Quelle image ? Et, ils sont nombreux qui se sont posés cette question, en voyant des vidéos circuler sur la toile.
Le candidat pour un autre mandat de député aux couleurs du Social Democratic Front dans la circonscription de Wouri-Est (Douala 3 et 5) a posé cette action, lors du lancement de sa campagne en vue des législatives du 09 Février 2020 au carrefour Bonaloka.
Peut être encouragé par la foule qui l’acclamait Jean Michal Nintcheu a trouvé opportun de sauter sur les pagnes du parti proche au pouvoir et ayant comme flocage, le visage du Président de la République et président national du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.
Une attitude qui a suscité le courroux des militants de cette formation politique
« Pourquoi êtes vous surpris ? Depuis que ce monsieur est député, qu’avez- vous vu qu’il ait fait concrètement ? Quel est le bilan qu’il peut valablement vous proposer ? Aucun. Alors, pour se donner un peu de contenance il fallait bien qu’il fasse quelque chose qui pour lui revêt une quelconque symbolique mais, malheureusement, cela démontre uniquement la nature de l’individu et, je ne pense pas que logiquement, il faille faire confiance à un tel homme politique et je reste poli… », a écrit Aloïs Ntamack, vendeur d’ananas.
« Je ne sais pas s’il faille s’appesantir sur l’action de ce député mais, on ne peut s’attendre à autre chose de ce qui se présente aujourd’hui comme des hommes politiques mais pour ma part, je ne suis pas surprise. Fort heureusement, nous avons les dirigeants que nous avons mais, je suis certaine que si on donne le pouvoir à ces gens, on va vivre le véritable enfer au Cameroun…Il est évident pour moi que je ne peux donner ma voix à un individu pareil. Tu ne peux solliciter le suffrage des camerounais et croire que tu vas manquer du respect à tes contradicteurs… », laisse entendre Clarisse Mendo, militante d’un parti politique.
C’est un autre son de cloche au sein des rangs du SDF
Ses partisans, comme pour justifier cette action, affirme que : « On n’a pas vu autant de réactions lorsque le président de l’Assemblée nationale a déchiré les effigies du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ... Évitez – nous ces emportements de deux poids – deux mesures. Nous avons vu la même chose avec certains membres du gouvernement à l’instar de Mounouna Foutsou et du Dr Taïga... ».
C’est au cours de ce meeting de lancement que le SDF a procédé à l’installation de quelques 200 militants du RDPC qui viennent de rejoindre le parti de Ni John Fru Ndi.
Nicole Ricci Minyem
Dans une correspondance Jules Pascal Coly, prêtre sénégalais émet quelques réserves face à la position et à la décision prises par le Président ivoirien qui a opté pour l’Eco depuis quelques semaines déjà
Sa déclaration :
« Monsieur le Président de la République de la Côte d’Ivoire, ancien vice-gouverneur et ancien-gouverneur de la BCEAO, ancien Directeur Général du FMI pour l’Afrique, ancien Conseiller économique de 120 pays à travers le monde qui ont tous sombré dans la faillite.
Monsieur le Président,
Lors de votre intervention sur les médias, vous avez affirmé que : le Franc CFA est une monnaie africaine depuis 1960, c’est une propriété des Africains. Que le débat sur le FCFA est un faux débat.
« Un brevet est déposé par la France sur le FCFA. Elle est propriétaire du FCFA et bailleur, elle nous la loue. Tout simplement parce que battre monnaie relève purement de la volonté du peuple ou bien de ses représentants. »
Nous sommes une fois de plus dans l’obligation de vous enseigner sur les fondements d’une monnaie et l’histoire du FCFA. Au plan juridique, « la propriété « est » le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue » (article 544 du Code civil français). Permettez-nous de vous informer que le FCFA ne nous appartient pas !
Un brevet est déposé par la France sur le FCFA. Elle est propriétaire du FCFA et bailleur, elle nous la loue. Tout simplement parce que battre monnaie relève purement de la volonté du peuple ou bien de ses représentants.
Il existe trois classes de citoyens qui interviennent dans la création d’une monnaie, ce sont :
1-) Les experts qui mettent leur expertise au service du politique pour l’intérêt du peuple, pour démontrer les avantages et les inconvénients d’avoir une monnaie propre au peuple.
2-) Le politique, à son tour, étudie le contexte géopolitique nationale et internationale, les capacités du peuple à assurer la survie d’une monnaie souveraine, l’observation de critères de convergence quand il s’agit d’une Union Monétaire, c’est à dire l’appartenance à une Zone Monétaire Optimale (ZMO) (selon les termes de Mendel 1961)…
Le politique, n’ayant pas le dernier mot, fait appel à l’unique souverain: Le Peuple.
3-) Le peuple, en dernier ressort, par référendum ou par ses représentants, décide si oui ou non il veut sa monnaie.
Exemple: Le 20 septembre 1992, avant que la France ne rejette le franc français pour l’Euro, le peuple français a été appelé par référendum et à 51%, le peuple français a rejeté le Franc français pour l’Euro.
