurs du Cameroun à une valeur de 58,3 milliards de FCFA, ce qui représentait près de 85 milliards de FCFA alors recherchés par le Tchad.
L’année 2011, a connu le premier emprunt obligataire de l’Etat du Tchad. Un emprunt qui s’élevait à un montant total de 100 milliards de FCFA, avait été accordé au pays d’Idriss Deby souscrit à plus de 50% par les investisseurs camerounais.
Soulignons également que selon des sources bien informées, 85% des souscriptions aux titres publics émis par les Etats de la Cemac sur le marché de la banque centrale (Beac) depuis fin 2010, sont le fait des institutions financières, entreprises et autres investisseurs camerounais.
Innocent D H
Le Cameroun se joint au reste de la communauté internationale ce mardi 19 novembre 2019, pour célébrer en synergie la 7e édition de la journée mondiale des toilettes sous le thème,"une toilette s'il vous plaît !"
La commémoration de cette année, vise à suscité une adhésion collective vers une meilleure prise en compte des questions d'assainissement liquide dans les initiatives de développement local.
Dans un communiqué rendu publique à cet effet, le ministre de l'eau et de l'énergie Gaston ELOUNDOU ESSOMBA, fait savoir que la célébration de cette journée au Cameroun, est marquée par l'exhibition des innovations relatives au Raodschow le 18 novembre 2019 sous le thème : "changement climatique et valorisation des innovations endogènes en maîtrise de l'eau", à l'esplanade du cercle municipal de l'hôtel de ville de Yaoundé.
Précisons qu'aujourd’hui, une personne sur trois dans le monde (soit 2,5 millions d’individus) n’a pas accès à des installations sanitaires et une personne sur huit pratique la défécation en plein air, avec les conséquences que cela implique : risque de maladie et de malnutrition accrus, en particulier pour les femmes et les enfants. Pourtant, l’assainissement est crucial pour l’être humain et la protection de l’environnement et a des conséquences dramatiques en termes de dignité, de sécurité et de développement socioéconomique dans les pays qui en sont dépourvus. L’absence d’installations sanitaires a également des répercussions sur l’éducation et l’économie des pays en développement. En effet, le manque de toilettes dans les écoles y est une des principales causes de décrochage scolaire chez les adolescentes. De même, le manque d'assainissement et d'accès à l’eau entraîne des pertes économiques estimées à 260 milliards de dollars par an dans lesdits pays.
Sensibiliser le public à ce problème est l’objectif principal de la Journée mondiale des toilettes, célébrée chaque année le 19 novembre depuis 2001. L’accès à l’eau salubre et à l’assainissement est un droit humain. L’Agenda 2030 pour le développement durable reprend d’ailleurs cet enjeu dans l’Objectif n°6 :" garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement ".
Marcel Ndi
Pour les tradi-praticiens, la médecine alternative (traditionnelle) à une place importante dans la société africaine, et doit être associée à la médecine conventionnelle.
A en croire Dr Emmanuel Nkwenkem Nkwetta, Médecin et tradi-praticien, gynécologue résident en Allemagne, la médecine « alternative », encore appelée médecine traditionnelle, est une nécessité en Afrique. Ceci, dit-il, parce que la médecine conventionnelle règle moins de 50% de problèmes des patients en Afrique, contre 90% en occident. « Après 20 ans comme tradi-praticien, et 3 ans comme médecin, je me suis rendu compte que la médicine traditionnelle est très importante en Afrique. Même si certaines personnes le conçoivent mal, je soutiens que la médecine conventionnelle que nous faisons, ne règle pas les problèmes des africains à 50%, par contre, en Europe, ça règle leur problème à près de 90%. La raison est simple. En Afrique, il y a beaucoup de problèmes mystiques. Il y des gens malade qui ne trouvent pas satisfaction dans les hôpitaux, leur mal n’est jamais détecté, même le traitement n’apporte aucune solution. Ces patients sont soient victimes des couches de nuit, de consommation de repas nocturne… Donc, parfois, il faut tenir compte de certains paramètres avant d’aller à l’hôpital ou à l’église », explique ce tradi-praticien. C’était au cours d’une conférence débat lundi dernier à Douala sous le thème, combinaison entre la médecine conventionnelle et la médecine alternative.
