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Dans une vidéo réalisée ce Jeudi l’homme politique, économiste et enseignant-chercheur ivoirien met de nouveau en garde le peuple de Côte d’Ivoire tout comme l’a fait Marcoussis il y a 17 ans.

 

« Nous sommes Jeudi et le Président de la République de Côte d’Ivoire s’est réuni sur sa convocation avec son gouvernement, ses députés et ses sénateurs, pour engager un changement constitutionnel dans notre pays. Il y a une grosse méprise. Les populations ivoiriennes doivent savoir ce qui se joue en réalité.

Grosse méprise au sens où les gens interprètent très mal la constitution et ses procédures. Le constitutionalisme est une science, ce n’est pas du bricolage. Ce que monsieur Ouattara est entrain de faire avec son gouvernement, ses sénateurs et ses députés ressemble plus à un coup d’état contre la République de Côte d’Ivoire, un coup d’état contre le peuple de Côte d’Ivoire.  

Je vous explique. Quand certaines personnes sont allées voter la constitution en 2016, elles pensaient naïvement doter la Côte d’Ivoire d’un texte moderne. Mais ce texte comprenait la disposition selon laquelle le Président de la République pour toutes les autres modifications de la constitution pouvait faire sans se référer au peuple de Côte d’Ivoire. C’est comme si vous embauchez un travailleur, vous lui faites un contrat de travail et puis un jour, il décide, tout seul dans son coin de modifier le contrat de travail qui vous lie.

Le peuple de Côte d’Ivoire est souverain, c’est le peuple qui est en haut et le Chef d’Etat n’est que le patron de cette instance là. Et pourtant, ce que monsieur Ouattara fait c’est de changer ce qui est établi sans demander l’avis du peuple qui l’a mandaté. C’est une usurpation du pouvoir. Il s’érige en législateur, comme un dictateur…

Le Président de la République, s’il viole les droits du parlement, trahit le peuple de Côte d’Ivoire en disant aux députés je viens vous voir, je vous dis ce que vous devez faire et comment vous devez le faire. Si les députés s’alignent, cela signifie que ce sont eux qui trahissent la nation ivoirienne.  Ils prennent des dispositions claniques, les dispositions d’une secte au pouvoir, les dispositions d’un groupe au pouvoir pour en faire des dispositions nationales sans demander à la nation ivoirienne si elle était d’accord.

La procédure exacte monsieur le Président, ce serait de faire quoi ? Vous faites des propositions que vous envoyez au Congrès. Les députés et les sénateurs prennent et retournent voir dans leurs circonscriptions électorales leurs électeurs, leur explique le contenu de la loi…Vous avez vécu dans de nombreux pays selon les fonctions qui vous ont été assignées à un moment ou à un autre de votre parcours professionnel mais, à quel moment avez-vous vu un Président convoquer le parlement pour modifier la constitution, au mépris de son peuple, un peuple souverain ? Ce ne se fait pas. Vous nous méprisez parce que vous faites ce qui vous convient et c’est inacceptable. Vous devez vous lever parce que c’est votre droit afin que les choses ne se passent pas ainsi… ».

 

N.R.M 

 

Stéphanie Rivoal, au cours d’une conférence de presse donnée ce mercredi au Consulat de France à Douala, a tenu à souligner les points innovants de cette rencontre les acteurs de développement du Continent noir. Une innovation qui se traduit par la nouvelle formulation du Sommet Afrique – France.

 

Devant la presse camerounaise, dans les locaux du Consulat de France à Douala, Stéphanie Rivoal a présenté la nouvelle configuration du Sommet Afrique – France. Une volonté assumée de rattraper un retard évident dans les relations qui existent entre la France et les jeunesses africaines. Stéphanie Rivoal est venu au Cameroun vendre le projet d’un rendez-vous qui sera grandement bénéfique pour les entrepreneurs africains et français. Des opportunités révolutionnaires, susceptibles de transformer le visage du Contient noir. Une démarche qui trouve ses origines dans les nouvelles orientations stratégiques de la France en Afrique. A ce sujet, Stéphanie Rivoal reconnaissait :

« On est en perte de vitesse sur certaines parts de marché, on veut redevenir un partenaire de premier plan auprès des pays africains. La manière dont on veut le faire c’est rester pertinent et attractif. On veut que les relations avec l’Afrique soient plus fortes sur le plan économique. Et la France veut avoir plus de contrats et plus de présence en Afrique. »

Développement des villes : Le Cameroun aura une forte présence au Sommet Afrique-France

 

Un accent sur le développement des territoires…

Le sommet abordera les problématiques communes aux villes africaines et françaises afin d’identifier des solutions concrètes face à la croissance galopante des villes. Cet objectif suppose de nouveaux partenariats économiques et des partenariats dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’urbanisme et de la culture… c’est la raison d’être à Bordeaux de plus de 1000 startupeurs venus du continent. L’organisation du Sommet a également invité les bailleurs de fonds et les grands financiers mondiaux qui viendront rencontrer en B to B ces jeunes porteurs de projets.