Nous avons vu tout récemment la Grèce qui a fait pareil pour rejeter l’Euro.
Nous avons parcouru toutes les constitutions des pays africains du FCFA, il n’existe, dans aucune constitution, ni dans aucun journal officiel un seul article ni un seul décret qui reconnaissent le Franc CFA comme étant la monnaie du peuple africain.
Le Franc CFA n’est pas un héritage colonial mais une monnaie coloniale contrairement à la langue française qui est reconnue dans toutes les constitutions des pays africains francophones comme étant la langue officielle.
Le seul décret au monde qui reconnait le FCFA, c’est : l’article 3 du décret N° 45-0136 du 26 décembre 1945. Les signataires de ce décret furent : Charles de GAULLE, Président du Gouvernement provisoire, René PLEVEN, Ministre des Finances et Jacques Soustelle, Ministre des Colonies.
Monsieur le Président,
Nous vous informons également que la BCEAO que vous aviez dirigée en tant qu’employé du trésor français, n’est pas juridiquement reconnue sur le marché international et la France seule a le pouvoir de vendre et d’acheter le franc CFA sur l’échiquier international.
La BCEAO n’a jamais participé à la Conférence internationale sur la monnaie organisée par le FMI. Les Zones CFA ont toujours été représentées par la France chaque première semaine du Mois d’Octobre de chaque année de la Conférence internationale sur les monnaies. Et Pour mémoire :
1-) Le rapport d’information N° 2907 produit par l’Assemblée Nationale de France dit que c’est : « La Banque de France qui achète et vend quotidiennement les devises sur le marché des changes pour le compte des Institutions d’émission africaines »
2-) Edouard Balladur, ancien Ministre d’État de l’Économie, des Finances et de la Privatisation et ancien Premier Ministre français, disait que : « le FCFA a été dévalué à l’initiative de la France »
3-) Le Vendredi 30 Septembre 2016 à Bercy, le Ministre de l’Economie et des Finances français, Michel Sapin avait réuni ses homologues des 14 Pays du Franc CFA pour « échanger sur les grands enjeux économiques et monétaires d’intérêt commun ».
Cette rencontre avait un autre objectif : les tenir informés de la tenue des assemblées du FMI et de la Banque mondiale organisées dans la première semaine du mois d’octobre 2016 avec la participation de toutes les monnaies officielles du monde entier à Washington avec pour thème: “Croissance, investissement, développement…“ Le grand absent représenté par la France était : le franc CFA, une monnaie au service de la France depuis plus de soixante-dix ans.
Monsieur le Président, vous nous parlez de la technicité de la monnaie et de sa stabilité. Voyons le point de vue de ceux qui ont créé le FCFA
Le même Édouard Balladur disait que: « la monnaie n’est pas un sujet technique, mais un sujet politique qui touche à la souveraineté et à l’indépendance des États ».
Dans la Constitution des États-Unis d’Amérique, Section 8 de l’article 1 : « Le Congrès aura le pouvoir de battre monnaie, d’en déterminer la valeur. »
Thomas Jefferson, le 3ème président des États-Unis, déclarait : « Une banque centrale privée qui émet la monnaie publique du peuple est une menace plus grave pour sa liberté qu’une armée dressée. »
Va-t-on continuer à fabriquer l’ECO en France ? La question que Ouattara et Macron évitent.
En 1791 : « Si les colonies américaines permettent d’aventure aux banques privées de contrôler l‘émission de la monnaie, alors ces banques passeront par l‘inflation puis la déflation pour priver le peuple de ses biens. Jusqu'à ce qu’un matin, leurs enfants se réveillent en ayant perdu leur maison et les terres que leurs pères avaient exploitées ».
Monsieur le Président,
Les textes économiques sur lesquels vous vous basez pour défendre le Franc CFA ont été tous élaborés par la France. Et jusqu'aujourd’hui, la BCEAO, la BEAC, la BCC sont les seules Banques Centrales au Monde qui n’ont pas le droit de garder leur or en leur sein faisant ainsi de la France la 5ème réserve d’or au Monde derrière l’Italie.
Si vraiment, les autorités françaises étaient intelligentes, elles auraient pu choisir quelqu'un d’autre pour défendre le FCFA.
Nous n’avons pas encore croisé une seule phrase qui parle d’économie dans un article publié par vous. Vous n’aviez jamais été paraphrasé dans une école d’économie. Les 120 pays dans lesquels vous aviez été conseillé économique sont les derniers au monde dans le classement.
Bonne lecture, Monsieur le Président ».
N.R.M
Le Code pénal en vigueur prévoit la prison et le paiement des amendes pour toute personne qui empêcherait une autre d’aller voter ou influencerait son vote.