A en croire ces praticiens, la cohabitation entre la médecine moderne et traditionnelle, et même la religion, est une nécessité pour les africains, car les trois sont complémentaires. « Si on a des contraintes au village, il faut y aller avant de se rendre à l’hôpital, ou avant de rencontrer un pasteur. Il ne faut pas oublier la tradition. Les africains doivent prendre conscience de l’importance de la médecine traditionnelle. Quand on ne trouve pas de solution avec les médecins et les prélats, il faut se retourner vers la tradition. Je suis médecin et je sais de quoi je parle », dit-il. C’est d’ailleurs cette complémentarité, qui permet de détecter si le patient a besoin de l’aide d’un prélat, de la médecine moderne ou de la médecine traditionnelle. En effet, expliquent ces médecins traditionnels, certains problèmes comme la possession, ont besoin du suivi d’un prélat.
Formation
Au Cameroun, la collaboration intersectorielle entre les deux pratiques, a contribué à la naissance d’un module d’enseignement sur la médecine traditionnelle dans les universités publiques, qui sera effectif en 2020. Ce module, explique le Pr Ouba Razak, spécialiste des traditions et mythes, va s’inspirer du modèle chinois, très avancé dans l’association entre les deux médecines. La médecine traditionnelle, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est la somme des connaissances, compétences et pratiques qui reposent sur les théories, croyances et expériences propres à une culture et qui sont utilisées pour maintenir les êtres humains en bonne santé ainsi que pour prévenir, diagnostiquer, traiter et guérir des maladies physiques et mentales. Elle est parfois qualifiée de médecine « parallèle ou douce ». Utilisée depuis des milliers d'années, ses praticiens ont beaucoup apporté à la santé humaine, surtout en tant que prestataires de soins de santé primaires au niveau communautaire. En 2013, l’OMS a adopté une stratégie pour la médecine traditionnelle, qui ira de 2014 à 2020. Son but est d’épauler les États Membres qui cherchent à mettre à profit la contribution de la médecine traditionnelle à la santé, au bien-être et aux soins de santé centrés sur la personne; et favoriser un usage sûr et efficace des deux médecines au moyen d’une réglementation des produits, des pratiques et des praticiens.
Marie MGUE
Le secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais( Rdpc) pense que l'organe en charge de l'organisation des élections au Cameroun n’a pas besoin d’initier des campagnes d’inscription sur les listes électorales.
Pour Grégoire Owona, Elections Cameroon (Elecam) ne doit pas organiser des campagnes d’inscription sur les listes électorales car selon lui, il en va de la décision de chaque citoyen qui peut décider tout seul s’il prendra part ou non à une élection. Un point de vue affiché par le secrétaire général adjoint du Comité central du Rdpc, invité sur le plateau de Canal presse en date du 17 novembre 2019, alors qu’il tentait de démontrer que le système électoral au Cameroun n’est pas verrouillé.
L'homme politique a déclaré: « pour le moment le vote est facultatif. Chaque camerounais est libre d’aller aux urnes ou de ne pas aller aux urnes. Et c’est ça la loi. Je peux aller m’inscrire et ne pas aller voter. Je ne suis pas en contradiction avec la loi. Je peux décider de ne même pas m’inscrire. Alors ils font un procès à Elecam. Et Elecam se laisse prendre à ce faux procès. Ils font des campagnes d’inscription. Ils invitent les électeurs. Mais nous savons tous que nous devons aller nous inscrire. Est-ce que Elecam a besoin de faire la publicité. Moi je leur ai dit que je ne suis pas d’accord. Est-ce que vous avez besoin de faire la publicité. Je ne sais pas combien de milliards on met là-dedans. Vous n’avez pas besoin de faire la publicité. Le citoyen peut s’inscrire ou ne pas s’inscrire ».
La nécessité d'éducation des masses
Grégoire Owona estime par ailleurs que les partis politiques devraient plus tôt se mettre à l’éducation des masses dans la mesure où cette tâche leur revient aussi. Il fait remarquer que c’est ce que le parti au pouvoir fait.
« C’est à nous les partis politiques, vous savez nous au Rdpc, on organise des campagnes pour demander à nos militants de s’inscrire. Et nous organisons des campagnes. Le Secrétaire général, le premier ministre Kuete envoie des équipes sur le terrain dire aux gens d'aller voter. Voici comment il faut voter. C’est à nous les partis politiques, notre rôle est aussi d’éduquer les masses. Est-ce qu’ils s’en préoccupent, les partis politiques qui disent du n’importe quoi aujourd’hui », fait savoir le secrétaire général adjoint du Comité central du Rdpc.