Pour permettre au plus grand nombre de découvrir les solutions innovantes de la Cité des solutions, de participer aux échanges et de découvrir les nombreuses activités sportives et culturelles qui seront mises en place au sein des 50.000 m² du grand Hall d’exposition de Bordeaux, le sommet est ouvert à tous le samedi 6 juin 2020. Ce qui offre aux entrepreneurs qui ont fait le déplacement une plus grande clientèle, des personnes plus nombreuses à prospecter. De véritables opportunités de se faire connaître et de vendre ses compétences et ses projets. La balle est maintenant dans le camp de ces jeunes africains. Il est encore temps de bien peaufiner sa participation à cette grande foire qui se tiendra pendant le Sommet de Bordeaux.

28e Sommet Afrique–France : Paul Biya attendu en France en Juin 2020 

 

Stéphane NZESSEU

 

Le troisième-vice président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, pense que les camerounais croient en Maurice Kamto.

 

A écouter Me Emmanuel Simh, Maurice Kamto est aimé par le peuple camerounais. La preuve d’après le troisième vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) s’est vue le 1er février 2020 à Paris, au meeting organisé par Kamto. 

« Nous avons vu des Camerounais venus de tous les coins de l’Europe, en prenant eux-mêmes leurs billets d’avion, leurs billets de train et parfois leurs voitures pour arriver à Paris. Ils louaient des nuitées dans les hôtels, et devaient se nourrir sur place. Je dois dire que cette capacité des militants du MRC à aller vers leur leader impressionne tout le monde. Ils ne demandent pas de l’argent pour le faire. Ceux qui peuvent penser ou l’écrire que nous donnons de l’argent à nos militants peuvent bien se rendre compte que pour partir de Dublin pour venir à Paris pour trois jours, pour écouter Maurice Kamto, ce n’est pas le MRC qui peut donner de telles sommes d’argent. Non, il y avait à Paris, à la Place de la République, le monde que le monde entier a vu », déclare Me Emmanuel Simh au cours d’une interview accordée au journal Le Messager.

 

Me Simh fait remarquer que la foule n’était pas seulement en France, à Paris, elle a également été vue dans la ville de Douala, à l’arrivée de Maurice Kamto au pays, après sa tournée internationale.  

« Les gens sont venus à Douala et on approuvé à ceux qui disaient qu’on ne peut que faire les meetings à Paris, que nous pouvons, si on laissait au MRC la liberté de faire des meetings au Cameroun, qu’on ferait les meetings les plus grandioses. Pour une fois que nos militants n’ont pas été inquiétés, on a pu voir la foule qu’il y avait à Douala et le soir, quand il arrivait à Yaoundé également, le cortège qui partait de l’entrée de la ville de Yaoundé jusqu’à chez lui était constitué, aux yeux des témoins qui m’en ont rendu compte aujourd’hui, de centaines de voitures. Et chez lui encore à la maison, il y avait des milliers de personnes qui l’attendaient », ajoute Me Simh.

Le 3e vice-président du Mrc indique au passage, que ceux qui pensent que son parti est mort du fait de son boycott aux élections législatives et municipales, ont tort de croire à une pareille hypothèse. « Permettez-moi de dire mon étonnement de dire qu’un parti mort puisse réunir des milliers de personnes dans le monde entier. Si le président Kamto va demain en Asie, je peux vous dire qu’il y aura autant de monde. Il y a une grande joie pour nous de recevoir le président, de le voir à nouveau, de le voir en bonne santé, et nous sommes contents qu’il soit revenu parce que nous sommes prêts de repartir pour de nouvelles batailles », déclare-t-il.

 

Liliane N.

 

Le Président de la République a accordé une audience à S.E CHristophe Guilhou hier, 5 mars 2020.

