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Le premier vice-président du social democratic front (Sdf), député et candidat malheureux à la présidentielle de 2018 donne la position du parti de la balance en pleine ouverture de la session parlementaire et dans un climat de convocation du corps électoral pour les municipales et législatives de février 2020. Ses propos sont relayés par nos confrères de Le Messager.

 

« La vraie question est de savoir si ces élections doivent se tenir dans les conditions actuelles. Vous ne pouvez pas prétendre organiser une élection dans des territoires où mêmes les autorités n’existent pas. Notre position fondamentale est que la paix revienne au Cameroun afin que les activités politiques aussi se tiennent.

Nous ne sommes pas dans une logique électoraliste,il faut d’abord ramener la paix dans le Nord-ouest et le Sud-ouest.Pour l’instant il y a deux parties en conflit, le régime de Yaoundé et les sécessionnistes qui doivent tout faire pour cesser la violence. Et là les choses sérieuses comme les élections pourront avoir lieu.

Je me demande combien de bureau d’Elecam sont ouverts au Noso. Il est par exemple impossible pour les originaires de ces deux régions d’établir des casiers judiciaires ou tout autre pièce parce que l’administration est inexistante. Il faut-ne comprendre que la situation est grave sur le terrain. Les différents rapports que nous avons font croire qu’il est impossible d’organiser les élections dans un tel climat ».

A propos du Code électoral ?

« Nous voulons le retour de la paix. Les autres’considérations sont secondaires. Le code électoral doit impérativement être revu voir sécuriser. Un des problèmes que nous avons au Cameroun et le Chairman depuis le 25 mai 1992 le dit est le code électoral qui ne permet pas une saine compétition. Du coup tant que celui-ci n’est pas correct le jeu électoral ne serapas accepté. »

Lire aussi : Session parlementaire de novembre : Le Sdf s’engage à ne pas participer aux séances si la crise anglophone n’est pas résolue

Rappelons que le Social democratic party a pris la décision selon laquelle, ses députés ne participeront pas à la session parlementaire de novembre si le Gouvernement ne propose pas des solutions concrètes pour une sortie de crise sociopolitique dans les régions Nord-Ouest et Sud-ouest.

Cette décision a été prise à l’issue de la réunion du Comité exécutif national (NEC) du SDF. Selon Le président national du parti, Ni John Fru Ndi, il était important que les enfants puissent retourner à l’école en toute sécurité après que le Gouvernement ait mis un terme à la guerre civile. 

 

N.O

 

Ces fonctionnaires fictifs coûtaient au Trésor public 26 milliards de FCFA par an.

 

Le Fonds monétaire international (Fmi) a recommandé au Cameroun de réduire ses dépenses publiques. Pour répondre à cette demande du Fmi, Louis Paul Motaze le Ministre des Finances (Minfi) a entrepris de lancer une opération de comptage des agents de l’Etat. Grâce à ladite opération donc, 10000 fonctionnaires fictifs ont pu être dénichés et retirés du Fichier solde de l’Etat. L’Etat récupère ainsi 26 milliards de FCFA qui se perdaient comme ça.

Le Minfi a expliqué que « l’assainissement du Fichier solde est un processus permanent qui vise la mise à jour de ce dernier afin qu’ils n’y figurent que les agents publics régulièrement recrutés, placés dans leurs situations administratives et salariales idoines. Il s’agit ici du nettoyage du Fichier solde en vue d’en évacuer non seulement les agents publics décédés, démissionnaires, en situation d’absence irrégulière, en détachement, mis en disponibilité, etc., mais aussi les éléments de rémunération indus ».

A titre de rappel, c’est au mois d’avril 2018, que Louis Paul Motaze a lancé l’opération de comptage des agents de l’Etat. A son début d’aucuns ont pensé que ladite opération allait accoucher d’une souris. Oh que non ! Nous sommes rendus aujourd’hui à 26 milliards de FCFA de gain. Parce que grâce à cette lutte qui a été menée pour débusquer les agents publics, on est arrivé à mettre la main sur des fonctionnaires  qui émargeaient irrégulièrement dans le Fichier solde de l’Etat, du fait d’une absence non justifiée, d’une démission ou d’un décès non déclaré.

Le Minfi avait ordonné dans le cadre de l’opération sus nommée, la suspension de solde. Cela avait été fait de la période allant du 20 avril au 10 juillet 2018. Cela a permis de générer une économie budgétaire de 394,7 millions de FCFA par mois, soit 4,7 milliards de FCFA par an.

