L’autorité administrative et sa famille sont saines et sauves. Les bandits ont emporté de l’argent et plusieurs objets de valeur.
Dans la région de l’Ouest, le Sous-Préfet de Bayangam a reçu la visite des bandits dans son domicile dans la nuit du dimanche à lundi, 21 février 2022, autour de minuit. Des sources rapportent que ces bandits étaient cagoulés, armés de machette. Ils étaient au nombre de 3 et à bord d’une moto. Ils ont réussi à emporter un ordinateur portable, et quatre téléphones cellulaires, après avoir contraint les propriétaires à lever les codes de verrouillage.
On apprend qu’ils ont aussi réussi à avoir la somme de 140.000 francs CFA. Privé de tout appareil de communication, nous apprend-on, le sous-préfet Nkal Kevin Dior n'a pas été à mesure d'alerter les autorités sécuritaires de la ville. Aussi les braqueurs ont-ils pu repartir sans être inquiétés. De toute façon, c'est un début de règne difficile pour ce sous-préfet âgé d’une trentaine d’années et qui a pris fonction le 1er novembre 2021, il y a de cela 3 mois.
La gendarmerie a ouvert une enquête dans l’espoir de retrouver les malfrats.
Liliane N.
Le Cameroun a signé le 18 février dernier, le contrat relatif au projet de gestion et suivi centralisés du transport interurbain de personnes, dont la phase pilote avait été lancée le 27 septembre 2021. Cette mesure novatrice est implémentée dans le cadre d’un partenariat public-privé entre l’Etat du Cameroun, l’entreprise Camtrack (spécialiste de l’intégration de solutions de géolocalisation) et la compagnie de téléphonie mobile MTN.
Il s'agit d'une solution qui permettra d'effectuer des contrôles, au-delà du véhicule équipé de ce dispositif, indique le Ministère des Transports (Mintransports). Elle consiste “au contrôle des paramètres biométriques des chauffeurs, au suivi des véhicules interurbains par géolocalisation, à la surveillance de l’environnement extérieur et intérieur du véhicule à l’aide des caméras intelligentes embarquées et aux pratiques dangereuses”, apprend-on.
Le Mintransports indiqué par ailleurs, “les réseaux routiers seront ratissés sur leur étendue et par voyage, à la recherche des obstacles, des points à risque d’accidents, des voitures aux comportements dangereux et bien d’autres”.
Rappelons que, c’est ce système technologique qui a enregistré l’accident du bus de la compagnie de transport interurbain Général Express Voyages survenu le 4 janvier dernier sur l’axe lourd Douala-Yaoundé, l'un des plus accidentogènes du pays. La vidéo, diffusée en ligne, montre l’attitude du conducteur avant et au moment de l’accident.
Innocent D H
Un appel d'offres en vue du recrutement d'une firme qui se chargée de l'élaboration d'un schéma directeur des marchés et pôles commerciaux de la ville de Yaoundé, vient d'être publié par le ministre du Développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtes.
Selon le Mindhu, l'objectif recherché à travers ce schéma directeur est, « d’établir un état des lieux assorti d’une base de données exploitables comprenant les caractéristiques principales des marchés structurés et spontanés existants dans la ville ». Ce qui va permettre à la capitale de se doter d’une boussole qui servira de guide pour l'analyse du poids à donner aux marchés traditionnels et commerces modernes, au commerce de proximité et aux grandes surfaces (supermarchés et hypermarchés).
A terme, il est question d’identifier les sites prioritaires d’intervention, de rénovation ou d’extension, ainsi que les zones à fort potentiel d’accueil de nouveaux marchés et de nouveaux pôles commerciaux. La présence d’infrastructures et de services pertinents pour assurer le bon fonctionnement des nouveaux équipements, devra être prise en compte dans cette identification.
L'on apprend que, les candidatures doivent parvenir au Ministère chargé de l’Urbanisme au plus tard le 12 mars 2022. Relevons d'ailleurs que cet appel d’offres intervient dans un contexte où la capitale du Cameroun fait face au désordre urbain et au phénomène des marchés spontanés créant ainsi des bouchons et l’insalubrité sur la voie publique.