 

D’aucuns ont cru que les relations entre la France et le Cameroun ont été ternies par les déclarations d’Emmanuel Macron faites le 22 février 2020, alors qu’il se rendait à l’ouverture du Salon de l’Agriculture à Paris. Oh que non! La tempête est passée. Le Cameroun et la France demeurent des pays partenaires. D’ailleurs le 5 mars 2020, Paul Biya le Président de la République a reçu au Palais de l’Unité, Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun. 

Au terme de cette audience, le Diplomate français qui était face à la presse, a déclaré qu’il a été question d’échanger sur les “rapports étroits” et les “contacts continus”. L’audience s’inscrit aussi dans le prolongement des échanges que Paul Biya et Macron ont eu dimanche dernier. De façon précise donc, S.E Guilhou et Paul Biya ont parlé de trois sujets.

D’abord, l’évolution de la situation politique au Cameroun après les élections législatives et municipales du 9 février 2020. Ensuite, la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Paul Biya et son hôte ont mentionné le massacre des civils tués à Ngarbuh le 14 février 2020. L’importance d’identifier les responsables de ce massacre et la prise des sanctions qui s’imposent contre eux, ont été soulignés.

 Enfin, Paul Biya et le Diplomate français ont parlé du renforcement des relations bilatérales et les préparatifs du prochain sommet France-Afrique prévu au début du mois de juin 2020 à Bordeaux.  

Face à la presse, S.E Christophe Guilhou a indiqué qu’il est de bon ton que dans la posture de bons amis qu’ils sont, le Cameroun et la France se disent «la vérité».

 

A titre de rappel, Emmanuel Macron avait suscité la polémique après avoir déclaré entre autres, que la libération de Maurice Kamto a été faite à sa demande. Par ailleurs, il a indiqué à l’activiste Calibri Calibro, qu’il va faire pression sur Paul Biya en ce qui concerne la crise anglophone.

 

Liliane N.

 

Une dame dont le bébé n’a que quelques semaines, s’est vue repoussée par la promotrice du Centre de santé « La Miséricorde » située à l’entrée Maetur Mimboman.

 

« Nous n’étions que deux mamans et il était à peine 8h30, lorsque nous sommes arrivées là où nous avons accouché. Ma fille devait prendre la deuxième vaccination et c’est à ce moment que la femme qui a ouvert le centre de santé nous demande de donner l’argent de taxi à sa collègue pour qu’elle aille chercher les vaccins… C’est à ce moment que je lui fais comprendre qu’il n’est pas question que je lui donne le moindre franc, parce que de 0 à 9 mois, les vaccins sont gratuits. Le ton est monté entre nous et elle m’a remis le carnet de ma fille en me demandant d’aller me plaindre là où je veux mais chez elle, les femmes qui veulent qu’on vaccine leur bébé se plient à cette règle… ».  

Les tentatives d’avoir la version des faits de la femme sont restées vaines. C’est un mépris qui a été opposé à toutes les sollicitations faites mais quelques personnes ayant des commerces proches du centre de santé la « Miséricorde » nous ont fait savoir que ce n’est pas la première fois que le ton monte dans cet officine qui affiche fière allure à l’extérieur alors que l’intérieur ne reflète aucunement l’image d’un cadre dans lequel des soins de santé peuvent être donnés aux malades.

« Je viens d’emménager dans ce quartier et lorsque les contractions ont commencé, je n’ai pas pu prendre le taxi pour me rendre là où j’ai fait mes visites mais, à aucun moment, l’on ne m’a fait savoir que pour vacciner ma fille je dois prévoir l’argent de taxi. C’est mon 6ème enfant et pour tous les autres, jamais, aucun hôpital n’a rien demandé dans ce sens là. C’est juste de l’arnaque sans parler de ce qui m’a été réclamé après l’accouchement… Il est important que le ministère et tous ceux qui ont droit à la parole viennent mener une enquête de ce côté parce que ce n’est pas normal », ajoute Yolande, une autre maman.

 

Les descentes de l’autorité sollicitée

Il y a quelques mois, Malachie Manaouda le ministre de la Santé Publique a effectué des descentes surprises dans les hôpitaux et centres de santé. De l’avis de plusieurs personnes, il y a eu des changements assez perceptibles. Il est important que ces dernières reprennent car ce sont des actes de dissuasions qui permettent de contrôler la fonctionnalité des uns et des autres. Il n’est pas logique ou tout au moins acceptable que des vaccins qui sont sensés être gratuits, ne soient point donnés aux nouveaux nés à date parce qu’il faut à tout pris soutirer quelques chose des poches des parturientes.  