Lire aussi : Affaire des fonctionnaires fictifs : les listes du fichier solde en circulation sont des faux

 

Liliane N.

 

Profitant des assises organisées par le Emmanuel Macron, le Chef de l’Etat Tchadien a saisi l’occasion afin  d’évaluer la situation sécuritaire au Tchad et dans le G5 Sahel.

 

C’est dans un contexte d’instabilité forte mais aussi de résurgence terroriste dans le Sahel notamment, la frontière Niger-Burkina-Mali, que le forum se tient. Une autre condition liée à ce forum est le multilatéralisme agité. Co-animant le débat avec ses homologues du Mali et du Niger, Idriss Deby Itno a énuméré point par point les questions de l’heure dans les relations internationales et précisément au sein du G5 Sahel.

La non-tenue des engagements des donateurs

La question de financement du G5 Sahel ne cesse de faire l’objet des débats au sein même de l’institution, mais aussi des grandes rencontres avec les bailleurs et donateurs. En effet, le financement selon IDI conditionne l’efficacité de la force mixte qui, depuis un certain temps peine à anéantir les terroristes au Tchad, Niger, Mali, Mauritanie entre autres. Il déplore le manque de sérieux dans les engagements que les bailleurs ont pris : « Aujourd’hui, le G5 n’est pas du tout opérationnel. Les donateurs n’ont pas tenu leurs engagements et on nous a refusé un mandat offensif de l’ONU. Résultat : les soldats ont l’arme au pied».

La réforme du conseil de sécurité avec une représentativité africaine avec un droit de vote

La question du multilatéralisme égalitaire a été abordée par le président tchadien.  Une représentation africaine est imminente au Conseil de sécurité. Idriss Déby Itno estime que le multilatéralisme débute par une réforme de l’Organisation des nations unies (ONU) et une meilleure représentativité des pays africains au sein de ses instances décisionnaires.

Lire aussi : Lettre ouverte à Emmanuel Macron : Comment résoudre définitivement la crise en régions anglophones ?

« La réforme du Conseil de sécurité des Nations unies est un impératif qui s’impose. On ne doit pas exclure une partie importante des membres soi-disant à une référence de la Deuxième Guerre mondiale. Tous nos pays ont participé à la Deuxième Guerre mondiale ! Cette guerre a été gagnée avec la contribution du continent africain. Et cela s’impose que le continent africain soit représenté au Conseil de sécurité avec droit de vote».

Le manque de projet concret

Au sujet du développement, IDI a félicité les bonnes intentions qui sont derrière les projets de développement entrepris par les bailleurs. Mais il déplore malheureusement l’impact de ces projets dans la vie des Africains : « De bonnes intentions ont été affichées, mais sur le terrain, rien n’a été réalisé et la pauvreté gagne».

 

N.R. M

 

Dans cette correspondance, les signataires (Cinquante universitaires, intellectuels et défenseurs des droits de l’homme) sollicitent l’apport le président français, afin qu’il encourage son homologue camerounais Paul Biya à participer ouvertement aux pourparlers de paix menés par la Suisse pour tenter de mettre fin à la crise anglophone au Cameroun.

 

« Cher Monsieur le Président Emmanuel Macron,

Nous, intellectuels, écrivains, et avocats des droits de l’homme soussignés, écrivons pour implorer la France de renforcer son engagement en faveur de la résolution de la crise anglophone au Cameroun, décrite par certains analystes comme « le Rwanda au ralenti ».

Plus précisément, nous exhortons respectueusement la France à utiliser son influence considérable sur le gouvernement du Président Paul Biya pouvant ainsi encourager le Cameroun à se rallier ouvertement aux pourparlers de paix conduits par la Suisse  ce qui permettrait de cesser les meurtres et les atrocités perpétrés dans les régions Nord-Ouest et Sud-Ouest du pays. Une solution durable doit coûte que coûte provenir d’un processus de médiation incluant les groupes séparatistes armés anglophones et les dirigeants de la société civile non violents.

Crimes contre l’humanité

C’est urgent : la violence déshumanisante au Cameroun ne doit pas atteindre la même ampleur que celle survenue au Rwanda en 1994. Tandis que d’une part des groupes armés non-étatiques et des bandits utilisent des machettes pour mutiler, torturer et décapiter, d’autre part, les forces gouvernementales commettent des crimes contre l’humanité tels que des exécutions extrajudiciaires et des villages brûlés. Les journalistes, les politiciens de l’opposition et d’autres civils sont détenus à tort. Plus d’un demi-million d’anglophones sont déplacés alors qu’ils fuient la violence. Des centaines de milliers d’enfants ont manqué l’école pendant plus de trois ans et, selon des rapports récents des Nations unies, 1,4 million de personnes risquent de souffrir de famine.