Innocent D H
Il s’agit d’un don constitué de petits bétails, des denrées alimentaires et du matériel roulant, remis aux personnes vulnérables de cette municipalité. A travers ce geste, la mairie de Garoua 3 encourage les bénéficiaires à être des artisans du développement notamment par le biais le biais de l’élevage.
Il y avait du sourire à n’en point finir sur le visage des bénéficiaires du don offert par la commune de Garoua 3. Elles sont au total 88 personnes vulnérables à recevoir des appuis constitués des tricycles pour personne à mobilité reduite, des denrées alimentaires et actifs productifs dont des couples de petits ruminants. « J’ai eu le vélo pour ma grand-mère, je suis très fière. Ça va beaucoup l’aider à se déplacer étant donné qu’elle est handicapée moteur », déclare Rosalie Tawassa qui exprime sa joie. Un sentiment de joie que partage aussi Rosalie Minda, également bénéficiaire, « La commune m’a offert des chèvres, je la remercie infiniment. Lorsqu’elles se reproduiront, j’aurai des bénéfices, mes petits fils vont bien s’en occuper ».
La commune de Garoua 3 dit ainsi apporter sa contribution dans la lutte contre la pauvreté à travers cette dotation comme l’indique le maire Abdouraman Maïkanti. « Ce sont des personnes importantes pour la société. Nous ne devons pas les négliger. Dans le septentrion, le meilleur moyen de lutter contre la pauvreté, c’est d’appuyer les populations dans l’élevage des petits ruminants. Il faut amener les gens à renter dans le circuit de production, plutôt que d’être d’éternels assistés, eux-mêmes qu’ils deviennent des producteurs », confie-t-il.
Cette collectivité territoriale décentralisée s’engage ainsi à impliquer les populations dans des initiatives de développent à travers un soutien accru aux personnes vulnérables qui ont également leur rôle à jouer pour le bien-être collectif.
Innocent D H
Une timide augmentation du taux de couverture vaccinale du Covid-19 révélée par le Programme élargi de vaccination (PEV). En effet, l'on apprend que ce taux est passé de 4,7 % au 3 janvier 2022, à 5,9 % au 13 février dernier.
Pour le Ministère camerounais de la Santé publique (Minsanté), avec cette augmentation du taux de couverture vaccinale, il y a lieu un réel motif de satisfaction. « Je félicite tous ceux qui ont compris l’appel du chef de l’État, en allant se faire vacciner contre le Covid-19 », indique Manaouda Malachie, le chef de ce département ministériel.
Toutefois, le Minsanté fait savoir que l’objectif visé au mois de décembre 2021 était d’atteindre une couverture vaccinale complète de 10 % de la population cible. Il est donc clair que l'objectif n'a pas été atteint malgré l'augmentation du taux de couverture vaccinale sus-évoquée. Occasion pour Manaouda Malachie de marteler qu'il faut continuer de sensibiliser les populations sur l'importance de se vacciner contre le Covid-19. « J’invite par ailleurs toute personne dont la prise de la dernière dose de vaccin remonte à six mois, à prendre une dose de rappel afin de booster son immunité », exhorte le ministre.
Pour permettre la progression de ce taux de couverture, le PEV encourage la lutte contre la désinformation. « Je demande à tous et à chacun de se faire vacciner, et de ne pas prêter le flanc aux conjectures complotistes qui foisonnent sur les réseaux sociaux, concernant le vaccin contre le coronavirus », a insisté le Président de la République, Paul Biya.
Innocent D H
La Conférence des barreaux de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) vient d'annoncer l’organisation à Yaoundé du 23 au 25 mars prochain d’un colloque international. Pendant trois jours, les participants vont décrypter les vingt années d’existence de la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA).
Selon les organisateurs de cette rencontre internationale, il y a lieu de se poser une question fondamentale : « À première vue, l’on serait tenté de dire que les fruits ont tenu la promesse des fleurs tant le nombre d’arrêts rendus par la CCJA est en perpétuelle croissance, excepté le ralentissement dû à la pandémie de la Covid-19. Peut-on pour autant dire que le bilan de la production jurisprudentielle de la CCJA en deux décennies est satisfaisant ? ».