 

Nicole Ricci Minyem 

 

L’activité aura lieu ce samedi 14 mars 2020 au sein du parc Africa Auto situé à proximité de la boulangerie Acropole dans le centre-ville de Yaoundé. Une activité de plus en plus suivie. Il s’agit d’une technique de refinancement du HCR Cameroun.

 

 Le HCR est de plus en plus sollicité au Cameroun. Etre les différentes crises humanitaires, les déplacés internes venus des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les réfugiés en provenance de la République Centrafricaine et d’autres pays, il devient nécessaire de trouver des mécanismes alternatifs de financement de ses activités.

C’est dans cet ordre d’idée que le haut-commissariat pour les Réfugiés au Cameroun a institué des ventes aux enchères régulières question d’échanger certains de ses outils de travail contre de l’argent qui permettra de venir en aide aux populations qui sont dans le besoin d’assistance. Il s’agit le plus souvent de matériels de son parc d’engins roulants ou des matériels de bureaux.

La vente aux enchères publiques du matériel du HCR au Cameroun est le résultat d’une réforme au sein de l’institution. Réforme visant à refinancer l’organisation internationale par la mise à disposition de certains de ses articles aux privés à titre onéreux par le mécanisme de la vente aux enchères publiques. C’est l’huissier de justice du HCR au Cameroun qui a chaque fois conduit les opérations de vente aux enchères.

Sa rigueur et son professionnalisme ont amené Genève à renouveler à plusieurs reprises son contrat avec l’organisation. Me Louis Petis BIMOGA, Huissier de Justice et Commissaire-Priseur à la 1ere charge près des tribunaux de l’EST à Bertoua. C’est qui une fois de plus s’assurera de la régularité des opérations de vente aux enchères de ce samedi 14 mars 2020 à Yaoundé.

Les souscriptions à la vente aux enchères sont ouvertes. Ceci jusqu’au 15 novembre prochain dans le cabinet de Maître Jeannette Irène Kedi à Mvog Ada, face Montesquieu. En général deux catégories d’articles : les véhicules ayant servi dans des missions du HCR, et du petit matériel de bureau. Les souscriptions se font donc en fonction de ces deux catégories de matériels mises en vente.

Ainsi, pour ceux qui souhaitent concourir pour l’acquisition d’un véhicule, ils doivent déposer une caution de 500 mille francs auprès de l’Huissier de Justice en charge des opérations de vente. Et pour ceux qui souhaitent compétir pour l’acquisition du petit matériel de bureau, il leur suffit de déposer une caution de 250 mille francs CFA. Des cautions qui seront entièrement restituées à l’enchérisseur qui n’aura obtenu aucun article au cours de l’opération de vente aux enchères.

Seulement, il faut savoir que la caution de 500 mille FCFA ne vaut que pour un seul véhicule. Ainsi, si le candidat envisage repartir avec plusieurs véhicules, il peut déposer autant de caution que de nombre de véhicules qu’il souhaite acquérir. Or, pour le petit matériel, une seule caution de 250 mille FCFA vaut pour concourir pour tous les articles.

En cas d’obtention d’un article, la caution constitue de fait une avance pour le règlement du montant adjugé. Pour cette opération du 14 mars 2020 qui se déroulera dans le parc Africa Auto tout près d’Acropole à Yaoundé, le HCR annonce que plus d’une trentaine de ses véhicules seront mis en vente. Les visites permettant aux acheteurs de s’assurer de la bonne qualité du matériel mis en vente commencent le lundi 09 mars dès le matin.

 

Stéphane NZESSEU

 

A la faveur de la journée internationale du 08 Mars deux jeunes médecins (toutes des femmes) se sont donnés pour défis de sensibiliser le maximum de femmes sur la réalité de la maladie des grossesses môlaires. Un séminaire à cet effet se tient ce vendredi à la paroisse EEC de New Bell Centre à Douala.

 

Lorsqu’on entend parler de grossesses môlaires, on se demande bien ce qui peut se cacher derrière ce nom atypique. Ce qu’il faut savoir, c’est que la grossesse môlaire résulte d’une anomalie survenue pendant la fécondation. Une mauvaise répartition des chromosomes maternels et paternels va ainsi entraîner un développement anormal du placenta.