Le système électoral
Se prononçant sur le système électoral camerounais qui serait verrouillé, Grégoire Owona a tenu de préciser que le fait que le pays fonctionne avec un vote à un tour n’est rien d’autre qu’un choix politique pour lequel le Chef de l’Etat a opté.
« C’est du n’importe quoi de dire que la loi est verrouillée. Dans la loi il y a des choses critiquables mais qui sont des choix politiques. Le vote à un tour ou à deux tours, c’est un choix politique. Ils peuvent le critiquer mais c’est un choix politique que le Président Biya a fait par rapport au niveau de développement de notre pays il faut y aller progressivement (…).Ce sont des choix politiques qui sont conformes à la loi », a mentionné en sus Grégoire Owona.
Innocent D H
Il s’agit d’une caravane de sensibilisation aux recommandations du Grand dialogue national.
Depuis le samedi 16 novembre 2019, le Cardinal Christian Tumi est au Nord-Ouest. Il conduit dans cette région anglophone une caravane de paix. Ladite caravane a été conçue et lancée par Joseph Dion Ngute le Premier ministre, chef du gouvernement. Il est question au travers d’elle de prêcher la paix et préserver le dynamisme du Grand dialogue. Au Nord-Ouest donc, il sera question de parler de paix, de raison et de tolérance sur le terrain.
Le Cardinal a eu une concertation avec Adolphe Lele Lafrique le Gouverneur de la région du Nord-Ouest et les autorités locales. Durant ladite concertation il a été présenté l'accès difficile au terrain. Cela est dû au fait que certaines routes ont été creusées et détruites par des personnes non identifiées. L’autre point est que l’équipe du Cardinal n’a que les recommandations du Dialogue à présenter. Mis à part cela, on peut dire qu’ils vont sur le terrain les mains vides parce que le contenu du statut spécial recommandé pour les régions du nord-ouest et du sud-ouest est toujours attendu.
Il ressort aussi de la concertation que les Forces de défense et de sécurité du pays sont disponibles avec une garantie de sécurité complète pour les membres de l'équipe qui ont également été invités à se réconcilier en tant qu'apôtres de la paix. Il faut indiquer qu’en lançant la caravane à Bamenda le 16 novembre 2019, Christian Tumi a souligné la nécessité pour les membres de la caravane d'être disponibles et d'approcher la population avec un ton doux et apaisant. Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, il explique qu’il s’agit pour eux de promouvoir la paix et l’amour. Le Cardinal souligne qu’il est impossible d’obtenir la paix sans préalablement avoir l’amour.
Pour ceux qui se trouvent dans les brousses et qui ont pris les armes, le Cardinal pense qu’on peut leur parler avec amour et les comprendre. Et pourquoi pas, les inviter à prendre une tasse de café.
Liliane N.
La Couveuse néonatale interactive, conçue à Dschang par l'Agence universitaire pour l'Innovation, vient de décrocher le trophée de l'édition 2019 du "Orange Social Venture Prize Middle East and Africa" .
La cérémonie de remise de ce prix a eu lieu le 12 novembre 2019 dernier à Cape Town, en Afrique du Sud, en marge du Africacom Forum.
Le Directeur, général Afrique et Moyen orient de Orange, Alioune Ndiaye, a remis la distinction au Manager de l'AUI, Serge Armel Njidjou, qui officie aussi à l'Université de Dschang comme chef de division de la coopération.
À noté que c'est la 3ème distinction remportée par cet instrument technologique sanitaire, après le Prix spécial du Chef de l'Etat pour l'Innovation (février 2018) et le Prix initiative de l'AFD Digital Challenge en France (Mai 2019). Après avoir conçu cette couveuse néonatale interactive entièrement à Dschang, l'Agence universitaire pour l'Innovation a créé AUI Techno, une entreprise chargée d'en assurer la production en série. Sa direction générale est à Yaoundé, tandis que son atelier de production se trouve à Bafoussam. Des commandes sont déjà enregistrées. Les hôpitaux n'attendent plus que de recevoir les premiers exemplaires de cette couveuse néonatale conforme aux normes internationales, résilientes aux fluctuations énergétiques, connectée et destinée à sauver les bébés prématurés en Afrique.
Bon à savoir, ils sont à peu près 8 000 à mourir chaque année au Cameroun par exemple, faute de couveuses disponibles dans les formations sanitaires.
Marcel Ndi
Le lycée bilingue de Bafoussam rural (Kena) région de l'Ouest, à été le théâtre d'une insécurité dans la journée du lundi 18 novembre 2019.
