Le père de l’enfant handicapé réclame d’être indemnisé à hauteur de 800 millions de FCFA.
L’affaire est jugée au Tribunal administratif du Littoral. Luc Ingom accuse le Ministère des Enseignements secondaires (Minesec) d’avoir bloqué l’admission de son fils au Lycée de Ndog Hem à Douala. L’enfant qui est handicapé, avait besoin d’une dispense d’âge. Au moment des faits, il était alors âgé de 16 ans. Aujourd’hui il en 18. La dispense d’âge voulue devait lui permettre d’être pris en classe de 6e. Il n’avait pas pu être inscrit dans cette classe du fait de nombreuses crises d’épilepsie qu’il a depuis sa naissance. Selon les éléments du rapport d’enquête sociale présentés à la barre, l’adolescent souffre d’une épilepsie généralisée, ayant réduit de 60%, ses facultés intellectuelles et rendant ainsi difficile, tout contact avec les autres.
Le journal Kalara qui rapporte cette affaire dans ses colonnes, indique que l’enfant en question est né d’un parent handicapé physique. Et il se trouve que ce parent est sans revenu permanent. « C’est à 7 ans que les parents entament le tour des formations hospitalières, trois années après avoir sérieusement enduré les crises de l’enfant. Un étectro encéphalogramme aura diagnostiqué une épilepsie généralisée, affectant notamment, le corps, la tête, les yeux, et surtout, la colonne vertébrale », peut-on lire dans les colonnes du journal.
Le fils de Luc Ingom a tout récemment réussi à l’examen du Certificat d’études primaires (Cep). Cependant il n’a pas fait partie de la cuvée 2017-2018, des élèves faisant leur entrée au sein de l’établissement secondaire public situé au quartier Bassa.
Le Tribunal administratif du Littoral aura à suivre un débat qui va porter sur la capacité de démontrer la faute de l’autorité administrative. Et le fait que le Ministère est tenu de prendre en charge les frais de réparation. Les frais demandés étant de 800 millions de FCFA.
Liliane N.
Les motos-taximen plaignants accusent l’autorité municipale d’abus de pouvoir.
Eric Tayou Ayouba et Théophile Ambassa sont les membres du Syndicat national des employés du secteur des transports terrestres (Synester) et chauffeurs de motocyclettes à usage de taxis. Ils ont décidé de ne pas se laisser faire dans une affaire qui les oppose à Bernard Mboene le Maire de la Commune de Mbangassina. Ils accusent l’autorité municipale de se servir de sa posture pour taire leur mouvement syndical. Ils ont saisi le Tribunal administratif de Yaoundé.
Alors qu’ils étaient à la barre la semaine dernière, Eric Tayou Ayouba et Théophile Ambassa ont déclaré que Bernard Mboene les a interdits d’exercer leur profession. Il a lui-même saisi leurs motos desservant Mbangassina, une localité à cheval entre Ntui et Ombessa. Egalement il cherche par tous les moyens à casser et à réduire leur mouvement syndical. Les motos-taximen ont demandé au Tribunal de procéder à l’annulation d’une décision du Maire. La décision en question date du 07 mars 2016. Elle suspend les plaignants de l’exercice de leur activité dans toute la ville. Aussi ces derniers ont ajouté que l’acte du Maire de Mbangassina ne se limite pas seulement dans la commune. Il va au-delà de cette localité. Ils ont indiqué que le motif pour lequel ils ne peuvent plus exercer porte sur des faits supposés de «destructions» et «troubles à l’ordre public».
Eric Tayou Ayouba et Théophile Ambassa ont demandé que leurs engins leur soient restitués. Ils ont demandé une indemnisation de 20 millions de francs. Leur conseil indique qu’aucune disposition réglementaire n’habilite le Maire à les suspendre de l’exercice de leur activité, saisir puis confisquer leurs engins. Pour leur conseil, en le faisant, le Maire de Mbangassina s’est octroyé les compétences de la police municipale, la police administrative et la police judiciaire en violation de ses attributions, contenues dans les dispositions de l’article 71 de la foi du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux communes.
Les deux motos-taximen plaignants vont connaître le verdict du Tribunal administratif de Yaoundé en janvier 2020.
Liliane N.
Un récit délivré par David Eboutou, éveilleur de conscience.
« Monsieur Ngongang réclame son véritable enfant à l’hôpital Laquintinie de Douala. Arrivé mardi soir en compagnie de son épouse déjà en travail au sein de cette institution hospitalière pour attendre l’accouchement, cette dernière ne tardera pas à mettre au monde, un magnifique enfant que les infirmières s’empresseront d’ailleurs de venir lui présenter.
