Le Mouvement All Must Go indique que ce boycott vise à réclamer les droits des jeunes.
Le 11 février 2020, les jeunes seront appelés à célébrer la fête qui leur est dédiée. Alors qu’on est rendu à près de deux mois de la célébration de cette fête, le Mouvement All Must Go demande aux jeunes de ne pas y prendre part. Il évoque deux raisons pour justifier son appel. All Must Go croit fermement que le boycott est le meilleur moyen que les jeunes ont pour réclamer leur droit. Deuxièmement, le boycott doit être appliqué pour demander le renouvellement de la classe politique dirigeante actuelle.
Le Mouvement All Must Go en plus d’appeler au boycott de la prochaine fête de la jeunesse, convie toute personne éprise de justice sociale, à une mobilisation générale et pacifique. Dans sa correspondance dont nous avons eu connaissance, il est dit que cette mobilisation aura lieu le 11 février 2020 à Yaoundé et sur toute l’étendue du territoire.
«Les élites traditionnelles ont échoué. Le Cameroun a besoin d’avancer. C’est l’heure du grand changement pour le renouvellement complet de l’élite politique et son remplacement par une nouvelle classe. Le temps du départ de l’ancienne élite qui a failli est arrivé. Agissons pacifiquement pour sauver les Générations Futures et les plus pauvres. Que Dieu bénisse le Cameroun», a écrit le Mouvement.
Il faut souligner que la fête de la jeunesse fait partie des célébrations importantes au Cameroun. La toute première a eu lieu en 1966. Elle est née d’une volonté de rapprocher les jeunes du Cameroun oriental (francophone) et du Cameroun occidental. Au départ, la fête était célébrée durant tout le mois de février. Les choses ont changé à cause des raisons économiques et scolaires. Aujourd’hui, ses activités sont programmées sur une période d’une semaine.
Liliane N.