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Dans une lettre envoyée ce Vendredi à Samuel Eto’o Fils, il estime que le “ Conseil Transitoire du Football Professionnel” est une instance illégale mais aussi que le choix porté sur sa personne comme président ne reflète pas le fond des échanges qu’il a précédemment eu avec le président de la Fédération Camerounaise de Football.  

 

Rappel de quelques sujets sur lesquels les deux personnalités sont revenus

 

“Il m'a semblé que nous avions un accord de vue sur le fait que la LFPC n'étant pas dissoute, ainsi que l'attestent les sentences n:7513 et n:6783 du Tribunal Arbitral du Sport, il était de bon ton, que ses compétences en matière d'organisation des compétitions soient rétablies.

 

C'est d'ailleurs le sens des démarches judiciaires entreprises sous l'ère de votre prédécesseur qui avait tout d'abord suspendu la Ligue avant de lui retirer les compétences d'organisation des compétitions.

 

Les raisons évoquées par le Général Pierre Semengue pour refuser cette nomination 

 

“Il m'a semblé dans votre discours que le dialogue et la sincérité constituaient la base de notre collaboration. J'y ai été sensible et je reste attaché à ce que cette disposition louable demeure.

 

Vous comprenez donc ma gêne lorsque, plutôt que de voir rétablir les compétences d'organisation des compétitions de la LFPC, je me trouve nommé, à la tête d'un Conseil Transitoire, institution ayant existé sous votre prédécesseur, et ayant été déclarée nulle par le TAS dans sa sentence n°6783 du 14 septembre 2020.

 

Du reste, ni la durée de ce Conseil, ni ses compétences encore moins ses ressources ne sont précisées. Cela laisse le sentiment qu'il s'agit d'une dissolution de la Ligue rendue ainsi au rang de simple outil technique de la Fecafoot. 

 

Une telle posture heurte la légalité et mériterait d'être revue dans la sens d'un apaisement de l'environnement de notre football essoufflé par une décennie de batailles judiciaires.

 

Il m'apparaît donc impossible, faute de rétablissement des compétences de la Ligue, d'accepter la nomination au poste de Président du Conseil Transitoire créé par le Comité Exécutif…”.

 

Les mesures qu’il conviendrait de prendre, du point de vue de Pierre Semengue 

 

“Les compétitions n'ayant pas démarré, il conviendrait de convaincre votre Comité Exécutif de bien vouloir rétracter cette décision et demeurer dans la légalité que vous avez prônée depuis votre arrivée pleine d'enthousiasme à la tête de la Fecafoot. 

 

Ce retour à l'orthodoxie motiverait encore plus grandement mon engagement à lancer les compétitions, d'organiser les élections en vue de choisir, à la fin de la saison, le futur Président de la LFPC qui devrait être légitimé par les urnes…”.

 

N.R.M

Le ministre délégué auprès du ministre de la Justice Jean De Dieu Momo recommande aux camerounais la lecture du discours prononcé par Samuel Eto’o Fils à Limbe à la session ordinaire du Comité exécutif de la Fecafoot.

Le ministre délégué auprès du ministre de la Justice Jean De Dieu Momo plus présent sur la toile que le reste des membres du gouvernement, a salué le discours du patron de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Samuel Eto’o Fils prononcé lors de la session ordinaire du comité exécutif de l’instance dont il a la charge. Pour lui, c’est un discours à la fois sublime et unificateur.

« Chaque camerounais devrait le garder précieusement au chevet de son lit et le lire chaque soir en dormant et tous les matins au réveil. Pour changer les mentalités rétrogrades qui ont encore malheureusement cours au 21eme siècle », a-t-il écrit.

Pour mieux comprendre la sortie du ministre Momo, nous vous proposons ci-dessous quelques morceaux choisis du discours d’Eto’o Fils

Chers membres du Comité Exécutif,

L'actualité de ces dernières semaines a été dominée par la Coupe d'Afrique des Nations. Nous avons consacré notre temps et nos énergies à recevoir nos invités et à encadrer notre sélection nationale.