C’est donc tout ému qu’il prendra son enfant dans ses bras et se mettra à le couvrir de caresses avant que les mêmes infirmières ne reviennent reprendre le nourrisson pour le ramener en salle de soins, tout en invitant le nouveau papa à partir acheter quelques médicaments pour nouveau-né en pharmacie.
Moins de vingt minutes plus tard, Monsieur Ngongang rentre à l’hôpital et c’est là où, coup de théâtre, une infirmière lui annonce que son bébé qu’il venait de tenir dans ses bras est décédé derrière lui.
Il n’en revient pas. Il demande néanmoins à voir son gosse et là, on lui amène un nouveau né totalement différent de celui qu’il venait de tenir dans ses bras. On lui dit que cet enfant mort et qui n’a rien à voir physiquement avec celui qu’il venait de tenir dans ses bras est le sien.
Dans sa colère, il exige des tests qu’on lui refuse et sent que son enfant vient d’être échangé contre quoi ou contre qui ? Bref, le pauvre reste désemparé. Il ne sait à quel saint se vouer. Contactée, la hiérarchie de l’hôpital dit comprendre la situation de Sieur Ngongang qui est certainement dans l’émotion et assure que cette épreuve lui passera très bientôt.
Pourtant, à voir monsieur Ngongang, il semble très certain que le corps qu’on lui a présenté n’a rien à voir avec l’enfant qu’on lui a d’abord montré comme étant le sien et qu’il a tenu dans ses bras. Dans ce méli-mélo, on ne sait plus à qui faire confiance, ou croire… ».
C’est celle de cette jeune femme qui venait à peine de donner naissance à un beau garçon. Alors qu’elle se remettait des blessures causées par le poids du bébé et parce que le garde malade était absent, elle s’est rendue aux toilettes. En revenant dans la chambre, elle trouve une femme avec son bébé. Une discussion naît, parce que cette dernière n’appartient pas au corps médical et n’est la parente d’aucune autre femme dans la salle.
La fébrilité qui apparaît alors qu’on lui pose des questions, le fait qu’elle est entrée dans la salle, en disant aux autres patientes qu’elle est la grand-mère du bébé met la puce à l’oreille de la maman qui, sans avertir, tombe sur celle qui avait « certainement » prévu de voler le bébé. Une violente bagarre survient et, il a fallu plusieurs interventions avant que la maman ne veuille laisser entre les mains des autorités policières, celle qui voulait s’en aller avec le fruit de ses entrailles.
Ces histoires ne sont qu’un faible échantillon de toutes celles qui, au quotidien, viennent remettre à la lumière du jour, la problématique de la disparition des enfants dans les hôpitaux. Pas un mois ne passe, sans qu’on entende ce type de scandale. Une parturiente qui, après avoir donné naissance à son bébé, ne le retrouve plus, ou alors, rentre chez elle avec un mort né entre les bras.
Dans de nombreuses familles, des mesures sont prises afin que ces moments de bonheur ne se transforment point en cauchemar. La maman est accompagnée par un parent ou un proche. Malheureusement, cela ne semble pas toujours porter les fruits escomptés et, pour le couple Ngongang, peut être qu’une enquête va permettre de faire la lumière et qu’ils pourront retrouver leur bébé.
Nicole Ricci Minyem
Narcisse Mouelle Kombi affirme que cette décision était nécessaire pour que le chantier du Stade Olembe soit livré dans les délais.
Alors que la décision de résilier le contrat de Gruppo Piccini engagé dans le chantier de construction du Stade Olembe continue d’être débattue dans le monde sportif, Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique maintient que c’était la meilleure chose à faire. Il fallait résilier le contrat de Piccini pour le bien du Cameroun qui à qui la Confédération africaine de football (Caf) a déjà retiré l’organisation d’une Coupe d’Afrique des nations (Can), notamment celle de 2019. Le pays ayant eu une seconde chance avec la Can 2021 a en permanence l’épée de Damoclès de la Caf sur sa tête.