Lire aussi : Sommet de la Paix : Qui voulait faire perdre la face à Paul BIYA ? 

La France et la communauté internationale savent sans doute que le récent Grand Dialogue National, organisé par le Cameroun, n’a pas abordé de manière adéquate la crise anglophone. Par conséquent, la violence persiste dans les régions anglophones depuis la fin du dialogue, le 4 octobre. Le Grand dialogue national et la libération des prisonniers politiques ont été un pas dans la bonne direction. Cependant, le dialogue n’a pas abordé les causes profondes du conflit ; il excluait toute discussion sur d’autres formes de gouvernance et n’offrait pas suffisamment de garanties de sécurité aux dirigeants de la diaspora et des séparatistes. Autrement dit, il n’a pas su mettre fin aux atrocités ni a produit une solution politique acceptable ou viable pour les régions anglophones. Les pourparlers menés par la Suisse semblent désormais être le seul moyen de parvenir à une solution politique appropriée, et ce, par le biais d’une table de négociation inclusive.

Relations historiques

Monsieur le Président, nous espérons que, vous personnellement et votre pays, la France, valorisent vos relations historiques et vos liens tissés avec le Cameroun, et souhaitent le retour de la paix dans ce pays. Nous croyons que la France ne souhaite pas se rendre complice d’un autre génocide en Afrique après le Rwanda et qu’elle prenne toutes les mesures possibles dès maintenant. Veuillez promouvoir vivement les pourparlers suisses afin que la violence puisse cesser immédiatement, que les droits de l’homme soient respectés et que la normalité revienne au Cameroun anglophone et francophone.

Les Camerounais et les Camerounaises, frères, sœurs et amis du Cameroun en France, ainsi que le monde entier, vous attendent… ».

Cette lettre publié par Jeune Afrique a été signée par 50 universitaires, intellectuels et défenseurs des droits de l’Homme, incluant Dr. Gregory H Stanton, Fondateur président de Genocide Watch, et M. Francis Kpatindé, Maître de conférences à Sciences Po Paris.

 

Les travaux de la deuxième session ordinaire du parlement de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac) se sont tenus le 11 novembre 2019 à Malabo en Guinée Equatoriale. Le président de la Commission de cette institution a saisi l’occasion pour s’exprimer sur les évolutions futures du franc CFA.

 

Daniel Ona Ondo, le président de la Commission de la Cemac a abordé trois principaux dossiers concernant le fonctionnement de la Communauté. Il s’agit tour à tour des économies de la sous-région, de la question du francs CFA et de la rationalisation des Communautés économiques d’Afrique centrale. 

Pour le cas précis du francs CFA, Daniel Ona Ondo indique de prime abord, « le débat sur le FCFA ne devait plus être passionné, mais se faire à tête froide, en prenant en compte tous les aspects de la question ». Le président de la Commission de la Cemac ajoute, « les évolutions futures du FCFA concernent entre autres : le compte d’opération, la fixité de la parité entre FCFA, l’euro et la souveraineté des Etats ». 

Daniel Ona Ondo précise par ailleurs que le débat est mené en de hauts lieux en Afrique centrale à propos des évolutions futures du Francs CFA. Il rassure tout de même que la France est ouverte à la réforme du FCA, et mentionne la création prochaine de l’éco en Afrique occidentale. 

 

Innocent D H

 

Vainqueur face à la Côte d’Ivoire ce mardi (2-1) au match retour, le Cameroun affrontera la Zambie au dernier Tour des Éliminatoires aux Jeux Olympiques, Tokyo 2020.

 

Le rêve camerounais s’est réalisé par l’entremise de Nchout Ajara Njoya à la 93e minute, qui a inscrit sur penalty le deuxième but victorieux, qui a propulsé le Cameroun au  dernier Tour des Éliminatoires  aux Jeux Olympiques Tokyo 2020 en zone Afrique. En effet, les Lionnes Indomptables de football, troisième équipe africaine se sont qualifiées ce mardi 12 novembre 2019 au Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé en s’imposant sur le score de deux buts à un face à la Côte d’Ivoire. Cette rencontre s’inscrit dans  le cadre du match retour de cette avant dernières étape des Éliminatoires aux 32es  Jeux Olympiques prévus du 24 juillet au 9 août 2020  à Tokyo au Japon.