Actualité triste aussi à la suite de l’accident mortel survenu au Stade d’Olembe. Nos pensées vont aux victimes de la tragique bousculade qui a endeuillé cette grande fête du football continental. Puissent-elles trouver la paix dans le repos éternel.

Les larmes de cet événement malheureux ont néanmoins été séchées par le parcours honorable de nos chers Lions Indomptables, qui ont su donner le meilleur d'eux-mêmes pour arracher la troisième place du tournoi. Bien sûr, nous aurions aimé faire mieux mais nous nous soumettons à la dure loi du sport, et félicitons nos frères sénégalais, qui ont largement mérité d’être champion d’Afrique. En attendant de faire le bilan avec les organes techniques spécialisés de notre fédération et d'en tirer les conséquences, nous pouvons être fiers de nos jeunes frères et de nos enfants.

Toutefois, quelques-uns d’entre nous, membres du Comité Exécutif, n'ont pas hésité à critiquer cette équipe en privé ou en public. Leurs critiques, parfois constructives, ont visé notamment le nécessaire renforcement de l'esprit d'équipe qui devrait guider les joueurs. C’est normal, car, siéger au Comité exécutif ne nous impose pas le silence. Personne n'a le droit de blâmer ceux qui exercent leur liberté de penser. En revanche, nous ne pouvons pas décrier l’absence d’esprit d’équipe au sein de nos Lions alors que, dans le même temps, nous sombrons nous aussi dans le même travers. Ici même, au sein du Comité Exécutif, chacun veut à la fois dribbler, passer, marquer, être seul dans l’objectif des caméras, faire le classement, commenter le match qu'il joue lui-même, bref, faire tout le contraire de ce que le football nous impose comme obligation à savoir, jouer collectif. Chers amis, je vous assure que nous ne produirons aucun résultat significatif si chacun de nous n'apprend à jouer le rôle qui lui est confié. Nous devons défendre quand c'est nécessaire, applaudir le coéquipier qui marque le but, encourager et protéger le gardien qui prend un but, assumer et accepter les choix de l’entraineur, qui seul est responsable de la définition du système de jeu, en tenant compte des joueurs à sa disposition. Il peut arriver que les choix ne plaisent pas, qu'ils blessent l'orgueil de quelques-uns. Malheureusement, opérer des choix douloureux fait partie de l’ADN de notre sport. Ceux qui connaissent un peu la discipline que nous avons la prétention de diriger le savent.

 Mesdames et Messieurs,

Lorsque l'équipe nationale du Cameroun dont j'ai eu l’immense privilège de porter les couleurs gagne, notre peuple est en joie du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest. Lorsqu'elle perd, la déception qui traverse chacun de nous est la même, de Kolofata à Ekondo Titi, de Batouri à Foumban...Il ne vient à l’idée de personne de se poser la question de l'ethnie du buteur qui a procuré cette joie. Personne ne veut savoir de quelle région vient le joueur qui a manqué son tir au but.

Il n’est donc pas concevable que des dirigeants du football camerounais, ceux-là même qui ont la responsabilité de porter les valeurs de cette discipline, se livrent au jeu malsain de faire le tri des joueurs sur le critère de l’ethnie ou de la région. Ce réflexe détestable porte en lui la destruction de toutes les valeurs du sport. Comment pouvons-nous confondre football et Assemblée nationale ? Chaque région doit-elle revendiquer les siens parmi nos Lions ? A-t-on le droit de s’approprier les exploits de Vincent Aboubakar parce qu’il est issu de la même aire géographique que nous ? Ma conviction est que chaque fille et chaque fils de ce pays, quelle que soit son origine ethnique ou régionale, est le frère de Vincent Aboubakar. Nous avons le devoir moral de nous éloigner de ces jeux dangereux qui n'honorent pas le football et ses valeurs.

