Entre arrestation de Maurice Kamto et des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, convocation du Grand dialogue national et arrêt des poursuites ordonné par Paul Biya, plusieurs événements historiques ont marqué l’année 2019.
C’est au tout début de l‘année 2019, que les événements dans le secteur de la politique ont eu lieu. Au mois de janvier, il y a eu les marches dites blanches organisées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), parti politique de Maurice Kamto. Ces marches, s’inscrivaient dans le cadre du Plan national de résistance de cette formation politique. Le Mrc continuait de contester les résultats de l’élection présidentielle de 2018. A cette revendication, il s’est ajouté les questions liées au retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 au Cameroun et la crise dans les régions anglophones : Nord-Ouest et Sud-Ouest.
Kamto et ses militants arrêtés
A la suite des premières marches du Mrc, Maurice Kamto, ses plus proches collaborateurs, des militants et sympathisants de la formation politique ont été interpellés à Douala, Yaoundé, Bafoussam. Le 27 janvier 2019, le président national du Mrc est entré à la prison de Kondengui. Il y était avec les grandes figures de son parti à savoir Alain Fogue Tedom, Me Michelle Ndoki et pour ce qui concerne les alliés, Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang, l’artiste Valsero et Paul Eric Kingue. C’est au tout début du mois d’octobre 2019, qu’ils ont bénéficié d’un arrêt de poursuites ordonné par Paul Biya le Président de la République. Cependant tous les militants du Mrc n’ont pas été remis en liberté. Une poignée reste incarcérée. Parmi ladite poignée, il y a Mamadou Mota le 2e vice-président du parti. Avec des camardes du parti, il demeure en prison pour des faits en rapport avec la mutinerie survenue à Kondengui le 22 juillet dernier.
Le Grand dialogue national
On ne saurait parler des temps forts de l’année 2019, sans toutefois faire mention du Grand dialogue national. L'événement tant demandé pour la résolution de la crise anglophone. Convoqué par le Chef de l’Etat, il s’est tenu du 30 septembre au 4 octobre 2019. Il a été initié pour répondre aux critiques faite de la gestion de la crise anglophone. Les participants de ces assises ont été appelés à réfléchir sur les mesures à prendre pour résoudre principalement la crise susmentionnée et qui se déroule dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. On retient parmi les recommandations qui y sont sorties : la demande d’un statut spécial à accorder aux régions suscitées. Ladite recommandation a été légiférée à la session extraordinaire du Parlement. Elle est contenue dans la loi portant Code général des collectivités.
Les élections législatives et municipales
On retient par ailleurs que c’est en 2019, que le Président de la République a convoqué le corps électoral pour le 9 février 2020. A cette date, les camerounais iront dans les urnes pour élire leurs députés et leurs conseillers municipaux. Cependant certaines formations politiques ont décidé d’opter pour un boycott. Parmi lesdites formations, il y a le Mrc, le Cameroon people’s party d’Edith kah Walla. La crise anglophone est le motif partagé par ces partis pour ne pas aller aux élections locales. Parlant justement de la crise anglophone, il convient de noter que 333 personnes détenues dans le cadre de cette même crise ont bénéficié d’un arrêt de poursuites.
Réaménagement ministériel
C’est aussi en 2019 et précisément le 4 janvier 2019, que le Chef de l’Etat a réaménagé son gouvernement. Pour les sorties les plus marquantes, il y a eu Philemon Yang qui a laissé son siège à Joseph Dion Ngute le Premier ministre. Pour ce qui est des entrées, on a noté celle de Jean De Dieu Momo, l’actuel Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice, garde des sceaux.
Liliane N.
Dans cette localité, de nombreux jeunes ont exprimé leur profonde indignation contre les exactions des combattants séparatistes. C’était ce dimanche au cours des manifestations publiques sous la forme d’un mouvement d’humeur.
Ce dimanche 29 décembre 2019, le village Tole situé dans la région du Sud-Ouest était le théâtre d’un soulèvement populaire de jeunes en majorité. Une manifestation massive intervenue dans cette localité suite à l’enlèvement d’un vieil malade par les combattants séparatistes amazoniens. Un enlèvement parmi tant d’autres dont les populations en ont marre, raison de plus d’exprimer leur indignation.