La loi est contre l’influence du vote d’un électeur. Elle est contre ceux qui empêchent les électeurs de se rendre aux urnes. Le Code pénal dans son chapitre II intitulé des atteintes à la Constitution, section titrée Délits électoraux et dans son article 123 portant corruption et violences dispose que (1) « est puni de la détention de trois mois à deux ans et d’une amende de 10000 à 100000 francs ou de l’une de ce deux peines seulement celui qui : a) par l’octroi ou par la promesse d’un avantage particulier de quelque nature qu’il soit ou b) par voies de fait ou menace d’un dommage particulier quelconque, influence le vote d’un électeur ou le détermine à s'abstenir. (2) Lorsque le vote influencé est celui d’un collège électoral ou d’une fraction de ce collège, le minimum de la peine de détention est de six mois et celui de l’amende de 20000 francs ».
Cela revient à dire qu’il est risqué d’amener les électeurs à ne pas aller aux urnes. La loi n’enlève pas au citoyen le droit de ne pas vouloir prendre part aux élections. Par exemple Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a décidé de boycotter les prochaines élections législatives et municipales, c’est son droit le plus absolu. Edith Kah Walla du Cameroon people’s party a aussi décidé de ne pas prendre part au double scrutin prévu pour le 9 février 2020. C’est son droit le plus absolu.
Cependant il ne faut pas contraindre, amener un électeur à boycotter les élections. Il faut lui laisser l’opportunité de choisir ce qu’il va faire en son âme et conscience. Il ne faut pas influencer son vote. Il faut le laisser choisir.
Liliane N.
L’armée a sillonné quelques artères du chef-lieu de la région du Nord-Ouest, ce lundi 27 janvier 2020.
C’est une action qui visait à contrecarrer le Lock down des groupes séparatistes qui sévissent dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso). L’armée a décidé de marcher dans quelques artères de la ville de Bamenda. Elle a ainsi dit non à l’opération plus connue sous le nom de villes mortes et qui est imposée aux populations par les séparatistes. Les populations la plupart du temps contraintes à se plier à ladite opération, a salué cette marche, en poussant un ouf de soulagement.
A titre de rappel, les séparatistes ont appelé les populations anglophones, les parlementaires du Noso, les élus locaux des régions suscitées, à boycotter les élections législatives et municipales du 9 février 2020. Ils ont produit un communiqué dans lequel, ils menacent les populations. Ils menacent toute personne qui irait aux urnes le jour du vote du double scrutin susmentionné. Ils ont même promis de perturber les élections locales, pour lesquelles les partis politiques en compétition se battent depuis le 25 janvier 2020, sur le terrain. Ils ont indiqué dans leur communiqué qu’ils feront un Lock down entre la période allant 07 au 12 février prochain.
L’armée a donc décidé de barrer la route aux séparatistes ce matin de lundi. Un ras-le-bol partagé par une bonne frange de la population de Bamenda qui n’en peut plus des exactions des sécessionnistes. On se souvient qu’au tout début de ce mois de janvier, les habitants de Balikumbat, localité du Nord-Ouest, très fâchés, ont détruit des camps détenus par les sécessionnistes. Selon Quetong Anderson Kongueh le Préfet du NgoKetunjia, les habitants de Balikumbat avaient réussi à mettre ma main un important stock d’armes appartenant aux séparatistes. Cette action des populations de Balikumbat faisait suite au fait qu’un conducteur de moto s’était vu arraché son engin par les Amba boys qui lui demandaient de l’argent avant de le laisser passer. Ayant dit qu’il n’avait pas de sou, ils avaient alors pris sa moto.
Liliane N.
Le Dr Théodore Nsangou, Directeur général d’Electricity development corporation a signé les conventions relatives à ce projet d’électrification rurale avec les deux entreprises adjudicataires du marché.
C’est un projet dont le coût est estimé à plus de 25 milliards de Francs Cfa. Il engage côté Cameroun, l’entreprise Electricity development corporation (Edc) et les entreprises Fabrilec SA et Steg International Services. La signature des conventions a eu lieu la semaine dernière. L’Etat y a été représenté par le Théodore Nsangou, Directeur général d’Edc. C’est au total trois contrats qui ont été signés.
Pour comprendre un peu plus de quoi il est question, il faut dire que les autorités souhaitent que 150 villages de la région du Soleil levant soient connectés au réseau électrique. Il y a donc trois marchés. Le premier revient à l’entreprise marocaine Fabrilec SA. Il consiste à la fourniture, le montage et la mise en service des réseaux moyenne et basse tension des axes Bertoua-Deng, Bertoua-Yangamo et Bélabo-Goyoum en deux lots. Le lot 1 qui est Bertoua-Deng. Les travaux devront être exécutés dans une durée de 18 mois. Le lot 2 est Bertoua-Yangamo et Bélabo-Goyou. Les travaux s’exécuteront dans une période de 20 mois.