Ce sera ainsi l'occasion pour un parterre de professionnels camerounais du droit convié à ce rendez-vous pour trouver des réponses adaptées à cette interrogation. Parmi les invités aux assises, Me Charles Tchougang, ancien bâtonnier du Barreau du Cameroun, le Pr Emmanuel Bokalli, secrétaire général de l’université de Ngaoundéré ou encore Gaston Kenfack Douajni, le directeur de la législation au ministère de la Justice. Sont également annoncés à la conférence des barreaux de l’espace OHADA, des experts étrangers. C'est le cas du Pr Dieudonné Kaluba Dibwa, le président de la Cour constitutionnelle de la RDC.
Précisons que le système juridique et judiciaire de l’OHADA vise à garantir la sécurité juridique des affaires en adoptant un droit commun des affaires dont l’interprétation est confiée à une seule instance juridictionnelle qui est la CCJA.
Innocent D H
Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo: “l’Armée attend de la jeunesse Camerounaise qu’elle porte la Patrie à cœur, et qu’elle se montre déterminée à la défendre coûte que vaille, en tout temps et partout où besoin est …”
“ Jeunesse, fer de lance de la Nation. Nulle part ailleurs que dans l’Armée, cette analogie ne s’exprime avec autant de pertinence. Ce à plus d’un titre.
D’abord, la pertinence de la réciprocité d’attirance, identique l’une à l’autre, l’Armée trouvant dans la jeunesse l'intarissable source de jouvence lui permettant un renouvellement constant de sa vitalité, la jeunesse embrassant dans l’Armée l’horizon de son désir d’épanouissement.
Ensuite, la pertinence de la mise en commun des capacités et des volontés dans l’accomplissement d’un devoir noble et exaltant. A la réalité, une mission multidimensionnelle touchant à la quasi - totalité des domaines en rapport avec la sécurité et le bien - être de nos populations.
C’est ainsi qu’en contrepartie des ressources qu’elle met à disposition, l’Armée attend de la jeunesse qu’elle porte la Patrie à cœur, qu’elle se montre déterminée à la défendre coûte que vaille, et partout où besoin est.
En addition de ce fondement ontologique capital qui tient aussi bien de la vocation que de la conviction, la jeunesse désireuse de servir sous uniforme militaire se doit de présenter de bonnes aptitudes intellectuelles; aux fins d’assimiler des méthodes de réflexion, de maîtrise des systèmes techniques de plus en plus évolués, et d’appropriation des procédés d’action qui sont loin de n’être que la force.
Ainsi se justifient les épreuves physiques, les examens biologiques, les tests psychotechniques et autres enquêtes de moralité.
Un assortiment de prérequis visant à s’assurer de la santé, des capacités et de la probité de celles et ceux au terme des processus de sélection.
En insistant sur l’armée, puisqu’elle est ici représentée, il convient de relever que celle - ci est à la recherche d’une population juvénile capable, volontaire, et surtout saine d’esprit.
Par ces temps d’inversion sociale et intellectuelle, la santé d’esprit est l’objet de maintes tentatives de pollution, de distorsion et d’embrigadement de la part d’entités hostiles à la pérennité de nos cultures ancestrales centrées sur la fraternité et la sacralité de la personne humaine.
Des entités opposées à l’ambition de développement de notre pays. C’est elles qui sont à la manœuvre derrière le mépris des codes de la vie en société et de la vie tout court, les atteintes à l’autorité de l’Etat, et la destruction des infrastructures utiles à nos communautés.
Par le truchement de slogans capiteux accompagnés d’images trompeuses, par le biais de discours stigmatisant et ostracisant de banalisation de la violence et du crime, ces forces négatives veulent faire de notre vaillante jeunesse 2.0 une génération de têtes baissées, faciles à mener au doigt et à l’oeil, surtout à la perdition.
Notre jeunesse Camerounaise dynamique, ambitieuse et responsable devrait se méfier de ces imposteurs”.