Un surveillant général en service dans ledit établissement à été la cible de deux jeunes élèves délinquants. Selon les informations recueillies sur les lieux, les deux bureaux reprocheraient au SG de "fouiner son nez dans leurs affaires". Pour l'heure,il est difficile pour nous de savoir de quelle affaire il s'agit.
Très remontés, ces deux élèves visiblement mal intentionnés ont tenté d'en découdre avec l'enseignant en ciblant son "cou" lors de leurs mésaventures.
Gravement blessé, la victime a été conduite dans une formation sanitaire de la place afin de bénéficier des soins appropriés.
Les deux samouraïs quant à eux sont actuellement en garde a vue dans un commissariat de la ville de Bafoussam.
Pour rappel, depuis quelque temps, de nombreux cas de violences scolaires ont tourné au drame dans certaines écoles, des signaux qui inquiètent les parents et la communauté éducative.
On se souvient encore du drame survenu au lycée bilingue de Deido, l'un des plus grands établissements scolaires de Douala, où un élève a perdu la vie après avoir été poignardé par ses camarades.
Vivement que cela ne se reproduise plus dans nos établissements scolaires...
Le Brésil a remporté à domicile la Coupe du monde des moins de 17 ans en battant en toute fin de match le Mexique (2 - 1) en finale, dimanche 17 novembre 2019 à Gama.
C'est une nouvelle fois le remplaçant Lazaro qui a délivré la sélection auriverde, comme en demi-finales contre la France (3-2). Le jeune espoir du club de Flamengo a inscrit le but de la victoire dans le temps additionnel (90e+3) pour offrir au Brésil son quatrième titre dans la catégorie.
De nouveau menés au score, les jeunes Brésiliens ont encore fait preuve de caractère pour renverser la situation. Juste après l'heure de jeu, Bryan Gonzalez a en effet ouvert le score de la tête pour le Mexique jeu (66e).
Le premier titre depuis 2003
Sans se montrer particulièrement brillante, la Seleçao est parvenue à égaliser sur un penalty transformé par Kaio Jorge à la 84e minute. Lazaro a finalement donné la victoire au Brésil au bout du temps additionnel, en reprenant au deuxième poteau un centre de Yan Couto devant les près de 14 000 spectateurs en délire.
C'est le premier titre des moins de 17 ans brésiliens depuis 2003, eux qui avaient également été champions du monde en 1997 et 1999. Le Brésil prend également sa revanche de la finale du Mondial U 17 de 2005 au Pérou, quand il avait été battu par le Mexique (0 - 3).
Marcel Ndi
Gaston Eloundou Essomba le Ministre de l’Eau et de l’Energie a eu la semaine dernière une séance de travail avec une délégation tchèque conduite par le secrétaire d'Etat Miloslav Stasek.
C’est dans son département ministériel, que le Ministre Gaston Eloundou Essomba a reçu ses hôtes tchèques. Les invités du Ministre ont émis le souhait d’avoir une part active dans le développement des secteurs de l’eau et de l’énergie au Cameroun.
« Nous avons discuté des opportunités de coopération entre le Cameroun et la République tchèque dans le domaine de l'énergie. Nous avons déjà quelques sociétés qui travaillent au Cameroun et nous aimerions être plus impliqués, principalement dans les sources d'énergie renouvelables. Nous aimerions également faire plus dans les centrales hydroélectriques. C'est pourquoi nous avons invité le ministre à se rendre en République tchèque afin de voir certains projets », a fait savoir à la presse, Miloslav Stasek, le Secrétaire d'Etat au Ministère tchèque des Affaires étrangères. Il était accompagné pour la circonstance, Mathurin Kamanke, le premier vice-président de la chambre économique Afrique Centrale-République tchèque.
La séance de travail avec Gaston Eloundou Essomba a donc eu un seul but : voir les possibilités d’une coopération entre le Cameroun et la République tchèque. La délégation hôte était composée d’une mission économique tchèque qui est en séjour au Cameroun depuis le début de la semaine dernière. Le Ministre a également avec cette mission, passé en revue les axes de coopération avec la République tchèque.
A titre de rappel, il n’y a pas que la République tchèque qui veut être impliqué dans le développement des secteurs eau et énergie au Cameroun. Le Canada aussi a déjà proposé au pays son aide. Le 31 mai 2019, le Ministre a échangé à ce sujet avec Nathalie O’Neil, Haut-commissaire du Canada au Cameroun.
