Il s’agit d’Ernest Mouen Dibounje, cadre du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais dans la Région du Littoral.
L’homme qui est le candidat à la députation du parti proche du pouvoir, dans la circonscription du Wouri-Est est par ailleurs Chef de 3e degré de Kotto village, dans l’arrondissement de Douala 5e.
L’on ne sait pas grand-chose d’Ernest Mouen Dibounje, en dehors du fait qu’après avoir pris sa retraire au sein de l’entreprise CCC, Il va se lancer dans des affaires, avec plus ou moins de bonheur et, quelques mois après, répondre à l’appel de la politique. Au sein de cette formation, il a peu à peu gravi les échelons, avant que ses camarades ne portent leur choix sur sa personne et lui demandent de remplacer, presque qu’au pied levé, Hervé Emmanuel Nkom, dont la candidature avait été rejetée par le Conseil constitutionnel. Les membres de cette institution l’ont accusé d’avoir une double nationalité.
Le combat continue pour la préservation de l’Unité Nationale
Même s’il pointe un doigt accusateur sur le Social Democratic front (SDF), Hervé Emmanuel Nkom, défenseur passionné du parti du renouveau, a déclaré que « respecte la décision sans recours du Conseil constitutionnel. C’est injuste mais j’accepte. Le Conseil constitutionnel, ce n’est pas la Cour suprême. Le Conseil constitutionnel est une instance politique. Il juge des opportunités politiques…».
Alors qu’il était interrogé par d’autres journalistes, Le membre titulaire du comité central du RDPC et promoteur de la Fondation « Don’t Touch Cameroon ». Au sein de cette structure, il a résolu de tout mettre en œuvre afin de barrer la voie aux promoteurs de la guerre, du chaos afin de rendre le Cameroun ingouvernable : « Il y’a, depuis le début de la guerre dans le Nord et le Sud Ouest, des entrepreneurs du chaos qui veulent mettre en mal, l’existence même du Cameroun. Pour moi et pour ceux qui me font l’honneur de m’accompagner dans cette aventure, tout est discutable, sauf la menace sur ce que nous avons de commun, universellement éternel, c’est le Cameroun…Plusieurs axes définissent nos actions au quotidien et chacune d’elle vise le même objectif, développer notre pays chacun selon son potentiel… ».
Il faut se tenir prêt pour le jour J
A quelques semaines du lancement de la campagne, chaque formation politique affûte ses armes afin de convaincre les électeurs. Et pour certains observateurs, « malgré les moyens dont ils disposent notamment avec l’aide de l’appareil étatique, les candidats du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, parti proche du pouvoir, auront du répondant en face, car l’opposition n’entend plus se laisser marcher dessus. Le peuple a soif de changement… ».
Nicole Ricci Minyem