Ce but de Nchout Ajara Njoya a permis de départager les deux  sélections qui avaient inscrit chacune un but. La première réalisation camerounaise, est un exploit de Charlène Meyong. Au match aller dimanche dernier, les Lionnes Indomptables et les Éléphantes de la Côte d’Ivoire se sont séparées sur un score nul et vierge. Il faillait donc, obligatoirement une victoire à l’une des deux équipes pour espérer une qualification au Tour final.

Le Cameroun affrontera à cette ultime étape, la sélection Zambienne qui a éliminé les Kényanes (3-2 sur l’ensemble des deux matches). Le vainqueur de cette rencontre, représentera l’Afrique au tournoi de football féminin olympique. L’équipe finaliste pourra se rattraper au tournoi intercontinental qui offrira la possibilité à l’une des sélections nationales de se qualifier pour Tokyo 2020.       

Le onze entrant du Cameroun

Gardienne : 16 Ange Bawou

Défense : 6 Estelle Johnson – 12 Fallone Meffoumetou – 4 Cathérine Bengono – 15 Ndzana Collette

Milieu : 13 Charlène Meyong – 17 Brigitte Omboudou – 8 Raissa Feudjio

Attaque : 7 Aboudi Onguene - 3 Nchout Njoya Ajara - 11 Alexandra Takounda

 

Marie MGUE  

Le Chef de l’Etat camerounais a pris part ce mardi aux discussions entre acteurs de la société civile internationale. Un débat au cours duquel plusieurs signes laissent croire qu’il y avait une volonté d’embarrasser le Président de la République du Cameroun.

 

Le premier fait, et le plus flagrant a été la décision du modérateur Mo Ibrahim de ne donner que deux minutes au Chef de l’Etat pour s’exprimer alors que celui-ci avait préparé une allocution qui intégrait les points de références faisant l’objet de la conférence puis de la discussion. Sachant les usages diplomatiques, et les dispositions généralement prises en amont avant l’intervention d’un Chef d’Etat, on comprend très mal pourquoi il a été dit au chef de l’Etat qu’il aura une allocution et que des dispositions ont été prises pour qu’il ait à sa disposition un pose document pour lui faciliter la lecture de son allocution, pour que sur le fait et devant toutes les caméras du monde, on le prenne au dépourvu pour lui demander de s’exprimer en deux minutes.

Il y avait manifestement une volonté de faire perdre la face au Chef de l’Etat du Cameroun.

Lire aussi : Forum de la paix à Paris : Paul Biya égal à lui-même

L’autre point d’observation que nous versons au dossier à charge contre les organisateurs de cette rencontre, est l’exploitation du casque retour de la cabine des interprètes. Il faut le savoir, Paul Biya est un habitué des sommets internationaux. Depuis 1982, et bien avant, il a souvent utilisé ces appareils. Il les a vu évoluer. Il en maîtrise l’usage. De plus, des briefings sont souvent faits avant l’utilisation du matériel en cas de besoin. De ce point de vue, il apparaît que l’organisation a eu des manquements criards en ne s’assurant pas bien avant que le Chef de l’Etat du Cameroun avait non seulement un bon retour, mais dans la langue souhaitée. L’agacement de Paul BIYA pouvait se voir à la manière dont dès le début il a mis à son oreille l’appareil (Il n’a pris qu’une seule oreillette, et il la tenait régulièrement de la main pour exprimer son inconfort). C’est par la suite que les équipes sont venus corriger le souci technique. Ce qu’ils auraient pu faire bien avant. Soit c’est le professionnalisme de ces équipes qui sont remis en cause, soit il y avait une intelligence déguisée qui envisageait ce qu’on a pu voir en mondovision.

De plus, on bien vu que Paul BIYA savait bien s’exprimer en anglais, ce que ne pouvait faire en retour pour le français le modérateur de la rencontre. Paul BIYA sort grandi de cette rencontre.

 

Stéphane NZESSEU

 

Chef traditionnel, patron de médias, promoteur d’université privée, fondateur d’une microfinance, Jean Pierre Amougou Belinga veut maintenant siéger à l’Assemblée nationale.

Depuis ce mardi, la nouvelle fait le tour de la toile camerounaise. Le patron de Vision 4, veut être député de la nation. Depuis l’annonce de la convocation du corps électoral, le milliardaire engage une campagne de mobilisation des électeurs. Il veut surtout être investi par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, (parti au pouvoir).

Le patron de médias, opte pour la Mefou Akono, son département d’origine. Pour certains journaux proches de l’homme d’affaire, il répond ainsi à l’appel de la population. Car disent-ils, ces derniers souhaitent qu’Amougou Belinga brigue un mandat de député.