« La décision de résiliation du contrat de Piccini que je viens de prendre, sur très hautes instructions de la hiérarchie, en ma qualité de Maitre d’Ouvrage, a pour objet, de limiter les conséquences de l’épée de Damoclès suspendue sur la tête du Cameroun si les travaux de cette importante infrastructure qu’est le complexe sportif d’Olembe n’étaient pas livrés dans les délais, en rapport avec le cahier de charges de la CAF. Conformément à nos prévisions avec la CAF, le stade d’Olembe doit abriter les cérémonies d’ouverture et de clôture de la CAN 2021. Il est indispensable que les travaux se terminent dans les délais afin de permettre de jauger à temps la fonctionnalité de cette infrastructure. Avec l’entreprise Piccini, de sérieuses inquiétudes pesaient quant à l’atteinte de cet objectif, d’où la résiliation décidée par le Cameroun le 29 novembre 2019 », a déclaré le Minsep au cours d’un entretien accordé au quotidien Le Jour.
Le maché du Stade Olembe ayant été attribué à Magil, Narcisse Mouelle Kombi indique que cette entreprise a été choisie du fait des délais devenus contraignants pour l’achèvement de l’ouvrage. Magil a un état de service connu au pays et qui peut être vérifié, précise le Ministre. Cet état de service est la réhabilitation du stade de la Réunification de Bepanda et la construction de son annexe. Et cela a été fait dans des délais assez bref, souligne-t-il.
Liliane N.
Prenant la parole à la tribune de l’Otan, le président français a donné des ultimatums au G5 Sahel, évoquant au passage une « ambiguïté qui persiste à l’égard des mouvements anti français parfois portés par les responsables politiques…».
« Le président français demande à nos Chefs d’Etat Africains de fermer leur bouche, parce que selon lui, nous cultivons un sentiment anti français. Mais vous savez très bien que c’est faux, monsieur le président Macron. Il n’ ya pas de sentiment anti français ici. Au fait, comment vous présentez ça ? Nous n’avons ici en Afrique, rien contre les français. Ils sont nombreux, ils créent des entreprises, nous sommes leurs partenaires, nous les employons et ils nous emploient. Nous nous marions et vivons ensembles, en Afrique comme en France, sans aucune animosité…
Ce que vous appelez sentiment anti français en réalité est un raz le bol. C’est une révolte, c’est un refus de la main mise permanente de l’état français sur nos autorités et par ricochet sur nos économies, sur nos richesses. C’est ce que nous refusons. C’est ce que nous refusons. Les relations incestueuses entre l’Etat français et les Etats Africains, c’est ce que nous refusons. Les relations de connivence entre l’Etat français et les Etats Africains, c’est ce que nous refusons…
Ces relations étouffent la démocratie. Elles étouffent les respects des Droits de l’Homme. Ces relations étouffent la possibilité que nous devons avoir de demander des comptes à nos dirigeants. Ces relations étouffent l’expression plurielle chez nous. Il n’y a que ce que le Président dit qui compte, parce qu’il est en accord avec Paris. C’est ce qui nous révolte…
On a l’impression que vous êtes complices de nos Chefs d’Etat pour nous brimer. On a le sentiment que les Droits de l’Homme que vous faites respecter en France, les libertés individuelles que vous faites respecter en France. La déclaration universelle des Droits en France déclarés par vos ancêtres, nous avons l’impression que nous africains nous n’en avons pas droit. Nous en Afrique, nous n’en sommes pas dignes ; nous en Afrique, nous ne sommes pas suffisamment humains pour avoir les Droits Humains. C’est ce qui révolte la jeunesse africaine…
C’est ce qui justifie le fait que par jour, ils sont nombreux à prendre la mer, en quête de ces droits, afin de se retrouver là om ils auront le sentiment d’être des Hommes. C’est ce qu’il faut changer, monsieur le Président. Vous pouvez parler mille fois à nos Chefs d’Etat, vous pouvez leur donner des instructions, ca ne changera rien dans la tête des populations africaines, dans l’esprit de ces populations. L’idée est que nous voulons redevenir des Hommes libres. Nos ancêtres ont été vendus par vos ancêtres comme des marchandises...
Nos parents ont été gouvernés par les vôtres, alors que ces derniers avaient pris la décision de s’accaparer de nos territoires, de nos matières premières, de nos richesses, et même de nous. Ca duré tout un siècle. Nous avons fermé les yeux là-dessus…Comment on peut avoir le sentiment français lorsque l’aéroport, le boulevard qu’on prend s’appelle Giscard d’Estain. Le pont qu’on prend s’appelle De Gaulle. La route qui mène à l’université s’appelle Mitterand…
Ce que nous voulons, c’est l’auto détermination. Que nos Chefs d’Etat nous rendent compte à nous, et qu’ils ne soient pas destinés à venir le faire chez vous, pour avoir une quelconque légitimité…Comme Macron est avec moi, comme Chirac le veut, comme Hollande l’a décidé, alors vous vous allez faire uniquement ce que je veux, ou alors, vous aurez des problèmes.