« Le Canada et le Cameroun ont des relations de longues dates, et nous pensons que les dossiers dont le Ministre est responsable sont des dossiers dans lesquels le Canada a beaucoup d’expertise tant du côté de l’énergie que de l’eau… Nous sommes donc venus discuter de la collaboration possible entre nos deux pays tant du côté hydro que des autres formes d’énergie. On continue des discussions avec l’espoir qu’on pourra arriver à de bons partenariats », avait déclaré Nathalie O’Neil, au terme de ses échanges avec le Ministre.
Liliane N.
Déclaration du joueur le plus titré de l’histoire du football africain dans les colonnes de Jeune Afrique.
Samuel Eto’o bon footballeur, mais mauvais patron d’entreprise ? Une question qui a toute sa place. En 2012, il lance une société de téléphonie mobile, Set’Mobile. L’expérience est fourreuse. Chacun y va alors de son commentaire. Pour lui, l’expérience fut enrichissante. « J’y ai perdu beaucoup d’argent, mais je ne regrette rien. J’ai retenu la leçon et appris qu’il est essentiel d’avoir les compétences nécessaires pour lire des bilans, comprendre les chiffres ou manager du personnel. Surtout, cela ne me fera pas renoncer ». Déclare le joueur.
Selon lui, le continent africain a besoin d’entreprises pour créer de la richesse, générer des emplois et sortir les gens de la pauvreté. Ainsi, il revient aussi sur la nouvelle compagnie de paris sportifs. L’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun n’est pas propriétaire de l’entreprise. « Elle appartient à un groupe de jeunes Africains qui ont sollicité mon accompagnement. Après des mois de discussions, et parce que leur foi en l’Afrique m’a touché, j’ai accepté de leur prêter mon image », confit-il au journal de Béchir Ben Yamed.
C’est un fait, la fondation Samuel Eto’o est en berne ces derniers jours. On n’aperçoit plus trop les activités de la fondation. Occasion pour le joueur de faire un bilan. « Nous avons réalisé beaucoup de choses. Nous avons construit et offert un hôpital à l’État camerounais. Nous avons fait éclore aussi de nombreux joueurs, tel André Onana, le gardien de l’Ajax Amsterdam, Christian Bassogog (meilleur joueur de la CAN 2017), ou Fabrice Ondoa meilleur gardien de la CAN 2017 ».
Au passage il ne manque pas de regret. « Il y a quelques années, à la suite de déceptions personnelles, j’ai décidé de suspendre la formation des jeunes footballeurs. Mais nous reviendrons au Cameroun et au Gabon quand nous aurons réorganisé la fondation ». Il magnifie aussi le bon sens du président gabonais Ali Bongo Ondimba. « Il a tout fait pour que le projet aboutisse, mais il arrive que le volontarisme du chef soit contrarié par l’égoïsme et les erreurs de ses collaborateurs. Cela étant, je remercie le président, son épouse et son directeur de cabinet de l’époque, Maixent Accrombessi, qui m’ont beaucoup aidé ».
Bien avant le Gabon, il y a le Cameroun. Pour la mise sur pied de sa fondation, le joueur garde un triste souvenir. « Ce fut digne d’un film d’aventures. J’en ris aujourd’hui, mais c’est vrai que des responsables de haut niveau ont abusé de ma confiance et m’ont fait perdre beaucoup d’argent. Des hommes politiques ont même signé des documents en sachant que c’étaient des faux. C’est incroyable, on se demande où va ce pays ! J’avais le choix : saisir la justice pour me défendre et les faire condamner ou passer à autre chose. J’ai choisi de continuer d’avancer ». Déplore le joueur dans les colonnes de Jeune Afrique.
La cérémonie de lancement officiel de cette entreprise de jeux sportifs baptisé "Betoo" a eu lieu vendredi dernier 15 novembre 2019, dans la capitale économique du Cameroun Douala.
L'ancien international camerounais Samuel Eto'o par ailleurs meilleur buteur de la coupe d'Afrique des nations (CAF), à désormais son entreprise de Paris sportif.Baptisé "Betoo", le projet à été inauguré vendredi dernier en présence non seulement des autorités de la capitale économique, des personnalités du monde des affaires, de la fédération camerounaise de football (Fécafoot), mais aussi du légendaire footballeur lui-même.