L’entreprise tunisienne Steg International Services pour sa part, aura à faire également fourniture, le montage et la mise en service des réseaux moyenne et basse tension cependant des axes Abong Mbang-Lomié et Abong Mbang-Messamena. La durée des travaux est de 19 mois. C’est un projet important parce qu’il doit permettre de booster les activités économiques des populations de l’Est. Il doit aussi améliorer leur condition de vie. L’énergie qui sera utilisée est celle qui va être produite par l’usine de pied du barrage hydroélectrique de Lom pangar. Cette usine de pied est encore en cours de construction.
Liliane N.
D'après « 20 Minutes Monde », le négociateur en chef de l’UE Michel Barnier a mis en garde ce lundi contre le risque d’une rupture brutale des échanges entre le Royaume - Uni et l’Union européenne s’ils ne parviennent pas à s’entendre cette année sur leur future relation après le Brexit.
« La première phase est maintenant finie et nous devons tout reconstruire », a déclaré Michel Barnier à quatre jours du divorce, lors d’une conférence de presse à Dublin, où il s’est entretenu avec le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.
Risque de précipice
« A la fin de l’année (…), si nous n’avons pas d’accord, ce ne sera pas la routine habituelle et le statu quo », a-t-il poursuivi. « Nous devons affronter le risque d’être au bord du précipice, en particulier concernant le commerce ».
A défaut d’accord commercial, les relations économiques entre Bruxelles et Londres seraient régies par les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), bien moins avantageuses car elles fixent des droits de douane pour les marchandises.
Michel Barnier a également souligné que les deux parties disposent de « très peu de temps » pour aboutir durant la période de transition, courant jusqu’à fin 2020, comme le souhaite le Premier ministre britannique Boris Johnson. Outre leur relation commerciale, les deux parties devront s’entendre, sur la sécurité, l’énergie, la pêche ou encore les transports.
Michel Barnier a précisé qu’il présenterait lundi prochain un projet de mandat de négociation aux Etats membres, après l’accord de divorce qui règle les modalités de la séparation.
Alignement des règles européennes
Le mandat européen devrait être approuvé au niveau ministériel d’ici au 25 février, selon des responsables européens, permettant aux pourparlers de démarrer autour du 01er mars. Dans un discours prévu début février, Boris Johnson doit présenter ses ambitions d’arriver à un accord de libre-échange du même type que celui signé par l’UE avec le Canada récemment, sans alignement avec les règles européennes.
Mais Michel Barnier a rappelé que « le niveau d’accès » au marché unique européen dont bénéficieront les biens britanniques sera « proportionnel » au degré d’alignement du Royaume-Uni sur les règles européennes, « en particulier les règles en matière d’aides d’Etat ».
Calendrier difficile et avenir incertain
Le Premier ministre Leo Varadkar a pour sa part estimé que l’Union européenne abordait les négociations « dans une position très forte » : « nous sommes 27 pays, nous avons une population de 450 millions de personnes et le marché unique est la première économie mondiale », a-t-il dit.
Le dirigeant, qui joue son maintien à la tête du gouvernement irlandais lors de législatives anticipées le 8 février, a également jugé le calendrier « très difficile », tout en estimant « possible (…) de bâtir un partenariat très étroit ».
Accords partiels
Boris Johnson a inscrit dans la loi d’application de l’accord de divorce négocié avec l’UE, promulguée jeudi au Royaume-Uni, l’interdiction pour son gouvernement de demander une extension de la période de transition après 2020.
Dans une interview à la BBC, Leo Varadkar a mis en garde contre toute tentative de Londres de conclure des accords partiels. Il s’est toutefois engagé à travailler « jour et nuit » pour tenter de parvenir à un compromis global avant la fin de l’année : « nous ne traînerons pas des pieds ».
N.R.M
Ce dimanche, les Forces de Défense et de Sécurité ont fait une descente musclée dans la localité de Kikaikom, dans le département du Bui, Région du Nord-Ouest.
Le bilan est assez lourd. Celui qu’on présentait comme le « tout puissant général Chacha »a été neutralisé pendant cette opération conjointement menée par le Bir – Btap – Bim. L’individu qui avait juré qu’il allait empêcher la tenue du double scrutin du 09 février prochain est tombé avec vingt deux (22) de ses « scélérats ».
Dans une vidéo mise en ligne il y a quelques jours, on a vu le « général Chacha » et trois de ses acolytes qui narguaient le pouvoir de Yaoundé, et menaçant de s’en prendre à tous ceux qui « auront la malheureuse idée » de se rendre dans un bureau de vote. Peut être pour démontrer qu’il avait le potentiel humain et militaire, cet individu a adopté une attitude de défiance et d’arrogance et a indiqué dans sa vidéo que jamais, les Forces de Défense et de Sécurité ne parviendront à rétablir la quiétude dans cette localité.
Sur l’image de son cadavre, on peut lire en anglais : « Chacha est mort comme un poulet. Merci à l’Armée Camerounaise, Mkpd et aux agents chukuchuku ».