Monsieur Macron, tant que ça durera comme ça, les gens ici auront le sentiment que l’Etat français est complice de leur brimade, de leur pauvreté, de leur chômage…C’est ce que nous voulons changer. Réfutez les propos d’un tel, renvoyez un tel autre ne change rien. L’idée de liberté a imbibé l’esprit de chaque africain. Liberté de commerce, Liberté de nous organiser, de nous auto - déterminer, faire ce qui est bon pour nous, sans nuire à vos intérêts. Arrêtez de venir nous imposer vos intérêts. Il s’agit de l’Afrique de demain. Nous ne voulons plus d’aucune tutelle, nous voulons redevenir des Hommes libres… ».
Lire aussi : Terrorisme dans la zone du Sahel : « Discorde » entre le Président français et cinq Chefs D’Etat africains
N.R.M
Selon le dernier rapport du Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM), la crise sécuritaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest a profondément touché les circuits de distribution, intrants agricoles et produits de grande consommation. Une situation qui a entrainé une flambée galopante des prix.
De ce rapport, l’on apprend que les circuits de distribution sont gravement impactés par la crise sécuritaire dans les deux régions anglophones du pays. Le transport des biens intermédiaires, des intrants agricoles et des produits de grande consommation connait de sérieuses difficultés. « Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ne sont pas des producteurs nets de tels produits, leurs approvisionnements dépendent essentiellement de la fluidité du trafic routier et de la qualité des circuits de distribution », relève le GICAM dans son rapport.
Le Groupement souligne également qu’une bonne partie des entreprises qui font dans la production de ces types de produits installées à Douala, y opèrent par l’entremise des correspondants grossistes ou demi-grossistes avec qui, elles ont en commun, des rôles et responsabilités dans le transport des biens. « Avec la crise, plusieurs de ces correspondants ont dû mettre la clé sous le paillasson, et pour les plus téméraires, la responsabilité du transport leur incombe désormais totalement », note le GICAM.
Des surcoûts induits par la désorganisation des circuits d’approvisionnement et les difficultés liées aux moyens de transport ont impacté sur les prix. L’Institut national de la statistique indique dans sa note sur l’évolution de l’inflation pour l’année 2018 et son bulletin des indicateurs de conjoncture au 1er trimestre 2019, que Buea se classait en 2018 au second rang des capitales régionales qui ont enregistré les plus forts taux d’inflation (2,0% après 0,3 en 2017). Bamenda pour sa part arrivait en sixième position avec 11% après 0,2% en 2017).
Lire aussi : Selon le Gicam, la crise anglophone a déjà coûté près de 1000 milliards de F à l'économie
Innocent D H
Dans une note circulaire en interne, des avocats et juristes ont été désignés, afin de conduire le contentieux électoral.
Il s’agit de Me Nouga, Chef de Pool. Les membres sont les suivants : Me Pengue Olivier, Me Boum Hermine, Mme Noah Anne Feconde. Ils seront directement rattachés au Président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale.
Leur désignation ne vient que conforter la position qu’ils avaient déjà au sein de cette formation politique. Pendant des jours, ils ont travaillé à rendre solide, les dossiers qu’ils ont déposé à la chambre administrative, des dossiers dans lesquels ils mettent en exergue, toutes les entraves auxquelles les candidats de cette formation politique ont dû faire face.
Dans le Wouri Est par exemple, les dossiers du Pcrn ont rejetés, alors que les candidats se sont acquittés de leurs frais.
Le cas d’Eric Nadji, candidat pour les élections législatives dans la circonscription électorale du May–Banyo occupe une place importante dans ce contentieux. L’on se souvient que dans la nuit du 23 au 24 Novembre dernier, il avait été copieusement roué de coups, la somme de 1 500 000 qu’il avait par devers lui a été arraché par ses agresseurs. Il n’avait pas eu la possibilité de déposer sa caution, « parce que certains agents de l’administration publique lui avaient répondu que cela ne relevait pas de leur compétence de légaliser les signatures, alors que d’autres avaient refusé de lui signer son extrait d’acte de naissance… ».
Ce ne sont là que quelques exemples des dossiers que Me Nouga et son équipe auront à défendre devant le Conseil Constitutionnel et, « pour ne pas être pris par les délais, tous les recours ont été déposés ce mercredi, avant minuit au 6ème étage du palais des Congrès de Yaoundé », apprend – on de source interne au sein du Pcrn.