Précisons que l’information a été relayée sur la toile par le compte Honneur et fidélité, proche de l’armée camerounaise. A en croire les faits dont fait mention cette source, c’est le « ras-le-bol » général qui aurait conduit 150 jeunes de Tole à s’armer de gourdins et de machettes pour dévaster deux camps appartenant à des combattants amazoniens.
Toutefois, ces informations restent à confirmer puisque jusqu’ici aucun témoignage n’est recueilli sur place.
Innocent D H
Selon le Pr. Messanga Nyamding, l’Union des populations du Cameroun (UPC) ne devrait plus exister dans la mesure où, il a atteint son double objectif à savoir : l’indépendance du Cameroun et sa réunification. En outre, l’homme politique s’engage à barrer la voie de la victoire au PCRN pour l’élection du 09 février prochain.
Le Pr. invite les militants de l’UPC à rejoindre le Rdpc pour faire bloc dans le cadre des élections locales du 09 février 2020. Messanga Nyamding était invité sur une station de radio à Yaoundé ce week-end. Pour l’homme politique, ce parti ne devrait plus exister car ayant atteint ses deux objectifs à savoir : l’indépendance du Cameroun et sa réunification. Il lance d’ailleurs, « comme vous êtes des éternels bébés venez au RDPC, nous allons vous donner le biberon ».
Le cas de Cabral Libii
Cabral Libii, le président du PCRN est également pris pour cible par Messanga Nyamding. L’enseignant de diplomatie à l’Institut des relations internationales du Cameroun(IRIC), n’est manifestement pas content de l’instruction du Parti camerounais pour la réconciliation dans son Nkam Natal. Il rappelle que, le leader nationaliste Um Nyobe, le père fondateur de l’UPC avait été assassiné par les « nordistes ». Nyamding voit donc mal « comment Cabral Libii qui, lui-même originaire de ce département, peut-il avoir l’outrecuidance, de se liguer avec les fossoyeurs de l’UPC qui, de surcroît, ont mis à mort son leader ? ».
L’homme politique dit non au PCRN
C’est un engagement solennel que prend l’enseignant, celui de faire une tournée de sensibilisation dans les différentes circonscriptions de ce département. Finalité de sa démarche, décourager les populations à ne pas voter en faveur du parti de Cabral Libii lors du double scrutin de 2020.
Innocent D H
Selon des informations officielles, 209 482 entreprises ont été dénombrées sur l’ensemble du triangle national par l’Institut national de la statistique (INS). Un chiffre obtenu à l’issu du 2ème recensement général des entreprises au Cameroun réalisé par l’Institut.
Le tissu productif camerounais est dense car il a plus que doublé comme en témoigne le résultat obtenu par l’INS au terme de son 2ème recensement général des entreprises. Une opération lucide qui a permis de dénombrer 209 482 entreprises au Cameroun. Or, seulement 93 969 entreprises avaient été comptées par l’INS dans le cadre du 1er recensement général effectué en 2009.
Selon les experts officiant pour le compte de l’Institut, le boom qu’a connu la création des entreprises au Cameroun, s’explique par la facilitation des procédures y relatives, avec notamment la mise en place dès 2010, des Centres de formalité de création d’entreprises(CFCE). Ce qui a d’ailleurs permis la création de plus de 60.000 structures dans le pays, au cours de la période de 2010-2016.
Un constat se dégage de ce 2ème recensement général des entreprises au Cameroun, celui de la prépondérance des très petites entreprises dénombrées au taux de 79,2%. Dans la suite, l’on retrouve les petites entreprises au taux de 19,3%, puis les moyennes entreprises 13%. Et enfin, les grandes entreprises qui constituent 0,2%. L’on remarque de manière globale que ces unités sont pour la plus parts concentrées à Yaoundé et Douala, pour un taux de 57%.
Innocent D H
C’est à l’occasion d’une prière inter-religieuse organisée dans cet arrondissement situé dans le Mayo-Louti, région du Nord, à l’initiative du Cercle de dialogue des religions pour la paix(CDRP). L'événement qui a eu pour cadre l’esplanade de l’hôtel de ville a connu la présence de plusieurs autorités administratives, ainsi que des fidèles de nombreuses obédiences religieuses.