C’est en fait l’impression qu’on a en lisant cette mise au point faite par le président du Groupe Cadyst Invest qui s’insurge contre les propos tenus par l’administrateur civil dans le cadre de l’émission “ Club d'Élite" du 20 Février dernier.
Dans sa lettre, Célestin Kamanou Tawamba écrit que “ Valère Bessala s’en est pris à sa personne” dans le cadre de cette pour des raisons qu’il ignore.
“ Cet individu a tenu, à l'encontre de ma personne, des propos qui, au - delà de leur caractère mensonger et grossier, sont particulièrement dégradants et diffamatoires.
En substance, Valère Bessala s’est permis d’affirmer que je ne serais qu’un “ bayam selam international”, et avec moi, tous les opérateurs économiques de nationalité Camerounaise.
Il a en outre prétendu que les concours bancaires liés à la création et/ou au développement de la Pasta Sa, ainsi que les deux autres entreprises du groupe Cadyst Invest, n’ont été rendus possibles qu’avec l’appui de l’Etat du Cameroun et de certains membres du Gouvernement qui seraient d’ailleurs actionnaires de ces sociétés.
Poursuivant son entreprise de calomnie, Valère Bessala a induit que ces entreprises n’existeraient qu’en raison de ma prétendue appartenance au parti politique Rdpc”!
Au - delà de cette “ indignation” qu’il dit ressentir, “ face à de telles imputations dégradantes et diffamatoires, qui jettent le discrédit” sur sa personne mais aussi sur les entreprises qu’il dirige…” mais surtout sur “le patronat Camerounais”, le président du Groupe “Cadyst Invest” estime que “ Pareilles imputations dégradantes et diffamatoires par voie d’organe de communication audiovisuelle ne sauraient rester sans réaction légale…”.
Par conséquent, il annonce qu’il mettra en oeuvre, la “procédure de Droit de Réponse” que lui reconnaît la Loi en pareille circonstance mais en outre, “ je n’exclue pas d’engager la procédure pénale également prévue par la Loi contre tous les auteurs et complices de tels agissements”, conclut Célestin Kamanou Tawamba. Affaire à suivre.
Nicole Ricci Minyem
Alors que des publications annoncent sa mort, l’un de ses enfants aurait affirmé ne pas être au courant d’une pareille chose.
Depuis ce matin, de nombreuses publications de la presse en ligne annoncent le Dr Guy Parfait Songue qui s’était réfugié aux Etats-Unis, mort. Certaines de ses publications ont même indiqué que son corps a été retrouvé en état de décomposition. Et on ne connaît pas encore les circonstances de sa mort. Il y a même déjà des hommages qui sont rendus à celui qui se rappelle-t-on bien, avait prédit la mort du président de la République avant l’élection présidentielle de 2018.
« Que l’âme du Dr Guy Parfait SONGUE repose en paix. Arraché si brutalement et si tôt à la vie. Mes sincères condoléances à sa famille et à tous ses proches», a écrit le député Cabral Libii sur sa page Facebook.
Par une publication qu’il a faite, le blogueur Paul Chouta vient de semer le doute dans les esprits des internautes. Il affirme avoir eu au téléphone un fils de Guy Parfait Songue qui ne confirme pas le décès de son père et dit ne rien connaître d’une pareille chose.
«Son fils Dimitri que j’ai eu au téléphone il y a un moment me fait savoir qu’il n’a aucune nouvelle de ce genre concernant son père. Il va plus loin en me disant que c’est pas vrai et qu’il ne crois pas aux réseaux sociaux. « Bonjour pour le moment je n’ai aucune nouvelle du genre sur mon PÈRE. », m’a-t-il confié. Lorsque je lui pose la question de savoir si cette information est confirmée, parce que plusieurs personnes parmi lesquels Cabral Libii en parle, voici sa réponse : « Non. Je ne crois pas aux réseaux sociaux. ». La dernière fois que j’ai discuté avec le Dr Guy Parfait SONGUE remonte au 13 février dernier. La dernière fois qu’il était connecté sur WhatsApp remonte au 14 février 2022 à 21h36. Il faut rappeler que Guy Parfait SONGUE s’était installée aux États-Unis depuis son départ du Cameroun», rapporte Paul Chouta.