Rester focus sur l’essentiel
La mise en place de ce pool d’avocats ne garantit pas encore la participation ou non du Pcrn au double scrutin du 09 Février 2020. Cependant, en interne, le leader de cette formation politique a appelé les militants et sympathisants à rester focalisés sur ce qui est important.
Sur sa page facebook, il a écrit ceci : « En attendant que la base se prononce sur notre participation ou pas aux élections du 09 Février 2020, les camarades du Pcrn présents dans les réseaux sociaux et les médias traditionnels sont invités désormais à ignorer toutes provocations futiles, à communiquer essentiellement de façon constructive et édifiante, sur les candidats, les propositions et les actualités qui engagent le pays ou le parti… ».
Nicole Ricci Minyem
Le promoteur du mouvement Kawtal 2020 présente à ses potentiels électeurs, la feuille de route qui sera la sienne s’ils lui accordent leur suffrage.
Populations de Wouri – Centre (Douala 1er et Douala 6ème , voici les six raisons pour lesquelles je me battrai pour vous
Réviser la constitution pour
1 – Remettre dans la constitution, la limitation du mandat du Président de la République et généraliser cette mesure aux autres mandats
Voici maintenant le deuxième aspect de cette révision constitutionnelle
2- Mettre un terme à la nomination des sénateurs
Je suis pour l'existence du Sénat.
Comme vous le savez tous, je suis un fervent défenseur de L'État unitaire décentralisé. La décentralisation voudrait que les communes et les régions soient représentées au Parlement.
Il est juste qu'il y ait au parlement des personnes choisies pour défendre les intérêts financiers des communes et des régions car dans notre pays la loi ( la loi d'orientation de la décentralisation) prévoit que chaque année le gouvernement alloue aux communes et aux régions une somme d'argent prélevée dans le budget national : il faut donc avoir des personnes qui discutent avec le gouvernement pour déterminer le montant à donner aux communes et aux régions pour l'accomplissement de leurs missions de développement local.
Ce sont ces personnes qu'on appelle Sénateurs.
Actuellement chaque région est représentée au Sénat par 10 sénateurs dont 7 élus par les conseillers municipaux et les conseillers régionaux (qui seront bientôt mis en place) puis 3 sénateurs nommés par le Président de la République. Au total, pour les 10 régions du pays, il y a donc 100 sénateurs dont 70 élus et 30 nommés.
Je me pose les questions suivantes :
* pourquoi tous les 100 sénateurs ne sont-ils pas élus par les conseillers municipaux et régionaux ?
* Pourquoi le Président de la République nomme t-il 30 sénateurs seulement ?
* Pourquoi le Président de la République ne nomme t-il pas tous les 100 sénateurs ?
Ces questions auxquelles personne ne peut apporter des réponses nous montrent que la pratique qui veut que 70 sénateurs sont élus tandis que les 30 autres sont nommés par le président de la République, est purement arbitraire.
Si le Président de la République nomme des personnes, alors ces personnes vont représenter le Président.
Si on dit que les sénateurs représentent les communes et les régions, alors ce sont les communes et les régions qui doivent les désigner.
Je conclus donc que ce sont les communes et les régions qui doivent designer tous les 100 sénateurs et non 70 seulement.
Tout le monde voit qu'il n'est pas bon que 70 sénateurs représentent les communes et les régions puis 30 sénateurs représentent le Président de la République. Le Président de la République ne doit pas être représenté au parlement car c'est le parlement qui contrôle le Président de la République.
Je me battrai donc pour vous, pour que tous les100 sénateurs soient élus par les conseillers municipaux et par les conseillers régionaux.
Ainsi dans chaque région, les conseillers municipaux et régionaux de la région éliront les 10 sénateurs de leur région et ces sénateurs devront être tous des autochtones de la région.
Au littoral, les 10 sénateurs devront être des autochtones du Littoral comme c'est le cas dans toutes les autres régions. Ce n'est que justice !
Or actuellement voici la situation injustifiée qui est au Sénat :
* L’Adamaoua a 10 sénateurs et tous sont autochtones de l'Adamaoua.
* Le Centre a 10 sénateurs et tous sont autochtones du Centre.
* L'Est a 10 sénateurs et tous sont autochtones de l'Est.
* L'Extrême-Nord a 10 sénateurs et tous sont autochtones de cette région.
