Waffo Wanto dit «Général Wanto» et compagnie repasseront devant le juge du Tribunal correctionnel de Paris, le 20 novembre 2020.
Les ennuis judiciaires des activistes Waffo Wanto dit «Général Wanto», Thiam Abdoulaye dit «Calibri Calibro» et Azonsop Tchetchago Nelson dit «Maître corbeau» ne sont pas finis en France. Le 28 février 2020, ils étaient devant le juge du Tribunal correctionnel de Paris. Cependant, leur procès n’a pas eu lieu. La raison à cela étant qu’à la date sus mentionnée, il y avait une grève des avocats dans tout l’hexagone. C’est le juge qui a donc requis que le procès soit renvoyé à la date du 20 novembre 2020.
A titre de rappel, Waffo Wanto dit «Général Wanto», Thiam Abdoulaye dit «Calibri Calibro» et Azonsop Tchetchago Nelson dit «Maître corbeau» passent devant la justice française, du fait d’une plainte que S.E Alfred Nguini Ambassadeur du Cameroun en France, a déposé dans les juridictions françaises. La plainte a été déposée contre X, suite au saccage de l’Ambassade du Cameroun. S.E Alfred Nguini reproche aux auteurs de ce saccage des faits d’association de malfaiteurs, vandalisme, dégradations volontaires, vol aggravé, menaces et autres. Ce sont donc les enquêtes qui ont été faites, qui ont conduit à la poursuite des activistes suscités. Ils sont considérés comme les meneurs du saccage, renseigne S.E Alfred Nguini.
Saccage de l'Ambassade du Cameroun en France : Le procès des activistes s’ouvre vendredi prochain
Le saccage de la représentation diplomatique camerounaise en France a eu lieu le samedi 26 janvier 2020. Des individus se revendiquant de la Brigade anti-sadinards sont entrés dans ladite représentation. Ils ont saccagé, pillé l’Ambassade. Ils ont également détruit des documents. L’enquête menée a permis de découvrir qu’il y a également eu des objets de valeur emportés au passage. 590 passeports ordinaires, et de 16 passeports européens avaient été également emporté. Une somme d’environ 72 000 euros avait aussi disparu des caisses de la perception. Du fait de ce saccage, l’Ambassade avait momentanément fermé ses portes et suspendu ses services.
Liliane N.