Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo: “l’Armée attend de la jeunesse Camerounaise qu’elle porte la Patrie à cœur, et qu’elle se montre déterminée à la défendre coûte que vaille, en tout temps et partout où besoin est …”
“ Jeunesse, fer de lance de la Nation. Nulle part ailleurs que dans l’Armée, cette analogie ne s’exprime avec autant de pertinence. Ce à plus d’un titre.
D’abord, la pertinence de la réciprocité d’attirance, identique l’une à l’autre, l’Armée trouvant dans la jeunesse l'intarissable source de jouvence lui permettant un renouvellement constant de sa vitalité, la jeunesse embrassant dans l’Armée l’horizon de son désir d’épanouissement.
Ensuite, la pertinence de la mise en commun des capacités et des volontés dans l’accomplissement d’un devoir noble et exaltant. A la réalité, une mission multidimensionnelle touchant à la quasi - totalité des domaines en rapport avec la sécurité et le bien - être de nos populations.
C’est ainsi qu’en contrepartie des ressources qu’elle met à disposition, l’Armée attend de la jeunesse qu’elle porte la Patrie à cœur, qu’elle se montre déterminée à la défendre coûte que vaille, et partout où besoin est.
En addition de ce fondement ontologique capital qui tient aussi bien de la vocation que de la conviction, la jeunesse désireuse de servir sous uniforme militaire se doit de présenter de bonnes aptitudes intellectuelles; aux fins d’assimiler des méthodes de réflexion, de maîtrise des systèmes techniques de plus en plus évolués, et d’appropriation des procédés d’action qui sont loin de n’être que la force.
Ainsi se justifient les épreuves physiques, les examens biologiques, les tests psychotechniques et autres enquêtes de moralité.
Un assortiment de prérequis visant à s’assurer de la santé, des capacités et de la probité de celles et ceux au terme des processus de sélection.
En insistant sur l’armée, puisqu’elle est ici représentée, il convient de relever que celle - ci est à la recherche d’une population juvénile capable, volontaire, et surtout saine d’esprit.
Par ces temps d’inversion sociale et intellectuelle, la santé d’esprit est l’objet de maintes tentatives de pollution, de distorsion et d’embrigadement de la part d’entités hostiles à la pérennité de nos cultures ancestrales centrées sur la fraternité et la sacralité de la personne humaine.
Des entités opposées à l’ambition de développement de notre pays. C’est elles qui sont à la manœuvre derrière le mépris des codes de la vie en société et de la vie tout court, les atteintes à l’autorité de l’Etat, et la destruction des infrastructures utiles à nos communautés.
Par le truchement de slogans capiteux accompagnés d’images trompeuses, par le biais de discours stigmatisant et ostracisant de banalisation de la violence et du crime, ces forces négatives veulent faire de notre vaillante jeunesse 2.0 une génération de têtes baissées, faciles à mener au doigt et à l’oeil, surtout à la perdition.
Notre jeunesse Camerounaise dynamique, ambitieuse et responsable devrait se méfier de ces imposteurs”.