Le Dr Guy Parfait Songue est-il vraiment décédé ! On finira par avoir la vérité.
Liliane N.
L’ancien militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais Saint Eloi Bidoung dans une tribune en circulation sur la toile, affirme que certains membres du gouvernement se préparent déjà par rapport au remaniement ministériel qu’il dit imminent.
Retrouvez ci-dessous la tribune de St Eloi Bidoung
Le Tsunami en préparation se précise.
Pour tanner le cuir, il faut le laisser pourrir. La situation politique au Cameroun est-elle suffisamment pourrie pour que Paul Biya réorganise enfin le gouvernement ? Oui. Des affaires, il y en a : « Covid gate », « Can gate », « Minbomann gate », « Autoroute gate » « Noso gate » ; « Franck gate », « Boko haram gate », « Décentralisation gate » « Général voyage gate » « Koung gate », « Lamindo gate »…
Saint Eloi a beau se fourrer les doigts dans le nez, Messanga Nyamding, pérorer sur les plateaux, Chantal Roger Tuilé jacasser sur les toits, Kamto, Owona Nguini pontifier dans les amphis ou le Professeur Bayebeck se casser la voix sur les tribunes, rien n’y fait ; Paul Biya comme une baleine à l’usine, garde le silence ; Comme s’il avait besoin de se convaincre, qu’il est le Maître de tout ; du temps, des pendules, des calendriers et des agendas du Cameroun. Comme dirait Kadji de Fosso, « il lui faudrait du temps » autant de temps sinon plus de temps qu’il a fallu pour brasser le « champagne de l’ouest « ô tchapeu tchapeu ! ».
Le temps du Président est proche, où il doit montrer aux camerounais, qu’il est comme Jésus ; l’alpha et l’oméga. Encore quelques jours et le cyclone s’abattra sur le pays. Des baobabs seront déracinés, des morts en série et des suicides en cascades suivront selon les prévisions de la météorologie politique. Il est temps de se mettre à l’abri, car la sortie du lion de l’hibernation, du coma ou du confinement pour répondre aux préoccupations des camerounais est proche !
Au moment où la fin du règne de Paul Biya se précise, la cote d’amour du peuple à son endroit s’effrite de manière vertigineuse, son règne peut se résumer par cette phrase : «Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent». De votre amour, Paul Biya n’en a rien à foutre, un homme haï de la population qui le tient pour responsable de ses malheurs en besoins les plus élémentaires : des routes rurales, des dispensaires ruraux fournis en médicaments et en personnels médicaux, des écoles en zones rurales assurées en enseignants et en salles de classes. Ces populations qui veulent du travail pour leurs enfants diplômés des universités réduits à la moto taxi, ou des accompagnements pour leurs auto-insertions sociales.
A côté de ces populations qui le haïssent, des impatients qui veulent son pouvoir et le Palais de l’Unité, qui chahutent sa longévité au pouvoir et son train de vie à la Bokassa. Ils le haïssent autant que ceux qui croupissent dans les prisons, après avoir été ses collaborateurs ou de hautes personnalités de la République avant leurs disgrâces. Certains camerounais le haïssent tout simplement à cause de son entourage ; ces officiers de réserve et sans réserve, cette meute prédatrice qui aura dévoré, brûlé et saccagé les concepts de «démocratie, rigueur et moralisation» qui étaient pourtant des principes devant soutenir son magistère à la tête du Cameroun. Le chapelet des mécontents serait long à égrainer Mais, pour Paul Biya, cela n’a aucune importance, pourvu qu’ils le « craignent ».
Ils le craignent parce qu’il est le seul à connaître l’avenir individuel et collectif de ses collaborateurs, seul à connaître la date des événements comme la finale de la Coupe du Cameroun de football. Comment ne pas craindre quelqu’un qui est le seul à connaître la date des prochaines échéances électorales, y compris les délais pour le renouvellement des organes de base, ou d’un gouvernement devenu politiquement insolvable après une élection législative. C’est ce qu’on appelle « le temps du Président ».