Bien que premier responsable de notre fédération, je ne suis pas réfractaire à la critique surtout lorsqu’elle est constructive et de bonne foi. Et j’ai par ailleurs toujours placé la gestion des ressources humaines sous le critère exclusif de la compétence. Mais pour démentir les fausses allégations qui circulent, me voici obligé de relever que dans l'effectif de notre personnel, le plus gros contingent vient du septentrion de notre pays. Doit-on prendre les calculatrices, s'y attarder et chercher les équilibres qui ne cadrent pas avec nos objectifs et notre vision ? Ceci sera la première et la dernière mise au point de cette nature car je n’ai pas l’intention de me laisser entrainer dans ces débats qui ne sont pas à la hauteur des enjeux. Les germes de la division ont déjà suffisamment fait du mal aux camerounais. Je compte assumer le mandat que les délégués m'ont accordé jusqu’au bout, avec la dignité qui sied. Chacun ici a reçu un mandat, non pour défendre une région, un peuple ou une ethnie, mais pour défendre le football. Le définir et l'organiser sur le terrain, pour que le gamin de Maroua, ressente la même émotion que celui de Dschang ou de Sangmelima...c'est sur ce terrain que le peuple camerounais nous attend.

 

Dans son discours d’ouverture de la session ordinaire de la Fédération camerounaise de football qui s’est tenue le mercredi 16 février 2022, Samuel Eto’o Fils a évoqué entre autres le sujet des Lions indomptables et l’attitude très critique de certains membres du comité exécutif de l’instance dont il a la charge.

Retrouvez ci-dessous le discours de Samuel Eto’o Fils

Mesdames et Messieurs, Chers membres du Comité Exécutif de la Fecafoot

Nous revoici sur les bords de l'océan Atlantique. Après Kribi, bienvenue à Limbé, la belle cité balnéaire chaleureuse, accueillante et, je l’espère, favorable à la bonne tenue de notre réunion. Je suis davantage heureux, parce que c'est le premier Comité auquel je prends part en présentiel. Permettez-moi de remercier d'entrée de jeu notre cher Vice-président, Njalla Quan, qui a perpétué la tradition d'hospitalité chère à son père de regrettée mémoire, pour lequel nous avons une pensée émue, tellement l'histoire du développement du football dans cette partie du Cameroun est liée à son nom et à son engagement. Merci M. Le Président et cher frère. Merci à tous les membres qui ont bien voulu nous honorer de leur présence.

Chers membres du Comité Exécutif,

L'actualité de ces dernières semaines a été dominée par la Coupe d'Afrique des Nations. Nous avons consacré notre temps et nos énergies à recevoir nos invités et à encadrer notre sélection nationale.

Actualité triste aussi à la suite de l’accident mortel survenu au Stade d’Olembe. Nos pensées vont aux victimes de la tragique bousculade qui a endeuillé cette grande fête du football continental. Puissent-elles trouver la paix dans le repos éternel.

Les larmes de cet événement malheureux ont néanmoins été séchées par le parcours honorable de nos chers Lions Indomptables, qui ont su donner le meilleur d'eux-mêmes pour arracher la troisième place du tournoi. Bien sûr, nous aurions aimé faire mieux mais nous nous soumettons à la dure loi du sport, et félicitons nos frères sénégalais, qui ont largement mérité d’être champion d’Afrique. En attendant de faire le bilan avec les organes techniques spécialisés de notre fédération et d'en tirer les conséquences, nous pouvons être fiers de nos jeunes frères et de nos enfants.

Toutefois, quelques-uns d’entre nous, membres du Comité Exécutif, n'ont pas hésité à critiquer cette équipe en privé ou en public. Leurs critiques, parfois constructives, ont visé notamment le nécessaire renforcement de l'esprit d'équipe qui devrait guider les joueurs. C’est normal, car, siéger au Comité exécutif ne nous impose pas le silence. Personne n'a le droit de blâmer ceux qui exercent leur liberté de penser. En revanche, nous ne pouvons pas décrier l’absence d’esprit d’équipe au sein de nos Lions alors que, dans le même temps, nous sombrons nous aussi dans le même travers. Ici même, au sein du Comité Exécutif, chacun veut à la fois dribbler, passer, marquer, être seul dans l’objectif des caméras, faire le classement, commenter le match qu'il joue lui-même, bref, faire tout le contraire de ce que le football nous impose comme obligation à savoir, jouer collectif. Chers amis, je vous assure que nous ne produirons aucun résultat significatif si chacun de nous n'apprend à jouer le rôle qui lui est confié. Nous devons défendre quand c'est nécessaire, applaudir le coéquipier qui marque le but, encourager et protéger le gardien qui prend un but, assumer et accepter les choix de l’entraineur, qui seul est responsable de la définition du système de jeu, en tenant compte des joueurs à sa disposition. Il peut arriver que les choix ne plaisent pas, qu'ils blessent l'orgueil de quelques-uns. Malheureusement, opérer des choix douloureux fait partie de l’ADN de notre sport. Ceux qui connaissent un peu la discipline que nous avons la prétention de diriger le savent.

