Il s’agit d’une opération initiée par le président de la République Paul Biya. Le but est de ramener la paix et la sérénité au sein de la population de l’Adamaoua et du Nord.
C’est une triste réalité. La région de l’Adamaoua et celle du nord subissent les affres de l’insécurité. Au quotidien, les populations font face, à des vols des bétails, des prises d’otages. Les coupeurs de routes et autres actes de criminalité transfrontalière ne sont pas en reste. On note un bilan très positif ici.
Par ailleurs, la première phase de cette initiative du vieux lion porte les fruits dans ces deux régions. L’heure est donc à la deuxième édition. Pour cette phase, c’est le commandant de la 3ème région de gendarmerie qui lance les opérations. D’entrée de jeu, Ekongwesse Nnoko Divine passe au scanner l’édition première. Par la suite, il passe en revue les difficultés rencontrées sur le terrain.
Puis place est à la présentation des stratégies de la deuxième phase aux éléments de la gendarmerie sur le terrain, mais aussi de la région du nord. De l’avis du général de brigade, l’initiative est une action de la gendarmerie nationale. Elle consiste à maintenir l’ordre dans les zones rurales de la région de l’Adamaoua. Depuis plusieurs mois, les phénomènes de prises d’otages, de vols de bétail, des coupeurs de routes et autres actes de criminalité transfrontalière sont une triste réalité ici.
Cela est vrai avec les ratissages et les bouclages des zones où l’insécurité règne. La spécificité de cette deuxième phase est de mettre beaucoup plus un accent au niveau des frontières. Ceci, avec les forces de troisième catégorie pour mettre fin à ce genre de criminalité qui ne fait qu’appauvrir la population dans cette partie du pays.
« L’opération Adano est une opération qui est lancée parle chef de l'Etat. Nous n’avons que donné le nom de l’opération. Le président de la République a pris des mesures particulières pour la région de l’Adamaoua et depuis quelques mois ces mesures sont entérinées par le Mindef et le Sed chargé de la gendarmerie nationale. Sur le terrain également on s'est mis à pieds d'œuvre pour pouvoir réaliser l’objectif fixé par le chef de l’Etat. C’est-à-dire tranquilliser les populations de l’Adamaoua qui se plaignent des prises d’otages, des vols de bétail, les coupeurs des routes et tous autres actes des criminalités surtout transfrontalière». Confie le général de brigade.
Pour finir, il décrie le comportement de certains chefs traditionnels qui sont les complices des bandits. Il leur exhorte à dénoncer les criminels. Il exhorte aussi ces chefs traditionnels en complicité avec les grands bandits à la démission.