D'autres victimes en plus des dégâts matériels
Les mêmes sources indiquent qu’il y’a eu de nombreux blessés sans compter la saisine d’un nombre important de matériels militaires ; notamment 01 pistolet automatique, 05 pistolets artisanaux, 04 fusils à pompe, 18 munitions calibre 12, 04 drapeaux de ce pays imaginaire… Le camp dans lequel se refugiait ces terroristes a lui aussi été détruit.
Ce sont les individus qui sont soupçonnés d’avoir simultanément détruit trente (30) établissements d'enseignement secondaire dans le même département.
Collaboration parfaite
Ce sont les propos d'Angouem Serge, un confrère établit dans le chef lieu de la région du Nord-Ouest : « Vous avez certainement vu les images diffusées dans certaines chaînes de télévision et nous ici, nous en parlons aussi. C’est vrai qu’il y a encore des zones à risque mais, au cours des dernières semaines, les populations ont démontré qu’elles entendent entretenir une « collaboration parfaite » avec les Forces de Défense et de Sécurité. Les parents sont fatigués d’enterrer leurs enfants et, ce sont eux qui donnent des informations afin que les villages soient débarrassés de ces bandes armées dont on ignore aujourd'hui les véritables et réelles motivations. Dans les villages, ce sont les jeunes qui s’organisent au jour le jour et, notre souhait est que les élections se déroulent normalement… ».
Nicole Ricci Minyem
Ces dignitaires religieux étaient réunis ce week-end dans la salle des actes de la commune de Lagdo dans le cadre d’un séminaire de renforcement de leurs capacités pour la promotion de la stabilité et du développement social au Cameroun. C’était à l’initiative de l’Association Al-Ikhlas pour la Culture islamique et le Développement social (AICIDS).
Ils sont tous imams et prédicateurs islamiques, venus de diverses localités de Lagdo situé dans le département de la Bénoué. Conscients de la valeur ajoutée de cette plateforme d’échange, ils ont écouté avec intérêt les différents exposés à la faveur du séminaire de renforcement de leurs capacités. Il s’agit d’une initiative de l’AICIDS. Solon Halidou Boubakary, participant, c’est une première dans l'arrondissement, « les rudiments que nous avons reçus vont nous donner de la valeur, de liberté d’expression et nous serons plus que jamais engager sur la bonne voie. Il est question pour nous de sensibiliser les fidèles sur le bien fondé de la cohabitation pacifique sans lequel aucun développement n’est possible », exprime-t-il.
Bien fondé
Le présent conclave était souhaité depuis plusieurs années. Elle permet ainsi à ces dignitaires religieux, à demeurer des dignes ambassadeurs de la religion islamique en prônant la tolérance, l’amour et la cohésion pacifique. « Il est question de leurs rappeler certaines choses qu’ils font dans la routine et leur dire de faire diffuser la vraie religion. Aujourd’hui vous savez les religions font face à de nombreux fléaux notamment les réseaux sociaux où l’on retrouve très souvent du n’importe quoi », conseille Kali Seini, secrétaire général de l’association.
Saïdou Bouba, le sous-préfet de l’arrondissement de Lagdo pour sa part, a saisi l’opportunité pour appeler les participants à capitaliser les enseignements reçus. Et à quelques jours du double scrutin législatif et municipal du 09 février 2020, ces imams et prédicateurs doivent aider les populations à promouvoir l’esprit de citoyenneté. « Les gens doivent aller s’exprimer. Les pouvoirs publics doivent savoir qu’ils expriment leur choix à travers les urnes en toute liberté. Pour cela ces imams et prédicateurs doivent faire comprendre aux populations l’importance d’éviter deux fléaux pendant cette période électorale. Il s’agit du désordre et de l’abstention », recommande l’autorité administrative.
Ce séminaire de deux jours, tenu à Lagdo a débouché sur d’importantes résolutions, lesquelles ont pour objectif commun faire en sorte que l’Islam continue d’être au service de la République pour un développement harmonieux.
Innocent D H
Le dernier message reçu par ses proches a été envoyé quarante huit heures avant son exécution par les membres de cette secte terroriste qui l’ont enlevé le 3 Janvier 2020.
Jusqu’à la dernière minute Il est resté ferme dans sa foi et a donné à son épouse ainsi qu’à ses neuf enfants, un message d’espérance en l’Eternel à travers une vidéo diffusée par ses kidnappeurs : «N'ayez pas de chagrin pour moi car la volonté de Dieu doit être respectée».
Certaines sources laissent entendre que c’est dans l'État d'Adamawa que l’homme de Dieu a été retenu depuis son enlèvement alors qu’il assistait, comme ses pairs à un regroupement de chrétiens. Avant son rapt, il avait occupé de hautes fonctions dans la Christian Association of Nigeria (CAN), une association qui regroupe plusieurs dénominations chrétiennes au Nigéria
Les chrétiens du Nigéria interpellent les autorités
Le président de la Christian Association of Nigeria, le pasteur Samson Ayokunle, a qualifié ce meurtre « d'horrible, de malheureux et de honte pour le gouvernement fédéral ».