 

Mesdames et Messieurs,

Lorsque l'équipe nationale du Cameroun dont j'ai eu l’immense privilège de porter les couleurs gagne, notre peuple est en joie du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest. Lorsqu'elle perd, la déception qui traverse chacun de nous est la même, de Kolofata à Ekondo Titi, de Batouri à Foumban...Il ne vient à l’idée de personne de se poser la question de l'ethnie du buteur qui a procuré cette joie. Personne ne veut savoir de quelle région vient le joueur qui a manqué son tir au but.

Il n’est donc pas concevable que des dirigeants du football camerounais, ceux-là même qui ont la responsabilité de porter les valeurs de cette discipline, se livrent au jeu malsain de faire le tri des joueurs sur le critère de l’ethnie ou de la région. Ce réflexe détestable porte en lui la destruction de toutes les valeurs du sport. Comment pouvons-nous confondre football et Assemblée nationale ? Chaque région doit-elle revendiquer les siens parmi nos Lions ? A-t-on le droit de s’approprier les exploits de Vincent Aboubakar parce qu’il est issu de la même aire géographique que nous ? Ma conviction est que chaque fille et chaque fils de ce pays, quelle que soit son origine ethnique ou régionale, est le frère de Vincent Aboubakar. Nous avons le devoir moral de nous éloigner de ces jeux dangereux qui n'honorent pas le football et ses valeurs.

Bien que premier responsable de notre fédération, je ne suis pas réfractaire à la critique surtout lorsqu’elle est constructive et de bonne foi. Et j’ai par ailleurs toujours placé la gestion des ressources humaines sous le critère exclusif de la compétence. Mais pour démentir les fausses allégations qui circulent, me voici obligé de relever que dans l'effectif de notre personnel, le plus gros contingent vient du septentrion de notre pays. Doit-on prendre les calculatrices, s'y attarder et chercher les équilibres qui ne cadrent pas avec nos objectifs et notre vision ? Ceci sera la première et la dernière mise au point de cette nature car je n’ai pas l’intention de me laisser entrainer dans ces débats qui ne sont pas à la hauteur des enjeux. Les germes de la division ont déjà suffisamment fait du mal aux camerounais. Je compte assumer le mandat que les délégués m'ont accordé jusqu’au bout, avec la dignité qui sied. Chacun ici a reçu un mandat, non pour défendre une région, un peuple ou une ethnie, mais pour défendre le football. Le définir et l'organiser sur le terrain, pour que le gamin de Maroua, ressente la même émotion que celui de Dschang ou de Sangmelima...c'est sur ce terrain que le peuple camerounais nous attend.

 

Mesdames et Messieurs,

En sollicitant du Comité exécutif un mandat de négociation et de conciliation autour des litiges qui ont fait dépenser à notre fédération plus de 900 millions de nos francs lors du mandat précédent, j'étais animé par deux ou trois objectifs : faire des économies, privilégier le dialogue et rassembler la famille du football. Les premiers résultats sont satisfaisants. M. Nkou Mvondo, qui avait obtenu une sentence de dédommagement de 100 mille francs par jour depuis la publication de la sentence et dont le cumul des sommes dues se chiffrait déjà en milliards, a accepté de revoir sa créance à la baisse, soit une modique somme forfaitaire de 20 millions, pour l'intérêt du football. M. Nyassa Soleil, avait quant à lui signé un contrat en bonne et due forme avec mes prédécesseurs et trainait une ardoise qui n'était pas loin des 50 millions. Néanmoins, il a accepté de revoir ses exigences plus de trois fois à la baisse. À ce jour, nous avons pu obtenir un accord avec le Président Général Semengue et dont les détails restent à parfaire, ainsi qu'avec le Secrétaire Général de la Fecafoot dont la procédure était aussi pendante devant les juridictions. Nous poursuivons avec les autres acteurs, parce que le dialogue sera notre crédo jusqu'à pendant tout notre cheminement.