100 % camerounais
Première entreprise 100 % de paris sportifs, Betoo ne va pas s’arrêter aux paris sportifs. Elle va subventionner le championnat local notamment l’Elite One. Fournir aux meilleures équipes des primes de mérites et des équipements sportifs. « Il y a la fédération qui représente le football camerounais. Mais il y a beaucoup plus loin. Il y a les clubs de football. Des présidents de clubs qui investissent beaucoup d’argent. Pourtant, ils ont de difficultés pour manger. Ce sont des gens aux services de toutes les émotions que nous avons. Ils œuvrent énormément au Cameroun, mais ne sont pas toujours reconnus », affirme Samuel Eto'o.
Damer le pion aux Libanais
Avec Betoo, « le grand 9 » espère surfer sur l’engouement autour des entreprises de paris sportifs. Ces entreprises sont principalement libanaises.
Classé en bonne place derrière l’industrie brassicole, le pari sportif a su s’installer dans les habitudes des jeunes camerounais. Cette nouvelle aventure n’est pas le premier coup d’essai de Samuel Eto’o Fils. En 2011, il avait lancé « Set Mobile » spécialisée dans la revente de services télécoms. Malheureusement, l’entreprise ferme boutique en février 2013.
Marcel Ndi
La Semaine mondiale de l’entrepreneur, appelée aussi Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, est une célébration des innovateurs qui rêvent grand et lancent des startups qui donnent vie à des idées.
Chaque mois de novembre, la Semaine mondiale de l’entrepreneur regroupe des millions de personnes de tous âges et de toutes origines par le biais d’événements et d’activités locales, nationales et mondiales. Des concours et des ateliers de démarrage à grande échelle aux petites discussions au sein de la communauté, la Semaine mondiale de l’entrepreneur touche de nouveaux publics et connecte les participants à un réseau qui peut les aider à franchir la prochaine étape, peu importe où ils se trouvent dans leur parcours entrepreneurial.
La Semaine mondiale de l’entrepreneur a débuté en 2008 avec pour objectif d’inspirer les jeunes à laisser leur marque. Elle s’est rapidement développée pour devenir un effort global qui engage des entrepreneurs, des investisseurs, des décideurs, des chercheurs, des organisations de soutien et d’autres personnes collaborant pour faire progresser la croissance économique et l’innovation dans plus de 170 pays du monde entier. Elle s’agit de la plus grande célébration au monde d’innovateurs et de créateurs d’emplois qui lance des startups qui donnent vie aux idées, stimulent la croissance économique et accroissent le bien-être humain.
Cette année 2019, la Semaine mondiale de l’entrepreneur a lieu le 18 au 24 novembre.
Marcel Ndi
L’ancien Lion Indomptable, Modeste Mbami a décliné dans un communiqué publié le 17 novembre 2019, sa nomination au poste de Team Manager de la sélection nationale masculine de football A’ par la Fecafoot.
La mauvaise gestion du football camerounais, est la principale raison qui a motivé le refus de Modeste Mbami, d’occuper le poste de Team Manager de la sélection nationale masculine de football A’. Dans un communiqué publié le 17 novembre 2019, cet ancien Lion Indomptable de football a clairement « décliné l’offre de sa nomination », qu’il a découvert sur les réseaux sociaux, récemment décidée par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Cet ancien pensionnaire de l’Olympique de Marseille décrie la période de turbulence, qui a pris en otage le football camerounais depuis quelques années. Selon lui, certains anciens footballeurs ont bien avant lui, été nommés et ont subi des humiliations dans l’exercice de leurs fonctions, ce qui a conduit à leur limogeage sans façon.
Cet ancien joueur, dénonce également la démarche de la Fecafoot, qui a procédé à sa nomination sans toutefois le consulter. « Une discussion avec le concerné, notamment sur le projet, les conditions de travail et de collaboration, qui seraient consignés dans un document contrat », explique Modeste Mbami.
Cette sortie de l’ancien milieu de terrain camerounais suscite de nombreuse interrogation. La réaction de la Fecafoot, qui devrait trouver un autre candidat en mesure d’occuper le poste de Team Manager des Lions Indomptables A’, reste attendue.
Formé à la Kadji Sport Academy, Modeste Mbami a participé à la Coupe d'Afrique des Nations Juniors 1999 puis à la Coupe du monde des moins de 20 ans 1999. Le Cameroun a été éliminé au second tour du mondial junior.
Il a été sélectionné pour la première fois avec l’équipe nationale senior du Cameroun, le 18 juin 2000 , dans un duel contre la Lybie (3-0).
Marie MGUE