« Comme un seul homme le département de la Mefou Akono attend avec impatience le « OUI » de Jean Pierre Amougou Belinga au terme de l’échange de ce jour (mercredi 13 novembre) entre les forces vives du département et le Zomlo Be Zomloa des Mvog Belinga ». Ecrit Info matin, un journal très proche de l’homme d’affaire.

« Pressé par les populations qui appellent le PDG du groupe L’Anecdote à se présenter, le suspens sera levé aujourd’hui à Yaoundé au cours de la rencontre qui pourra contraindre le digne fils de Mefou Akono à répondre favorablement et enfin aux appels des siens ». Poursuit la Météo un autre journal donc, le patron d’Info-matin est détenteur.

Ce n’est pas la première fois, qu’Amougou Belinga est « plébiscité » par son département d’origine. Cela est le cas en 2013, lors des municipales et des législatives. Ce dernier répond toujours pas un non. En 2019, la donne peut-elle changé ? Réponse à cette question ce jour à Yaoundé, le temps d’une conférence de presse.

Lire aussi : Législatives et municipales 2020 : Le Cpp d'Edith Kah Walla ne prendra pas part à ces élections

 
N.O
 

 

La Team Cameroon a décroché 15 médailles, dont  5  en or, 4 en argent et 6 en bronze, au terme de la 3e édition de  l’open International de judo qui s’est déroulé  du  9 au  10 novembre dernier  au Palais Polyvalent des sports de Yaoundé.

 

Hôte de la 3e édition de  l’open International de judo, le Cameroun a dominé le classement au terme de la compétition le 10 novembre dernier, au Palais Polyvalent des sports de Yaoundé. La Team Cameroon a décroché au total 15 médailles, dont 5  en or, 4 en argent et 6 en bronze, qui leurs permettent de se hisser au sommet du classement général. « Je me sens heureux, content, c’était un challenge difficile parce qu’on avait la pression et je crois que tout s’est bien passé et  je suis entièrement satisfait », s’est réjoui au micro de la Crtv, le président de la Fédération camerounaise de Judo (Fecajudo), Alain Christian Kingue.

Les premières médailles en or du Cameroun, ont été décrochées par Audrey Etoa et Bernardin Tsala Tsala dans les catégories -63 Kg dames et messieurs. « Je suis très émue de ce résultat et de cette médaille d’or que nous avons remporté  au nom du Cameroun. Cette compétition a été préparée depuis le début d’année, donc décrocher une médaille en or au terme de la compétition, c’est la plus grande joie », ont  confié les deux champions camerounais.

Le principal enjeu de cette compétition qui a réuni 160 athlètes venus de 29 pays, issus de 3 continents,  dont 90 hommes et 63 femmes, était d’engranger les points pour la qualification aux Jeux olympiques Tokyo 2020. Toujours à la quête des points pour Tokyo 2020, ces athlètes ont rendez-vous  à Dakar au Sénégal les 16 et 17 novembre 2019.  Les champions camerounais seront également de la partie, pour amasser les points nécessaires  qui garantiront leur qualification pour les prochains Jeux Olympiques, Tokyo 2020.

 

Marie Mgue 

 

En consultant la liste des joueurs convoqués par le sélectionneur national du Cameroun pour les deux matches des éliminatoires de la CAN 2021 ce mercredi 13 novembre contre le Cap vert et le 17 face au Rwanda, l’on constate que le nom de Vincent Aboubakar y figure, malgré la situation compliquée du joueur en club. 

 

Les difficultés de Vincent Aboubakar en club ces derniers temps, n’ont pas empêché le portugais Antonio Conceiçao de jeter son dévolu sur ce héros de la CAN 2017 dans sa deuxième liste. En conférence de presse ce lundi, le sélectionneur a dû calmer les inquiétudes de hommes et femmes de médias par rapport à la forme de cet attaquant de 27 ans. A y voir de prêt, le joueur ne semble pas être totalement remis de sa déchirure des ligaments croisés du genou qui l’a éloigné une année durant des terrains.  

L'entraîneur des lions indomptables du Cameroun fait pleinement confiance à la force de frappe de Vincent Aboubakar, l’ancien joueur de Coton Sport de Garoua. A en croire les déclarations de Antonio Conceiçao, « Vincent Aboubakar est une référence pour tout ce qu’il a apporté. Il est prêt physiquement et c’est pourquoi il est avec nous. Les fondamentaux de ces matches de préparation, c’est d’évaluer les joueurs appelés et Vincent devra justement prouver qu’il a la capacité de faire partie de l’effectif pour la CAN ». 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01