Les membres du CDRP conscients des difficultés que le Cameroun a rencontrées en 2019 qui tire à sa fin, veulent placer l’année 2020 qui s’annonce sous le signe de la protection divine, d’où le sens à donner à cet office inter religieux. Faustin Wadahang, président du CDRP, explique plus amplement le bien-fondé de ce rendez-vous, « la rencontre de ce jour consiste à implorer la miséricorde de Dieu en faveur de notre pays pour l’année qui se pointe à l’horizon et lui présenter nos actions de grâce pour celle qui s’achève. C’est aussi l’occasion pour nous de prier à l’intention de toutes nos autorités afin qu’elles soient éclairées par l’esprit de Dieu ».
Comme un seul homme, pasteurs, prêtres et imams ont élevé des prières vers le ciel pour implorer la grâce de Dieu afin que la paix règne au Cameroun, « nous te prions pour notre cher pays le Cameroun. Nous sommes tenus devant toi Seigneur pour que tu donnes la paix à la fin de cette année et à la nouvelle année qui commence » ; « nous voulons la paix au Nord-Ouest, au Sud-Ouest, à l’Extrême-Nord, dans l’Adamaoua, ainsi qu’à l’Est. Seigneur nous te supplions, touches cette nation. Seigneur, touches la présidence, touches le plus bas peuple », retient-on de la série des prières.
Adda Souratou Soureya, le sous-préfet de l’arrondissement de Figuil garantit aux responsables religieux l’appui des pouvoirs publics non sans les inviter à plus d’action dans l’éducation des populations sur les notions de paix et du vivre ensemble. « Nous les exhortons à rendre ces actions pérennes et que les échos se fassent retentir », souligne l’autorité administrative.
Innocent D H
Le Mouvement All Must Go indique que ce boycott vise à réclamer les droits des jeunes.
Le 11 février 2020, les jeunes seront appelés à célébrer la fête qui leur est dédiée. Alors qu’on est rendu à près de deux mois de la célébration de cette fête, le Mouvement All Must Go demande aux jeunes de ne pas y prendre part. Il évoque deux raisons pour justifier son appel. All Must Go croit fermement que le boycott est le meilleur moyen que les jeunes ont pour réclamer leur droit. Deuxièmement, le boycott doit être appliqué pour demander le renouvellement de la classe politique dirigeante actuelle.
Le Mouvement All Must Go en plus d’appeler au boycott de la prochaine fête de la jeunesse, convie toute personne éprise de justice sociale, à une mobilisation générale et pacifique. Dans sa correspondance dont nous avons eu connaissance, il est dit que cette mobilisation aura lieu le 11 février 2020 à Yaoundé et sur toute l’étendue du territoire.
«Les élites traditionnelles ont échoué. Le Cameroun a besoin d’avancer. C’est l’heure du grand changement pour le renouvellement complet de l’élite politique et son remplacement par une nouvelle classe. Le temps du départ de l’ancienne élite qui a failli est arrivé. Agissons pacifiquement pour sauver les Générations Futures et les plus pauvres. Que Dieu bénisse le Cameroun», a écrit le Mouvement.
Il faut souligner que la fête de la jeunesse fait partie des célébrations importantes au Cameroun. La toute première a eu lieu en 1966. Elle est née d’une volonté de rapprocher les jeunes du Cameroun oriental (francophone) et du Cameroun occidental. Au départ, la fête était célébrée durant tout le mois de février. Les choses ont changé à cause des raisons économiques et scolaires. Aujourd’hui, ses activités sont programmées sur une période d’une semaine.
Liliane N.
Ce 31 décembre, comme c’est de tradition, Paul BIYA va s’adresser au peuple camerounais. La crise anglophone, la décentralisation, les échéances électorales à venir seront très certainement au menu du discours annuel de Paul BIYA aux camerounais.
Quelques semaines après la tenue du grand dialogue national qui a proposé d’importantes voies de sorties pour la crise qui mine les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, Paul BIYA doit rassurer. Rassurer dans un premier temps sur le contenu qu’il donnerait au précepte de Région à régime spécial qui devrait être accordé aux régions en crise. Le Chef de l’Etat qui a revu la tonalité de ses propos au fur et à mesure que la crise s’enlise devrait saisir l’occasion de ce discours pour lancer un signal plus que positif, susceptible de conforter l’aile modérée des contestataires anglophones.