L’attente dans l’angoisse
Le remaniement Ministériel, les bulletins météorologiques du pays l’annoncent « imminent », « subit », « brutal », « cyclonique », « tsunamique » dans la gamme de « Katarina », il ne s’agira pas des remous de surface, mais de « séisme » de forte amplitude sur l’échelle de Richter.. La hauteur des vagues ne met personne à l’abri étant entendu que « Le panier de la tortue se rempli avec la tortue elle-même », Premier sinistre, pardon, ministres, « dieu», « vice-dieu », Directeurs Généraux et autres hauts cadres d’administration ; nul n’est à l’abri des torrents de larmes, des dégâts humains et matériels ; la désolation, la consternation, des frustrations et la tristesse règnent dans les duplex et les foyers. Voilà ce qu’il faut prévoir. Les ministres en poste, pris au piège, ne peuvent plus se mettre à l’abri : ils sont déjà dans l’œil du cyclone. Ce sera un «remaniement ministériel-punition et de reniement». Parmi les ministres en fonction, il ya certains pour qui vous pouvez déjà préparer des lettres de compassion ou de condoléances pour leurs épouses.
Les ministres en fonction font feu de tout bois.
Certains, qui se sont réveillés tard dans leurs charges et missions, font feu de tout bois et preuve d’un regain de dynamisme ces derniers temps. Il n’y a que le coronavirus qui les freine, sinon ils iraient comme de nouveaux fous, régler la circulation dans les grands carrefours aux heures de pointe et des gros embouteillages. Question d’être vu et de ne pas passer inaperçus. Ils s’efforcent de montrer (hélas, trop tard) qu’ils sont les hommes qu’il faut pour faire avancer le Cameroun vers l’émergence non plus en 2035, mais en 2022. Ils multiplient des descentes sur le terrain, pour montrer qu’ils suivent les instructions du chef de l’Etat. Ils s’agitent, se débattent, ne dorment plus mais somnolent et sommeillent en public. Cela s’appelle : « l’énergie du désespoir » ou encore les derniers spasmes d’un condamné à mort. Cela n’a plus aucune importance, la frénésie et l’agitation de dernière minute ne sauraient faire oublier leurs incompétences et l’incurie dont ils ont fait preuve pendant l’exercice de leurs fonctions.
Les résignés du sort.
Il faut les voir à la télévision, pour ceux qui osent encore sortir. Le regard vague, le sourire jaune, la mine défaite derrière le masque anti Covid-19. On comprend qu’ils ont eux-mêmes fait le décompte de leurs frasques et incuries, et y ont ajouté leurs incompétences puis ont compris que la somme ne leur laissait aucune chance pour échapper au cyclone qui se rapproche. Ils ne peuvent pas démissionner, comme l’avait fait Maurice Kamto quelques jours avant un remaniement ministériel.
Ceux des ministres aux causes entendues
Résignés à attendre leur sort pour ne pas fâcher le chef de l’Etat. Une démission du gouvernement, avant le très prochain remaniement ministériel, peut conduire à une convocation au Tribunal criminel spécial (TCS). Et, avec les casseroles qu’ils trainent dans les détournements de fonds et actes graves de corruption, il vaut mieux se tenir sagement et attendre que le sort arrive. Et le sort arrivera probablement, certainement, sûrement, inévitablement dans les très prochains jours.
Ambiance Dans les foyers, ça brûle
Plusieurs ministres ont déjà dépouillé leurs bureaux des photos qui trônaient sur la table (femme, enfants, famille…) et des effets personnels. L’argent de la caisse noire et d’avance, qu’ils laissaient parfois dans le tiroir en rentrant le soir, est désormais emporté à la maison dans le grand sac que portent les gardes du corps. Derrière les hautes barrières des duplex, c’est le calme apparent, l’inquiétude, l’incertitude, la peur. Une ambiance à couper au couteau, une atmosphère qui va s’alourdir encore plus cette semaine, au vu des grondements lointains, éclairs, arc-en-ciel, greulons, tonnerre, qui précédent le cyclone et qui augurent de sa violence ravageuse.