Il faut dire que je gère le lourd passif des litiges de mes prédécesseurs. Sans avoir la prétention d'imposer mon point de vue, ces litiges sont une épine à extraire au pied du nouvel Exécutif, pour lui permettre de poursuivre sereinement sa mandature. Nous avons le devoir de chercher des solutions à l'amiable sans chercher les boucs émissaires dans les Exécutifs précédents même s’ils nous ont légué ces dossiers à problèmes. La continuité de l'administration nous y oblige. Le Président Kennedy disait "Ne négocions pas avec peur, mais n'ayons pas peur de négocier " faire gagner du temps et de l'argent à la fédération en si peu de temps, devrait être notre fierté...

Mesdames et Messieurs...

Les dispositions de nos textes nous commandent la convivialité et la recherche de solutions internes aux différends qui peuvent nous opposer. Le but recherché par leurs rédacteurs était préservation de l'esprit associatif et la formation d’un bouclier de protection contre l'extérieur. Vous comprendrez la colère et la déception qui sont les miennes, lorsque je constater que des personnes qui partagent quotidiennement cet espace de travail avec moi, choisissent la presse et les réseaux sociaux pour s'attaquer m’attaquer lâchement. À quoi sert-il de polluer la presse de ragots au lieu de partager avec elle notre vision future du football ?  Il m'est difficile de résister à la tentation de me défendre par tous les moyens légaux pour rétablir mon honneur. J'espère ne pas devoir en arriver à ce point, parce qu'une passe manquée ne fait pas de votre coéquipier un adversaire sur le terrain. Elle devient un problème si cela se répète à plusieurs reprises. Quoi qu’il en soit, c'est dans le vestiaire du Comité Exécutif que nos problèmes se discutent. Et c'est toujours l'entraîneur que je suis qui devra trancher... Parce c’est à moi d’assumer les mauvais résultats tandis que les bons seront l’œuvre de tous.

 Je vous remercie.

 

Pour ces hommes politiques, Samuel Eto’o Fils a eu raison de rappeler au ministre des Sports et de l’Education physique Narcisse Mouelle Kombi que le choix de l’entraîneur des Lions indomptables revient à la Fédération camerounaise de football.

Depuis hier 17 février 2022, l’une des questions qui taraude les esprits des camerounais est celle de savoir entre le ministère des Sports et de l’Education physique et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à qui revient le droit de décider du sort de l’entraîneur des Lions indomptables. On sait que beaucoup de camerounais ont émis le vœu de voir le Cameroun se séparer du portugais Antonio Conceiçao. Pour eux, il est le fautif du fait que les Lions indomptables n’ont pas remporté la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique de passage sur la chaîne à capitaux publics CRTV a laissé entendre qu’il n’y avait nul besoin de changer de coach. Les résultats de Conceiçao étant plutôt satisfaisants de son point de vue.

En réponse à cette sortie, Samuel Eto’o Fils a demandé au ministre des Sports de respecter les textes à l’occurrence ceux du décret présidentiel du 26 septembre 2014, sur l’organisation et le fonctionnement des sélections nationales de football qui stipule dans son Article 3: (1): «la gestion administrative, sportive et technique des équipes nationales de football relève de la compétence de la Fédération Camerounaise de Football, ci - après dénommée Fecafoot».

L’affaire qui est largement relayée par la presse, est suivie de bout en bout par les hommes politiques Cabral Libii et Denis Emilien Atangana. Pour le premier, le président de la Fecafoot a bien fait de demander le respect des textes.

« Ce rappel du Président de la Fecafoot est à féliciter. Bravo pour ce retour à l’orthodoxie et à la légalité», a écrit le député à l’Assemblée nationale.