*Le Nord a 10 sénateurs, tous autochtones du Nord
* Le Nord-Ouest a ses 10 sénateurs, tous autochtones du Nord-Ouest
* L'Ouest a 10 sénateurs, tous sont autochtones de l'Ouest
* Le Sud a10 sénateurs et ils sont tous autochtones du Sud
* Le Sud-Ouest à aussi 10 sénateurs qui sont tous autochtones du Sud-Ouest:
Arrivé au Littoral, on change la pratique :
Un des 7 sénateurs élus est un autochtone de l'Ouest, puis parmi les trois nommés, un est autochtone de l'Ouest. À la fin, 8 régions ont chacune dix sénateurs qui sont tous des autochtones de leurs régions respectives, puis l'Ouest a 12 des ses ressortissants au sénat et le Littoral a 8 de ses autochtones au sénat.
Je voudrai savoir pourquoi le Littoral a t-il seulement 8 de ses autochtones au Sénat ? Pourquoi prendre deux places d'autochtones du Littoral pour y mettre deux autochtones de l'Ouest ? Pourquoi a-t-on rompu le principe de l'égalité des régions au détriment du littoral ?
La justice qui ressort de la pratique est que chaque région est représentée par 10 autochtones: pourquoi rompre ce principe dès qu'on arrive au Littoral ?
Je me battrai pour vous, pour qu'on enseigne à personne que l'on peut piétiner le Littoral parce qu'il ne revendique pas.
La justice est ce qui élève une nation.
Chacun a dix places au Sénat, que chacun ait seulement ses dix places. Aucune organisation, aucune autorité, ne doit rompre ces principes de justice et d'équité au profit des calculs politiciens porteurs des germes de la marginalisation.
Une révision de l'article 20 alinéa 2 de la constitution sera revendiquée, patiemment, méthodiquement, pour que l'exigence de justice ne soit plus écartée au profit des agissements arbitraires qui heurtent la préservation des droits des populations autochtones dans certaines régions au profit des autres.
Voila chères populations de Wouri – Centre, un autre chantier prioritaire dans le cadre de la révision de la Constitution pour lequel j'entends me battre pour vous
Voila l'une des missions dans les six raisons essentielles, pour lesquelles je souhaite être un des 180 représentants de la nation que vous allez designer le 9 février prochain.
Merci de choisir la liste Kawtal de Wouri – Centre présentée par le Mouvement des Ecologistes Camerounais.
N.R.M
L’implication majeure de cette loi qui sera proposée vendredi en session extraordinaire du Parlement est la suppression du poste de délégué du gouvernement, un transfert de compétences et la définition exacte du statut spécial réservé aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
La session extraordinaire du Parlement camerounais convoquée par le président de la République débute ce vendredi 13 décembre 2019. Loin de toutes les élucubrations émises depuis lors, l’un des sujets majeurs qui seront traités au cours de ces assises est le projet de loi portant sur les "collectivités locales décentralisées". Cette loi a pour but de donner une plus grande liberté d’action pour les maires et les élus locaux.
Pour que cela soit possible, le poste de délégué de gouvernement sera supprimé, au profit d’un maire central dans les villes ayant plus d’un maire communal ou d’arrondissement. Ce dernier sera démocratiquement élu par les maires d’arrondissements avec une partie de leurs conseillers municipaux.
Ces maires bénéficieront d’un transfert de compétences. Une meilleure distribution des richesses dans les collectivités territoriales décentralisées est ainsi en vue. Environ 15% des recettes de l’État seront consacrés à la décentralisation. La gestion des ressources humaines dans les écoles et les dispensaires entre autres institutions, seront sous leur responsabilité.
Autre implication de la loi sur les collectivités décentralisées, la création d’un poste de médiateur régional qui, contrairement aux juges, n’aura pas de pouvoir direct. Il aura pour fonction d’assister les citoyens dans la résolution rapide et pacifique de certains conflits.
Enfin, la définition des spécificités tenues en compte dans le statut spécial des régions anglophones du Cameroun sera également prise en compte dans cette loi. Cette recommandation qui a fait les choux gras de la presse depuis le 04 octobre, date de clôture du Grand Dialogue national. Ces régions vont désormais bénéficier de spécificités linguistique, éducationnelle et judiciaire. Cette loi permettra, par exemple, une meilleure intégration de la « Common Law » dans les juridictions locales et à la Cour suprême.
Une loi sur le bilinguisme a été votée au sortir de la dernière session parlementaire clôturée le 11 décembre à Yaoundé. Cette loi vient en complément de d’autres décisions dont la mise en application a pour objectif de permettre la concrétisation du bilinguisme au Cameroun.
La session budgétaire du camerounais a été clôturée hier mercredi à l’Assemblée nationale et au Sénat. La loi de Finances a été adoptée et n’attend plus que la promulgation du chef de l’Etat. En plus du budget de 2020, les parlementaires se sont penchés sur d’autres projets de lois portant notamment sur : le tribalisme, les Droits des enfants, certaines dispositions du Code Pénal, la décentralisation, la Promotion des langues officielles.