Comme pour annoncer les couleurs, le Chef de l’Etat vient de faire acheminer une centaine de camions militaires garnis de dons à caractère humanitaire pour les populations des régions en crise. Ces dons du Président de la République sont arrivés ce lundi dans les capitales régionales que sont Buea et Bamenda. Les distributions que supervise le ministre Paul Atanga Nji se feront dans les prochaines heures. Même s’il faut déplorer le fait que cette action humanitaire se fasse concomitamment avec une action coup de poing dans les bastions des forces armées ambazoniennes.
Après la crise anglophone, Paul BIYA est attendu sur la question du processus de décentralisation en cours de parachèvement. Une question dont l’urgence s’est fait savoir avec la crise dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. Mais un processus de décentralisation qui verra sa mise en œuvre à partii des élections municipales et législatives en vues. Comme on peut le constater, toutes ces questions sont liées. Il est simplement question de l’amélioration de la gouvernance et de la démocratie camerounaise. Au lendemain de la session extraordinaire du parlement qui a voté la loi cadre sur la décentralisation, et après les promulgations faites par Paul BIYA, le peuple attend qu’il donne le ton et oblige à la limite les organes centraux de l’Etat à céder les prébendes aux collectivités locales décentralisées. Puisse le chef de l’Etat donner un coup d’accélérateur réel au transfert des compétences en cours depuis près d’une décennie.
Il serait aussi intéressant que le Chef de l’Etat fasse des annonces fortes sur le report des élections, la double nationalité pour ouvrir les portes du pays aux fils de la diaspora.
Stéphane NZESSEU
« Les peuples ont besoin de voies et de sens, et donc de guides, c’est-à-dire de leaders visionnaires… », dixit le Dr Richard Makon
Selon l’auteur de nombreux ouvrages, notamment « le leadership en Afrique ou encore le Cameroun à la croisée des chemins vers son développement », il est plus que jamais temps pour les gouvernants des Etats Africains, de même qu’à ceux qui aspirent à le devenir, de se positionner comme des visionnaires, des personnes capables de mettre sur pied, des Institutions aptes à apporter aux populations, des solutions concrètes face aux problèmes qui les minent dans leur vécu quotidien, et, non pas de vendeurs d’illusion
« In fine, la vision est une perception qu’a un leader du monde, de son environnement et de sa réalité. C’est une façon de voir et de se voir dans cet environnement, d’imaginer et d’inventer dans cet imaginaire un avenir en lui conférant du sens, de concevoir et de projeter sa destinée propre et celles des autres.
La responsabilité est dès lors immense tant pour le leader qui tient le destin de plusieurs dans son esprit et entre ses mains, que pour la multitude qui ajoute foi à son esprit et donne du crédit à cette réalité projetée. Le leader deviendra un leader visionnaire si l’écart, c’est-à-dire la distance, entre sa vision et la réalité manifestée est la plus étroite possible.
C’est ce type de leader qui est à l’origine du boom économique et l’essor politique, industriel, social et culturel de nombreux territoires de par le monde. Si les exemples de Singapour, de Hong-Kong, de Taiwan, de la Corée du Sud ou de la Malaisie nous donnent d’attester l’expression de divers visages du leadership visionnaire, plus proche de nous, ceux du Ghana, du Rwanda ou de l’Île-Maurice semblent tout aussi dignes d’intérêt.
L’Afrique est en grande partie en panne de leadership, du leadership visionnaire. Ce style de leadership a des effets très positifs sur l’imaginaire des peuples, la construction de nouveaux référentiels fédérateurs autour desquels la jeunesse africaine se bâtirait des repères solides, de nouveaux schèmes de pensée nécessaires à l’acceptation de
soi, à la confiance en soi pour l’affirmation de soi dans un monde complexe.
Il apporte lumière, rêve, espérance, innovation, créativité et inventivité. Il donne sens, énergie et force, dynamise, mobilise et favorise l’engagement. Grâce à un management habile, le leadership visionnaire peut inventer et donner corps à un futur radieux dans lequel tout Africain serait heureux d’habiter.
Dans un continent jeune et désorienté par des décennies d’impérialismes aliénants, de dictatures sourdes et absurdes, de systèmes clientélistes, ploutocratiques et de mauvaise gouvernance criarde, les peuples ont besoin de voies et de sens, et donc de guides, c’est-à-dire de leaders visionnaires… ».
N.R.M
Les Etats Unis mènent des raids de représailles sur les bases pro – Iran
L’armée américaine a lancé dimanche une série de raids contre des bases d’une faction armée pro-Iran, tuant 15 combattants, deux jours après une attaque à la roquette qui a tué pour la première fois, un Américain en Irak.