Autre réaction, c’est cette déclaration faite par Kwamkur Vondip, directeur des affaires juridiques et publiques de la CAN. Il a accusé le gouvernement de faire preuve de « laxisme » alors que les terroristes mènent sans aucune crainte de nombreux raids au sein de certains états. Selon lui, il ne s’agit ni plus, ni moins qu’une « incapacité » : « Nous rappelons avec tristesse que feu le révérend Lawan Andimi, alors qu'il était en captivité, a lancé un appel passionné aux dirigeants de son église et au gouvernement fédéral pour qu'ils viennent à son secours. L'Église a fait tout ce qui était à sa portée pour obtenir la libération de ce pasteur, mais cela n'a pas été possible ».
Des messages et lettres de menaces adressés à son épouse
Des négociations étaient en cours pour la libération du pasteur Lawan Andimi. Les terroristes avaient exigé une rançon. Selon l'évêque Dami Mamza, un dirigeant de la CAN, les membres de cette secte pernicieuse qui vivent du sang et de la terreur des populations qu’elles rançonnent ont rejeté un accord de rançon de 50 millions de Nairas (125.000) euros et ont réclamé 200 millions de Nairas à la place (500.000 euros).
L'évêque ajoute que : « Ils ont appelé sa femme la semaine dernière, l'informant qu'ils le décapiteraient samedi, mais finalement, ils ont attendu quelques jours de plus, en espérant peut être recevoir l’argent mais, malheureusement… ».
Nicole Ricci Minyem
Le 24 janvier 2020, la Mosquée d’Ebolowa a abrité la prière spéciale à laquelle a pris part le Préfet du département de la Mvila.
Les musulmans vivant dans la région du Sud, spécialement ceux de la ville d’Ebolowa souhaitent que les élections législatives et municipales se déroulement sans aucun heurt. Joignant la parole à l’acte, ils ont organisé le vendredi 24 janvier 2020, une prière relative à ce souhait. Les Imams et les chefs des communautés qui sont venus de toute la région, ont élevé des prières. Toutes demandaient à Allah d’accorder la paix au Cameroun. Les imams ont demandé au tout puissant que la période du double scrutin soit une période électorale sereine et calme.
Ibrahim Ousmane l’Imam de la grande Mosquée de Sangmélima a indiqué qu’il est clair que l’unique message qu’il faut véhiculer en ce moment, c’est le « déroulement pacifique des élections sur tout le territoire national ». Aussi donc la communauté musulmane du pays est conviée à redoubler de prières, surtout en ce moment où les partis politiques et leurs candidats sont lancés dans la campagne électorale en vue des législatives et municipales qui vont se dérouler le 9 février 2020. Les imams précisent que rien ne peut se faire dans le désordre. Le développement se fait dans la paix.
Durant cette messe, les jeunes de la région du Sud ont également été interpellés. Il leur a été demandé de jouer un rôle déterminant. Que leurs prises de parole soient différentes. Il leur a également été demandé de revêtir la posture des pèlerins de la paix. Ils doivent faire preuve de vigilance. Et ils doivent avoir l’esprit du discernement.
A titre de rappel, la campagne électorale a débuté officiellement le samedi 25 janvier 2020, soit un jour après la prière spéciale sus mentionnée.
Liliane N.
Depuis le démarrage de la phase de campagne pour les législatives et municipales, plusieurs phénomènes intrigants, voire hilarants.
La première curiosité de ce début de campagne est la bourde de Me Ngambi Mbock. L’avocat stagiaire au barreau du Cameroun a commis une erreur grave. En effet, le néophyte a choisi de s’afficher sur ses supports de campagne en robe d’avocat. Sur ses affiches et banderoles, l’homme de droit est présent dans sa belle tenue de plaideur. Difficile de savoir quelles étaient les intentions réelles de ce candidat, mais c’est un geste mal placé. Peut-être celui dont la liste brigue la municipalité de la commune de Ngok Mapubi dans la Sanaga Maritime voulait influencer les électeurs en passant le message qu’il sera leur avocat, leur défenseur. Seulement, c’est un acte interdit par la loi. Et le futur avocat qu’il est devrait le savoir. De toute façon, le Barreau du Cameroun a vite fait de rappeler à l’ordre Me Ngambi Mbock. Il a rectifié cette bourde en refaisant complètement ses supports de campagne. Désormais, il apparaît dans un costume trois pièces. Mais le message est déjà passé.
Autre situation intrigante, c’est celle que dénonce la tête de liste SDF pour la municipalité de Douala 3e. Carlos Ngoualem n’est pas passé par quatre chemins pour dénoncer son adversaire politique, le RDPC, d’être à l’origine du vandalisme exercé sur ses affiches de campagne dans les quartiers de Douala 3e. En effet, le candidat le plus populaire de Douala 3e a constaté que depuis le début de la campagne dès que ses affiches sont apposées quelque part, quelques minutes après, elles n’y sont plus. Parce que déchirées ou arrachées. Pour Carlos Ngoualem, sous réserve des poursuites judiciaires qui pourraient s’en suivre, il voudrait exhorter ses adversaires au fair-play démocratique. Rappelons que pour la dernière mandature, les deux partis politiques se partageaient la commune. Aujourd’hui, le SDF est bien parti pour être le seul parti, sinon le principal à une plus grande proportion à la tête de la municipalité.