Le bilinguisme qui fait l’objet du deuxième projet de loi, vient d’après Cavaye Yéguié Djibril, président de l’Assemblée nationale, « renforcer le caractère bilingue du Cameroun et son multiculturalisme. Selon le PAN, l’heure est venue à la pratique véritable du français et de l’anglais au Cameroun. Il est temps que les camerounais à tous les niveaux puissent se être intégrés, sans aucune barrière linguistique comme cela a souvent été le cas.
Cette décision qui a été prise en réponse aux préoccupations et revendication des ressortissants des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest seront salutaires pour tous les autres camerounais. Elle consacrera l’égalité à tous les citoyens. Ajouté à cette loi, nous avons la décision du chef de l’Etat, Paul Biya, autorisant le 20 novembre dernier un recrutement de 500 traducteurs et traducteurs-interprètes par le gouvernement. Des recrues qui seront déployées dans toutes les administrations qui nécessitent leur présence.
La présence de ces agents dans les services publics permettre ainsi aux usagers de décider dans quelle langue ils souhaitent être servis. La mise en application de ces nouvelles décisions marquera une grande avancée car elle apportera un grand changement dans le quotidien des populations.
La cérémonie sera présidée par Cavaye Yéguié Djibril le Président de l’Assemblée nationale.
L’information a été rendue publique ce jour sur les antennes de la Cameroon radio and television (Crtv). La pose de la première pierre du nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale se fera ce jour. Cavaye Yéguié Djibril qui demeure le président de l’Assemblée nationale (Pan) sera présent à cette cérémonie, en qualité de représentant de Paul Biya le Président de la République.
C’est donc une avancée considérable que connaît le chantier de construction du nouvel immeuble siège de l'Assemblée nationale. Ce chantier qui est réalisé avec la Chine pays partenaire du Cameroun, a été retardé. Car il convient de noter que le lancement dudit chantier n’a pas été rapide. On se rappelle que deux mois après la signature de l’accord de mise en œuvre du projet, les travaux n’avaient toujours pas été lancés. Etant le président du Comité de suivi et maitre d’ouvrage délégué du projet, l’Honorable Théodore Datouo avait expliqué que le problème se trouve au niveau des personnes qui devaient libérer les sites sur lesquels seront construits les nouveaux bâtiments.
S’adressant à la presse le 11 juillet 2019, l’Honorable Théodore Datouo avait alors indiqué que des mesures vont être prises pour corriger le retard observé et accélérer le chantier. Surtout qu’en la période où le Député rencontrait la presse, le Cameroun ne disposait plus que d’un mois pour mettre à la disposition de la Chine le site sur lequel la première pierre sera posée aujourd’hui. Les mesures annoncées ont donc été prises. Cela a permis le démarrage des travaux de l’ouvrage.
Un ouvrage qui à titre de rappel, sera bâti sur une superficie de 37 500 m2. Il aura un complexe, dont un hémicycle de 400 places, un bâtiment de 14 étages, une salle de 1000 places, une caserne de pompiers, une station d'épuration des eaux, entre autres. Il faut également rappeler que la construction du nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale est un «don sans contrepartie» de la République populaire de Chine au Cameroun. Le coût du projet est estimé à 54,5 milliards de F.
Liliane N.
L’annonce de la convocation d’une session extraordinaire de l’assemblée nationale est tombée ce mercredi quelques minutes après le clôture des travaux de la session ordinaire du mois de novembre. Qui dit session extraordinaire dit un seul sujet à l’ordre du jour. Mais quel sujet cela peut bien être ? Et si Paul BIYA voulait simplement reporter les élections à venir ?
Un indice frappant est contenu dans le communiqué que prononce le Président de l’Assemblée Nationale lors de l’annonce de la convocation de cette session extraordinaire. Il s’agit de la demande pressante de la Présidence de la République. Or le sommet de l’Etat, peut bavard ne peut provoquer une telle procédure exceptionnelle que si l’urgence est signalée et si l’importance est capitale. Pourtant sachant dans quel contexte vit le Cameroun en ce moment, il n’y a rien de plus urgent ou exceptionnel que la tenue prochaine des municipales et des législatives sur le territoire camerounais. Et si cette procédure visait juste à faire proroger le mandat des conseillers municipaux et des députés ?