« Popol », c’est toi qu’on attend, dis seulement une parole, et le peuple scandera ton nom haut et fort comme celui de Barabbas. On on on on on attend !
L’abbé Jean-Benoît Patrick Nlend de la paroisse Epiphanie de PK 21, a été retrouvé mort dans sa chambre.
Selon des sources, l’abbé Jean-Benoît Patrick Nlend a rendu l’âme dans la nuit du jeudi au vendredi 18 février 2022. Les circonstances de sa mort restent non élucidées. Son corps sans vie a été trouvé par le Vicaire de la paroisse.
«L’attention du Vicaire a été attirée par la cuisinière. Quand cette dernière est arrivée à la porte de la chambre du curé avec son repas (petit-déjeuner), elle a frappé en vain. Inquiète, elle est allée rendre compte au Vicaire qui, sans tarder, s’est déporté sur les lieux. Après l’ouverture de la porte, la découverte macabre est faite», raconte une fidèle de la paroisse Epiphanie de PK 21 dans une publication du confrère Camer be.
Certains fidèles de l’abbé décédé affirment qu’il souffrait d’hypertension.
«Nous l’avons pourtant aperçu la veille dans l'après-midi. Il avait l’air bien portant et se baladait dans la cour de la paroisse», déclarent certains proches du prêtre.
Une enquête a été ouverte par les Forces de maintien de l’ordre. La dépouille de l’abbé Jean-Benoît Patrick Nlend a été transportée à la morgue de l’hôpital de région militaire numéro deux, à Bonanjo, où une autopsie pourrait être réalisée sur le corps pour déterminer les causes de sa mort.
Liliane N.
Jusqu’à présent, le renseignement américain parlait d’une forte probabilité tout en soulignant que Moscou n’avait pas encore tranché.
Mais pour la première fois, vendredi soir, Joe Biden s’est dit “convaincu” que Vladimir Poutine avait pris “la décision” d’envahir l’Ukraine et que la multiplication des heurts visait à créer une “fausse justification”pour lancer l’offensive dans “la semaine” ou même “les jours” qui viennent.
“Nous pensons qu’ils prendront Kiev pour cible, une ville de 2,8 millions d’innocents”, a ajouté le président américain dans une allocution depuis la Maison Blanche.
Le président américain a laissé la porte ouverte au dialogue. Tant qu’une invasion ne s’est pas produite, “la diplomatie est toujours une possibilité”, a-t-il estimé, annonçant une rencontre entre son secrétaire d’Etat Antony Blinken et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov jeudi prochain “en Europe”.
Pour “éviter le pire”, Paris a fait savoir de son côté que le président français Emmanuel Macron allait s’entretenir dimanche au téléphone avec Vladimir Poutine, au lendemain d’un appel avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
N.R.M
Tel est le principal objectif visé par les Jeunes qui entendent ainsi mener un plaidoyer pour un cessez - le - feu et dont les résultats seront perceptibles à plus ou moins long terme afin que survienne une Afrique sans conflits;
Une cri de cœur, lancé par de jeunes enfants dont l’âge varie entre 15 à 20 ans et, qui refusent désormais d’être de simples spectateurs.
De leur point de vue, tout doit être mis en œuvre afin notamment que la notion des Droits des enfants, surtout ceux de la Jeune fille ne soient plus une simple vue de l’esprit; C’est un préalable pour les générations futures qui seront ainsi certaines que les jalons sont posés pour un développement socio - économique qui pourra profiter à tous.
Les objectifs spécifiques
Au cours de la conférence de presse organisée dans la ville aux sept collines il y’a quelques jours, les Jeunes inscrits dans le projet “ Faire taire les armes” dont la seconde phase est désormais en marche, ont marqué leur ambition de: “ Positionner les enfants comme des acteurs essentiels de la consolidation de la paix et de la lutte contre la pandémie dans leur communauté;
Renforcer les capacités des enfants et des communautés sur des sujets liés à la lutte contre les discours de haine, à la consolidation de la paix, à l'extrémisme violent et aux Droits de l’Homme, en mettant l’accent sur les Droits des Enfants, le désarmement et la prolifération illicite des armes…”.