Denis Emilien Atangana du FDC dont le parti envisage d’organiser une marche pour le limogeage du portugais Conceiçao, dit être derrière Samuel Eto’o fils, qui en réalité, n’a pas encore rendu public sa position sur le sort du portugais.

«Tout mon soutien à Samuel Eto'o et à la fecafoot. Ce fameux monsieur n'a pas sa place au Cameroun. Il faut limoger Conceicao et le déclarer perso non gratta du Cameroun», a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Liliane N.

 

 

 

Dans le communiqué de presse signé ce 17 Février 2022, Jules Doret Ndongo - ministre des Forêts et de la Faune précise que le département ministériel dont il a la charge est arrivée à cette conclusion après des investigations et les contrôles menés par des équipes sur le terrain 

 

“ Au cours de cette mission” peut - on lire dans ce document largement partagé afin d’informer le public, il a été donné de constater que soixante un (61) titres ont été contrôlés dont trente sept (37) Unités de transformation de Bois ( UTB) et vingt six (26)  Parcs de Rupture (PR)...

 

A l’issue de ce contrôle, il a été établi que vingt (20)  Unités de Transformation de Bois et onze (11) Parcs de Rupture se sont rendus coupables de diverses violations de la réglementation forestière, dont notamment l’absence de contrat d’approvisionnement, l’empotage sans autorisation, l’absence d’ouverture de Parc de rupture, le défaut de sites, la Fraude sur les documents sécurisés émis par l’administration en charge des Forêts.

 

Aussi, quatorze (14) opérateurs fonctionnant en marge de la Loi ont vu leurs activités frappées de suspension;

 

En outre, des procédures contentieuses ont été ouvertes à l’encontre des opérateurs mis en cause et des procédures disciplinaires engagées visant les personnels en service dans ces secteurs;

 

Ces actions répressives seront conduites à leur terme et des sanctions appropriées infligées conformément à la Loi aux personnes physiques ou morales reconnues coupables des faits”. 

 

Des mesures appréciables

 

Mais dont l’effet sera pertinent si les noms des entreprises qui se sont rendues coupables des faits sus - évoqués sont connus. La réalité sur le terrain étant le chantage permanent que les responsables de certaines de ces sociétés exercent sur les populations riveraines, afin de poursuivre illégalement et en toute impunité, leurs activités. 

 

Communiquer les noms va permettre aux Ong, aux journalistes et à toutes les entités qui luttent pour la préservation de l’environnement de se rassurer que les mesures ministérielles sont respectées à la lettre, car, il est inconcevable que des villages entiers soient détruits, les populations spoliées de leurs richesses au détriment de quelques individus qui ont comme pour seul mot de passe: “ J’ai reçu l’autorisation de Yaoundé”. 

 

Nicole Ricci Minyem

Dans une lettre adressée au patron des Sports et ayant pour objet: “L’intervention sur l’émission Crtv Actualité Hebdo concernant la continuité du contrat avec l’entraîneur actuel de l’équipe nationale de football” Samuel Eto’o Fils fait quelques rappels

 

Notamment le décret présidentiel du 26 septembre 2014, sur l’organisation et le fonctionnement des sélections nationales de football. Se basant sur ce premier point, le président de la Fecafoot fait ressortir l’Article 3: (1): 

 

“ La gestion administrative, sportive et technique des équipes nationales de football relève de la compétence de la Fédération Camerounaise de Football, ci - après dénommée Fecafoot”.  

 

Cela dit, poursuit - il, “ La réflexion sur le maintien ou la résiliation du contrat avec l’actuel sélectionneur de notre équipe de football les Lions Indomptables du Cameroun est toujours en cours; 

 

Toutefois, comme il est d’usage et en référence à l’Article 3: (2) du même Décret présidentiel mentionné ci - dessus: 

 

“ La gestion financière des sélections nationales de football est assurée conjointement par l’Etat et la Fecafoot sur la base de conventions et de textes spécifiques…

 

Nous informerons donc le ministère des Sports et de l’Education Physique de contrôle compétent de la décision adoptée au moment opportun…”.