D’un autre côté, on a observé la négligence qui a animé le travail rendu le 09 décembre dernier par Elecam. Qui au lieu de publier la liste des candidats comme l’exige la loi, s’est contenté de rendre public les noms des partis politiques. Ce qui est illégal et attaquable devant le Conseil Constitutionnel. Par ailleurs, comment méprendre le comportement méfiant de certains partis politiques qui envisageant une telle issue ont voulu jouer de la surenchère en conditionnant leur participation aux élections à venir.
Autre élément à inscrire au chapitre des indices, c’est la forte présence des patrons de certaines institutions internationales qui ont plus ou moins fait savoir au Chef de l’Etat qu’il était impossible d’organiser des élections au Cameroun en l’état actuel de la crise dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. L’OIF, le COMMONWEALTH et l’Union Africaine étaient catégorique, pas d’élection sans pacification préalable. Ces patrons qui ont tenu à rencontrer tous les principaux acteurs politiques du Cameroun pour leur faire part de leurs décisions. Est-ce qu’il est possible de penser que le Chef de l’Etat à céder face à ces multiples pressions exogènes ? Mais aussi endogènes, avec la crise elle-même qui perdure et paralyse une bonne partie du territoire camerounais. Les prochaines heures sont certainement déterminantes. Just wait and see !
Stéphane NZESSEU
Le Président de l’Assemblée Nationale dans son discours de clôture des travaux de la session ordinaire du mois de novembre, a tenu à remonter les bretelles aux camerounais de la diaspora et précisément aux membres de la BAS qui posent des actes qui nuisent à l’image du Cameroun à l’étranger.
Pour CAVAYE YEGUIE DJIBRIL, « quand on est camerounais, c’est au Cameroun que l’on s’exprime sur les affaires du Cameroun ». Comme quoi il est contradictoire, illogique de se tenir hors du pays pour évoquer ou traiter des questions qui concernent le Cameroun. Le Président de l’Assemblée Nationale, s’adressant aux membres de la Brigade Anti Sardinards, dit précisément ceci : « quand on est camerounais, c’est au Cameroun que l’on s’exprime sur les affaires du Cameroun et non pas en battant le pavé en territoire étranger. Brigade de ceci ou de cela, en tout cas, un bon « anti-sardinard » est celui qui a le courage de rentrer au pays, de venir dans un débat contradictoire, confronter ses idées à celles des autres compatriotes. Un bon « anti-sardinard » est celui-là qui accepte de venir apporter sa pierre à l’édification du Cameroun qu’il dit tant aimer. Aller s’agiter en territoire étranger n’est en réalité que la manifestation de la faiblesse et de la lâcheté de ces instigateurs de mauvais aloi. Alors, à bon entendeur, salut »
Des propos qui à première vue pourrait sonner comme une invitation à venir participer au débat sur des questions qui concernent le Cameroun. CAVAYE DJIBRIL, dans une envolée angélique veut donner de croire qu’il y a possibilité pour les camerounais qui contestent le régime en place depuis l’étranger qu’il est possible de discuter, de débattre. Quelle illusion ! A moins d’être de mauvaise foi, il est fort de constater que visiblement l’étranger au Cameroun semble être le Président de l’Assemblée Nationale du Cameroun.
Pour que les camerounais de l’étranger viennent discuter, il faudrait déjà que ceux qui sont au Cameroun puissent eux-mêmes déjà discuter. Or, ce même président de l’Assemblée Nationale a refusé à plusieurs reprises qu’on inscrive la question de la crise anglophone à l’ordre du jour des travaux du parlement. Il aura fallu que le SDF use de moyens anecdotiques pour qu’on en entendent brièvement parler. Hors du parlement, tous ceux qui essayent de s’exprimer en donnant une voie différente de celle du pouvoir en place, sont systématiquement muselés, interdits d’expressions, ou tout simplement embastillés. Impossible de s’exprimer véritablement au Cameroun.
Et lorsqu’on proteste, ils lèvent le bouclier de la « loi » pour justifier leurs travers. Une loi qu’ils piétinent quand il s’agit de chanter les louanges du pouvoir en place. Et ce n’est pas CAVAYE qui puisse donner des leçons de légalité et de démocratie quand lui-même foule au pied la directive du président de son parti politique (le RDPC), pour se présenter une unième fois comme député.
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Stéphane NZESSEU
Mgr Abraham Kone le président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun a fait cette déclaration à l’occasion de la tenue, de l’atelier d’évaluation de l’état de jouissance des droits de l’homme, des libertés publiques par les Camerounais ainsi que des conditions de détention dans les prisons au Cameroun.