Il est bien plus question pour eux de:
Soutenir les enfants dans l’élaboration d’une déclaration ayant pour thème: “ Cessez - le - feu - Faites taire les armes” et le faire approuver par tous les enfants au Cameroun;
Organiser des sessions d’art pour la paix dans le cadre du programme de formation des enfants afin qu’ils soient en mesure de produire des peintures/oeuvres d’art, racontant leurs histoires sur les discours de haine, la consolidation de la Paix, les Droits de l’Homme/ des Enfants et l’égalité des sexes;
Organiser une marche des enfants sur l’ensemble du triangle national pour la Paix, intitulée “ Ceasefire - Silence the Guns”;
Organiser des réunions de sensibilisation et de plaidoyer avec les autorités traditionnelles et religieuses locales; Les fonctionnaires de l’Etat, le secteur privé sur des questions liées à la consolidation de la Paix, au désarmement , à la réintégration, aux Droits des filles et des enfants…
Justification de cette démarche
Au cours des deux dernières décennies, la menace posée par les groupes extrémistes violents s’est considérablement accrue en Afrique; le Cameroun, à l’instar de nombreux autres pays du Continent fait face à de graves problèmes d'insécurité, avec notamment la présence et les opérations menées par boko haram dans la Région de l’Extrême Nord, les ambozoniens dans les Régions du Nord et du Sud Ouest.
L’épidémie de Covid - 19 a elle aussi, apporté son lot de problèmes, impactant ainsi les progrès menés malgré tout par le Gouvernement, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et pour le respect des Droits des Enfants;
L’on assiste ainsi à la diminution du taux de scolarisation, à l’augmentation des mariages précoces ainsi qu’à la prolifération illicite des armes légères et de petit calibre.
Or, il est évident qu’au delà des conséquences de la crise sanitaire, les conflits et l'extrémisme violent sont indéniablement l’un des plus grands obstacles à la Convention des Nations Unies sur les Droits de l’Enfant, à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et la mise en oeuvre de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine…
Par conséquent,
Les “ Children for Peace” estiment qu’ils ont aussi leur mot à dire partout où seront évoquées les questions traitant de l’avènement d’une Afrique meilleure car cela concerne leur vie, leur avenir.
Nicole Ricci Minyem
A travers cette oeuvre littéraire, les Editions de Midi et le Collège Bilingue Jacques de Bernon donnent la parole aux élèves de cet établissement scolaire
Dans la préface écrite par Monseigneur Bruno Ateba Edo tout comme dans la postface rédigée par le Père Stéphane Modegoan Ndjembie, l’idée générale qui ressort est la décision prise par les élèves de cet établissement scolaire, à travers ce que leurs encadreurs considèrent comme “Une admirable synergie de s’inscrire en faux contre l’influence nocive des mauvaises compagnies, fustigent l’insolence, le manque de respect, la délinquance ou la dépravation des moeurs…”.
Les élèves du Collège Bilingue Jacques de Bernon “ regrettent dans le repentir les réputations bafouées, les confiances brisées et la trahison des parents des parents et des proches…”.
Une oeuvre littéraire écrite dans les deux langues officielles pratiquée au Cameroun, dont voici quelques vers
“ Ma vie ne tourne qu’autour de toi. mes études…Je n’en ai plus. Mais qu’est - ce que je croyais en t’insérant dans la vie? Mon avenir tu l’as détruit; Mon image, tu l’as salie; Dans tes bras, je me sentais invincible.
Me battre est devenu une habitude. Je suis devenue un danger pour l’école qui m’a éduquée; Pour les personnes qui m’ont nourrie. Tel un homme en cage, je manque d’air, de lumière. Je suis la voie légère qui s’avance.
“ La drogue n’est douce qu’en apparence, tu seras beuglé”. Trop tard; Trop de douleur en moi. Je m’en vais, loin là - bas; A travers la brume, j’aperçois au loin un ange qui m’appelle, je sais, que tu es la raison pour laquelle je dois être soigné…”.
Nicole Ricci Minyem