En rappel, l’émission prise en référence dans ce courrier s’est déroulée le 13 Février dernier et, au cours de celle - ci, Narcisse Mouelle Kombi n’a eu de cesse de vanter “ les mérites ainsi que les qualités” d’Antonio Conceiçao - actuel sélectionneur des Lions Indomptables, dont les choix tactiques pendant la Coupe d’Afrique des Nations ont causé la perte du trophée au Cameroun.

Nicole Ricci Minyem  

L’ancien candidat de l’élection présidentielle de 2018 Serge Espoir Matomba recommande au Cameroun de prendre son indépendance économique, pour pouvoir mettre fin au problème de la hausse des prix de certains produits alimentaires.

Depuis des semaines, les ménages se plaignent de la hausse des prix de certaines denrées alimentaires. Il y a par exemple le pain qui par endroit se vend à 150F la baguette au lieu de 125. Pour ce qui est des huiles de palme, le litre qui coûtait 750 FCFA est aujourd’hui à 1000 francs. La tine de 20litres qui coûtait auparavant 17000 se vend à 19 000 francs. Des exemples comme ceux-ci sont légion. La situation qui met en mal les ménages a fait l’objet d’une réflexion de la part de l’homme politique Serge Espoir Matomba.

« Le Cameroun doit prendre son  indépendance économique. Je l’ai dit plus haut, accompagner les producteurs locaux, appuyer l’expansion des industries de transformation locale…Nous ne pouvons plus nous permettre, au 21ème siècle, de vivre que dis-je,  de survivre au gré des caprices de laboratoires étrangers. Plus qu’une réaction du pouvoir de Yaoundé, nous attendons donc  des mesures urgentes et fortes», pense-t-il.

 Le 9 février dernier, dans une publication faite sur sa page Facebook, Serge Espoir Matomba a abordé cette question de la vie chère. Il indiquait que sans pouvoir d’achat conséquent, un litre d’huile même vendu à 200fcfa, sera toujours aussi cher.

«Votre confiance et votre adhésion à notre programme politique peuvent changer la donne en 2025. Nous prévoyons d’impacter le panier de la ménagère en garantissant un SMIG à 100.000fcfa. Mettons-nous à l’œuvre pour établir notre contrat social…ENSEMBLE », ajoutait-il.

Liliane N.

 

 

 

Dans 72 heures, Samuel Eto’o Fils en sa qualité de président de la Fédération camerounaise de football devra rendre public sa décision sur le maintien ou non du portugais Antonio Conceiçao à la tête des Lions indomptables.

C’est l’une des résolutions prises hier 16 février 2022 au cours de la session ordinaire du Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) réuni à Buea. Samuel Eto’o Fils patron de la Fecafoot a un délai de 72 heures pour décider de l’avenir du portugais Antonio Conceiçao à la tête des Lions indomptables.

Il faut indiquer qu’une bonne partie des populations a souhaité voir un autre coach diriger la sélection des Lions. Les raisons ayant un rapport avec la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations qui s’est tenue dans notre pays du 9 janvier au 6 février 2022. On reproche à Conceiçao son coaching qui du point de vue de certains, a fait perdre aux Lions la demi-finale contre les Pharaons d’Egypte, et l’alignement d’une toute autre équipe sans ses cadres comme Aboubakar Vincent, Karl Toko Ekambi lors du match de classement.

Toutefois, il faut relever que la question du choix de l’entraineur des Lions indomptables sème la confusion. Car il y a quelques jours, où le ministre des sports Narcisse Mouelle Kombi indiquait qu’il n’y a pas lieu de faire des polémiques à ce propos. Et on se demande bien à qui revient le droit de décider du sort d’Antonio Conceiçao.