Une autre curiosité, c’est le jeune président du FDC, Denis Emilien Atangana qui accuse le RDPC de tentative de corruption. Le candidat à la commune de Monatélé dit avoir reçu une proposition de 50 millions de FCFA pour retirer sa candidature. Ce qu’il a refusé. Par ailleurs, il dénonce d’autres pratiques anti-démocratiques usitées par son adversaire depuis le début de cette campagne électorale. Les prochains jours s’annoncent intenses.
Stéphane NZESSEU
Après avoir parcouru le triangle national parfois dans des conditions assez difficiles, le président national du PCRN a choisi ce Samedi, de lancer sa campagne électorale dans le chef lieu du département de la Sanaga Maritime
C’est une foule immense qui a fait le déplacement du stade St Palmier d’Edéa afin d’écouter une fois encore, le discours de l’homme classé à la troisième place par la cour constitutionnelle à l’issue de la présidentielle du 09 Octobre 2018.
Les raisons de ce choix sont expliquées par le leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale : « J’ai choisi la ville d’Edéa parce que mon équipe stratégique me l’a proposé. J’ai confié cette responsabilité à des équipes spécifiques qui réfléchissent aux enjeux, aux défis multiples et ils m’ont convaincu de ce qu’il fallait commencer par cette ville. Le choix a certainement été judicieux c’est le lieu pour moi de les remercier et de dire aux nombreuses populations qu’elles n’ont pas tort, elles ne doivent pas avoir peur. Une nouvelle ère commence. Les choses ne seront plus jamais comme avant, il ne faut donc pas douter…L’offre politique du PCRN aux législatives et municipales ici à Edéa est certainement la meilleure et nous réitérons cet engagement… ».
Cabral Libii a dit sa volonté de se tenir aux côtés de ses camarades dans toutes les circonscriptions électorales
« Je ne suis certes pas candidat ici mais je suis candidat à la députation et, je serais un député de la Nation, je serais le député de chaque Camerounais quelque que soit son ethnie, son obédience politique, ses croyances religieuses, je serais là et toujours disponible pour tous ceux qui auront besoin de moi. Je pense que probablement, je suis le seul président d’un parti politique en compétition qui va se mettre au service de tous ses camarades partout où ils sont candidats… ».
C’est le même engouement vécu à Makak ce Dimanche
Les « Makakois » ont mis un point d’honneur à accueillir le fils du terroir. Les populations sont venues des villages environnants afin de montrer leur attachement à leur « fils prodige » et lui dire que ses candidats et lui peuvent compter à 100/100 sur leur voix. Mais, cet amour n’est pas seulement ressenti par les ressortissants de cette localité : « Je suis Aristide Kenfack, je suis un bamileké et je viens de Dschang. Je suis installé à Makak depuis un peu plus de 10 ans aujourd’hui et, je me sens chez moi. Pendant l'élection présidentielle, c’est ici que j’avais exercé mon devoir citoyen et, je vais faire pareil le 09 Février prochain. Cabral Libii c’est l’avenir de ce pays, Cabral Libii c’est ce jeune homme humble qui nous a montré qu’il y’a une façon différente de faire de la politique dans notre pays. Il nous parle avec le langage du cœur et, c’est la raison pour laquelle moi je l’aime… ».
Les propos de Marius Ndongo Essissima vont dans le même sens et il salue le partenariat PCRN et les autres formations politiques : « Il est évident pour tout le monde aujourd’hui que la classe politique doit être renouvelée, nous avons besoin de voir de nouveaux visages. Certes, le parti au pouvoir a 34 sièges qui lui sont acquis mais je suis convaincu que les partenariats noués avec ces jeunes formations politiques vont faire bouger les lignes, aussi bien au niveau local qu’à l’hémicycle. Cabral Libii et Serge espoir Matomba, mis ensembles peuvent faire des merveilles. Je n’oublie pas l’UDC, non, tout sera différent… ».
Nicole Ricci Minyem
Une délégation du Mouvement pour la renaissance du Cameroun était à Bafoussam ce weekend. Elle a procédé à la remise de denrée alimentaires et de première nécessité aux populations sinistrés de Ngouaché ce dimanche 26 janvier 2020.
Plusieurs mois après la catastrophe survenue dans la localité de Ngouaché, dans l’arrondissement de Bafoussam 3e, les militants du MRC sont venus consolés les habitants survivants de cet éboulement de terrain. Les militants qui ont fait le déplacement étaient ceux du MRC Fédération Départementale Bamboutos, accompagné par les militants de la Fédération régionale du MRC Ouest. Une donation qui a été rendue possible avec l’appui substantiel apporté par l’organisation dénommée « Résistance Alberta ».