On parle de « môle hydraforme » complète lorsque la fécondation est issue d’un ovule sans noyau et d’un spermatozoïde haploïde, c’est à dire avec seulement un exemplaire de chaque chromosome. A ce moment, il n’y a alors pas d’embryon mais seulement un placenta qui se développe sous forme de kystes. La môle peut également être dite « partielle » si la fécondation a lieu entre un ovule normal et un spermatozoïde anormal. L’embryon n’est alors pas viable et le placenta ne peut se développer normalement. Qu’elle soit partielle ou complète, la grossesse molaire aboutit obligatoirement à l’interruption de la grossesse.

Malheureusement, de nombreuses femmes en souffre dans notre société. Et parfois, sans le savoir. Et pourtant, si on est bien renseigné, on peut découvrir à temps les signes annonciateurs de la maladie. Il arrive que cette grossesse molaire soit découverte fortuitement lors d’une échographie. Ses symptômes sont généralement semblables à ceux présents en début de grossesse mais ils s’expriment de manière plus intense : nausées, vomissements sévères, saignements abondants entraînant une anémie, augmentation du volume de l’utérus en raison du développement anormal du placenta.

Attention ! La présence de ces signes ne signifie pas automatiquement qu’il s’agit d’une grossesse molaire. Mais ces signes devraient déjà attirer l’attention du patient et conduire celui-ci à consulter. Le seul moyen de confirmer le diagnostic est de faire une échographie, les môles complètes y sont alors bien visibles, les môles partielles plus difficiles à détecter. Une prise de sang montrera également un taux de béta hCG nettement supérieur à la normal. Et ce sont ces connaissances et bien d’autres que les Dr Tchouta Blandine (gynécologue obstétricienne en service à l’hôpital de district de Bonassama) et sa collègue le Dr Kensoung Hermione (gynécologue obstétricienne à l’hôpital de district de la Cité des Palmiers vont présenter ce vendredi 06 mars dès 16 heures.

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Stéphane NZESSEU

 

L’actuel Chef de l’Etat de Côte d’ivoire a annoncé vers 13 heures ce jeudi qu’il ne se représentera pas à l’élection présidentielle de 2020. Une annonce qui surprend toute la classe politique ivoirienne, et ses propres partisans en premier.

 

L’annonce a eu l’effet d’une bombe tellement elle est inattendue. Tous les indicateurs présentés jusqu’ici par le Chef de l’Etat de Côte d’ivoire tendait à faire croire qu’il prendrait bel et bien part à cette nouvelle élection. Mais non ! Alassane Ouattara a décidé de ne pas se présenter. Il a posté sur son compte Twitter « Je voudrais annoncer solennellement, que j’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et de transférer le pouvoir à une jeune génération. » Une nouvelle qui est diversement apprécié par les ivoirien. Pour certains « c’est tellement triste d’en arriver à se réjouir qu’un président ne se présente pas à une élection à laquelle légalement et constitutionnellement, il devrait prendre part. cela prouve à souhait le manque de démocratie dans notre pays ». Mais pour un grand nombre c’est un sujet d’une très grande joie.

 

Alassane Ouattara avait laissé planer un doute énorme sur sa participation à cette élection. Elu pour la première fois en 2010, il va être réélu en 2015. Mais déjà au mois de décembre 2019, il faisait savoir qu’il ne sera pas candidat « je ne souhaite pas être candidat. Mon intime conviction est qu’après eux mandats, il faut passer la main. L’année prochaine, j’aurais 78 ans. Ce que l’on peut faire à 68 ans, on ne peut plus le faire à 78 ans, à fortiori à 85 ans ou 86 ans. A partir de cela, j’estime que c’est mieux que tous ceux de ma génération décident par eux-mêmes de ne pas être candidat. ». Seulement, après avoir fait cette déclaration, il avait émis une réserve. Celle-ci disait que si les anciens présidents Gbagbo et Bédié (qu’il n’a pas cité nommément) étaient candidat, lui aussi serait dans l’obligation de continuer. Au même moment, il faut dire que le Président Alassane Ouattara avait entamé un projet de révision constitutionnelle. Le texte final sera adopté par le parlement ce vendredi.

 

On peut donc le voir aujourd’hui, il a respecté sa parole. Et visiblement il y tenait. Comme pour le marquer, Alassane Ouattara a déclaré ce jeudi devant les 352 parlementaires réunis en Congrès « Tout au long de ma carrière, j’ai toujours accordé une importance particulière au respect de mes engagements. En conséquence, j’ai décidé de ne pas être candidat en 2020. (…) Cela a été un honneur de servir mon pays ».