«Nous avons une interpellation, c’est celle d’une équipe qui doit se remettre au travail, pour affronter les échéances futures et à l’immédiat, nous avons les barrages de la Coupe du Monde Qatar qui se joue au mois de mars; Soyons raisonnables. Il faut savoir d’où nous sommes partis, nous sommes dans une phase de refondation, de reconstruction d’une équipe et lorsqu’on regarde le palmarès des matchs qui ont été livrés, sous ce qu’on peut appeler l’ère Conceçao, vous avez 23 matchs, dont 14 victoires, 7 nuls et deux défaites. Et sur ces 23 matchs, vous en avez 14 sans buts encaissés. A l’issue des éliminatoires de la Coupe du Monde, cette sélection a été classée première; À l'issue de la phase des groupes de qualification lors de la Coupe d’Afrique des Nations, la sélection Camerounaise a été classée première… », a-t-il déclaré.

Liliane N.

 

 

 

 

 

.

Ils ont été nommés ce Jeudi par Samuel Eto’o Fils - président de la Fédération Camerounaise de Football telle que le préconise la Constitution à travers la Loi qui porte organisation et Promotion des Activités Physiques et Sportives au Cameroun, qui, elle même est complétée par les Statuts et Règlements de l’instance faîtière du football Camerounais

 

Président: Général Pierre Semengue 

Vice - Président: André Noël Essian 

Membres: André Marie Kuatche - Marthe Mouaha - Jean Paul Akono -  Félix Elouga - Abdoul Karimou 

Secrétaire Général: Paul Mebozo’o…

 

Cette instance créée il y a quelques semaines et placée sous la supervision du patron de la Fecafoot à pour objectif de d’organiser les championnats nationaux de football.

 

Nicole Ricci Minyem

Le président de la Fédération camerounaise de football Samuel Eto’o Fils a révélé que lors du mandat précédent, les litiges ont fait dépensé plus de 900 millions de FCFA, à l’instance qu’il dirige actuellement.

Dans son discours d’ouverture des assises du Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) qui ont eu lieu hier 16 février 2022 à Buea dans la région du Sud-Ouest, Samuel Eto’o Fils évoqué les différents litiges dans lesquels, il a trouvé l’instance faîtière du football camerounais. En termes de dépense, il a indiqué que la Fecafoot enregistre plus de 900 millions de FCFA perdus dans ces litiges sous le mandat précédent.

«En sollicitant du Comité exécutif un mandat de négociation et de conciliation autour des litiges qui ont fait dépenser à notre fédération plus de 900 millions de nos francs lors du mandat précédent, j'étais animé par deux ou trois objectifs : faire des économies, privilégier le dialogue et rassembler la famille du football», a-t-il déclaré.

Toutefois Samuel Eto’o Fils a souligné que les premiers résultats des démarches effectuées pour régler ces différends dans lesquels la Fecafoot est impliquée, sont plutôt satisfaisants.

«M. Nkou Mvondo, qui avait obtenu une sentence de dédommagement de 100 mille francs par jour depuis la publication de la sentence et dont le cumul des sommes dues se chiffrait déjà en milliards, a accepté de revoir sa créance à la baisse, soit une modique somme forfaitaire de 20 millions, pour l'intérêt du football. M. Nyassa Soleil, avait quant à lui signé un contrat en bonne et due forme avec mes prédécesseurs et trainait une ardoise qui n'était pas loin des 50 millions. Néanmoins, il a accepté de revoir ses exigences plus de trois fois à la baisse. À ce jour, nous avons pu obtenir un accord avec le Président Général Semengue et dont les détails restent à parfaire, ainsi qu'avec le Secrétaire Général de la Fecafoot dont la procédure était aussi pendante devant les juridictions. Nous poursuivons avec les autres acteurs, parce que le dialogue sera notre crédo jusqu'à pendant tout notre cheminement», a-t-il déclaré.

Pour Samuel Eto’o Fils, il est important que la Fecafoot se libère de tous ces litiges suscités pour pouvoir mieux avancer.

«Il faut dire que je gère le lourd passif des litiges de mes prédécesseurs. Sans avoir la prétention d'imposer mon point de vue, ces litiges sont une épine à extraire au pied du nouvel Exécutif, pour lui permettre de poursuivre sereinement sa mandature. Nous avons le devoir de chercher des solutions à l'amiable sans chercher les boucs émissaires dans les Exécutifs précédents même s’ils nous ont légué ces dossiers à problèmes. La continuité de l'administration nous y oblige», a-t-il ajouté.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01