Quelques heures après ces raids, quatre roquettes se sont abattues près d’une base abritant des soldats américains non loin de Bagdad, a indiqué un responsable des services de sécurité.
Une escalade sans précédent
Les frappes contre des bases et des stocks d’armes des brigades du Hezbollah à la frontière entre Irak et Syrie interviennent après deux mois d’une escalade sans précédent dans les tirs de roquettes contre les intérêts américains en Irak, pays en pleine révolte contre le pouvoir et son parrain iranien alors que Washington est désormais, politiquement, aux abonnés absents. Elles visent, a assuré le porte-parole du Pentagone, Jonathan Hoffman, à « affaiblir les capacités des brigades du Hezbollah à mener de futures attaques ».
Car depuis le 28 octobre, onze attaques ont visé des bases militaires irakiennes où sont postés des soldats ou des diplomates américains et jusqu’à l’ambassade américaine dans l’ultra-sécurisée Zone verte de Bagdad. Les dix premières attaques ont fait un mort et des blessés dans les rangs des militaires irakiens, ainsi que des dégâts matériels, mais celle de vendredi soir a marqué un tournant.
Un sous-traitant américain tué
Non seulement elle a tué un sous-traitant américain mais, pour la première fois, 36 roquettes se sont abattues sur une seule et même base où sont postés des soldats américains, rapporte une source américaine.
Et les projectiles ont visé la base K1 à Kirkouk, zone pétrolière au nord de Bagdad que le Kurdistan dispute aux autorités fédérales, avec une précision inédite. « Les tirs ont visé précisément la zone où se trouvent les Américains, près de la salle de réunion », a indiqué un responsable irakien à l’AFP au moment même où de hauts commandants de la police irakienne et de la coalition internationale antidjihadistes auraient dû s’y retrouver.
Ils devaient diriger une vaste opération dans des zones montagneuses où se terrent toujours des cellules du groupe Etat islamique (EI), annulée au dernier moment en raison de conditions météorologiques défavorables, selon la police.
Les brigades du Hezbollah accusées
Pour plusieurs de ces attaques, des sources américaines ont accusé les brigades du Hezbollah, une des factions pro-Iran du Hachd al-Chaabi irakien, coalition de paramilitaires formée pour lutter contre les djihadistes et désormais intégrée aux forces de sécurité irakiennes.
Les brigades du Hezbollah, puissamment armées, entraînées et financées par l’Iran, opèrent pour partie au sein du Hachd – donc des troupes régulières irakiennes - et pour partie indépendamment, notamment en Syrie, où elles servent de supplétifs aux forces du régime de Bachar al-Assad.
Un responsable au sein du Hachd al-Chaabi a affirmé à l’AFP, sous le couvert de l’anonymat, qu’au moins 15 combattants du Hachd, dont des commandants, avaient été tués dans ses frappes menées dans l’ouest de la province désertique d’al-Anbar qui va de Bagdad à la frontière syrienne.
Ne s’agit – il pas ici d’exactions ? Qu’est ce qui peut expliquer que pour un américain tué en temps de guerre, des dizaines de personnes soient tuées en signe de représailles ?
N.R.M
Selon Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale, ils ont été arrêtés à bord d’une ambulance d’une agence humanitaire.
Les Forces de défense et de sécurité ont récemment mis la main sur trois personnes considérées comme des terroristes. Cette information a été donnée par Paul Atanga Nji, le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). C’était le 28 décembre 2019 alors qu’il parlait de l’envoi d’un nouveau convoi humanitaire décidé par le Président de la République Paul Biya. «Au Sud-Ouest, les Forces de défense et de sécurité ont intercepté une ambulance d’une agence humanitaire transportant trois dangereux terroristes recherchés par les services de sécurité, ainsi que 3 kalachnikovs et 2 caisses de munitions», a déclaré le Minat. Le Ministre dans sa prise de parole, n’a ni révélé l’identité de ces présumés terroristes, ni donner le nom de l’agence humanitaire concernée, encore moins la zone d’interception ainsi que la date des faits.
