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Cabral Libii parle de l’Eco : Selon lui, les pays de l’Afrique doivent désormais s’assumer

lundi, 30 décembre 2019 09:23 N.R.M

Après sa participation à l’émission « club d’élites » ce Dimanche, le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a fait une mise au point et croit savoir que « Plus de 50 ans après l'indépendance, il faut désormais voler monétairement de ses propres ailes ».

 

« J'ai lu avec beaucoup d'attention les réactions des camarades sur les réseaux sociaux, après ma sortie à propos de L'ÉCO sur le plateau de vision 4, ce dimanche 29 décembre 2019. Si certains ont bien compris mon exposé, d’autres en revanche, ont exprimé une relative confusion. A ces derniers, je rappelle ceci, notre position de principe.

Accéder à la souveraineté monétaire est une priorité pour nous. C'est un corollaire de l'indépendance. Plus de 50 ans après l'indépendance, il faut désormais « voler monétairement de ses propres ailes ».

Toutefois, cet objectif dans un contexte mondialisé commande immanquablement des préalables. Ceux-ci pour l'essentiel, portent sur des ajustements endogènes, notamment en ce qui concerne la gouvernance, la rigueur, la production. Car la monnaie à elle seule, même souveraine, ne crée pas du développement. La situation économique de plusieurs pays en Afrique l'illustre à suffisance.

 

Il faut donc des leaders politiques, légitimement élus, qui ont une réelle vision pour leurs pays, et une feuille de route claire.
En rapport avec les autres États, il y a plusieurs cas de figures.
L'hypothèse à haut risque qui consiste à refuser toute concertation préalable avec les autres États de la sous-région Cemac et à faire cavalier seul. Cette démarche peut être très satisfaisante si les préalables endogènes sont remplis et solides pour que la confiance soit entretenue.
L'hypothèse de la concertation qui aboutit à une monnaie commune en préservant la zone monétaire qui existe.

L'hypothèse de la concertation qui élargit la zone monétaire jusqu'à la CEAC et pourquoi pas jusqu'en Afrique de l'Ouest, rejoignant ainsi le projet de l'union Africaine. Et dans cette approche concertée il est toujours judicieux d'aller par étape. Les enjeux politiques n'étant pas toujours convergents entre États. C'est pour cela que nous avons proposé en 2018 le changement de nom d'abord, la révision du taux de rétention de nos devises à la baisse etc.

 

Dans tous les cas de figures, il faut une méthode. Nos pays sont souverains et ont le pouvoir de décider de leur destin. Il est donc de mon point de vue injustifié d'une part, de penser demander l'autorisation de la France et d'autre part, de jeter l'anathème sur la France. Evoquer tout le temps la France chaque fois qu'on évoque la question de la souveraineté monétaire est très étonnant.

 

Ce pays est partie à l'accord monétaire actuel auquel nous avons librement consenti et dans lequel, nous lui avons donné le rôle de garant de la parité fixe. Si nous renonçons à la parité fixe, nous pourrons tout naturellement arrimer la monnaie souveraine à l'EURO ou à une autre monnaie du panier de devises. Dans tous les cas il faudra signer un nouvel accord monétaire avec une autre grande puissance ou avec l'UE. Le droit international prévoit des mécanismes de révision ou de retrait d'un traité. C'est donc à nous de décider. Et sur ce point nous sommes constants.

 

Venant à la question de l'ECO (version Ouattara), sous réserve des récriminations exprimées par ses pairs de la Cedeao et de l'Uemoa (?) sur sa démarche unilatérale (?), obtenir une révision de l'accord monétaire qui consacre le changement de nom, le retrait de la France de la banque centrale, la fermeture du compte d'opération, ce sont là d'incontestables et indiscutables avancées qui peuvent être capitalisées dans la dynamique vers la souveraineté effective.

 

Le dire ne plaît certainement pas à ceux qui pensent qu'il faut noyer notre incapacité de nous assumer ou de choisir des leaders visionnaires, dans la diabolisation de la France ou de ceux qui s'affichent avec la France. Arrêtons d'utiliser l'hyper puissance de la France comme cache-sexe! C'est même un aveu d'impotence intellectuelle et stratégique. Ca enflamme les passions certes, mais c'est inefficient. Prenons-nous en charge. La France est un pays comme un autre avec lequel le Cameroun aura toujours la liberté d'entretenir des relations de coopération. Le débat est donc ailleurs. Il est dans l'action pensée et programmatique. Trêve de paresse! »

 

 

N.R.M

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