Dans le contenu des dons, quatre (04) cartons de sucre, trois (03) cartons d’huile végétale, vingt (20) sacs de sel, vingt (20) sacs de riz et bien d’autres. Des denrées de première nécessité qui viendront appuyer les nombreux dons apportés par d’autres organisations au lendemain de la catastrophe. La logique et l’action des militants du MRC est à saluer. C’est d’ailleurs ce qu’a fait ces populations venues nombreuses recevoir ces dons et écouter le discours d’apaisement et de réconfort des militants du MRC.
Le choix de la période du don par le MRC est simple. En effet, après la survenue de la catastrophe, plusieurs organisations sont venues pleurer avec les populations de Ngouaché. Seulement, et comme c’est souvent le cas, il n’y a pas de suivi. Quelques mois après le sinistre, lorsque la situation n’est plus à l’ordre de l’actualité, il y a une tendance à oublier ces populations. Et le comble c’est que ces dons et autres sont terminés et les populations sont de retour dans la dure réalité de leurs misères.
Par sa démarche, le MRC voudrait s’inscrire dans une démarche permanent de soutien et d’accompagnement des sinistrés. Il est plus intéressant de venir en aide lorsqu’il y a un besoin, plutôt que de se fondre dans la masse et faire du populisme en venant remettre des dons au milieu de l’abondance. Or quelques semaines après ces mêmes femmes et enfants seront dans le besoin de denrées de première nécessité et autres pour assurer leur survie.
Aussi, le MRC par cet acte de réconfort, rappelle aux populations de Ngouaché et du Cameroun que sa priorité n’est pas les strapontins électoraux après lesquels courent certains hommes politiques. Le parti de la renaissance est manifestement tourné vers l’accompagnement réelle des populations pour sortir notre pays de la léthargie actuelle.
Stéphane NZESSEU
Il n’y a pas eu match sur les stades de la république ce week-end comme annoncé par le Comité Technique Transitoire (CTT). L’opération « stade mort » décidé pour le week-end dernier a visiblement été un succès. Les clubs d’élites se sont soudés les coudes dans cette démarche de boycott de la phase retour de la compétition.
La reprise de l’Elite One et de l’Elite Two n’aura plus lieu ce week-end comme initialement prévue par le Comité Technique Transitoire en charge du football professionnel. Les patrons des équipes réclament le déblocage des subventions de l’Etat destinées au paiement des salaires des joueurs et encadreurs des clubs professionnels.
D’abord programmée ce week-end, la phase retour des championnats professionnels du Cameroun ne se sont pas tenue. Réunis mercredi soir à Yaoundé, les présidents de clubs membres du Syndicat des Clubs d’Elite du Cameroun (SYCEC) ont décidé de mettre leur menace de suspendre leur participation aux championnats dès la fin de la phase aller, à exécution. Celle-ci était contenue dans le Communiqué final de l’assemblée générale du syndicat tenue le 2 janvier 2020 à Yaoundé. Les patrons des clubs professionnels conditionnaient leur reprise : au paiement des subventions portant sur la rémunération des joueurs et encadreurs ; au paiement de la dotation relative au fonctionnement du football professionnel pour la saison 2019/2020 ; à la mise à la disposition des Clubs des infrastructures conformes aux championnats professionnels (stades gazonnés). Ils ont pu tenir, et les stades étaient désert ce weekend sur le territoire camerounais.
« Nous avons voulu attirer l’attention des pouvoirs publics, le CTT pour leur dire que nous sommes dans une situation grave. Le SYCEC a fait un effort extraordinaire, les joueurs, les entraîneurs ont fait un effort extraordinaire et il fallait quand même que cela s’arrête. Voilà pourquoi, nous avions dit que nous ne pouvons pas jouer », a indiqué Pierre Batamack, Président d’Avion Academie (Club d’Elite One). Le Vice-Président du SYCEC rassure néanmoins que le championnat reprendra la semaine suivante parce que les choses semblent quand même bouger ces dernières heures. Ce qui vient d’être confirmé par une autre programmation des rencontres d’Elite One et Two pour cette semaine qui commence.
Au cours de la conférence de presse qui a suivi la réunion organisée par son institution le jeudi 16 janvier 2020 pour faire le bilan de la phase aller, Aboubakar Alim Konaté le patron du CTT, avait tendance à rassurer quant à la possibilité de trouver un accord avec les patrons des équipes professionnelles avant les dates fixées pour la reprise, c’est-à-dire le 25 janvier pour l’Elite Two et le 26 janvier pour l’Elite One. L’opération « Stade mort » annoncée par Franck Happi et ses collègues est la preuve que les efforts déployés par la FECAFOOT via le CTT pour leur faire entendre raison se sont révélés vains. De toutes façons, il faut reconnaître que c’est une situation pour laquelle l’Etat devrait mettre la main dans la poche pour que le football se poursuive sur les stades du pays.
Stéphane NZESSEU