D’après Paul Atanga Nji, outre cet arrêt susmentionné, les Forces de défense et de sécurité ont déjà eu à intercepter dans un convoi d’un partenaire humanitaire, des caisses de munitions. «Il n’y a pas très longtemps, les forces de défense et de sécurité ont effectué un contrôle inopiné dans un convoi humanitaire d’un partenaire humanitaire. Il y avait dans ce camion, du riz, du savon, boîtes de conserve etc. Paradoxalement, il y avait dans ce camion, 3 caisses de munitions, des paires de jumelles, des téléphones Android etc», a-t-il déclaré.
Du fait donc, de ces situations sus mentionnées, le Minat appelle les partenaires du Cameroun qui interviennent dans les régions anglophones, à faire preuve de plus de transparence et plus de responsabilité dans la conduite de leurs opérations. Il a également pour une énième fois indiqué que les déclarations avancées par les Organisations non gouvernementales (Ong), en ce qui concerne le nombre de déplacés internes est faux. Ce nombre avancé par cette Ong est 600 000.
Liliane N.
Il s’agit d’Ernest Mouen Dibounje, cadre du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais dans la Région du Littoral.
L’homme qui est le candidat à la députation du parti proche du pouvoir, dans la circonscription du Wouri-Est est par ailleurs Chef de 3e degré de Kotto village, dans l’arrondissement de Douala 5e.
L’on ne sait pas grand-chose d’Ernest Mouen Dibounje, en dehors du fait qu’après avoir pris sa retraire au sein de l’entreprise CCC, Il va se lancer dans des affaires, avec plus ou moins de bonheur et, quelques mois après, répondre à l’appel de la politique. Au sein de cette formation, il a peu à peu gravi les échelons, avant que ses camarades ne portent leur choix sur sa personne et lui demandent de remplacer, presque qu’au pied levé, Hervé Emmanuel Nkom, dont la candidature avait été rejetée par le Conseil constitutionnel. Les membres de cette institution l’ont accusé d’avoir une double nationalité.
Le combat continue pour la préservation de l’Unité Nationale
Même s’il pointe un doigt accusateur sur le Social Democratic front (SDF), Hervé Emmanuel Nkom, défenseur passionné du parti du renouveau, a déclaré que « respecte la décision sans recours du Conseil constitutionnel. C’est injuste mais j’accepte. Le Conseil constitutionnel, ce n’est pas la Cour suprême. Le Conseil constitutionnel est une instance politique. Il juge des opportunités politiques…».
Alors qu’il était interrogé par d’autres journalistes, Le membre titulaire du comité central du RDPC et promoteur de la Fondation « Don’t Touch Cameroon ». Au sein de cette structure, il a résolu de tout mettre en œuvre afin de barrer la voie aux promoteurs de la guerre, du chaos afin de rendre le Cameroun ingouvernable : « Il y’a, depuis le début de la guerre dans le Nord et le Sud Ouest, des entrepreneurs du chaos qui veulent mettre en mal, l’existence même du Cameroun. Pour moi et pour ceux qui me font l’honneur de m’accompagner dans cette aventure, tout est discutable, sauf la menace sur ce que nous avons de commun, universellement éternel, c’est le Cameroun…Plusieurs axes définissent nos actions au quotidien et chacune d’elle vise le même objectif, développer notre pays chacun selon son potentiel… ».
Il faut se tenir prêt pour le jour J
A quelques semaines du lancement de la campagne, chaque formation politique affûte ses armes afin de convaincre les électeurs. Et pour certains observateurs, « malgré les moyens dont ils disposent notamment avec l’aide de l’appareil étatique, les candidats du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, parti proche du pouvoir, auront du répondant en face, car l’opposition n’entend plus se laisser marcher dessus. Le peuple a soif de changement… ».
Nicole Ricci Minyem
Une offensive de « Grande Envergure » sur la terre nigériane, et à laquelle prenait part, les éléments du Bataillon d’Intervention Rapide selon des sources sécuritaires concordantes
« Les forces camerounaises de la FMM et le Bataillon d’intervention rapide (Bir, une unité d’élite de l’armée camerounaise), ont lancé depuis jeudi soir une offensive terrestre d’envergure en territoire nigérian… Cette opération terrestre devrait conduire l’armée camerounaise de la FMM, au cœur de la forêt de Sambisa qui abrite des camps d’entrainement des terroristes de boko haram… ».
Les mêmes sources indiquent que « En début de week end, l’armée a ratissé le long de la frontière jusqu’à la ville de Bama… ».