 

Stéphane NZESSEU

 

L’assurance a été faite à la presse par la secrétaire générale de cet évènement Stéphanie Rivoal reçue en audience mardi, 02 mars par le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey. Elle est venue vendre au pays de Paul Biya, les opportunités liées au rendez-vous qui aura lieu du 04 au 06 juin 2020 à Bordeaux en France. 

 

« Cette rencontre avec le ministre m’a réconforté dans l’idée que le Cameroun aura une forte présence à ce sommet. (…) Nous avons conclu avec monsieur le ministre que ce sommet serait celui du concret, celui des projets réalisés ensemble, avec, bien sûr, le Cameroun et la France, mais aussi entre pays africains ; avec le concours de la France, nous espérons pour un soutien logistique, technique, financier, etc. », a indiqué Stéphanie Rivoal aux hommes et femmes de médias. 

La secrétaire générale du sommet ajoute à la presse, « l’idée de ce sommet c’est d’avancer ensemble dans la construction de ces villes pour que la vie y soit beaucoup plus agréable, l’accès aux services essentiels tels que l’eau, l’électricité, les logements, la mobilité, l’accès à l’emploi pour les jeunes entre autres, soient vraiment dans l’agenda du sommet de Bordeaux. Le but est bien de regarder vers l’avenir en créant des partenariats franco-africains aussi ; ceci pour que les projets sortent de terre et aillent plus vite », note-on. 

« La France reste un partenaire de premier plan du Cameroun dans cette construction. Nous souhaitons renforcer les liens très forts qui nous unissent. Ce sont des liens d’amitié, fraternels, des liens familiaux qui sont à la base de notre relation », précise Stéphanie Rivoal quant on sait qu’il y a eu récemment une brouille diplomatique entre Paris et Yaoundé. 

28e Sommet Afrique–France : Paul Biya attendu en France en Juin 2020 

 

Innocent D H

 

Le Président de l’UFP a donné une conférence de presse bilan de sa participation aux dernières élections municipales et législatives. Pour lui et son parti, ces élections ont démontré à quel point le système du parti Etat tue la démocratie au Cameroun. Il fait des dénonciations graves.

 

Olivier BILE dénonce la corruption électorale, l’achat des électeurs dont les conséquences politiques ont été néfastes pour les partis de l’opposition.

« Nous, partis politiques dits d’opposition, avons vécu une réédition plus violente des réalités électorales profondément déséquilibrées, orchestrées depuis 1992 par le parti-Etat. La corruption électorale et l’achat de l’électeur ont été mis en œuvre, de manière systématique, comme stratégie de conquête. Cela a eu pour effet la récupération des principaux bastions d’opposition à Douala et dans le NOSO. Dans les localités déjà quasiment promises à l’opposition et dans bien d’autres, des colonnes de fonctionnaires, des gouverneurs de région, ministres, anciens ministres et PCA sont entrés en scène, mallettes d’argent en main pour effectuer de massives opérations nocturnes d’achat et de corruption de familles entières.  Dans les localités où les populations ne font valoir ni culture ni éveil politiques, cette technique a marché comme du papier à musique. Là où nous faisions valoir le projet et le marketing politique selon la norme démocratique, ceux d’en face mobilisaient les billets de banque. Voilà la raison unique et essentielle de la débâcle de l’opposition. »

Elections municipales et législatives du 09 février 2020 : La déception d’Abel Elimbi Lobe 

Le Président de l’UFP va plus loin. Il préconise le démantèlement du système parti Etat qui caporalise et paralyse le rêve de démocratie des camerounais. « Ainsi, telles que les choses fonctionnent depuis au moins 30 ans, des avantages abusivement exorbitants profitent toujours au parti au pouvoir lors de toutes les élections. Tout cela occasionne une injustice, une inéquité et un déséquilibre sans pareil dans le jeu politique. Toutes choses qui, conjuguées à la fragmentation de notre univers politique, deviennent une garantie de règne perpétuel du parti-Etat Rdpc quel qu’en soit le leader. Chaque citoyen doit pouvoir se rendre compte qu’après 60 ans de règne sans partage du système-Etat UNC-RDPC, il ne lui reste qu’une petite quarantaine d’années pour se prévaloir d’un siècle de domination politique sur notre pays. Une domination dont l’unique fondement est ce dispositif inéquitable du parti-Etat, que ce dernier semble manifestement déterminer à perpétuer. Cela est-il acceptable ? Cela est-il productif et positif pour notre pays ? »

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01