Cette opération de « Grande Envergure » est une réponse, à la recrudescence des attaques menées par les éléments du groupe islamique basé en Afrique de l’Ouest, dont l’iswap, faction de boko haram affilié à l’Ei. Il y’a quelques jours, ces assaillants ont tenté de faire une énième incursion dans la zone de Darak et fort heureusement, ils ont été refrénés dans leurs sombres desseins par les militaires.
De gros moyens déployés pour venir à bout des terroristes
Au cours des derniers mois, les assaillants ont semblé reprendre du poil de la bête et, les invasions se sont multipliées aussi bien au niveau de l’armée qu’au sein des instances de décision. Chaque pays entend mettre les moyens qu’il faut, afin de freiner les sordides ambitions de ces hommes sans foi ni lois, qui se nourrissent allègrement du sang de leurs innocentes victimes.
Aujourd’hui, plus que par le passé, la contribution des populations est fortement saluée aussi bien par les pouvoirs publics que par cette armée qui a réussi à démanteler plusieurs camps appartenant aux terroristes, grâce aux renseignements donnés par ceux qui refusent désormais d’être des proies faciles pour ces hors la loi.
Les pouvoirs publics, notamment au Cameroun, accordent des moyens aux comités de vigilance. Un soutien salué par ces derniers, comme on a pu le voir au cours des derniers mois.
Une mauvaise graine qui refuse de mourir
Ils sont abattus par dizaine, comme le révèlent les médias et pourtant, ils donnent l’impression de ne point s’arrêter de croître. Armés jusqu’aux dents, drogués et imprégnés des croyances païennes qui leurs donnent l’impression d’être immortels, ils utilisent malheureusement de jeunes gens qu’ils positionnent devant les lignes de combat tandis qu’ils se tiennent à l’écart.
Vivement que cette opération de « Grandes Envergures » donnent les résultats escomptés pour que les uns et les autres circulent et vivent librement, partout où ils le souhaitent…
Nicole Ricci Minyem
Ils ont été copieusement battus par les populations et autres badauds et n’ont eu la vie sauve que grâce à l’intervention des forces de l’ordre
Comme tous les dimanches soir, le lieu dit Terminus Mimboman, l’un des quartiers de la cité capitale grouille de monde. Ce sont les femmes qui sortent des réunions, d’autres qui reviennent du marché ou encore de la messe du soir. Il y’a aussi ces autres personnes qui veulent prendre « la séparante » dans un débit de boissons ou encore accompagné un visiteur.
La présence de tout ce beau monde dans la rue, surtout en cette période de cassation de caisse au sein des réunions et autres tontines suscite la convoitise de ceux qui ont décidé d’avoir pour profession « voleur ». Ils se mêlent aux nobles citoyens, se croyant plus malins que les autres et, faisant fi de la présence des forces de maintien de l’ordre qui depuis quelques jours, sont pourtant présents.
C’est dans cette ambiance que les deux bandits, à bord d’une moto et appréhendés ce Dimanche soir, ont tenté de s’accaparer du sac de la dame. Se sentant tirer vers l’avant, la femme s’est agrippée sur la chaîne passée sous l’un de ses bras et autour de son cou. Elle aurait pu être entraînée et, ce sont ses cris qui ont sonné l’alarme. Malgré le vacarme et les bruits du klaxon, elle s’est mise à crier « Oh voleur, oh voleur, ils veulent arracher mon sac, arrêtez les … ».
Voyant que la femme résistait, celui qui était assis derrière a sorti un couteau et a voulu peut être poignardé la propriétaire du sac afin de l’inciter à lâcher prise mais, rien à faire.
Il n’est pas évident de raconter ce qui s’est passé par la suite mais, toujours est il que la moto est tombée, entraînant ses deux passagers. Ils n’ont pas eu le temps de se lever que déjà, les coups pleuvaient sur eux.
En plus de ceux qui attendaient le taxi, les passants et les conducteurs de moto n’ont pas manqué de leur donner une leçon qu’ils ne vont pas oublier de sitôt et, n’eut été l’intervention des forces de maintien de l’ordre, ils seraient certainement passés de vie à trépas.
En cette période de fête de fin d’année, la vigilance est de mise et, il est demandé à chacun, surtout aux dames de bien tenir leurs sacs, qu’elles soient à pied ou à bord des taxis et autres véhicules. Il suffit d’un moment d’inattention pour que les bandits passent à l’action et les dépossèdent de leurs biens.
Vigilance.
Nicole Ricci Minyem
Après sa participation à l’émission « club d’élites » ce Dimanche, le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a fait une mise au point et croit savoir que « Plus de 50 ans après l'indépendance, il faut désormais voler monétairement de ses propres ailes ».
« J'ai lu avec beaucoup d'attention les réactions des camarades sur les réseaux sociaux, après ma sortie à propos de L'ÉCO sur le plateau de vision 4, ce dimanche 29 décembre 2019. Si certains ont bien compris mon exposé, d’autres en revanche, ont exprimé une relative confusion. A ces derniers, je rappelle ceci, notre position de principe.
Accéder à la souveraineté monétaire est une priorité pour nous. C'est un corollaire de l'indépendance. Plus de 50 ans après l'indépendance, il faut désormais « voler monétairement de ses propres ailes ».
Toutefois, cet objectif dans un contexte mondialisé commande immanquablement des préalables. Ceux-ci pour l'essentiel, portent sur des ajustements endogènes, notamment en ce qui concerne la gouvernance, la rigueur, la production. Car la monnaie à elle seule, même souveraine, ne crée pas du développement. La situation économique de plusieurs pays en Afrique l'illustre à suffisance.
Il faut donc des leaders politiques, légitimement élus, qui ont une réelle vision pour leurs pays, et une feuille de route claire.
En rapport avec les autres États, il y a plusieurs cas de figures.
L'hypothèse à haut risque qui consiste à refuser toute concertation préalable avec les autres États de la sous-région Cemac et à faire cavalier seul. Cette démarche peut être très satisfaisante si les préalables endogènes sont remplis et solides pour que la confiance soit entretenue.
L'hypothèse de la concertation qui aboutit à une monnaie commune en préservant la zone monétaire qui existe.
L'hypothèse de la concertation qui élargit la zone monétaire jusqu'à la CEAC et pourquoi pas jusqu'en Afrique de l'Ouest, rejoignant ainsi le projet de l'union Africaine. Et dans cette approche concertée il est toujours judicieux d'aller par étape. Les enjeux politiques n'étant pas toujours convergents entre États. C'est pour cela que nous avons proposé en 2018 le changement de nom d'abord, la révision du taux de rétention de nos devises à la baisse etc.
Dans tous les cas de figures, il faut une méthode. Nos pays sont souverains et ont le pouvoir de décider de leur destin. Il est donc de mon point de vue injustifié d'une part, de penser demander l'autorisation de la France et d'autre part, de jeter l'anathème sur la France. Evoquer tout le temps la France chaque fois qu'on évoque la question de la souveraineté monétaire est très étonnant.
Ce pays est partie à l'accord monétaire actuel auquel nous avons librement consenti et dans lequel, nous lui avons donné le rôle de garant de la parité fixe. Si nous renonçons à la parité fixe, nous pourrons tout naturellement arrimer la monnaie souveraine à l'EURO ou à une autre monnaie du panier de devises. Dans tous les cas il faudra signer un nouvel accord monétaire avec une autre grande puissance ou avec l'UE. Le droit international prévoit des mécanismes de révision ou de retrait d'un traité. C'est donc à nous de décider. Et sur ce point nous sommes constants.
Venant à la question de l'ECO (version Ouattara), sous réserve des récriminations exprimées par ses pairs de la Cedeao et de l'Uemoa (?) sur sa démarche unilatérale (?), obtenir une révision de l'accord monétaire qui consacre le changement de nom, le retrait de la France de la banque centrale, la fermeture du compte d'opération, ce sont là d'incontestables et indiscutables avancées qui peuvent être capitalisées dans la dynamique vers la souveraineté effective.
Le dire ne plaît certainement pas à ceux qui pensent qu'il faut noyer notre incapacité de nous assumer ou de choisir des leaders visionnaires, dans la diabolisation de la France ou de ceux qui s'affichent avec la France. Arrêtons d'utiliser l'hyper puissance de la France comme cache-sexe! C'est même un aveu d'impotence intellectuelle et stratégique. Ca enflamme les passions certes, mais c'est inefficient. Prenons-nous en charge. La France est un pays comme un autre avec lequel le Cameroun aura toujours la liberté d'entretenir des relations de coopération. Le débat est donc ailleurs. Il est dans l'action pensée et programmatique. Trêve de paresse! »
N.R.M